Le groupe de travail DIY oceano BzH de l’IUEM avec le soutien de l’école universitaire ISblue propose une journée d’atelier sur l’instrumentation océanographique DIY, le 4 décembre 2025 au PNBI à Plouzané à partir de 9h30.
Le groupe rassemble des scientifiques (ingénieurs, chercheurs, techniciens) de différentes institutions bretonnes. La journée s’adresse aux personnes intéressées par l’open-source et le développement d’instruments de mesures environnementales océanographiques et sera l’occasion d’échanger sur la physique de la mesure, de découvrir des instruments fabriqués par des membres de la communauté et de partager vos propres expériences.
Au programme : des présentations le matin et des ateliers et démonstrations d’instruments l’après midi suivi par une table ronde.
Les inscriptions à cet événement se font via ce lien !
Le 7ᵉ Congrès d’Écophysiologie Animale (CEPA7) s’est tenu à l’IUEM du 28 au 30 octobre 2025, rassemblant près d’une centaine de scientifiques, ingénieurs, enseignants-chercheurs et étudiants venus de neuf pays. Tous ont échangé autour d’une même question : comment les organismes font-ils face aux changements globaux ?
Pendant trois jours, le congrès a offert un véritable panorama de l’écophysiologie moderne, mêlant approches expérimentales, de terrain, et de modélisation, explorant une grande diversité d’espèces modèles : des huîtres, moules, ormeaux, et palourdes aux poissons, amphibiens, reptiles, insectes, oiseaux et mammifères. Cette richesse témoigne d’une communauté dynamique, intergénérationnelle et collaborative, attentive à relier mécanismes fondamentaux et enjeux appliqués pour la gestion et la conservation des espèces.
Les discussions ont mis en lumière la plasticité des réponses physiologiques face à la température, à l’hypoxie, aux polluants ou aux agents infectieux, mais aussi la complexité des effets intergénérationnels et des stress multiples qui façonnent l’adaptation des organismes. Plusieurs communications ont illustré l’apport des nouvelles technologies , tels que des capteurs, de la respirométrie embarquée, de la transcriptomique, ou encore de l’imagerie, permettant aujourd’hui de suivre les réponses animales du niveau cellulaire jusqu’au comportement in situ.
Au-delà des présentations, CEPA7 a surtout été un moment de partage, d’apprentissage et de transmission, avec une forte implication des étudiants et jeunes chercheurs, confirmant la vitalité et la cohésion d’une communauté en pleine expansion. Tous sont repartis avec la même conviction : l’écophysiologie est un levier essentiel pour comprendre, anticiper et accompagner les transformations des milieux naturels et anthropisés.
https://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2025/11/CEPA-7-main.jpg4231210Sebastien Hervehttps://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2018/06/iuem-logo-header.pngSebastien Herve2025-11-05 10:37:332025-11-05 10:41:28CEPA7 à Brest : l’écophysiologie animale au cœur des enjeux environnementaux
Lundi 27 octobre 2025, Fabrice Pernet (Ifremer), biologiste au LEMAR était invité aux côtés Steeve Comeau (CNRS) dans « La Science CQFD » sur France Culture pour une émission intitulée « Acidification des océans : la limite est franchie ».
L’acidification océanique, récemment identifiée comme la septième limite planétaire franchie, résulte de l’absorption par les océans dune large part du CO2 émis dans l’atmosphère. Lorsque le CO2 se dissout dans l’eau de mer, il modifie sa chimie en augmentant son acidité et en réduisant la disponibilité des carbonates, essentiels à de nombreux organismes marins. Depuis le début de l’ère industrielle, le pH moyen des océans a diminué d’environ 0,1 unité, soit une augmentation de 25% de l’acidité. Ce phénomène, identifié au début des années 2000, continue de s’intensifier avec l’augmentation des émissions de CO2.
Les organismes calcifiants (coraux, huîtres, moules, oursins et certains phytoplanctons) sont particulièrement affectés. car ils peinent à former leurs coquilles et squelettes en carbonate de calcium dans une eau plus acide. L’acidification affecte le comportement de certains poissons, leur système nerveux et leur capacité à détecter les prédateurs. Ce phénomène menace la biodiversité marine dans sa richesse, mais aussi dans ses fonctions, ainsi que les activités humaines qui en dépendent (aquaculture, pêche et services écosystémiques).
Mardi 4 novembre à l’IUEM le Laboratoire BEEP invite les Professeurs Thorsten Allers et Ed Bolt de l’université de Nottingham pour une conférence dans le cadre d’une collaboration avec l’équipe Réplication.
Le Professeur Thorsten Allers présentera un talk sur : « Comment initier la réplication de l’ADN sans origines – les archées possèdent-elles la bonne ADN polymérase ? »
Et le Professeur Ed Bolt présentera un talk sur : « Comment la duplication du génome, la réparation de l’ADN et l’immunité CRISPR interagissent pour protéger contre le stress de réplication et les envahisseurs génétiques »
https://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2025/11/conference-Beep-Replication.jpg4211210srenardhttps://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2018/06/iuem-logo-header.pngsrenard2025-11-03 13:43:572025-11-03 13:43:57BEEP invite deux Professeurs de l’université de Nottingham sur la thématique Réplication
Mercredi 12 novembre 2025, Anne-Marie Tréguier et Sabine Roussel, chercheures à l’UBO et membres du Haut Conseil Breton pour le Climat, donneront une conférence sur le changement climatique en Bretagne et ses impacts. Elles présenteront l’état des lieux du changement climatique dans notre région en s’appuyant sur les travaux de l’observatoire Bretagne Environnement, les impacts sur le littoral et sur l’agriculture synthétisés par le Haut Conseil Breton pour le Climat dans ses bulletins annuels, et les implications pour les politiques régionales d’atténuation et d’adaptation.
Le Haut Conseil Breton pour le Climat
Créé en 2022 à l’initiative de la région Bretagne, le Haut conseil breton pour le climat est l’instance scientifique dédiée au changement climatique en Bretagne, avec un rôle de conseil auprès des élus. Le HCBC réunit 20 membres, experts dans leurs disciplines scientifiques et issus des universités et établissements d’enseignements supérieurs bretons.
Ouverte à toutes et à tous, cette conférence se tiendra le 12 novembre, de 18 heures à 19 heures à la Faculté des Sciences et Techniques de l’UBO, amphi E.
https://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2025/10/conference-HCBC.jpg4211210Sebastien Hervehttps://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2018/06/iuem-logo-header.pngSebastien Herve2025-10-28 12:34:592025-10-28 12:34:59« Le changement climatique en Bretagne et ses impacts » une conférence animée par S. Roussel et A.M. Tréguier
Le 18 septembre 2025, 19 scientifiques de 2 Unités Mixtes de Recherche LOPS et Geo-ocean, de l’Ifremer, du CNRS et de l’Université de Bretagne Occidentale embarquent à bord de L’Atalante, navire hauturier de la Flotte océanographique française, pour étudier une zone très turbulente au large de Terre-Neuve, là où se rencontrent les eaux froides subpolaires et les eaux chaudes subtropicales. Cette campagne, nommée CROSSROAD2, vise à mieux comprendre la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC), un phénomène océanique encore mal connu mais essentiel à la régulation du climat de l’hémisphère Nord.
Notre collègue Thibaut Barreyre, géophysicien au laboratoire Geo-Ocean, est co-auteur d’une étude qui vient d’être publiée dans la prestigieuse revue PNAS. Celle-ci illustre deux des grandes thématiques de Geo-Ocean : l’hydrothermalisme et les grands fonds marins (équipe CYBER) ; les aléas marins, avec la dimension monitoring et prédiction d’éruptions sous-marines (équipe ALMA)
Une hausse de la température des fluides émis par les sources hydrothermales sous-marines signale l’inflation de la chambre magmatique sous le fond marin et peut annoncer une éruption. C’est ce que révèle une étude menée par des scientifiques du CNRS du laboratoire Geo-Ocean (CNRS/Univ Brest/Ifremer), de Géologie de l’ENS et de l’IPGP, et leurs collègues américains, suite à l’analyse de 35 ans de données sur les sources hydrothermales de la dorsale Est-Pacifique, près de l’équateur – un des segments les plus dynamiques et les mieux étudiées de la dorsale médio-océanique. Ce résultat est paru le 13 octobre 2025 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
De telles augmentations sont aussi observées avant les éruptions de 1991–1992 et de 2005–2006, et la récente hausse enregistrée a permis de prédire celle d’avril 2025. Ces résultats montrent qu’il est désormais possible de suivre l’activité magmatique des dorsales médio-océaniques à travers les fluctuations de leurs sources hydrothermales et d’anticiper leurs éruptions. Ils offrent une meilleure compréhension du fonctionnement profond de la planète et ouvrent la voie à une surveillance plus fine des volcans sous-marins.
Référence de l’article :
Hydrothermal vent temperatures track magmatic inflation and forecast eruptions at the East Pacific Rise, 9°50’N. Thibaut Barreyre, Jean-Arthur Olive, Daniel J. Fornari, Jill M. McDermott, Ross Parnell-Turner, Kim Moutard, Jyun-Nai Wu and Milena Marjanović. Proceedings of the National Academy of Sciences, 13 octobre 2025 Lien vers l’article
https://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2025/10/Hydrothermal_vents-main.jpg4231210Sebastien Hervehttps://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2018/06/iuem-logo-header.pngSebastien Herve2025-10-16 17:26:242025-10-17 12:07:24Les sources hydrothermales peuvent désormais servir à anticiper des éruptions sous-marines
Le projet européen AGEO, financé par le programme Interreg Atlantique du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et auquel a participé l’UBO à travers l’Observatoire intégré des risques côtiers OSIRISC et le partenariat Litto’Risques (Département du Finistère, UBO, Cerema), a remporté, le mercredi 15 octobre 2025, deux prix aux prestigieux REGIOSTARS Awards 2025 : le prix « Green Europe » et le prix du public.
AGEO rassemble des scientifiques, des communautés locales et des décideurs politiques dans une plateforme permettant d’émettre des alertes, de recevoir des informations sur les événements et des contenus éducatifs sur les risques géologiques dans les régions atlantiques, et contribue à protéger les citoyens européens contre des scénarios à risque tels que les glissements de terrain, l’activité sismique, les inondations et l’érosion côtière. Au cœur de ce projet, l’observatoire OSIRISC-Litto’Risques en Finistère, a joué un rôle majeur comme pilote pour les risques côtiers d’érosion et de submersion marine.
« C’est une belle récompense pour le partenariat Litto’Risques et pour l’observatoire OSIRISC, pour tout le travail que l’on réalise ensemble, chercheurs et acteurs de la gestion des risques côtiers (techniciens, élus, services de l’Etat), sur le développement des capacités d’observation sur le long terme, le partage d’expertise et la sensibilisation. Et ça montre le réel intérêt, au-delà des frontières bretonnes, pour l’approche collaborative originale mise en œuvre dans ce projet pour répondre aux défis de l’adaptation aux changements globaux à l’échelle des territoires. Toute l’équipe est très fière de cette reconnaissance. »
https://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2025/10/Regiostars-awards-main-1.png4211210Laure De Montbronhttps://www-iuem.univ-brest.fr/wp-content/uploads/2018/06/iuem-logo-header.pngLaure De Montbron2025-10-16 17:12:312025-10-16 17:14:31Le projet européen AGEO remporte deux prix aux REGIOSTARS Awards 2025
Le projet européen AGEO, financé par le programme Interreg Atlantique du fonds européen de développement régional (FEDER) et auquel a participé l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) à travers l’Observatoire intégré des risques côtiers OSIRISC, a été sélectionné par la Commission européenne comme finaliste des prestigieux REGIOSTARS Awards 2025. Ce prix, véritable label d’excellence, récompense chaque année les projets européens les plus innovants et porteurs d’impact. AGEO concourt dans la catégorie Green Europe et ambitionne également de décrocher le prix du public.
AGEO rassemble des scientifiques, des communautés locales et des décideurs politiques dans une plateforme permettant d’émettre des alertes, de recevoir des informations sur les événements et des contenus éducatifs sur les risques géologiques dans les régions atlantiques, et contribue à protéger les citoyens européens contre des scénarios à risque tels que les glissements de terrain, l’activité sismique, les inondations et l’érosion côtière. Au cœur de ce projet, l’observatoire OSIRISC, basé en Bretagne, a joué un rôle majeur comme pilote pour les risques côtiers d’érosion et de submersion marine. Les résultats du projet AGEO ont été publiés dans un livre en accès libre, avec un chapitre dédié à OSIRISC.
OSIRISC, observatoire intégré des risques côtiers et pilote du projet européen AGEO, développe une approche innovante et collaborative pour analyser les trajectoires de vulnérabilité des territoires littoraux. Fondé sur trois piliers — approche intégrée, co-construction d’outils et observation collaborative avec les collectivités locales — il collecte et analyse des données sur l’érosion et la submersion marine, les enjeux exposés, les moyens de gestion face à ces risques et les représentations sociales associées. Ces informations sont restituées sous forme d’indicateurs accessibles via des plateformes cartographiques interactives (OSI, MADDOG).
Mis en place progressivement sur le Finistère depuis 2019 grâce au soutien du Département dans le cadre du partenariat Litto’Risques (Département du Finistère, UBO, Cerema) », OSIRISC s’étend aujourd’hui à d’autres territoires bretons grâce au soutien soutien de la Région Bretagne sur des fonds européens (FEDER) et de CNRS Innovation (programme PISE), avec l’ambition d’inspirer d’autres observatoires. En parallèle, il accompagne les collectivités dans la gestion des risques côtiers, apporte une expertise scientifique et contribue à la sensibilisation et à la montée en compétences des acteurs locaux.
Les plateformes CYTOMER (LEMAR – IUEM: C.Lambert, N. Quéré-Le Goïc) et HYPERION (LBAI – hôpital Morvan Brest: N. Marec, P. Pochard) ont le plaisir de vous convier au séminaire « CytoMERtrie 2 » le 14 octobre 2025 de 13h30 à 17h30, Télé-Amphithéâtre du PNBI à Plouzané (29).
Venez écouter et échanger sur les technologies et l’apport de la cytométrie en flux, du tri cellulaire (y compris de grosses cellules jusqu’à 1mm) dans le domaine des sciences de l’environnement marin (programme complet ci-dessous).
Nous aurons le plaisir d’accueillir, en visioconférence, Gérald Grégori du MIO, spécialiste reconnu de l’analyse des micro-organismes marins par cytométrie en flux. Il viendra nous parler de : « La valse du plancton dans un océan turbulent révélée par la cytométrie en flux »
Le séminaire est gratuit, ouvert à tous, mais l’inscription est obligatoire (en présentiel ou en distanciel), en cliquant sur ce lien Evento