CEPA7 à Brest : l’écophysiologie animale au cœur des enjeux environnementaux
Le 7ᵉ Congrès d’Écophysiologie Animale (CEPA7) s’est tenu à l’IUEM du 28 au 30 octobre 2025, rassemblant près d’une centaine de scientifiques, ingénieurs, enseignants-chercheurs et étudiants venus de neuf pays. Tous ont échangé autour d’une même question : comment les organismes font-ils face aux changements globaux ?
Pendant trois jours, le congrès a offert un véritable panorama de l’écophysiologie moderne, mêlant approches expérimentales, de terrain, et de modélisation, explorant une grande diversité d’espèces modèles : des huîtres, moules, ormeaux, et palourdes aux poissons, amphibiens, reptiles, insectes, oiseaux et mammifères. Cette richesse témoigne d’une communauté dynamique, intergénérationnelle et collaborative, attentive à relier mécanismes fondamentaux et enjeux appliqués pour la gestion et la conservation des espèces.
Les discussions ont mis en lumière la plasticité des réponses physiologiques face à la température, à l’hypoxie, aux polluants ou aux agents infectieux, mais aussi la complexité des effets intergénérationnels et des stress multiples qui façonnent l’adaptation des organismes. Plusieurs communications ont illustré l’apport des nouvelles technologies , tels que des capteurs, de la respirométrie embarquée, de la transcriptomique, ou encore de l’imagerie, permettant aujourd’hui de suivre les réponses animales du niveau cellulaire jusqu’au comportement in situ.
Au-delà des présentations, CEPA7 a surtout été un moment de partage, d’apprentissage et de transmission, avec une forte implication des étudiants et jeunes chercheurs, confirmant la vitalité et la cohésion d’une communauté en pleine expansion. Tous sont repartis avec la même conviction : l’écophysiologie est un levier essentiel pour comprendre, anticiper et accompagner les transformations des milieux naturels et anthropisés.











© Woods Hole Oceanographic Institution, 2024






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