20ème rentrée des Masters des sciences de la mer et du littoral (SML)

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Vendredi 1er septembre, les étudiants de 1ère année de master admis dans les Masters SML seront accueillis à l’IUEM par le directeur de l’Institut, Frédéric Jean, qui abordera les missions de l’IUEM, son cadre ainsi que son histoire et son évolution. Le responsable des Masters, Guillaume Roullet, présentera la formation sous un angle général. Durant cette journée, les étudiants échangeront avec différents intervenants qui leur apporteront de nombreuses informations sur le déroulement et l’organisation de ces deux années d’études.

Histoire du Master

Les sciences de l’environnement ne peuvent s’appréhender que selon une démarche transversale et pluridisciplinaire. Cette approche se justifie d’autant plus pour les espaces marins et littoraux qui sont aujourd’hui au coeur d’enjeux fondamentaux pour l’humanité : le changement climatique, la gestion et la protection des ressources vivantes et minérales des océans, les énergies marines renouvelables, le développement des transports internationaux ou la gestion des risques naturels et technologiques.

Les questions soulevées nécessitent un travail commun entre enseignants et chercheurs des sciences expérimentales (écologues, géochimistes, biologistes, physiciens et géologues) et des sciences de l’homme et de la société (géographes, juristes, économistes). La mer et le littoral font aussi l’objet d’une intense actualité politique et institutionnelle. Cette démarche transversale a conduit à la création en 2004 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur d’un domaine de formation « Sciences de la Mer et du Littoral », unique en France, au sein duquel s’est développé un Master pluri- et trans-disciplinaire. Après 19 années d’existence, ce Master, qui est implanté au coeur d’un pôle scientifique en sciences marines de dimension internationale, a déjà montré son puissant effet structurant et son attractivité. Il permet de réunir les conditions pédagogiques du développement d’une expertise française dans le domaine des sciences de l’environnement marin et côtier.

Organisation et objectifs

Les 8 Masters SML regroupent sous un même domaine 14 parcours : sciences biologiques marines, sciences halieutiques et aquacoles (co accrédité avec l’Institut Agro Rennes-Angers) / International Master of science in Marine Biological Ressources (IMBRSea), master international en biotechnologies marines (co accrédité avec l’UBS Lorient) / chimie de l’environnement marin / droit, mer et littoral / agriculture, mer, environnement (co accrédité avec l’Institut Agro Rennes-Angers) / expertise et gestion de l’environnement littoral / géophysique marine, hydrodynamique navale (co accrédité avec l’ENSTA Bretagne), physique de l’océan et climat, sciences des données océaniques / géosciences océan, ingénierie et gestion des ressources côtières et littorales (co accrédité avec l’UBS Vannes).
Les parcours en sciences humaines privilégient une approche fondée sur les interactions avec l’homme au niveau marin et côtier, tandis que les sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques visent plutôt la compréhension du «système mer» dans tous ses aspects. Les parcours en physique et biotechnologies sont internationaux et l’enseignement se fait en langue anglaise.

Un grand nombre d’unités d’enseignement (UE) sont communes à au moins 2 Masters et certaines sont suivies par les étudiants du master international IMBRSea de l’université de Gand. Les cours y sont également dispensés en anglais. Cet enseignement a pour objectif de former des chercheurs et des cadres capables d’appréhender les problématiques scientifiques actuelles et d’apporter des réponses adaptées aux problèmes posés en relation avec le domaine marin, océanique et les littoraux.

Les actions de formation en Master sont également au coeur du projet de l’École Universitaire de Recherche (EUR) ISblue. Cette dernière a pour objectif de mieux intégrer et coordonner la stratégie d’enseignement et de recherche des partenaires, de rendre l’offre de formation plus attractive au niveau international, de renforcer l’interdisciplinarité, l’innovation pédagogique et l’approche pédagogique par compétences, ainsi que de développer les synergies entre le monde académique et le secteur socio-économique. À cet effet, beaucoup d’étudiants partent en stage à l’étranger, avec le soutien financier, notamment, du volet formation de cette École Universitaire de Recherche.

La vie associative est très développée au sein des masters puisque 4 associations d’étudiants sont recensées : Patel (Protection et aménagement du territoire et de l’environnement littoral) rattachée à la mention expertise et gestion de l’environnement littoral, Sea-ti-Zen historiquement pour la biologie mais désormais pour toutes les mentions, Tethys pour les géosciences et Sea-lex pour les juristes.

Rentrée 2023 : Quelques chiffres

Environ 270 étudiants sont inscrits pour cette année universitaire marquant une augmentation de près de 10 % des effectifs, qui oscillaient entre 175 et 200 étudiants depuis la création du master SML en 2004.

Le rayonnement des masters au niveau national et international est important. Ainsi, chaque année, environ 10 % des étudiants inscrits sont internationaux et la plupart des Masters reçoivent des étudiants européens ERASMUS.

Cette année, ils proviennent de 17 pays différents. Parmi les étudiants français, entre 30 et 50 % selon les années, proviennent d’établissements extérieurs à l’UBO. Le suivi professionnel des étudiants montre une insertion professionnelle supérieure à 75 % dans les 2 années qui suivent l’obtention du diplôme et un pourcentage important de diplômés (50 % environ) en poursuite d’études (doctorat) pour les 4 Masters en biologie, chimie, géologie et physique.

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Sébastien Hervé / UBO

Contacts

Cécile Nassalang / CNRS

Guillaume Roullet / UBO

Tour de France : La géologie à la rencontre du cyclisme

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Le Grand Départ a eu lieu le 1er juillet, mais les préparatifs du Tour de France de cette année ont commencé il y a plus de 400 millions d’années, lorsque les roches du Massif central et des Vosges se sont formées. Derrière chaque montée, descente ou étape plate se cache une raison géologique, et l’équipe de Geo-Sports.org explique la géologie qui a créé le parcours de la course. En plus des blogs habituels, l’équipe utilisera cette année de courtes vidéos enregistrées sur place. Le site Geo-Sports.org décrira le décor naturel de chaque étape du Tour de France : les différents paysages et les trésors qui se trouvent sous la surface, tant pour les hommes que pour les femmes. Cette année, lors du Tour de France Femmes, l’équipe portera une attention particulière aux femmes pionnières dans le développement des sciences de la Terre.

“Bien plus que d’autres sports, une course cycliste est un événement où l’on peut profiter de l’environnement”, déclare le géologue Douwe van Hinsbergen, professeur à l’Université d’Utrecht et grand amateur de cyclisme. “J’ai donc décidé de partager nos connaissances et les trésors géologiques sous-jacents avec le public, d’une manière amusante et accessible, en collaboration avec mes collègues spécialistes des sciences de la terre des Pays-Bas et de l’étranger.”

Geo-Ocean soutient le Tour de France

Le Geo-Sports.org réunit chaque année un groupe de chercheurs internationaux pour rédiger des blogs de vulgarisation sur l’histoire géologique de chacune des étapes et Lorraine Tual de Geo-Ocean en est l’une des auteures ; elle interviendra le mardi 25 juillet 2023 ! Dans son article, elle montre comment Yvonne Brière, une courageuse doctorante de la fin des années 1910, a parcouru la France à la recherche de roches (très) dures appelées éclogites. Yvonne a fait d’importantes découvertes qui ont permis de comprendre comment les roches océaniques se transforment lorsqu’elles sont coincées entre deux continents en collision… Tout cela avant le concept de tectonique des plaques !

Fromage suisse et linge propre

Cette année, le Tour de France traversera à nouveau les paysages variés de la France, mais aussi du nord de l’Espagne. Pour n’en citer que quelques-uns : le fromage suisse des collines du Pays basque, un volcan qui fut le plus grand d’Europe en Auvergne, des rochers pliés comme une pile de linge propre dans les Alpes, et une série de traces de dinosaures dans le Jura. Si vous êtes curieux de savoir comment ces phénomènes ont été créés, comment vous pouvez les reconnaître et comment ils affectent notre vie aujourd’hui, jetez un coup d’œil à Geo-Sports.org et aux médias sociaux qui y sont liés.

Blogs et vidéos

Sous la houlette de la commentatrice cycliste José Been, l’équipe de Geo-Sports.org a élargi le projet pilote de l’année dernière en y ajoutant des blogs, des informations et des vidéos explicatives, dont l’utilisation est gratuite pour les médias. Marjolein Naudé, géologue à l’université d’Utrecht, hébergera trois vidéos pour le Tour de France Femmes, et son collègue Douwe van Hinsbergen fera de même pour le Tour masculin, soit un total de neuf vidéos. Ils coanimeront également une vidéo ensemble. Les vidéos seront utilisées par les chaînes de télévision lors de leurs reportages en direct et, à la fin de l’étape concernée, elles seront publiées sur YouTube et sur les médias sociaux de Geo-Sports.org.

Envoyer des photos

“Le public peut également partager des photos et poser des questions sur Twitter et Instagram via l’hashtag #GeoTdF”, ajoute Van Hinsbergen. “Et pendant le Tour, nous fournirons des commentaires quotidiens via notre compte Twitter“. Les fans peuvent également suivre Geo-Sports via d’autres canaux de médias sociaux.

12 pays, 4 continents

Geo-Sports.org est une initiative de l’université d’Utrecht et du centre de biodiversité Naturalis, tous deux situés aux Pays-Bas. Trente chercheurs de 25 instituts différents dans 12 pays sur 4 continents ont participé au projet. Le site web est disponible en anglais, français, allemand, néerlandais, espagnol, italien et plusieurs autres langues.

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Geo Sports

Contact

Lorraine Tual / UBO

Hugo Doré, Postdoc ISblue en écologie microbienne au laboratoire BEEP

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Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

J’ai fait mon Master à l’École normale supérieure de Lyon, pendant lequel je me suis rapidement intéressé à l’écologie microbienne. J’ai obtenu mon master en 2014 puis j’ai réalisé ma thèse à la Station biologique de Roscoff au laboratoire Adaptation et diversité en milieu marin (AD2M) sur la diversité et l’écologie des picocyanobactéries marines (bactéries de très petite taille capables de faire de la photosynthèse). Ces cyanobactéries se trouvent dans tous les océans, sont particulièrement abondantes et présentent une grande diversité génétique. J’ai utilisé des analyses bioinformatiques pour étudier leur répartition géographique et des approches de cultures en laboratoire pour mesurer leur réponse à des stress physiologiques. L’idée était de voir comment les groupes se répartissent à la surface du globe, et ce qui a permis leur adaptation à des conditions très différentes. Comme ces bactéries fixent du carbone, elles ont un impact important sur le climat et ces résultats pourraient permettre de mieux calibrer les modèles biogéochimiques de l’Océan. Ensuite, je suis parti à l’Université de Californie à Santa Barbara pour un postdoc de 3 ans. J’ai travaillé sur la dynamique évolutive de populations bactériennes qui forment des biofilms à la surface des sédiments dans des marais salés. Après ces 3 ans, j’ai choisi de rentrer en France pour la suite de ma carrière.

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

Vu que j’avais fait ma thèse à Roscoff, j’avais bien envie de revenir dans le Finistère. Je connaissais Loïs Maignien qui faisait d’ailleurs partie de mon jury de thèse ; je l’ai contacté pour que nous montions un projet ensemble et j’ai postulé à l’appel d’offre des bourses postdoctorales ISblue avec le projet MOBIDiC. J’ai commencé mon postdoc en avril 2022.

Que fais-tu à l’IUEM ?

Je travaille sur les données de la série temporelle MicroBrest. Elle a été mise en place par Loïs Maignien et Christine Paillard en 2014 et consiste à échantillonner tous les 15 jours les bactéries présentes à la surface au niveau du ponton de Sainte Anne du Portzic. L’eau de mer est prélevée par Morgan Perennou qui la filtre pour récupérer les bactéries puis extrait leur ADN. Sur les 8 années, nous avons 100 métagénomes (ensemble de l’ADN des bactéries présentes dans un échantillon d’eau de mer) disponibles. Mon rôle est d’utiliser ces données pour suivre l’évolution de ces bactéries par des approches de bioinformatique. Plus précisément, pour un certain nombre d’espèces de bactéries, je cherche à quantifier leur diversité génétique et à identifier les mutations présentes le long de leur génome. MicroBrest constitue une base de données exceptionnelle qui permet de suivre la dynamique de ces mutations génétiques au cours du temps pour mieux comprendre l’évolution des populations bactériennes dans leur milieu naturel. L’objectif est de comprendre comment elles s’adaptent aux variations de l’environnement à une échelle de temps assez courte, qu’elles soient saisonnières ou à plus long terme, y compris le changement global.

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

Lors de mon recrutement pour mon postdoc en Californie, la chercheuse avec qui je devais travailler m’a fait venir sur place pour un entretien. Elle a sorti le grand jeu ! Comme cela se fait aux États-Unis, elle avait coordonné plusieurs rendez-vous avec quelques chercheurs du département. Mais elle avait aussi organisé une après-midi de team-building avec tout son labo, où nous sommes allés nous initier au baseball avant de nous inviter pour un barbecue chez elle. Ça a fonctionné puisque j’ai rejoint son labo… et 3 ans plus tard, j’ai demandé le même traitement pour fêter mon départ !

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

C’est difficile de choisir mais comme je n’ai pas eu beaucoup l’occasion d’en faire, j’ai envie d’évoquer des souvenirs de « terrain ». En master, j’ai eu la chance de pouvoir embarquer sur une campagne aux Bermudes. Une fois le mal de mer passé, j’ai pu en profiter à fond ! Plus récemment en postdoc, j’ai effectué plusieurs semaines d’échantillonnages à Woods Hole sur la côte Est des tats-Unis. De très bons moments pour la cohésion d’équipe, que ce soit à patauger dans la vase ou en se réconfortant au bar…

Quels sont tes centres d’intérêt ?

Globalement, les activités de plein air (quand le temps le permet…) ! Je me suis mis au surf en Californie et je profite d’être dans le Finistère pour (essayer de) progresser. Je pratique aussi le Kung-Fu à l’Ecole Wushu Brest.

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Clarisse Lemonnier

Lizzy Wilbanks

Contact

Hugo Doré / Ifremer

 

École d’automne Mer et Médias 2023

L’École Universitaire de Recherche ISblue propose une école d’automne de 2 jours à Brest, à l’Institut Universitaire Européen de la Mer. Cette formation, destinée aux journalistes des différents médias et professionnels de la communication francophones, apporte un éclairage sur le thème général : « Acteurs institutionnels de la transition écologique »

Contexte


Au 21ème siècle les sociétés humaines réalisent que les piliers qui ont assuré leur développement au cours des siècles précédents sont mis en question. De nombreux paradigmes ont changé. Nos activités ont dérégulé l’équilibre climatique et gravement affecté la biodiversité à l’échelle planétaire, et plus particulièrement celle des mers et océans qui occupent plus de 70% de la surface de la Terre. Désormais, pour anticiper l’avenir dans une perspective de développement durable, il nous faut comprendre le fonctionnement de l’océan et ses interactions avec les autres enveloppes fluides et solides de la planète Terre. Promouvoir la mise en œuvre d’un tel développement est l’un des enjeux de la décennie de l’océan de l’Organisation des Nations Unies (ONU), réaffirmé lors du One Ocean Summit qui s’est tenu à Brest en février 2022, et dans le cadre de la préparation de la conférence de l’ONU sur les océans qui se tiendra à Nice en juin 2025. Mieux comprendre l’océan et ses interactions avec le climat et les sociétés humaines est devenu un enjeu essentiel pour les médias, à même de faire émerger ou de relayer des débats et idées structurantes.

C’est pour répondre à ces enjeux que l’UBO, en partenariat avec l’École Supérieure de Journalisme de Lille et le Club de la Presse de Bretagne, propose l’université d’automne “Mer et Médias”. Celle-ci fait suite aux quatre écoles d’été Mer et Journalisme organisées par ISblue.

Cette école d’automne a pour objectif de partager à destination de journalistes et de professionnels de la communication un état des lieux des connaissances des sciences et technologies marines dans une perspective de développement durable. Ces deux jours seront avant tout consacrés aux acteurs institutionnels de la transition écologique et à la compréhension des rôles de chacun et de leurs interactions. Il s’agira donc de partager un état des lieux de la problématique du changement climatique et du rôle des océans, du rôle du GIEC dans la connaissance de ces sujets, d’étudier les conséquences que cela a sur les sociétés et en particulier la problématique des risques littoraux ainsi que d’avoir un aperçu des notions de droit de l’environnement.

Informations détaillées, programme et inscription

Une formation parainée par :



Olivier Poivre d’Arvor

Envoyé spécial du Président de la République pour la Conférence Océan des Nations Unies

Ambassadeur de France pour l’Océan et les Pôles

Organisée par :


Pauline LETORTU (UBO, IUEM)

Axel CRÉAC’H (UBO, IUEM)

Paul TRÉGUER (UBO, IUEM)

Olivier ABALLAIN (ESJL)

Stéphane DE VENDEUVRE (CPB)

Public :


Le public cible porte sur des professionnels du journalisme et de la communication qui souhaitent renforcer ou actualiser leurs connaissances sur les enjeux actuels de l’environnement océanique et du monde maritime.

Prérequis pour l’accès à la formation :
Les candidats devront justifier d’une expérience dans le domaine de la communication et du journalisme ainsi que de leur intérêt à suivre la formation.

  • Dates : Jeudi 9 et vendredi 10 novembre 2023
  • Durée de la formation : 16h

Equipe pédagogique :


Olivier Aballain, Directeur des formations au Journalisme à l’ESJ Lille

Axel Creach, Maître de conférences en géographie IUEM UBO

Virginie Guiraudon, Directrice de recherches CNRS

Maxime Kernec, Ingénieur Recherche Imagerie et Réalité Virtuelle ISblue

Pauline Letortu, Maître de conférences en géographie IUEM UBO

Betty Queffelec, Enseignant chercheur Droit de l’environnement et de la mer UBO

Sylvie Rouat, Grand Reporter chez SCIENCES ET AVENIR

Jean-Baptiste Sallée, Océanographe et climatologue au CNRS

Anne-Marie Treguier, Directrice d’IsBlue

Paul Tréguer, Professeur Émérite – Biogeochimiste marin IUEM UBO

Partenariat :


 


Informations détaillées, programme et inscription

Ecole d’été Mer Education 2023

L’université d’été Mer & Éducation portée par ISblue, se construit en étroite collaboration avec l’UBO, l’Ifremer et Océanopolis. Les objectifs partagés sont de participer à la formation continue des enseignants du second degré, de contribuer au lien lycées-université et à la visibilité de l’excellence de la Bretagne en termes de recherche en sciences de la mer et du littoral, que ce soit en sciences de la nature ou en sciences humaines et sociales.

Date limite d’inscription : le 30 juin 2023

Informations et inscription

OCÉAN ET SOCIÉTÉ : UNE SANTÉ COMMUNE ?

L’océan, comme source de protéines, de molécules, d’inspiration et de bien-être, est devenu un enjeu crucial pour la santé humaine. L’humanité occupe les bords de mer et puise ses ressources alimentaires et énergétiques dans l’océan depuis des millénaires. Depuis, plus d’un siècle elle a également découvert les bienfaits de l’océan, à travers l’émergence d’une société de loisir et de bien-être tournée vers l’océan et le littoral. Enfin, plus récemment les scientifiques cherchent et trouvent les molécules et les organismes vivants océaniques qui apporteront les nouvelles solutions cosmétiques et thérapeutiques de demain.

Cependant, si la compression et l’épuisement des écosystèmes terrestres poussent l’humanité à toujours plus explorer et exploiter les ressources océaniques, cela se traduit par une pression anthropique accrue sur les milieux océaniques et littoraux. Le réchauffement global et ses conséquences sur l’acidification et la désoxygénation océanique, l’effondrement des espèces marines et des stocks de pêche, la pollution des milieux hauturiers et côtiers, et la saturation des espaces littoraux détériorent considérablement les capacités de l’océan à fournir les services écosystémiques dont l’humanité a besoin pour demeurer en bonne santé. Il est donc urgent de considérer la santé des humains et des océans comme une santé commune, qu’il devient indispensable de préserver, au risque de réduire l’accès du plus grand nombre à des conditions de vie décentes et en bonne santé.

Enjeux scientifiques et défis technologiques seront au cœur de Mer & Éducation 2023. Deux parcours thématiques spécifiques permettront d’approfondir ces notions.

  • Un océan, des écosystèmes pour la santé

Grâce à la richesse de ses environnements, l’Océan fourni à l’humanité un certain nombre de services écosystémiques :  stock de nourriture, source de molécules, … et dans le contexte du réchauffement global, l’océan absorbe du CO2 et de la chaleur excédentaire de l’atmosphère. Ils sont également source d’inspiration pour la recherche, que ce soit pour l’amélioration des prouesses techniques des navires ou la découverte de nouvelles solutions thérapeutiques. Cependant, les pressions anthropiques toujours plus fortes sur les écosystèmes marins et littoraux tendent à réduire ce potentiel de services écosystémiques. Dans ce parcours, nous étudierons les liens entre la santé de l’écosystème et la santé humaine.

  • Un océan, des usages pour la santé

Des activités comme la pêche et l’aquaculture sont des sources de revenus de nombreuses personnes à travers le monde et contribuent directement et indirectement à la sécurité alimentaire. Les activités de loisirs ou balnéaires sur le littoral dites de « pleine nature », ou simplement le tropisme littoral, se sont également développées et contribuent au bien-être humain. Ces phénomènes tout en devenant sociétalement structurantes, contribuent à accentuer la pression sur les espaces littoraux.  Ce parcours permettra d’explorer les usages du littoral et leur lien avec la santé humaine.

À travers ces parcours thématiques, de nouvelles connaissances seront abordées en privilégiant l’approche interdisciplinaire.
Cette Université d’été 2023 apporte l’opportunité pour les participants de pouvoir rencontrer et échanger avec des équipes issues de différents instituts de recherche. Ces scientifiques sont spécialisés dans des disciplines variées comme les sciences médicales, la géographie, la biologie marine, les sciences humaines ou la psychologie, et même au-delà, à travers des projets associant Art et Science.

Pour compléter les connaissances, des visites de terrain seront organisées selon le parcours choisi afin d’illustrer certaines thématiques de travail et compléter des réflexions scientifiques de manière concrète.

Des ateliers pédagogiques et de médiation seront également organisés afin d’expérimenter des outils innovants, d’échanger sur les pratiques pour la transmission des connaissances voire aussi de générer et d’approfondir des idées. Les enseignants auront ainsi un temps pour co-construire leur projet pédagogique grâce aux connaissances acquises et aux expériences vécues lors de l’Université d’été Mer & Éducation 2023.

DRONES CAP

Venez participer à la deuxième édition des journées Drones & Capteurs embarqués.

Plusieurs objectifs sous-tendent ces journées scientifiques : elles doivent marquer la naissance d’un nouveau réseau d’échanges fédérant des communautés scientifiques issues de domaines variés (sciences de l’environnement, archéologie, biologie, sciences de la terre, exploration spatiale…), en partenariat avec les entreprises et les professionnels, spécialisés dans l’exploration maritime, fluviale, terrestre ou spatiale et/ou dans le développement d’instrumentation dédiée.

Ces journées seront surtout des opportunités de rencontres, de partage de bonnes pratiques, de retours d’expérience et d’actualisation des connaissances au travers de la présentation d’outils et de développements novateurs (retrouvez le programme ici). Cet évènement se veut pluridisciplinaire ; il rassemblera des scientifiques dont le point commun est le développement et/ou l’exploitation de vecteurs non humains (robotique ou animal) comme outil d’acquisition de données scientifiques.

A l’issue de ce temps fort, le Comité de Pilotage souhaiterait poursuivre ces échanges par la mise en place future d’une école thématique, annuelle ou biennale. Cette première édition se doit donc d’offrir un état de l’art des connaissances de la communauté, et ce qui reste l’objet de recherche ou qui nécessite davantage d’information, ceci pour aider à la construction de la prochaine école thématique.

Inscriptions et soumission des résumés : Ici

Date limite : 30 Juin 2023

Public visé


Ces journées sont ouvertes à tous, (post-)doctorants, chercheurs, ingénieurs, techniciens, personnels intéressés par la thématique, mais également aux entreprises et aux professionnels œuvrant dans le domaine. Cette manifestation vise ainsi à réunir des professionnels de diverses disciplines : géosciences, environnement, robotique, exploration spatiale… Une telle diversité est nécessaire pour débattre des grands défis posés par ces nouveaux outils et valider l’intérêt de ce réseau émergent.

Des journées d’échanges


Ces premières journées ont été pensées pour favoriser l’échange entre les disciplines et les domaines d’études. Rassembler les acteurs du drone marin, terrestre, aérien, spatial, mais aussi les utilisateurs comme les développeurs de vecteurs, constitue le cœur de ces journées. De nombreux temps de discussions sont programmés, à la suite des conférences plénières, lors de sessions posters dédiées, mais aussi au cours d’ateliers thématiques en groupe et de démonstrations. Ces journées ne seront pas retransmises par visioconférence, ce format étant incompatible avec un évènement de type forum, pensé pour favoriser les échanges et la convivialité. De même, en cas d’impossibilité d’organiser les journées en novembre pour des raisons sanitaires, celles-ci seront reportées mais n’auront pas lieu par visioconférence.

Bienvenue aux entreprises


Le monde de la recherche s’appuie régulièrement sur des innovations issues du monde des entreprises, dans le cadre d’appels d’offres ou par des collaborations suivies. En effet, forts de leurs compétences techniques et scientifiques, ainsi que des moyens dont ils disposent, ces entreprises constituent souvent des partenaires-clés pour soutenir les chercheurs dans leurs projets de développement autour des capteurs et/ou des vecteurs.

Dans le cadre de ces journées, nous avons donc souhaité donner une place aux professionnels du “drone”, qu’il soit marin, fluvial, terrestre, aérien ou spatial. Dans chaque session, qu’elle soit plénière ou thématique,  20% des interventions sont réservées aux entreprises et aux professionnels afin de leur permettre de présenter leur(s) innovation(s) en matière de drone, de mesure autonome et d’autonomie.

Présentation, poster ou stand


Ces journées n’ont pas vocation à offrir un espace publicitaire ; elles visent la mise en réseau, l’échange d’expériences, de connaissances et de compétences. Comme pour les inscriptions “participant”, les inscriptions “entreprises & professionnels” se verront attribuer une présentation orale, un espace poster ou encore un stand après l’évaluation du comité scientifique de  l’organisation. Ils peuvent également se proposer pour organiser des démonstrations lors de l’après-midi thématique. A noter que les présentations orales sont en priorité réservées aux innovations et/ou développements de nouvelles méthodes.

Programme prévisionnel


Un réseau de concepteurs et d’utilisateurs


Le réseau Drones & Cap’ (pour Drones et Capteurs embarqués) s’intéresse à la mesure scientifique déportée à l’aide de capteurs embarqués sur des systèmes sans pilote de type drones (terrestres, fluviaux, aériens, marins, sous-marins), navires, astromobiles ou sur des animaux.

Le réseau regroupe à la fois les concepteurs de drones et d’instrumentation embarquée et les utilisateurs de ces nouveaux moyens d’investigation de la variabilité spatiale pour de nombreuses thématiques scientifiques (ex : mesure du couvert végétal, analyse du mouvement de mammifères, caractéristiques des masses d’eau, intelligence de navigation, robotique, développement instrumental…).

Comité d’organisation


Responsable : Nicolas Lachaussée (LIENSs, La Rochelle)

Correspondant budget : Frédéric Foucher (CBM, Orléans)

Référent formation : Elise Fovet (MSH, Clermont-Ferrand)

Marion Landré (MSHE Ledoux, Besançon) | Francis Vivat (LATMOS, Paris) | François Cornu (DIRSU Drones, Paris) | Thibault Coulombier (LIENSs, La Rochelle) | Valérie Pichot (MSHE Ledoux, Besançon) | François Guérin (ISEL – GREAH, Le Havre) | Jérôme Ammann (Geocéan- IUEM, Brest) |  Sébastien Bonaimé (IPGP, Paris) | Laurent Arnaud (IGE, Grenoble) | Jean-Claude Raynal (ECCOREV, Aix-en-Provence) | François Débias (LBBE,  Villeurbanne) | Lydie Gailler (LMV, Clermont-Ferrand) | Yoan Benoit (OSU de la Réunion) | Thomas Houet (LETG, Rennes)

Appel à contributions


Vous pouvez soumettre des propositions de présentations, de posters, et/ou de stands, éventuellement accompagnés de propositions de démonstrations de capteur, de vecteur ou tout autre aspect en lien avec les capteurs embarqués sur vecteurs non humains.

Vos propositions devront illustrer l’un des thèmes suivants :

  • Vecteurs (aériens, marins, terrestres, spatiaux…)
  • Résultats inédits issus de projets “drones”
  • Méthodologies innovantes
  • Instrumentation embarquée

Pour soumettre une proposition d’intervention, de posters ou de stands, vous devrez fournir un résumé lors de l’inscription (dans l’onglet spécifique “Ma Contribution”).

Dates importantes


– Date limite d’inscription : 30 juin 2023
– Date limite de soumission : 30 juin 2023
– Date limite de retour du comité scientifique : 16 juillet 2023


Documents



Inscriptions et tarifs


Du 6 novembre 2023 19h au 9 novembre 13h, les journées d’échanges Drones & Cap’ 2023 se tiendront à la Base Départementale de Plein Air de Guerlédan en Bretagne (Côtes d’Armor).

– Pour les personnels institutionnels (chercheurs, étudiants, (post-)doctorants,…) le prix de ces journées s’élèvent à 200€ TTCCe tarif inclut les repas et l’hébergement partagé en chambres doubles pour 3 nuits.

– Pour les entreprises et les professionnels, les frais d’inscription s’élèvent à 600€ TTCLes participants entreprises ne pourront pas bénéficier de logement au centre nautique du Lac de Guerlédan, ni des dîners. 

L’inscription comprend la participation aux 3 journées de présentations et d’échanges.


Inscriptions et dépôts des soumissions sont à effectuer depuis le site web dédié (scienceconf).

Accueil et hébergement

Le lieu d’accueil rassemble tous les environnements à proximité des uns des autres pour réaliser les démonstrations de drones dans de bonnes conditions, quel que soit la météorologie de l’automne (Novembre 2023). Contrairement à la mer, le lac permettra la mise à l’eau dans de bonnes conditions et l’évolution simultanée de plusieurs drones marins et sous-marins en espace naturel et fermé. Il y a aussi un terrain en espace libre de 4 hectares pour l‘évolution des drones aériens, des espaces boisées et pentus pour les drones terrestres et enfin un gymnase pour les drones souterrains pouvant également servir de lieux de démonstration en cas de pluie. De plus, contrairement au littoral et à l’espace maritime, ce site n’est soumis à aucune interdiction militaire ou demande de dérogation particulière pour la mise en œuvre des drones aériens et marins.
Enfin, la base nautique et le centre de vacances du lac de Guerlédan ont la capacité d’accueillir, d’héberger et de restaurer confortablement sur place l’ensemble des 90 participants et nous permettront de prolonger en soirée les ateliers et discussions de la journée.

Base Départementale de Plein Air de Guerlédan
106, rue du lac, Mûr-de-Bretagne
22530 Guerlédan

Site web de la Base Départementale de Plein Air de Guerledan

International Master Class Earth-Ocean Links (EOL) en Afrique du Sud

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Avec le soutien de l’UNESCO-IGCP, l’Ambassade de France au Ghana, ISBlue, le CNRS, l’Ifremer et AEON (Africa Earth Observatory Network – Earth Stewardship Research Institute ESSRI) attaché à Nelson Mandela University, la cinquième session de l’International Master Class (EOL) Earth-Ocean Links s’est déroulée à Gqeberha, à l’Université Nelson Mandela, du lundi 17 au dimanche 23 octobre 2022.

28 étudiants de Master, doctorants, professeurs, jeunes scientifiques ou salariés de l’industrie ont participé à la session :

  • Université du Ghana : 4 professeurs et maîtres de conférences (dont le chef du département des sciences de la terre), 4 étudiants (un Master et 3 doctorants)
  • Université Nelson Mandela : Un professeur (dir. AEON), un chercheur, un doctorants et 8 étudiants
  • Université de Brest : 3 chercheurs, un post-doctorant, un maître de conférences, deux doctorants et un Master
  • École Centrale Nantes : Un ingénieur de recherche

EOL est un Master Class international transafricain itinérant (séminaires, tutorats, travaux de terrain, université flottante) sur les liens Terre-Océan et les connexions intersphères (géosphère/hydrosphère/biosphère/anthroposphère), en partenariat avec l’industrie et les universités locales en mettant l’accent sur l’épistémologie, la méthodologie scientifique et l’intégrité.

Trois jours ont été consacrés à des sorties sur le terrain en géologie, la bioturbation, la sédimentation et l’interprétation sismique. L’un des objectifs d’EOL est de donner aux étudiants en master, aux doctorants, aux jeunes scientifiques ou aux employés industriels suffisamment de connaissances et de confiance dans leur propre capacité à déchiffrer le raisonnement scientifique et à appliquer concrètement leurs compétences dans le cadre de leur future vie professionnelle.
La Master Class itinérante EOL vise à contribuer à changer la vie professionnelle des participants en :

  • Augmentant les chances de trouver un emploi
  • Renforçant les relations entre l’industrie et le monde universitaire
  • Acquérant une vision holistique et tolérante
  • Augmentant la confiance en soi des femmes

Un deuxième défi consiste à accroître la mobilité des étudiants et des chercheurs entre les trois pays (Ghana, Afrique du Sud, France). En 2023, la prochaine session de l’EOL sera accueillie par le Ghana, avec la contribution et la participation de tous les instituts concernés des trois pays. Deux nouveaux thèmes devraient être développés : l’écologie et la gestion côtière.

1- Les étudiants d’ISBlue intéressés peuvent d’ores et déjà contacter D. Aslanian.

2- Une session à l’Université de Brasilia, au Brésil (2023 ou 2024), est en cours de discussion avec nos partenaires.

En 2024, EOL devrait être étendu par une université flottante, grâce à la nouvelle participation du SAIAB.

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Romain Pellen / UBO

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Daniel Aslanian / Ifremer

Marina Rabineau / CNRS

2ème édition d’ISblue COP : une réussite pour la simulation d’une Conférence pour le climat

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Dans le cadre de la COP27 (Conférence des Parties n°27) et de l’AAP Formation ISblue, Quentin Millière, Riwalenn Ruault, Pauline Letortu et Adélie Pomade, ont organisé le 15 novembre une simulation de négociations et de conférence de presse pour un accord sur le climat, avec les étudiant.e.s de Licence et de Master de l’UBO : « ISblue COP » à l’IUEM. Pour la seconde année consécutive, cet évènement a réuni 122 étudiant.e.s de l’UE Sciences & Société, 71 étudiant.e.s d’Inter SML, les 27 étudiant.e.s de Licence 3 et les 50 élèves du lycée de l’Harteloire autour des enjeux du changement climatique.

La pluridisciplinarité et le multiniveau en lien avec les grands enjeux sociétaux face au changement climatique et avec les objectifs du développement durable ont façonné les semaines de travaux préparatoires et la journée de restitution qui a été marquée par :

  • La restitution des étudiant.e.s de Master 1 (responsables : Frédérique Alban, Grégory Charrier, Olivier Gauthier et Riwalenn Ruault) de l’IUEM qui ont travaillé autour de la problématique : « la vulnérabilité des socioécosystèmes face au changement climatique »,
  • La simulation des négociations réalisée par les étudiant.e.s de Master 2 de l’IUEM,
  • La conférence de presse, où les « journalistes », incarnés par les étudiant.e.s de Licence 3 Géographie (responsable : Pauline Letortu), ont pu interagir avec les étudiant.e.s de Master 2 autour des thématiques abordées.

Un événement bien préparé

Des problématiques comme les contraintes, les critères et les compensations de la mise en place d’aires marines protégées, la réduction de la pollution du secteur de la pêche ou encore la gestion du sol et de l’énergie le long du continuum terre-mer ont été approfondies par les étudiant.e.s de licence et de Master.

Dans l’UE Sciences & Société (responsable : Adélie Pomade), les étudiant.e.s de Master 2 encadrés par des doctorants ont incarné différents rôles de négociateurs tel que des États de l’Alliance SEA-EU, des ONG, des entreprises multinationales, des minorités et des citoyens des États représentés. Pendant huit semaines, ils ont préparé leurs travaux qui ont servi d’arguments concrets lors des négociations autour des points clés des objectifs du développement durable (ODD). La finalité des négociations était d’aboutir à un accord commun en respectant les cibles des ODD émergeant des explorations des différentes problématiques.

Dans l’UE « Terrain » (responsable : Pauline Letortu), les étudiant.e.s de Licence 3 de géographie ont endossé le rôle de médias aux lignes éditoriales variées (scientifique, généralistes ou engagé entre autres) et avaient comme objectif de produire des questions, de les poser aux étudiant.e.s de Master 2 et de se servir de leurs réponses pour créer un rendu journalistique de format libre (article, vidéo, podcast…) en accord avec la ligne éditoriale choisie.

Dans le détail de la journée de restitution, la matinée du 15 novembre était consacrée à la simulation des négociations. En fin de matinée, un document comprenant les points d’accords, de divergence et les commentaires additionnels de ce temps d’échange a été rédigé. Le lancement de la simulation de conférence de presse de l’après-midi a été marqué par le retour d’expérience de deux étudiantes de Master 2 sur la COP27, en direct depuis Charm el-Cheikh en Égypte. Ensuite, chaque groupe d’étudiant.e.s a présenté les résultats des négociations de la matinée en fonction de leur problématique et de leur ODD. Un temps d’échange était ensuite prévu pour que les étudiant.e.s de licence puissent poser leurs questions.

Une rencontre entre étudiants et lycéens

Cet évènement, relayé dans l’agenda COP de Brest Métropole, était également ouvert au public l’après-midi lors de la simulation de la conférence de presse. De ce fait, 50 lycéen.ne.s accompagné.e.s de leur enseignante, Mme Stervinou, ont pu assister à la restitution des négociations, aux interactions entre étudiant.e.s et échanger directement avec eux de manière informelle. Cette rencontre a permis de renforcer le lien lycée-université.

En parallèle, l’entièreté du programme de l’après-midi a été retransmise en direct à l’espace COP Glaz. Des associations locales portées sur l’environnement, le développement durable et la transition énergétique sont venues présenter leurs actions au public.

Cette seconde édition d’ISblue COP et de cette version de l’UE Sciences & Société fut très enrichissante et stimulante pour nous tous, la troisième édition aura lieu au mois de novembre 2023, en parallèle de la COP28.

Un grand merci à l’équipe organisatrice de l’évènement (Q. Millière, R. Ruault, A. Pomade, P. Letortu), à l’ensemble des membres du jury pour l’évaluation des étudiant.e.s (A. Pomade, A. Choquet-Sauvin, A. Penaud, C. de Boyer Montégut, F. Alban, G. Charrier, G. Roullet, G. Martin-Bailly, I. Peuziat, J. Deverchère, N. Le Corre et P. Letortu), à Anne-Marie Tréguier pour son retour d’expérience en tant que coauteure d’un rapport du GIEC, à Apolline Jesiolowski et Izia Colineaux pour leur témoignage et aux étudiant.e.s pour leur bel investissement.

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Sébastien Hervé / UBO

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Quentin Millière / UBO

Riwalenn Ruault / UBO

Pauline Letortu / UBO

Adélie Pomade /  UBO

La COP27 à Brest, du climat dans le débat !

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Du 7 au 20 novembre 2022, l’UBO à travers l’IUEM et l’initiative Ocean University s’est engagée auprès de Brest métropole pour proposer quinze jours dédiés au partage, au débat et à l’engagement pour le climat, à l’occasion de la COP27 en Égypte.

Vous n’avez pas pu assister aux événements locaux ou suivre la COP27 à Charm el-Cheikh ? Voici quelques vidéos en guise de séance de rattrapage ! 

Liste de lecture

Ces vidéos vous sont proposées par Apolline Jesiolowski, Izia Colineaux et Chaimae Meyad, trois étudiantes qui se sont rendues à la COP27 en Égypte en tant qu’observatrices UBO.

Expérience inédite pour l’Université, ces trois étudiantes se sont rendues sur le site officiel de la COP climat pour rendre plus tangibles les négociations internationales en lien avec l’océan et les faire partager au plus grand nombre. En lien avec leurs enseignements, elles ont également assisté à de nombreuses conférences sur les enjeux environnementaux et climatiques.

Bon visionnage !

De retour à Brest, Apolline a partagé son expérience avec le public de 70.8 aux côtés de Céline Liret, directrice scientifique d’Océanopolis, et de Valentin Roussarie, étudiant en Master 2 E2AME qui a suivi la partie finance pendant toute la durée de la COP.

Trois formats de rencontre ont été également proposés pour échanger avec tous les publics.

L’Agora Glaz, installée simultanément au PN2B, à l’ENSTA Bretagne, à l’IUEM et à l’Université Mohammed V de Rabat, a permis de brosser, sur trois rendez-vous méridiens, un large panorama des négociations sur le climat. En partant des initiatives et problématiques locales, avec l’intervention de Glen Dissaux (élu brestois en charge du Plan Climat) vers l’international et la recherche avec Marie-Clémentine Corvest (doctorante en histoire au CRBC) et Amandine Nicolle (enseignante-chercheure à l’ENSTA) l’idée a été de rapprocher ces espaces de haut niveau politique et les mondes de la recherche et de la formation, pour faire connaître les processus de négociations, les accords en cours et surtout partager des connaissances pour mieux les comprendre et les décrypter.

Les enregistrements sont disponibles sur la chaîne YouTube de l’UBO.

La filiale EMR sur le port de Brest

Une soirée projection-débat du film documentaire “Contre vents et Marées” a réuni une centaine de personnes au cinéma Les Studios. Avec la présence d’une des co-réalisatrices et trois spécialistes des études d’impact environnementales des infrastructures EMR, de nombreuses questions ont été soulevées pendant la deuxième partie de soirée. À l’image des débats publics, les intervenants se sont prêtés à l’exercice, là aussi, de décryptage sur les questions d’impact des installations EMR sur l’environnement, de conflits d’usage, de mix énergétique français… 

Aurélie Jolivet, Damien Saffroy, Adeline Bas et Bénédicte Payot répondant aux questions de Joëlle Richard et du public des Studios.

Un sujet, un intervenant, un objet

Dans la continuité des actions de sensibilisation, quatre mini-conférences ont été proposées à 70.8, la galerie de l’océan. 130 personnes se sont rendues aux Ateliers des Capucins le dernier dimanche de la COP pour mettre du concret sur les grands enjeux de l’océan de demain et découvrir les objets apportés par les quatre intervenants ! 

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Charline Guillou / UBO

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Joëlle Richard / UBO

Charline Guillou / UBO

Ce travail a été soutenu par le projet ISblue “Interdisciplinary graduate school for the blue planet” co-financé par une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du programme « Investissements d’avenir » intégré à France 2030, portant la référence ANR-17-EURE-0015.

Stage de terrain de géologie d’étudiants en M2 de Géosciences

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Ce stage de géologie sédimentaire s’est déroulé dans le Sud de l’Angleterre – « Wessex-Field » du 3 au 10 octobre 2022. Il a été cofinancé par ISblue Formation et le Master SML Géosciences Océan.

Explicatif sur la spécialité en sédimentologie et sur le terrain choisi

Dans le cadre de leur formation en géologie sédimentaire et sédimentologie, les étudiants ayant choisi l’option sédimentologie ont pu se rendre cette année sur le terrain dans le Sud de l’Angleterre.

La spécialité en sédimentologie marine et paléo-environnements proposée en Master 2 vise à former les étudiants à l’étude des transferts sédimentaires de la côte vers le domaine profond. Cela inclut l’étude des environnements, paléo-environnements récents (Quaternaire) et plus anciens (à l’échelle géologique). Les connaissances sur les environnements sédimentaires constituent une base essentielle pour s’intéresser à différentes problématiques scientifiques sur de leur évolution : variations climatiques et eustatiques, variabilité des transferts terre-mer (sédiments détritiques, carbone…) et/ou de la production carbonatée sur les domaines de plateforme…

La succession sédimentaire qui affleure le long de la côte Sud de l’Angleterre (bassin du Wessex) constitue une série de référence internationale pour l’étude des paléo-environnements sédimentaires : (1) par sa continuité stratigraphique, depuis le Permien jusqu’au Tertiaire, (2) par la qualité exceptionnelle des affleurements, (3) par la diversité des paléo-environnements accessibles, et (4) par la richesse des structures sédimentaires, traces fossiles et fossiles observables.

Déroulement du stage

Organisé sur six jours avec une traversée de la Manche par le ferry Roscoff-Plymouth, le stage de terrain s’est déroulé entre Torquay et Poole. Chaque journée a été consacrée à un intervalle stratigraphique et un environnement sédimentaire spécifique, avec des travaux de relevé sédimentologique (mesures, descriptions, prises d’échantillons) réalisés par groupe de deux sur des sites complémentaires. Les étudiants ont pu ainsi obtenir des interprétations précises des faciès sédimentaires à partir de leurs propres relevés, et des interprétations des variations de faciès et d’environnement, à plus grande échelle, avec la mise en commun de leurs données. Pendant ce stage, les étudiants ont donc réalisé des travaux en autonomie, présenté leurs propres levés à l’ensemble du groupe, mis en commun leur travaux pour aboutir à des interprétations synthétiques, et préparé leur rapport de restitution.

Cette année, nous avons également effectué un premier test d’acquisition de données photographiques pour la réalisation d’un modèle numérique 3D d’affleurement par la méthode de stéréophotogrammétrie. Le traitement des données est prévu dans les prochaines semaines.

Ce travail fera également l’objet d’une présentation par les étudiants à l’équipe de recherche ASTRE du laboratoire Geo-Ocean, et sera aussi valorisé dans le cadre de la journée de restitution de l’EUR ISblue Formation.

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Nathalie Babonneau / UBO

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Nathalie Babonneau / UBO