Le pavillon du One Ocean Summit

Ensemble, Océanopolis et 70.8 by Océanopolis, Centre national de culture scientifique dédié à l’Océan, s’engagent au quotidien pour expliquer le rôle fondamental de l’océan à la vie sur terre et sensibiliser aux enjeux et solutions liés au milieu marin. Les deux structures ont pour vocation de partager des savoirs et créer des émotions pour changer le regard sur l’océan à travers un focus sur la biodiversité et les écosystèmes marins pour l’un, et les technologies et innovations maritimes pour l’autre.

Durant le « One Ocean Summit », à Brest, l’Océan sera au coeur des préoccupations et échanges mondiaux. A cette occasion, Océanopolis et 70.8, acteurs incontournables de médiation scientifique, proposent en exclusivité de rendre accessible le One Ocean Summit pour le public : partager, échanger, expliquer, rencontrer pour changer le regard sur l’Océan.

Au travers d’un réel décryptage à 360° des thématiques abordées durant le sommet, Brestois, Bretons, vacanciers, et aussi citoyens français et internationaux, avec la diffusion des conférences en anglais, pourront durant quatre jours participer à une richesse d’événements et de rencontres avec des experts nationaux et internationaux lors d’un événement baptisé le « Pavillon du One Ocean Summit ».

Pour faire vivre de manière inédite ce congrès à tous et à toutes, le pavillon du One Ocean Summit se tiendra dans trois espaces d’Océanopolis qui seront pour l’occasion en accès libre et gratuits : les jardins, l’auditorium Marion Dufresne et le pavillon événementiel.

Conférence d’ouverture du Pavillon du One Ocean Summit : Que va-t-il se passer pendant le One Ocean Summit ? 🤔 [en présentiel et en live sur YouTube]

🗣️ Intervenants :

👉 Loreley PICOURT, Secrétaire générale de Plateforme Océan & Climat

👉 Céline LIRET, Directrice scientifique d’Océanopolis

Organisée par Océanopolis et la Plateforme Océan & Climat

📅 Mardi 8 février 2022 de 15h à 16h

📍 Auditorium d’Océanopolis

🎟️ En accès libre, sans réservation et dans la limite des places disponibles

💻 En direct sur la chaîne YouTube d’Océanopolis

Nautisme et Environnement : semaine croisée M1 EGEL et BPJEPS

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Du 23 au 26 mars 2021, les étudiants du Master 1 Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral (EGEL) et ceux du Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS) se sont rencontrés autour de conférences-débats, de tables-rondes, d’activités de médiation scientifique ainsi que d’activités sportives nautiques. 

Un peu d’histoire

Le littoral est un espace où se côtoie une grande diversité d’acteurs et de professionnels qui ont souvent des « cultures littorales et maritimes » très différentes. Fort de ce constat, l’IUEM et l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques (ENVSN) ont associé leurs compétences et savoir-faire pour la mise en place d’enseignements durant une semaine sur la connaissance de l’environnement littoral, le nautisme et la co-gestion des sites de pratique. L’ensemble de ces enseignements sont réalisés par et pour les étudiants de Master 1 EGEL (IUEM- UBO) et les BPJEPS voile, surf et kite-surf de l’ENVSN à Saint-Pierre Quiberon. Pour les étudiants du Master EGEL, cet enseignement est soutenu par l’Ecole Universitaire de Recherche (EUR) ISblue.

L’esprit de la semaine croisée

Grâce à une meilleure connaissance du fonctionnement des écosystèmes littoraux, les BPJEPS, futurs professionnels du nautisme, prennent conscience de leur rôle dans la préservation de cet espace dans la perspective d’une meilleure durabilité de leur activité professionnelle et des espaces côtiers. En retour, les étudiants du Master EGEL, futurs gestionnaires d’activités ou d’espaces littoraux, prennent réellement conscience des contraintes liées à la mise en œuvre d’une activité professionnelle sportive sur le littoral, ce qui leur permettra de mieux prendre en compte ces conditions dans leur vie professionnelle future (de gestionnaire de site littoral et/ou protégé par exemple). La semaine croisée est ainsi un réel outil d’échange de savoir-faire, de compétences, de partage de « culture littorale » et d’initiation à la gouvernance des espaces côtiers. Pour les étudiants du Master EGEL cette initiative pédagogique, basée sur une approche par pédagogie active, a aussi pour objectif, en fin de M1, de renforcer de nombreuses compétences disciplinaires et professionnelles, organisationnelles, relationnelles, humaines, communicationnelles et réflexives en situation immersive hors des murs de l’université.

Et concrètement ? 

L’échange de compétences entre les deux formations s’organise sous forme d’ateliers de 8 demi-journées durant lesquelles les étudiants en Master EGEL animent conférences-débats, tables-rondes et activités de médiation scientifique sur la connaissance du fonctionnement des socio-écosystèmes littoraux et leur gouvernance (4 demi-journées). Les BPJEPS eux, encadrent les étudiants de Master en tant que public-support au cours d’une activité nautique (4 demi-journées).
Au programme cette année les 9 interventions conçues et animées des Master EGEL auprès des BP ont porté sur :
• La géomorphologie et la gestion des côtes sableuses
• Les pollutions et la qualité des eaux marines
• Les sciences participatives et les laisses de mer
• L’organisation d’éco-évènements nautiques
• L’éducateur sportif et les aires marines éducatives (avec la participation du Parc naturel régional du Golfe du Morbihan, du Grand site Gâvres-Quiberon et du Laboratoire Géosciences Océan),
• La gestion intégrée de la zone côtière : Quésaco ?
• Les risques côtiers et leur gestion
• L’avifaune et les interactions avec les loisirs nautiques
• Et une sortie sur le terrain d’une demi-journée (observation de l’avifaune, fonctionnement et gestion de la dune et de la plage, la laisse de mer en sciences participatives, les pollutions plastiques, identification des algues et de la végétation dunaire…).
Les étudiants du Master EGEL ont aussi pu réaliser des outils pédagogiques relatifs à la connaissance des milieux littoraux et marins disponibles et mobilisables par les BPJEPS dans le cadre de leurs activités d’encadrement sportif (un livret Avifaune et un livret Sciences participatives).

Crédits photos

Ingrid Peuziat / UBO

Mathilde Landemard / UBO

Contact

Ingrid Peuziat / UBO

 

Nereis Park VI

L’objectif de cet événement est de réunir la communauté scientifique internationale des chercheurs travaillant sur les mécanismes de la bioturbation dans les environnements marins, d’eau douce et terrestres, sous toutes les latitudes (polaire, tropicale, tempérée), et en prenant en compte différentes échelles de temps (du précambrien à l’actuel). Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’association internationale Nereis Park regroupant tous les scientifiques travaillant sur la Bioturbation.

Cette 6ème édition propose une école thématique internationale sur la Bioturbation avec des conférences et des formations de haut niveau. Elle permettra de promouvoir les échanges et de donner aux scientifiques et aux étudiants les dernières avancées conceptuelles et technologiques autour des processus de bioturbation à travers des conférences et des sessions de posters, des petits ateliers, des débats, des études pratiques. Les contributions à cet événement pourront être soumises pour publications dans un numéro spécial sur la bioturbation.

Ouverture de la pré-inscription : 22 février 2022

Date limite de soumission des résumés : 31 mars 2022

5 sessions


Session 1 : relations bioturbation-fonctionnement des écosystèmes



Conférencière invitée : Alison Cribb, PhD candidate| University of Southern Carolina, USA


Au cours de cette session, le rôle de la bioturbation dans l’évolution des écosystèmes sera discuté en mettant l’accent sur les différents services écosystémiques fournis par la bioturbation dans les écosystèmes terrestres, d’eau douce et marins dans le contexte du changement global. Les différents effets de la bioturbation seront abordés, notamment : l’érosion, la stabilisation et le drainage des sédiments, la biogéomorphologie, la libération des contaminants et des kystes, l’oxygénation, la biorémédiation des sédiments et des sols pollués, le recyclage de la matière organique. Le fonctionnement des environnements passés et extrêmes (grottes précambriennes, quaternaires, mangroves, environnements polaires et profonds, lacs hyper-salés…) pourra être considéré.


Session 2 : Intégration des processus de bioturbation dans les modèles et les fonctions de la biodiversité



Conférencier invité : Pr. Andrew M. Lohrer | NIWA, New Zealand


L’influence des activités de bioturbation sur les écosystèmes dépend de la diversité structurale et fonctionnelle benthique fortement liée aux variables environnementales. Cette session abordera les différentes approches (ex : diversité spécifique, fonctionnelle, traits biologiques…) utilisées pour évaluer les effets de la biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes à travers des études expérimentales et en milieu naturel. Ce sera le point de départ d’une session de forums ouverts autour de deux questions :

  • Comment intégrer le rôle des caractéristiques individuelles des espèces sur les processus benthiques à l’échelle de la communauté ?
  • Comment représenter les effets des communautés benthiques au niveau de l’écosystème ?


Session 3 : Interactions micro et macro-organismes impliquées dans les cycles biogéochimiques



Conférencier invité : Pr. Erik Kristensen | University of Southern Denmark, Denmark


Les activités de bioturbation modifient la diversité microbienne et les processus microbiens impliqués dans la dégradation et le recyclage de la matière organique des sédiments. Ces derniers ont une influence, à plus grande échelle, sur les flux et bilans biogéochimiques (carbone, azote, soufre, phosphore, silice, fer). La qualité de la matière organique (réfractaire versus labile) et les variables environnementales influencent en parallèle ces activités microbiennes. Cette session se concentrera sur sur les interactions entre les micro-organismes (par exemple les procaryotes, les bactéries électriques « cable bacteria », les archae, les eucaryotes et les réseaux de co-occurrence) et les macro-organismes impliqués dans la biogéochimie des sédiments.


Session 4 : Nouvelles approches d’analyse, d’observation et de modélisation pour les études de bioturbation



Conférencière invitée : Dr. Simone Pennafirme | Univ. Federal do Fluminense, Brazil


Cette session portera sur les différents outils permettant de prendre en compte l’hétérogénéité des écosystèmes:

  • Capteurs optiques et infrarouges 1D et 2D pour mesurer la micro-hétérogénéité des solutés dans les eaux interstitielles (oxygène, manganèse, soufre, CO2, pH…)
  • Flux biogéochimiques aux interfaces sédiment-eau et sédiment-air
  • Télédétection pour visualiser la microtopographie et la diversité benthique à la surface des sédiments
  • Imagerie tomographique pour visualiser en 3D les structures biologiques dans les sédiments et les sols
  • Modèles mécanistiques et stochastiques pour simuler les processus biogéochimiques associés au comportement des animaux.

Nous examinerons également les limites potentielles de ces outils et comment elles peuvent être surmontées pour une configuration expérimentale ou étude de terrain spécifique.

Robert Aller

Session 5 : Transfert d’échelles



Conférencier invité : Pr. Robert C. Aller | Stony Brook University, USA


A partir des résultats des études présentées pendant les conférences et des conclusions des ateliers précédents, cette session se concentrera sur le changement d’échelle (transfert d’échelle) en faisant référence à :

  • l’importance d’un processus de bioturbation spécifique dans les modèles diagénétiques ;
  • la représentation des espèces ou des traits fonctionnels dans la communauté ;
  • le passage d’expériences contrôlées à des études in situ intégrant l’écosystème dans son ensemble ;
  • extrapolation des résultats d’une étude locale au niveau de l’écosystème en tenant compte de sa variabilité spatiale et temporelle.

Contenu de l’école thématique BIOTURBATION



Cette formation pluridisciplinaire proposera des outils différents et complémentaires à chaque session (cours sous formes de plénière et études de cas sous forme de courtes interventions orales, travaux pratiques sur le terrain et en laboratoire, session de forum ouvert, tables rondes ..) pour comprendre le rôle de la bioturbation dans le fonctionnement actuel et passé des écosystèmes, et savoir comment l’intégrer dans les modèles d’écosystème, dans les projets d’ingénierie écologique, de restauration et de gestion des écosystèmes. Ces rencontres scientifiques et pédagogiques, en mélangeant les disciplines, permettront ainsi de constituer un réseau de compétences pour pouvoir faire émerger des approches innovantes pour répondre à des questions d’ordre fondamental et méthodologique. Cet événement s’adresse à tout scientifique (chercheur, étudiant, ingénieur) ainsi qu’à tout gestionnaire en sciences de l’environnement.

Comité scientifique international

Dr. Stefano Cannicci (University of Florence, Italy)

Dr. Suzanne Dufour (Memorial University, Canada)

Dr. Stefan Forster (University of Rostock, Germany)

Dr. Franck Gilbert (CNRS | ECOLAB, France)

Dr. Boris Jansen (Amsterdam University, Netherlands)

Dr. Pascal Jouquet (IRD | iEES, France)

Dr. Florian Mermillod-Blondin (CNRS | LEHNA, France)

Dr. Emma Michaud (CNRS | LEMAR, France)

Dr. Thomas Stieglitz (IRD | CEREGE, France)

Comité local d’organisation

Dr. Emma Michaud (CNRS | LEMAR)

Dr. Gerard Thouzeau (CNRS | LEMAR)

Dr. Jill Sutton (Brest University | LEMAR)

Adriana Spedicato (Brest University | LEMAR)

Sébastien Hervé (Brest University | IUEM, LEMAR)

Nadine Reniers (CNRS |IUEM)

Nathalie Le Mentec (Brest University | IUEM, LEMAR)

Avec le soutien de

Hébergement

L’événement se tiendra en Bretagne (France) à Logonna-Daoulas du 22 au 26 août 2022 dans le centre de séminaires « Moulin Mer ». Cette installation offre un espace pour les sessions et les ateliers, les repas et l’hébergement, le tout à un seul endroit, y compris l’accès aux salles éducatives et aux sites d’échantillonnage dans les environnements marins, d’eaux douces et terrestres. Pour votre conjoint, il donne également accès à de belles promenades le long des plages, de la forêt et des lieux d’activités telles que le volley-ball, le badminton, la voile et la pêche. Le site est situé entre Brest et Quimper (à 8min de l’autoroute). Le site est situé entre Brest et Quimper (à 8mn de la voie express). Brest est la ville la plus proche avec une gare (TGV) et un aéroport  proposant quelques vols internationaux et un large choix de vols via Paris (Orly ou Charles de Gaulle).

Appel à contributions


Chacune des cinq sessions est composée de conférences invitées, d’un ensemble (limité) de présentations orales (sélectionnées parmi les résumés), d’une session d’affiches, de tables rondes et de cours pratiques et théoriques spécifiques. Le comité scientifique de cet événement invite les participants à soumettre un résumé en anglais à l’une des sessions suivantes:

  • Session 1 : Relations bioturbation-écosystème
  • Session 2 : Intégration des processus de bioturbation dans les modèles de biodiversité et leurs fonctions
  • Session 3 : Interactions micro / macro-organismes dans les cycles biogéochimiques
  • Session 4 : Nouvelles approches d’analyse, d’observation et de modélisation pour les études de bioturbation
  • Session 5 : Transfert d’échelles

La préférence pour l’oral / l’affiche et le choix de la session thématique sont des options indiquées sur le formulaire de soumission de résumé. Les motivations pour participer à l’école thématique doivent être ajoutées au formulaire de pré-inscription.

Dates limites


Ouverture de la pré-inscription : 22 février 2022

Date limite de soumission des résumés : 31 mars 2022

Les auteurs sont informés de la sélection des résumés et du programme : 11 avril 2022

Réduction des frais d’inscription : 11 avril au 7 mai 2022

Inscription tardive : 8-27 mai 2022

Clôture des inscriptions : 28 mai 2022

Inscriptions

Toute personne inscrite assistera à l’ensemble de l’évènement sur toute la semaine. L’évènement est limité à 70 participants. Pour participer, remplissez directement le formulaire de pré-inscription qui comprend un formulaire de soumission de résumé (avec des détails sur la présentation du résumé). Les motivations pour participer à l’école thématique doivent être ajoutées au formulaire de pré-inscription (Date limite de soumission: 12 avril 2020).
Les résumés seront sélectionnés par le comité scientifique international. Une fois votre résumé sélectionné, vous pouvez remplir le formulaire d’inscription final qui comprend les détails du paiement. Votre inscription sera officielle dès réception du paiement des frais d’inscription.
Les frais de conférence couvrent le prix total de l’hébergement, de la nourriture, des pause-café et du transport de l’aéroport ou de la gare jusqu’au lieu de la conférence, aux salles de conférence et d’enseignement de l’école thématique. Choisissez une option parmi les arrangements suivants (prix par personne) :

Cas particulier pour les personnels du CNRS : Cet événement s’inscrivant dans le cadre du plan de formation des écoles thématiques du CNRS pour l’année 2022, l’inscription est gratuite pour les personnels du CNRS (chercheurs, ingénieurs, post doctorants). Une pré-inscription avec la soumission d’un résumé est cependant nécessaire. Une fois le résumé sélectionné, les frais d’inscription et de déplacement pourront être pris en charge par chaque délégation régionale du CNRS.

Pour les autres participants :

Inscription anticipée à tarif réduit (du 11 avril au 7 mai 2022) :

[1] Académique – Chambre simple = 500 € par personne

[2] Académique – Chambre double partagée (deux lits) = 420 € par personne

[3] Étudiant (chambre double ou triple partagée, deux ou trois lits) = 370 € par personne

Inscription tardive (8-27 mai 2022) :

[1] Académique – Chambre individuelle = 650 € par personne

[2] Académique – Chambre double partagée (deux lits) = 550 € par personne

[3] Étudiant (chambre double ou triple partagée, deux ou trois lits) = 450 € par personne

Inscription clôturée : 28 mai 2022

Les chambres simples sont très peu nombreuses dans la résidence «Moulin Mer», et afin d’accueillir autant de participants que possible, la plupart des participants devront partager une chambre. Lorsque vous sélectionnez l’option « chambre partagée », veuillez indiquer le nom du participant avec lequel vous aimeriez être colocataire.

Info Covid


Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire, nous maintenons notre volonté de tenir ce colloque en présentiel afin de favoriser les échanges entre tous : nos chercheurs de référence, nos jeunes chercheurs et nos futurs chercheurs que sont nos étudiants.

Un schéma de vaccination complet sera demandé pour participer à la conférence. Les organisateurs du colloque proposeront des auto-tests antigéniques pendant le colloque. Les conférences, l’exposition des posters, les ateliers, la restauration, les pauses café se dérouleront dans des conditions conformes aux règles sanitaires.

Toutefois, si la situation se dégrade, un format bimodal ne sera pas envisagé et vous en serez informé. L’événement sera alors annulé.

Les frais d’inscription seront remboursables en fonction du contexte Covid au moment de la conférence en août 2022.

Pour plus d’informations, envoyez un mail à : nereis@sciencesconf.org

Retour sur les unités d’enseignements transversales

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Les unités d’enseignements (UE) transversales ont eu lieu cette année du mois de septembre à novembre. Les semaines passées ont fleuri aux quatre coins de l’Institut des affiches comme « La belle pêche », « OSS 118 Occupy Sea Space », ou « Maman j’ai raté la transition écologique » et bien d’autres encore. Ce n’était pas une journée d’intégration pour les étudiants mais la conclusion de 7 semaines de réflexion et de recherche sur l’interdisciplinarité du Master Sciences de la Mer et du Littoral.

Ces unités d’enseignements transversales ont lieu sur les deux années de Master. Lors de la première année, l’UE se nomme « Enjeux et Problématique ». Cet enseignement a pour objectif pédagogique de développer la coopération entre les pairs (étudiants à étudiants) tant par la transmission de leurs savoirs que par la découverte d’approches méthodologiques différentes de celles de leur spécialisation, en pluridisciplinarité.

Changement de formule cette année

Cette année, une nouvelle formule a débuté avec un fonctionnement par ateliers disciplinaires. Répartis dans des groupes de 12 à 20 étudiants de 5 spécialités du Master, les étudiants ont travaillé sur des problématiques centrées autour des risques côtiers (identification, gestion, prévention des risques liés aux changements climatiques), chacun apportant son regard méthodologique sur cette problématique commune. L’étudiant devait assister à quatre ateliers (dont trois extérieurs à sa discipline de formation), dans lesquels les enseignants donnaient la vision de leur champ d’expertise sur le sujet et la plus-value que pouvait apporter une collaboration interdisciplinaire dans leur contexte professionnel.

Cette transformation de l’UE a été une réussite autant pour les étudiants qui ont adhéré à cette formation, que pour les intervenants qui ont enrichi les échanges autour de ces sujets. Cet enseignement sera reconduit pour les années suivantes avec l’intégration potentielle de l’ensemble des mentions du Master SML.

Pour leur deuxième année de Master, l’UE se nomme « Sciences et Société ». De nombreux objectifs pédagogiques sont associés à cet enseignement : l’exploration de controverses socio-scientifiques, la problématisation d’un sujet, l’interdisciplinarité mais aussi des objectifs de pédagogie par projet.

Pour ce faire, les étudiants sont répartis en groupes de travail (toutes les disciplines des SML sont identifiées dans les groupes) suivants les sujets présentés par les doctorants. Deux mois d’exploration du sujet en équipes interdisciplinaires autonomes encadrée par le doctorant s’en suivent.

Cette année 6 équipes ont été constituées du côté de l’IUEM et 2 pour le parcours STPE-IGRECL (Vannes). Pour conclure, cette réflexion et ces deux mois d’interdisciplinarité, un après-midi de restitution sous forme d’ateliers d’1h30 a été organisé le 19 novembre dernier. Cette restitution organisée à destination des étudiants de M1 mais aussi des membres du jury (enseignants, chercheurs, scientifiques, responsables de communication, guides scientifiques…) était ouverte à tous les curieux de la pluridisciplinarité. Pour le plaisir des yeux, de nombreux décors ont été réalisés cette année afin d’illustrer leur travail de recherches, en voici quelques images.

Crédit photos

Riwalenn Ruault

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Riwalenn Ruault

Travaux pratiques pour les M1 EGEL en presqu’île de Crozon.

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Dans le cadre de l’UE « Diagnostics environnementaux », les étudiants du M1 EGEL ont séjourné en presqu’île de Crozon durant la semaine du 11 au 15 mars 2019. Le programme de travail comprenait une série de visites de sites littoraux pour leurs aspects géologiques et géomorphologiques (plages de l’Aber et de Goulien, falaises rocheuses du Veryac’h et de Lostmarc’h, falaises meubles quaternaires de Pors Koubou, de Pen-Hat et de Trez-Rouz, ainsi que le port de plaisance de Morgat). Des sites fortement fréquentés (extrémité du Cap de la Chèvre, pointe de Dinan, pointe de Pen-Hir) ont également été examinés. Sur ces secteurs, ce sont les expérimentations des systèmes de gestion de la fréquentation et de restauration de la végétation dégradée qui ont été expliqués. L’intérêt de ces visites a été de préparer les travaux pratiques de diagnostics environnementaux. Encadrés par trois enseignants chercheurs en géomorphologie et écologie, ces TP ont permis de replacer dans leur contexte puis de réaliser des levers topographiques de profils de falaises et la cartographie phyto-sociologique de secteurs de landes et de leur état de dégradation sur les versants littoraux les surplombant.

Camps terrain pour les M1 !

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Les étudiants de Master 1 de la mention STPE de Géosciences du SML pendant la traversée des Alpes ou nous abordons par des exemples de terrain, tous les témoins
de l’histoire géologique qui mettent en évidence la naissance, l’évolution, la disparition et l’incorporation de lambeaux d’un océan dans une chaine de montagne.
C’est un camp de terrain itinérant encadré par 3 Enseignants chercheurs, un tectonicien, une géochimiste pétrographe, un géologue géophysicien tous passionnés de géologie.
Nous, nous déplaçons, travaillons, campons, déjeunons et dinons tous ensemble pendant une semaine au début de leur cursus.