Parution d’un nouvel ouvrage, Océans : évolution des concepts

Dans le cadre de la nouvelle encyclopédie des sciences, l’ouvrage « Océans -évolution des concepts » est publié par ISTE Editions, en français et en anglais. Paul Tréguer (UBO), fondateur de l’IUEM, est co-auteur de ce livre avec Guy Jacques (CNRS) et Herlé Mercier (CNRS – Ifremer)

Abondamment illustré, il s’adresse à un public averti et aux étudiants, et plus largement à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’océanographie et aux sciences de la mer. Il est original car, au delà de l’histoire de l’océanographie de sa création au 19ème siècle et jusqu’à nos jours, il s’intéresse à l’évolution des concepts qui sont la base des grands programmes internationaux.

Depuis l’expédition du HMS Challenger (1872-1876), notre vision de l’océan a totalement changé. L’Homme réalise qu’il joue un rôle clé dans la régulation du climat et de la biodiversité et qu’il est également, grâce à ses ressources biologiques et minières, un pourvoyeur de services pour l’humanité.

Océans s’appuie sur les données issues des nouveaux outils océanographiques et satellitaires, acquises lors de programmes internationaux interdisciplinaires. Il décrit les processus qui contrôlent le fonctionnement de l’océan aux différentes échelles spatiales et temporelles.

Après avoir considéré l’évolution des concepts en océanographie physique, chimique et biologique, cet ouvrage profile l’avenir d’un océan plus chaud, acidifié et moins oxygéné. Il montre comment une vision de l’océan à différentes échelles modifie sa compréhension. Enfin, il présente les défis auxquels est confronté l’océan en matière d’exploitation des ressources biologiques et minières dans le cadre d’un développement durable, et de régulation du changement climatique.

Pour en savoir plus

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Florence L’Hostis / CNRS

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Paul Tréguer

Un projet Erasmus + pour l’Alliance SEA-EU

Présentation de SEA-EU-DOC

SEA-EU-DOC est un projet de partenariat stratégique Erasmus + pour l’enseignement supérieur axé sur les études doctorales en sciences marines, maritimes et côtières. Porté par l’UBO, il associe les écoles doctorales des 6 universités partenaires de l’Alliance SEA-EU : Brest, Cadiz, Kiel, Split, Gdansk et Malta. Il est coordonné par l’Ecole Doctorale des Sciences de la Mer et du Littoral (EDSML).

Le projet débute en septembre 2020 pour une durée de 3 ans et vise à élargir les possibilités d’emploi des docteurs dans le contexte particulier des sciences marines. En effet, avec le déficit de contrats de travail permanents dans les universités européennes et la précarité croissante de l’emploi dans ce secteur, de plus en plus de titulaires de doctorats se tournent vers des emplois en dehors du milieu universitaire. Préparer les étudiants à un large éventail d’options de carrière correspondant à la réalité du marché du travail relève de la responsabilité des universités.

Il est prévu d’accroître l’employabilité des docteurs en :

– donnant une visibilité à la diversité des parcours professionnels

– identifiant les compétences précieuses acquises pendant le doctorat qui peuvent être transférées dans toutes sortes de contexte professionnel

– améliorant la qualité de la formation doctorale pour mieux répondre à la diversité des possibilités d’emploi

– renforçant les liens entre l’université et le secteur non académique par la création d’un réseau européen de docteurs, de doctorants et d’institutions dans le domaine des sciences marines.

Le projet SEA-EU DOC est basé sur les conclusions d’une enquête menée auprès de 621 diplômés afin d’évaluer les besoins, et le niveau de satisfaction/d’adéquation de leur formation doctorale au regard de leur carrière et leur entrée sur le marché du travail.

Le projet SEA-EU-DOC est structuré autour de 3 réalisations intellectuelles (IO) :

IO1 : Identification des débouchés non académiques pour les docteurs en sciences marines

Une série d’entretiens sera menée afin de sensibiliser à la diversité des possibilités d’emploi pour les docteurs avec une diffusion  en ligne sur la plateforme SEA-EU et les sites web de chaque organisation participante.

OI 2 : Le défi de l’adéquation des compétences

Une analyse comparative des compétences des docteurs et des besoins des employeurs sera réalisée dans le secteur maritime et marin en Europe au moyen d’enquêtes et de focus groups.

IO 3 : Construire la communauté bleue des de demain

Pour faciliter la collaboration en matière de développement de carrière, une communauté de docteurs européens en sciences marines sera créée après un inventaire des réseaux d’anciens étudiants dans les pays membres. Le réseau de la communauté sera mis en ligne.

4 évènements de formations intensives sont également programmés :

Formations 1-2 : Développement de carrière (Brest, mai 2021)

Pour aider les doctorants à passer des études au marché du travail, une formation sera organisée à Brest afin de leur fournir des outils d’auto-évaluation leur permettant de prendre des décisions rationnelles, éclairées et appropriées en matière de carrière. En outre, une formation destinée aux directeurs de thèse et aux responsables d’écoles doctorales aura lieu simultanément afin de les sensibiliser au développement de la carrière des doctorants.

Formation 3 : Compétences en matière de résolution de problèmes (Split, mai 2022)

Cette formation est , consacrée à la résolution de problèmes, qui est classée parmi les compétences professionnelles les plus demandées sur le marché du travail. Des représentants non universitaires présenteront les problèmes/attentes « réels » des entreprises et les étudiants appliqueront leurs compétences en matière de recherche à ces situations concrètes.

Formation 4 : Compétences en matière d’entrepreneuriat (Cadiz, avril 2023)

Ce dernier événement de formation sera consacré aux compétences en matière de création d’entreprise. Avoir un esprit d’entreprise est un atout pour la création de valeur dans tout cadre professionnel. Ces compétences peuvent être appliquées à la vie quotidienne et sont très demandées par les employeurs.

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Sébastien Hervé / UBO

Solenne Gaillard

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Catherine Meur-Ferec et Philippe Pondaven

 

 

 

 

 

 

 

 

Etienne Henry, ingénieur de recherche en biophysique au LM2E

Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

J’ai fait un magistère matériaux et un master de physique à Rennes 1 que j’ai obtenus en 2004. J’ai ensuite effectué une thèse à l’institut de physique de Rennes (IPR) qui portait sur l’utilisation d’auto-assemblages bio-inspirés pour organiser en 3 dimensions des nanoparticules fluorescentes. La structuration en 3D est intéressante car elle peut mener à des propriétés optiques ou spectroscopiques originales. J’ai soutenu ma thèse en 2007 et ai commencé un CDD d’ingénieur de recherche à l’ENS de Cachan dans le laboratoire de biologie et de pharmacologie appliquée (LBPA). 2 ans après, j’ai été recruté sur un poste d’IR par concours externe au CNRS à l’ENS Cachan. J’étais responsable de la plateforme d’imagerie cellulaire et intervenais également au LBPA sur différents projets de recherche en bio-santé, portant sur des protéines de liaison à l’ADN : l’intégrase du VIH-1, impliquée dans l’intégration du virus du SIDA dans le génome humain, et en cancérologie sur l’étude de protéines de la maintenance génomique impliquées dans des maladies génétiques rares (syndrome de Bloom et Werner) induisant un vieillissement prématuré et donc des cancers.

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

J’avais envie de revenir en Bretagne et parmi les postes, une opportunité s’est offerte à moi au LM2E.

Que fais-tu à l’IUEM ?

Au LM2E, j’interviens en soutien des activités du labo concernant l’élucidation des mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans l’adaptation aux conditions extrêmes (température, pression…) sous l’angle de l’étude de la maintenance génomique (réplication, réparation, recombinaison de l’ADN) des Archaea extrêmophiles des sources hydrothermales océaniques profondes. Pour répondre à ces questions, je développe des méthodes biophysiques basées sur la microscopie et la spectroscopie de fluorescence. La microscopie de fluorescence et en particulier l’imagerie de la molécule unique permettent d’observer en temps-réel l’activité de molécules, d’enzymes ou de complexes macromoléculaires, mais aussi des mouvements internes ou des changements de conformation de protéines à une échelle très fine. Ces informations nous aident à mieux comprendre les mécanismes de maintien de l’intégrité génomique à haute température chez ces espèces modèles et en même temps nous apporte un éclairage nouveau sur ces processus clés que l’on retrouve chez les eucaryotes et donc chez l’homme.

Je suis également chargé de mission auprès de France Bio-Imaging, infrastructure nationale pour l’imagerie biologique.

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

L’audition pour obtenir ma bourse de thèse s’est déroulée dans des conditions un peu particulières. Je faisais beaucoup de voile à cette époque, et mon futur directeur de thèse m’a appelé pour l’entretient alors que j’étais en pleine régate. Je me suis mis au fond du bateau avec mon portable pour essayer d’être au calme, et il a tout de même fallu que je lui explique pourquoi il entendait le bruit de la mer et du vent, mais que j’étais néanmoins le candidat idéal pour le sujet de thèse qu’il proposait !

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

Avec mon premier jour au LM2E, où j’ai pris possession de ma paillasse avec vue panoramique sur le goulet de Brest, un autre beau souvenir de boulot est un week-end au synchrotron de l’ESRF à Grenoble. C’est un grand labo pluridisciplinaire, international, d’un kilomètre de diamètre dans lequel on se déplace à vélo. Les expériences tournent 24h/24. On fait des quarts la nuit, on dort et on mange sur place en totale immersion. Même si je n’ai encore jamais eu l’opportunité d’embarquer, j’imagine qu’une campagne en mer ressemble un peu à ça, avec l’air iodé en plus.

Quels sont tes centres d’intérêt ?

Le vélo que j’utilise tous les jours pour venir travailler quel que soit le temps et le paddle que je pratique uniquement quand il fait beau !

As-tu une devise ?

« Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours ». Gandhi.

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Claire Albaret

Audrey Bosse

Etienne Henry / CNRS

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Etienne Henry / CNRS

Ecole d’été « Mer et Journalisme 2020 » : changement de paradigmes…

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La deuxième Ecole d’été « Mer et Journalisme », co-organisée par l’Ecole Universitaire de Recherche ISblue, le Centre de Formation des Journalistes CFJ et l’institut France Québec Maritime IFQM, s’est tenue les 25 et 26 août à l’IUEM, en présentiel et en distanciel. Les journalistes étaient originaires du Québec, du Grand Ouest (Bretagne, Vendée), et de Savoie, les médias représentés étant Radio-Canada, France 3, Ouest-France, Le Télégramme, Radio-évasion, Radio-U et des free-lances, soient au total 28 participants.

Parrainée par Jean-Louis Etienne et Catherine Chabaud, cette formation, ouverte aux journalistes généralistes de la francophonie, avait pour thème général « l’océan : perturbations humaines et développement durable ».

A l’issue des conférences et des ateliers, il apparaît qu’aux prémices de la décennie de l’ONU sur les sciences de l’océan (elle s’ouvre le 1er janvier 2021), nos paradigmes, nos représentations du monde, sont en train de changer rapidement. Il est de plus en plus évident que la planète dite « Terre », archipel de continents, est la planète « Océan ». Notre monde, interconnecté, est d’abord un monde maritime. Sous la pression combinée de l’urgence climatique, des réactions pour la sauvegarde des écosystèmes, et des impacts de la pandémie de covid-19, des évolutions sociétales, technologiques et économiques majeures, qui semblaient utopiques il y a quelques années, se situent désormais dans le champ du possible, voire comme absolument nécessaires, à court terme. Les limites de ce que l’on sait faire, par exemple en matière de production d’énergie marine renouvelable, sont chaque jour de plus en plus repoussées, avec à la clef une spectaculaire baisse des coûts économiques. Les chercheurs deviennent de plus en plus des trouveurs de solutions, pour résoudre des questions sociétales cruciales d’aujourd’hui.

Stefan Lalonde (IUEM), dans une conférence dé-contextualisante, a expliqué comment les archives sédimentaires montrent l’évolution de l’environnement inhospitalier de la planète Terre vers le milieu clément qu’a rencontré notre espèce Homo sapiens. Le thème intitulé «Biotechnologies et développement durable », coordonné par Vianney Pichereau (IUEM), a illustré la contribution, spectaculairement croissante, des ressources marines à notre futur, tant dans le domaine de la santé (médical et paramédical), que dans celui de la cosmétique, de la chimie, et de la nutrition. Trois mots-clefs caractérisent le thème « Transports maritimes, changement climatique et développement durable », coordonné par Eric Foulquier (IUEM) : le temps (réduction de la vitesse des transports pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre), le sens (la nécessaire écologisation des activités maritimes et portuaires), et la culture (réduire la part de la seule navigation mécanique pour développer la navigation vélique). Ika Paul-Pont (IUEM), après avoir rappelé l’impact des plastiques à l’échelle planétaire et à tous niveaux de la chaîne trophique, a montré qu’une puissante action internationale peut réduire de 80% en 20 ans le flux de matières plastiques déversé dans l’environnement, en particulier aquatique. Le thème « Energies marines et développement durable », coordonné par Yann-Hervé de Roeck (France énergies marines), a démontré les potentialités à court terme de la filière éolienne marine, notamment flottante, et exploré les premières avancées des hydroliennes. Enfin, le thème « Les communautés littorales face à la montée des eaux et à l’érosion côtière », coordonné par Pauline Letortu (IUEM), a posé la question des politiques publiques à mener face aux impacts du changement climatique en zones côtières, donnant en particulier lieu à d’intéressants échanges sur les différences intrinsèques entre la France et le Québec.

Les pdf des conférences de Stefan Lalonde (IUEM), de Philippe Goulletquer (Ifremer), d’Eric Foulquier (IUEM), d’Ika Paul-Pont (IUEM), d’Antoine Rabain (Geckosphere), et de Gonéri Le Cozannet (BRGM), ainsi que des éléments utilisés lors des ateliers sont disponibles ici. Le programme de l’Ecole d’été et la présentation détaillée des intervenants sont accessibles sur cette page web.

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Sébastien Hervé / UBO

Légende : Anne-Marie Tréguier présente l’Ecole Universitaire de recherche ISblue à l’Ecole d’été « Mer et Journalisme 2020» animée par Emmanuel Ostian, grand reporter (à l’arrière-plan).

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Paul Tréguer / UBO

 

17ème rentrée du Master des sciences de la mer et du littoral (SML) à l’IUEM

Mardi 1er septembre, les étudiants de 1ère année de master admis au Master SML seront accueillis à l’IUEM par le directeur de l’Institut, Frédéric Jean, qui abordera les missions de l’IUEM, son cadre ainsi que son histoire et son évolution. Le responsable du Master, Guillaume Roullet, présentera la formation sous un angle général. Durant cette journée, les étudiants échangeront avec différents intervenants qui leur apporteront de nombreuses informations sur le déroulement et l’organisation de ces deux années d’études. La rentrée des M2 aura lieu le mercredi 2 septembre.

Histoire du Master

Les sciences de l’environnement ne peuvent s’appréhender que selon une démarche transversale et pluridisciplinaire. Cette approche se justifie d’autant plus pour les espaces marins et littoraux qui sont aujourd’hui au coeur d’enjeux fondamentaux pour l’humanité : le changement climatique, la gestion et la protection des ressources vivantes et minérales des océans, les énergies marines renouvelables, le développement des transports internationaux, ou la gestion des risques naturels et technologiques. Les questions soulevées nécessitent un travail commun entre enseignants et chercheurs des sciences expérimentales (écologues, géochimistes, biologistes, physiciens et géologues) et des sciences de l’homme et de la société (géographes, juristes, économistes). La mer et le littoral font aussi l’objet d’une intense actualité politique et institutionnelle.
Cette démarche transversale a conduit à la création en 2004 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur d’un domaine de formation « Sciences de la Mer et du Littoral », unique en France, au sein duquel s’est développé un Master pluri- et trans-disciplinaire. Après 16 années d’existence, ce Master, qui est implanté au coeur d’un pôle scientifique en sciences marines de dimension internationale, a déjà montré son puissant effet structurant et son attractivité. Il permet de réunir les conditions pédagogiques du développement d’une expertise française dans le domaine des sciences de l’environnement marin et côtier.

Organisation et objectifs

Le Master SML regroupe sous un même domaine 8 mentions parmi lesquelles 13 parcours : biologie des organismes marins, écosystèmes marins, sciences halieutiques et aquacoles (co accrédité avec l’Agrocampus Ouest de Rennes) / master international en biotechnologies marines (co accrédité avec l’UBS Lorient) / chimie de l’environnement marin / droit, mer et environnement / agriculture, mer et environnement (co accrédité avec l’Agrocampus Ouest de Rennes) / expertise et gestion de l’environnement littoral / géophysique marine, hydrodynamique navale (co accrédité avec l’ENSTA Bretagne), physique de l’océan et climat / géosciences océan, ingénierie et gestion des ressources côtières et littorales (co accrédité avec l’UBS Vannes).
Les parcours en sciences humaines privilégient une approche fondée sur les interactions avec l’homme au niveau marin et côtier, tandis que les sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques visent plutôt la compréhension du «système mer» dans tous ses aspects. Les parcours en physique et biotechnologies sont internationaux et l’enseignement se fait en langue anglaise.
Un grand nombre d’unités d’enseignement (UE) sont communes à au moins 2 mentions du Master, et certaines sont suivies par les étudiants du master international IMBRSea de l’université de Gand. Dans ce cas, les cours sont également dispensés en anglais. Cette formation a pour objectif de former des chercheurs et des cadres capables d’appréhender les problématiques scientifiques actuelles et d’apporter des réponses adaptées aux problèmes posés en relation avec le domaine marin, océanique et les littoraux.
Les actions de formation en Master sont également au coeur du projet de l’Ecole Universitaire de Recherche (EUR) ISblue. Cette dernière a pour objectif de mieux intégrer et coordonner la stratégie d’enseignement et de recherche des partenaires, de rendre l’offre de formation plus attractive au niveau international, de renforcer l’interdisciplinarité, l’innovation pédagogique et l’approche pédagogique par compétences, ainsi que de développer les synergies entre le monde académique et le secteur socio-économique. A cet effet, beaucoup d’étudiants partent en stage à l’étranger, avec le soutien financier, notamment, du volet formation de cette École Universitaire de Recherche.

La vie associative est très développée au sein du master puisque 4 associations d’étudiants sont recensées : Patel (Protection et aménagement du territoire et de l’environnement littoral) rattachée à la mention expertise et gestion de l’environnement littoral, Sea-ti-Zen historiquement pour la biologie mais désormais pour toutes les mentions, Tethys pour les géosciences et Sea-lex pour les juristes.

Rentrée 2020 : Quelques chiffres

Environ 270 étudiants sont inscrits pour cette année universitaire marquant une augmentation de près de 10 % des effectifs, qui oscillaient entre 175 et 200 étudiants depuis la création du master SML en 2004.

Le rayonnement du master au niveau national et international est important. Ainsi, chaque année, environ 10 % des étudiants inscrits sont internationaux et la plupart des mentions reçoivent des étudiants européens ERASMUS.

Cette année, ils proviennent de 17 pays différents. Parmi les étudiants français, entre 30 et 50 % selon les années, proviennent d’établissements extérieurs à l’UBO. Le suivi professionnel des étudiants du master montre une insertion professionnelle supérieure à 75 % dans les 2 années qui suivent l’obtention du diplôme et un pourcentage important de diplômés (50 % environ) en poursuite d’étude (doctorat) pour les 4 mentions en sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques marines.

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Sébastien Hervé / UBO

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Guillaume Roullet / UBO

Soutenances des Master 1 et 2 EGEL du 2 au 4 septembre

C’est maintenant un rendez-vous annuel,  début septembre à la rentrée universitaire, se tiennent les soutenances des Masters 1 et 2 du Parcours EGEL « Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral –du Master SML. Cette année, nos étudiants ont réalisé leur stage dans des conditions toutes particulières (en télétravail la plupart du temps). Ils ont néanmoins su conserver leur motivation jusqu’au bout et la qualité du travail rendu semble au rendez-vous… verdict dans quelques jours.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le programme des soutenances et/ou venir écouter (masqué) la restitution orale du rapport de stage au Télé-Amphithéâtre du Pôle Numérique Brest-Iroise (Technopôle Brest-Iroise à Plouzané).

Un grand merci aux organismes d’accueil, aux maîtres de stage et aux tuteurs qui ont dû assurer un encadrement à distance dans un contexte d’incertitudes et d’adaptations profondes au sein de leurs structures professionnelles.

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Ingrid Peuziat / UBO

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Ingrid Peuziat / UBO

Dites au revoir aux baleines – Le changement climatique fait bouger la mégafaune marine

Les scientifiques du WWF se sont associés à d’autres chercheurs et aux anciens des tribus pour révéler comment le changement climatique va redistribuer la mégafaune de l’océan mondial. Dans un nouvel article intitulé « Climate Change Will Re-draw the Map for Marine Megafauna and the People Who Depend on Them », qui spublié dans Frontiers in Marine Science, ils donnent un aperçu des gagnants et des perdants, parmi les espèces elles-mêmes et les personnes qui dépendent d’elles.

En s’appuyant sur les données présentées dans le très récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur l’océan et la cryosphère, les chercheurs Susan Grose, Linwood Pendleton et leurs collègues illustrent les effets du changement climatique par trois parcours et fournissent six études de cas mettant en évidence la manière dont cela se produit aujourd’hui.

Le changement climatique fera en sorte que certains de leurs lieux de vie ne seront plus hospitaliers, ce qui obligera la mégafaune à trouver de nouveaux endroits où vivre. L’augmentation des températures de l’eau et de l’air va modifier la démographie : moins de descendants survivront, le rapport des sexes sera faussé et les épidémies de maladies réduiront la durée de vie. Enfin, à mesure que les espèces prédatrices s’adapteront au changement climatique et se déplaceront vers de nouvelles zones, la mégafaune qui s’en nourrit s’adaptera elle aussi… si elle le peut.

De nombreux obstacles limitent les déplacements des géants de l’océan. Certains sont d’origine humaine, tels que les voies de navigation, les moulins à marée et les filets dans les zones de pêche. D’autres sont naturels, comme les courants océaniques et la température de l’eau. Les rivages propices à la reproduction et à la nidification peuvent également être peu nombreux et éloignés. Amanda Leathers nous rappelle que pour les espèces tempérées de l’hémisphère sud, « il n’y a pas de nouvelles aires d’alimentation au sud… seulement une vaste étendue d’océan jusqu’à l’Antarctique ». Une chose est sûre, comme la mégafaune se déplaçe sur la Terre, les personnes qui en dépendent vont souffrir. Les gens dépendent de la mégafaune marine pour leur nutrition, leurs revenus et leur bien-être spirituel. Au fur et à mesure que les espèces s’éloignent ou disparaissent, l’accès à la viande qu’elles fournissent et les dollars des touristes qu’elles rapportent augmenteront.

Le peuple Ngāti Kuri d’Aotearoa-Nouvelle-Zélande en est un exemple notable. Ils dépendent des migrations annuelles des baleines à bosses par les îles Kermadec comme faisant partie de leur identité spirituelle. Un aspect de leur histoire est présenté dans l’article ; si les baleines disparaissent ou se déplacent, Sheridan Waitai, un ancien de Ngāti Kuri déclare sans ambages que « [ce] sera une tragédie collective » pour eux et « un signe que… tous ceux qui vivent sur terre… ont dépassé le point de non-retour… signalant [une] crise à l’échelle mondiale ».

Il y a de l’espoir. Les auteurs concluent en suggérant des moyens pour les gestionnaires et les décideurs de travailler ensemble à tous les niveaux administratifs, depuis la base jusqu’aux accords internationaux, afin d’aider à prévenir certains déplacements de populations, de créer des solutions pour empêcher l’extinction et, dans les cas où les déplacements de populations sont inévitables, de travailler avec les acteurs locaux pour faciliter la transition.

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Gregory O’Brien

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Susan Grose

Linwood Pendleton

Eugénie Cazaux, Doctorante en Géographie au LETG Brest

Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

Après mon baccalauréat scientifique, j’ai obtenu une Licence de Géographie à l’Université Bordeaux Montaigne (2011 – 2014). En Licence 3, le cours « Approches géographiques des risques » m’a permis de découvrir la thématique des risques naturels, dont l’étude concilie l’ensemble des champs de la Géographie (risque = aléa naturel x enjeux humains). Il s’agissait pour moi d’une véritable révélation, puisque qu’à titre personnel la maison de mes parents a été inondée à plusieurs reprises ; j’ai donc décidé d’y consacrer la suite de mon cursus universitaire. J’ai ensuite effectué mon Master à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Dans le cadre de mon M1, suite à une candidature spontanée, j’ai eu la chance de réaliser mon stage au ministère en charge de l’environnement, à la Direction générale de la prévention des risques (DGPR), au sein du Bureau des risques inondation et littoraux (BRIL). J’y ai poursuivi mon expérience dans le cadre de mon M2 en apprentissage Gestion globale des risques et des crises (GGRC), dont j’ai été diplômée en octobre 2016. Au total, j’ai passé deux ans au sein du Ministère de la transition écologique et solidaire, d’abord sur les inondations fluviales puis progressivement sur les risques côtiers. J’ai ensuite pris un poste de chargée d’études Agriculture en zone humides, fertilisation, climat au sein de l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture (APCA), que j’ai occupé jusqu’au début de mon contrat doctoral à Brest.

Pourquoi as-tu choisis l’IUEM ?

J’ai candidaté sur une seule offre de thèse au printemps 2017, proposée par Catherine Meur-Ferec au sein du laboratoire LETG Brest. C’est donc mon doctorat qui m’a amenée à intégrer l’IUEM.

Que fais-tu à l’IUEM ?

Je suis doctorante en Géographie au LETG Brest. Mes travaux de recherche portent sur l’éventuelle influence des risques côtiers (submersions marines / recul du trait de côte) sur les prix du foncier et de l’immobilier, au regard de l’attractivité côtière et du contexte de changement climatique qui concernent les territoires littoraux. Je mène cette étude à l’échelle du littoral métropolitain, en m’appuyant notamment sur une base de données inédite (DV3F) qui recense l’ensemble des transactions foncières et immobilières réalisées sur les intercommunalités littorales entre 2010 et 2016. Mon travail de recherche s’appuie également sur des entretiens semi-directifs menés sur 3 terrains d’études (Morbihan, Charente-Maritime et Gironde), complémentaires à mon analyse statistique, avec des acteurs publics et des professionnels de l’immobilier (agents immobiliers / notaires). La rencontre de cette deuxième famille d’acteurs constitue la seconde originalité de ce travail de thèse. J’ai débuté mon doctorat en décembre 2017 ; la soutenance de thèse est prévue au printemps 2021.

En parallèle de mon doctorat j‘effectue également une mission d’enseignement en L1 de Géographie. Le cours construit a pour objectif de proposer aux étudiant·e·s une initiation à l’étude d’un territoire, sachant que la moitié des heures de TD ont lieu sur le terrain.

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

Pas particulièrement, mais il est à la fois déroutant et amusant de se retrouver face à des étudiant·e·s en cours, seulement quelques mois après avoir quitté les bancs de l’université.

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

La soutenance de ma thèse, avec l’aboutissement de 3 années de travail de recherche, va sans aucun doute devenir mon plus beau souvenir professionnel.

Quels sont tes centres d’intérêt ?

Le sport (tennis, course à pieds, kayak de mer), la photographie et les jeux de société.

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Cédric Peinturier
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« Le thon c’est bon »… mais sans mercure !

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Le mercure, élément chimique classé « extrêmement préoccupant pour la santé » selon l’OMS, s’infiltre dans notre alimentation par la consommation de certains poissons comme le thon. Comprendre les origines de cette contamination représente donc un enjeu de santé publique majeur.

Rejeté dans l’atmosphère par le volcanisme mais surtout par les activités humaines comme la combustion du charbon, le mercure finit par se déposer à la surface de l’Océan. Une fraction est convertie par transformations chimiques, en méthylmercure, substance aisément assimilée par le phytoplancton à la base du réseau alimentaire et qui s’accumule de maillon en maillon (processus de bioaccumulation) jusqu’aux prédateurs supérieurs (le thon par exemple).

Or le méthylmercure est une substance toxique pour l’homme et tout particulièrement pour l’enfant et le nourrisson. Elle impacte le système nerveux central et peut, à partir de certaines doses, endommager la mémoire, la cognition, l’attention ou encore le langage. On estime que tous les individus présentent, au minimum, des traces de méthylmercure dans leurs tissus, preuve de son omniprésence dans l’environnement et de l’exposition conséquente à ce composé, via la consommation de poissons et de crustacés.

Pour connaître les paramètres qui influencent les concentrations en méthylmercure, des chercheurs de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), de la Communauté du Pacifique Sud (CPS) et de l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) ont dans un premier temps évalué les concentrations pour trois espèces de thons du Pacifique occidental et central : le thon jaune (Albacore), le thon blanc (Germon) et le thon obèse (Bachi). Des échantillons ont ainsi été prélevés dans les muscles de 1000 spécimens (364 thons obèses, 417 thons jaunes et 163 thons blancs), et analysés. Les chercheurs ont ensuite mis au point des modèles permettant de cartographier la variance régionale du méthylmercure pour ces 1000 thons, selon leur lieu de pêche.

Les modèles révèlent que les concentrations dépendent non seulement de l’espèce considérée et de sa taille, mais également de sa localisation géographique (cf. fig.1). Elles sont plus élevées dans le cas du thon obèse par ex. et dans la région sud-ouest du Pacifique autour de la Nouvelle-Calédonie et des îles Fidji (cf. fig. 1 : en rouge).

Figure 1 : Distribution géographique des teneurs en mercure – Pacifique occidental et central – thons d’une taille standard de 1 m (source : CPS n°158)

Pour expliquer ces résultats, les chercheurs se sont intéressés à l’influence de différents facteurs : physiologiques, environnementaux et écologiques.

Importance de la taille

Sans surprise, au sein d’une même espèce, les plus fortes concentrations en méthylmercure sont retrouvées chez les plus grands spécimens. En effet, par le processus de bioaccumulation, ce composé est moins vite éliminé qu’il n’est absorbé et s’accumule au fur et à mesure que le poisson grandit et vieillit. Toutefois, les seuils de méthylmercure préconisés par l’OMS (1 mg de mercure pour 1kg de poisson) sont rarement dépassés. Seules 1% des prises de thons jaunes et de thons blancs, et 11% des thons obèses, principalement les plus gros individus, affichent des concentrations supérieures aux maximums autorisés.

Importance de la profondeur

La concentration de ce composé s’accroît avec la profondeur (cf. fig. 2) : si le mercure se dépose en surface des océans c’est en profondeur qu’il est, pour l’essentiel, transformé en méthylmercure par les bactéries. Des caractéristiques propres aux différentes espèces et à leur distribution géographique permettent d’expliquer pourquoi certaines d’entre elles séjournent en eaux plus profondes et présentent de ce fait des teneurs en méthylmercure comparativement plus élevées.

                                       Actu

Figure 2 : Représentation de l’habitat vertical des thons avec la courbe de teneur en méthylmercure de l’eau en fonction de la profondeur (source : CPS)

Importance de l’espèce 

En standardisant la taille des thons, les chercheurs ont observé des différences de teneurs en méthylmercure entre les trois espèces ; le thon obèse présente des taux supérieurs aux deux autres (cf. fig. 1). Cette différence s’explique par des caractéristiques de longévité, d’alimentation et de capacités physiologiques. En effet, le Bachi vit plus longtemps, favorisant ainsi l’accumulation de méthylmercure dans ses tissus ; par ailleurs il possède les capacités physiques pour plonger plus profondément que les thons jaunes ou blancs, là où la production de méthylmercure est plus importante. Les Germons et Albacore, qui évoluent davantage en surface, sont de ce fait moins exposés et présentent des teneurs en méthylmercure plus faibles (cf. fig. 2).

Importance de la zone de pêche

En plus des distinctions interspécifiques et de l’incidence de la taille du poisson, les chercheurs ont également montré qu’au sein d’une même espèce, des différences régionales existent. Pour le thon obèse par ex., la concentration en méthylmercure est plus élevée autour de la Nouvelle-Calédonie et des îles Fidji (cf. fig. 1 : en rouge) que vers l’équateur (cf. fig. 1 : en bleu) ; de même la température de l’eau y diminue moins rapidement avec la profondeur (température >12° jusqu’à 430m, pour 275m à proximité de l’équateur), les thons obèses adaptés aux « eaux chaudes » y séjournent ainsi plus en profondeur et rapprochant leurs lieux de chasse et de nourriture des lieux de production du contaminant, ils augmentent leurs taux de méthylmercure.

D’autres facteurs de moindre importance, comme la position du thon dans le réseau trophique, peuvent aussi expliquer ces variations de concentration. En effet plus l’espèce se situe à une place élevée en tant que prédateur, plus elle ingère et absorbe du méthylmercure via son alimentation (autres espèces) et possède au final une charge corporelle en contaminant supérieure, à celle des poissons consommés.

En éclairant les processus qui exposent les thons à des teneurs en mercure plus élevées, en fonction de leurs taille, espèce, et lieu de pêche, cette étude permet d’évaluer avantages et inconvénients liés à la consommation de ces espèces par l’homme et ainsi de participer à en diminuer le risque sanitaire.

 

Médiation scientifique

Assurée par Fanny Châles, doctorante de l’Ecole Doctorale des Sciences de la Mer et du Littoral (EDSML), en 1ère année de thèse au Laboratoire Aménagement des Usages, des Ressources et des Espaces marins et littoraux (AMURE) à l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM/UBO).

L’article

Houssard, P., Point, D., Tremblay-Boyer, L., Allain, V., Pethybridge, H., Masbou, J, Ferriss B. E., Baya, A. P., Lagane, C., Menkes, C. E., Letourneur, Y., Lorrain, A. (2019). A model of mercury distribution in tuna from the western and central Pacific ocean: influence of physiology, ecology and environmental factors. Environmental science & technology, 53(3), 1422-1431. doi : 10.1021/acs.est.8b06058

Les auteurs

L’étude présentée a été menée dans le cadre de la thèse de P. Houssard (IRD et Laboratoire des Sciences de l’Environnement Marin -LEMAR, IUEM/UBO). L’article résulte de la collaboration de chercheurs de l’IRD, du LEMAR (UBO), de l’université de Nouvelle-Calédonie, du laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET), de l’université Pierre et Marie Curie, du CSIRO (Australie), de la NOAA (USA) et de la CPS (Nouvelle-Calédonie).

La revue

« The ICES Journal of Marine Science » publie des articles originaux, des essais d’opinions, des projets pour l’avenir  et des revues critiques qui contribuent à notre compréhension scientifique des systèmes marins.

Contacts

Auteurs :  anne.lorrain@ird.fr / david.point@ird.fr

Bibliothèque La Pérouse : Suivi éditorial, rédaction, corrections et mise en page : Fanny Barbier

Service Communication et médiation scientifique : communication.iuem@univ-brest.fr

 

 

La Fête de l’océan 2020

Elle s’est déroulée le Samedi 6 juin 2020 à 12h et à 17h. L’Aquarium tropical de la porte dorée à Paris a proposé pour la 4e édition de la Fête de l’océan un tour du monde à la découverte des richesses marines, avec pour la première fois un événement participatif en ligne et en direct !

Animée par Fred Courant de l’Esprit Sorcier, et Dominique Duché, directeur de l’Aquarium tropical, la Fête de l’océan 2020 a permis un beau voyage des côtes bretonnes à celles de la Réunion, de la Polynésie aux mangroves de Guyane, de la cuisine d’un chef étoilé aux fonds marins de Méditerranée.

Cette émission en ligne a articulé des séquences avec des experts de la vie marine et des quizzs pour toute la famille. Le public était invité à poser des questions en direct sur Facebook aux spécialistes et à relever des défis depuis chez eux.

Rendez-vous de 12h à 13h pour la 1ère partie du voyage avec une mise en appétit et un petit tour dans l’océan Indien… : Comment pouvons-nous consommer poissons, algues, coquillages et crustacés, sans mettre en danger les espèces et les écosystèmes ?

Puis de 17h à 18h30 pour la 2e partie du voyage : Baleines, algues, herbiers, mangrove et récifs, de la métropole à la Polynésie, en passant par la Guyane et les Caraïbes !

Emma Michaud a participé à cette  2ème partie sur les mangroves de Guyane. Si le littoral de Guyane peut progresser vers le large par le dépôt de vastes bancs de vase venant de l’Amazone, rapidement recouverts par la mangrove, il peut aussi reculer rapidement sous l’effet de l’érosion marine. La mangrove de Guyane abrite peu d’espèces de palétuviers, arbres adaptés à une salinité très variable et une variété d’invertébrés, d’oiseaux et de poissons. C’est une zone de nurserie et de nourricerie pour les poissons et crustacés. Elle joue un rôle très important dans le cycle du carbone, élément majeur de la régulation du climat.

 

Crédit photos

Gaëlle Fornet / CNRS