Fermeture de l’IUEM

En raison de la crise sanitaire actuelle, l’IUEM est fermé à l’ensemble des étudiants et personnels depuis le lundi 16 mars et jusqu’à la fin de la période de confinement. Certains membres du personnel sont d’astreinte mais la plupart des agents, si leur activité professionnelle le permet, télétravaillent depuis cette date ou sont en Autorisation spéciale d’absence (ASA). La mise en œuvre du télétravail s’est faite rapidement et les plans de continuité d’activités (PCA) ont permis aussi la poursuite des activités nécessitant une présence physique. L’Institut est ainsi rentré dans un nouveau mode de fonctionnement. Les activités, et plus largement la vie scientifique, se poursuivent, sous des formes nouvelles et appropriées.
Une belle initiative a été mise en place le vendredi 20 mars. En effet, une action groupée a été organisée au sein de l’Institut pour faire un don des gants et des masques en stock dans nos laboratoires de recherche qui en utilisent afin de les mettre à disposition du personnel soignant du CHRU de Brest. Le matériel a été déposé dans le hall d’accueil et le directeur a ensuite organisé la collecte avec la personne référente au CHRU.

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Institut national des maladies infectieuses américain (NIAID)

De l’île d’Aix à Marseille : le circuit des étudiants du M2 EGEL

Comme chaque année à la fin du premier semestre, les étudiants de 2ème année du Master SML mention EGEL (Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral), ont quitté leur salle de cours pour un périple pédagogique de deux semaines du 9 au 23 février 2020 sur les littoraux métropolitains organisé dans le cadre de leur association Patel.

 

Cette année, la première semaine s’est déroulée à l’île d’Aix dans le cadre de l’Unité d’enseignement « Aires marines protégées » coordonnée par Louis Brigand, enseignant au sein de cette formation pluridisciplinaire vouée à la connaissance et la gestion des littoraux et de la mer. Le principe de cette semaine est le suivant : après une semaine théorique de cours dispensés à l’IUEM par des experts de l’agence française pour la biodiversité (AFB) et le Parc naturel marin d’Iroise (PNMI), les étudiants répondent à deux ou trois problématiques présentées par des gestionnaires et des collectivités. L’objectif est de construire une réflexion structurée, rendre un rapport et faire une présentation publique des résultats dans la  semaine.

 

Le thème choisi par la directrice du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, Madame Julie Bertrand, et le maire de l’île d’Aix, Alain Burnet, était en lien avec deux problématiques importantes pour l’île. La première portait sur les informations environnementales sur le parc marin à transmettre aux visiteurs durant leur acheminement vers l’île. Une enquête auprès d’une vingtaine de compagnies maritimes a permis de proposer des pistes originales de médiation et de communication.

La seconde était une enquête menée auprès d’habitants de l’île sur leur lien à la mer. Comment les Aixois vivent, utilisent la mer dans leur quotidien, et la perçoivent. Cette enquête anthropologique,  menée auprès d’un tiers des habitants a permis de dégager des pistes intéressantes de réflexion et aussi un débat public riche en échanges.

 

De l’avis de tous, cette semaine, dense et intense, fut une semaine riche et féconde. Rendez-vous est pris pour poursuivre l’année prochaine avec le parc marin et la commune sur de nouveaux thèmes de recherche.

La seconde semaine s’est prolongée par un périple de Montpellier à Marseille au cours duquel de nombreuses visites commentées par des acteurs locaux, entrepreneurs, associatifs, chercheurs, gestionnaires d’aires protégées, habitants autour de sites remarquables comme la Grande Motte, la Camargue, le port de Marseille, les Calanques… ont permis de découvrir cette portion du littoral méditerranéen.

 

Les étudiants, très investis et impliqués, ont rejoint Brest au terme de ces 15 jours riches en découvertes et bons moments pour enchaîner sur leurs stages de fin d’études.

Ce travail a donné lieu à trois rapports disponibles auprès de Louis Brigand.

M2 EGEL, 2020, Perceptions de la mer et du PNM-EGMP par les habitants de l’île d’Aix, 25 pages.

M2 EGEL, 2020, Étude de préfiguration – Compagnies maritimes et médiation sur les thématiques maritimes dans le périmètre du parc marin, 26 pages.

M2 EGEL, 2020, Rapport du voyage d’études Montpellier/Marseille, 49 pages.

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Loïck Le Roy

Contact

Louis Brigand

 

 

Mer et Journalisme 2020


Participation en présentiel (en respectant les gestes-barrière) ou en distanciel (téléconférence)


Face aux besoins de formation exprimés depuis de nombreuses années par les journalistes sur les sciences et technologies marines, l’Ecole Universitaire de Recherche ISblue propose une école d’été de 2 jours à Brest, au sein de l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM). Cette formation destinée aux journalistes francophones des différents médias apporte un éclairage sur le thème général : « l’océan : perturbations humaines et développement durable ».

L’école d’été Mer et Journalisme est coordonnée par Paul Tréguer, Pauline Letortu et Aurélie Penaud.

Pour vous inscrire : https://merjournalisme.sciencesconf.org

Date limite d’inscription : le 15 juillet 2020

Une formation parrainée par

…et animée par

Intervenants

Stefan Lalonde (IUEM)
Aurélie Penaud (IUEM)
Ika Paul-Pont (IUEM)
Arnaud Huvet (Ifremer)
Eric Foulquier (IUEM)
Vianney Pichereau (IUEM)
Philippe Goulletquer (Ifremer)
Yann Hervé de Roeck (France Energies Marines)
Antoine Rabain (Geckosphere)
Gonéri Le Cozannet (BRGM)

Conférence introductive



Stefan Lalonde



La planète Océan : le cycle de carbone à l’échelle des temps géologiques


La terre a aujourd’hui 4,5 milliards d’années et les traces de son évolution peuvent se retrouver dans des sédiments vieux de plus de 3,8 milliards d’années. Pour la plupart de l’histoire de notre planète, l’atmosphère était quasiment dénuée d’oxygène et la concentration en dioxyde de carbone était de 10 à 100 fois plus élevée qu’aujourd’hui. L’évolution de la composition des océans et de l’atmosphère au cours des milliards d’années est intimement liée au développement de la biosphère primitive et au contrôle biologique du cycle du carbone. Dans cette présentation nous allons découvrir comment fonctionne le cycle du carbone, les différentes méthodes pour étudier sa dynamique, et comment les archives sédimentaires montrent son évolution depuis l’environnement inhospitalier de la Terre primitive vers le milieu clément que l’on connait aujourd’hui.

Conférences thématiques


Eric Foulquier


Transport maritime, changement climatique, et développement durable


Les impacts sur les écosystèmes littoraux liés aux circulations marchandes par voie de mer sont logiquement proportionnels à l’intensification des échanges. La crise climatique met le transport maritime face à la question de son empreinte écologique. La transition écologique du secteur du shipping est un vaste défi, aux multiples enjeux, qui appelle des changements profonds, pour ne pas dire radicaux. La nécessaire écologisation des activités maritimes et portuaires constitue une somme d’opportunités, en termes de développement de nouvelles technologies, et de perspectives de nouveaux usages des espaces maritimes et littoraux. Les coûts économiques et culturels de cette transition portent le risque de la fabrique de nouvelles inégalités environnementales.


Philippe Goulletquer


Biotechnologies bleues : nouvelles frontières, nouvelles sources d’innovations ? !


La préservation de la biodiversité marine, dégradée par de multiples pressions d’origine anthropique, est une priorité à l’échelle mondiale comme l’indique l’agenda international de 2020 avec notamment la Conférence internationale sur la préservation des océans, le Congrès mondial de l’IUCN, la COP 15 (CDB) Kunming en Chine et le début de la décennie pour les sciences océaniques pour le développement durable des Nations Unies.

Si la préservation de la biodiversité marine est indispensable au maintien des services actuellement produits par l’environnement, elle reste source de découvertes et d’innovations pour l’avenir. A ce jour, seuls 10% de cette biodiversité est clairement identifiée pour un total de 250 à 280000 espèces décrites.

Une fois les caractéristiques particulières du milieu marin explicitées, la conférence présentera au moyen de différents exemples comment les ressources marines vont contribuer à notre futur dans les différents domaines que sont notamment la santé (médical et paramédical), cosmétique, chimie et nutrition.

Dans un contexte de changement global et de pressions sur les océans, les potentialités de ces ressources nécessitent de s’inscrire dans le cadre du développement durable.


Ika Paul-Pont


L’océan perturbé par les déchets plastiques


Les impacts des déchets plastiques sur l’écosystème marin sont nombreux et complexes. Ils peuvent être séparés en deux grands aspects : (1) le transport d’espèces puisque les plastiques constituent en mer un nouvel habitat pour de nombreuses espèces qui vont pouvoir les transporter sur de grandes échelles d’espace et de temps ; (2) les impacts physiologiques chez les espèces soit pré-ingestion par piégeage ou obstruction des voies respiratoires ou digestives, soit post-ingestion puisque même un simple transit de microplastiques dans le tube digestif induit de grandes modifications : perturbation de l’entrée d’énergie via l’alimentation, source directe de stress cellulaire, conséquences sur les grandes fonctions physiologiques que sont la croissance, la défense et la reproduction


Antoine Rabain


Panorama des énergies marines renouvelables – Enjeux et perspectives de développement en France et à l’international


Dans l’éventail des solutions contribuant à la nécessaire transition énergétique, les énergies marines renouvelables (EMR, prises au sens large, comprenant l’éolien en mer posé et flottant, l’hydrolien et le marémoteur, le houlomoteur, l’énergie thermique des mers ainsi que l’énergie osmotique) affichent un potentiel considérable et varié, ce qui permet de jouer de complémentarités en réponse aux questionnements sur l’intermittence et le stockage, ainsi qu’une proximité avec une population mondiale dont la fraction littorale ne cesse de croître. Les différents niveaux de maturité technologique des EMR, qui se traduisent essentiellement par des barrières techniques à franchir et une compétitivité économique à renforcer, supposent encore des efforts de R&D importants à déployer. L’objectif : envisager à terme une valorisation aussi durable que significative des ressources marines, en surmontant le défi de l’exploitation en mer de systèmes complexes sur des cycles longs (> 20 ans). Pour certaines filières, on distingue des conditions physiques et économiques d’ores et déjà favorables à leur usage, laissant présager un déploiement important de ces technologies nouvelles à court et moyen termes. Cette tendance lourde au développement progressif, voire accéléré, des EMR dans le monde s’avère d’autant plus pertinente et convaincante que les questions d’intégration environnementale et d’acceptabilité sociétale sont aujourd’hui traitées plus en amont qu’autrefois : un nouveau cadre d’exigence qui doit accompagner dorénavant l’introduction de toute nouvelle technologie.


Gonéri Le Cozannet


Les communautés littorales face à la montée du niveau des océans et à l’érosion côtière


L’élévation du niveau de la mer observée actuellement est pour l’essentiel une conséquence du changement climatique lié aux émissions de gaz à effets de serre. Elle est causée par l’expansion thermique de l’océan, par la fonte des glaciers de montagne, des calottes de glace du Groenland et de l’Antarctique, et enfin par les échanges entre l’océan et les eaux continentales souterraines et de surface. Cette élévation présente des disparités régionales et locales, notamment en raison de la dynamique océanique et de la déformation du sol. S’il est pratiquement certain que l’élévation du niveau de la mer se poursuivra pendant des siècles, l’ampleur et la rapidité du phénomène demeurent incertaines. Cela implique que l’adaptation au changement climatique considère des scénarios très différents, allant d’une poursuite des tendances actuelles à des accélérations rapides dès le milieu du XXIème siècle. Les conséquences de l’élévation du niveau de la mer sont dans un premier temps des submersions marines plus fréquentes et plus intenses, dans un second temps la salinisation des estuaires, des sols, et des aquifères côtiers, et à plus long terme une modification de la dynamique sédimentaire favorisant l’érosion des côtes sableuses ainsi que la submersion permanente de zones basses. Les politiques publiques permettant de prévenir ces risques combinent trois types d’actions : (1) la limitation des émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter les risques d’accélération rapide du niveau de la mer ; (2) l’adaptation aux effets de l’élévation du niveau de la mer qui ne peut plus être évitée ; (3) l’observation et la compréhension des phénomènes en cours afin de planifier au mieux l’adaptation côtière.

4 Ateliers interactifs

En complément de la formation donnée lors des conférences thématiques, quatre ateliers complémentaires seront proposés. Ils seront animés par un scientifique et un journaliste et réuniront autour d’une discussion deux à trois spécialistes qui interagiront avec vous.


Transport maritime, changement climatique, et développement durable


Animatrice scientifique

Gaëlle GUEGUEN-HALLOUËT : Professeure de droit public à l’Université de Bretagne occidentale (Brest) depuis 1999, Gaëlle Guéguen-Hallouët est directrice du master de droit des activités maritimes à Brest. Spécialiste du droit européen et de droit de la propriété publique, elle étudie depuis de nombreuses années le régime juridique des ports maritimes de commerce. Elle est l’auteur de nombreuses publications sur ce sujet. Elle dirige et a dirigé plusieurs thèses de droit portuaire.

Intervenants

Mériadec LE MOUILLOUR. Vice Président de l’Union des Ports de France. Directeur général de la CCI métropolitaine Bretagne Ouest depuis mars 2014, Meriadec Le Mouillour en était auparavant le directeur financier. Il a commencé sa carrière au sein du groupe Bouygues et a travaillé à différents projets à l’étranger au sein de Bouygues Offshore, entité depuis vendue à SAIPEM.

David ROULLEAU, Directeur de la Compagnie maritime Penn Ar Bed, groupe KEOLIS. Avant de travailler dans le maritime, M. Roulleau a exercé plusieurs fonctions de Direction dans le domaine des transports de voyageurs, en ville mais également dans les zones aéroportuaires.

Guillaume LE GRAND, Directeur de la Compagnie maritime TOWT, TransOceanic Wind Transport, basée à Douarnenez. La Compagnie assure du transport de marchandise à la voile depuis 2012 sur des navires patrimoniaux affrétés. Elle projette la construction d’un cargo à propulsion vélique.


Biotechnologies et développement durable


Organisation de l’Atelier

Les invités auront une dizaine de minutes pour se présenter et présenter leur activité ; le reste de l’atelier sera divisé en deux temps ; le premier sera dédié à une séance de questions réponses/discussion autour des enjeux scientifiques, économiques et sociétaux des biotechnologies bleues ; le second sera plus spécifiquement consacré aux enjeux en termes de développement durable dans ce secteur d’activité.

Animateur scientifique

Vianney Pichereau, professeur UBO

Intervenants

Nathalie Bourgougnon, professeure UBS, spécialisée dans l’extraction, la caractérisation et la valorisation de molécules d’origine marine (présence confirmée), et

Franck Zal, PDG de la société Hemarina qui produit un substitut d’hémoglobine à partir d’un ver marin, l’arénicole.

ou Charlotte Corporeau (Ifremer), sur l’utilisation d’organismes marins pour décrypter les mécanismes de maladies humaines.


Energies marines renouvelables et développement durable


Table-Ronde : « Quels apports de la R&D collaborative pour le secteur des énergies marines renouvelables ? »

Le secteur des énergies marines renouvelables se développe à la fois sur la base d’inventions technologiques (le secteur houlomoteur est le plus prolifique en la matière) et grâce à une R&D collaborative qui s’attaque aux problématiques collectivement rencontrées par les EMR pour devenir une filière compétitive. En effet, il existe d’autres sources d’énergies renouvelables, et la seule pertinence des EMR ne permet pas d’assurer leur déploiement rapide. Par conséquent, dans ce secteur qui doit gagner en maturité, la mise en commun des efforts de R&D permet d’épargner du temps et de l’argent. Comment ? En levant un à un les verrous technologiques liés à la tenue en mer des systèmes, à la maintenance des parcs et aux problématiques d’architecture et de raccordement électriques. Et ceci, tout en veillant à optimiser l’intégration environnementale à tous les niveaux. Plusieurs projets de R&D multi-partenaires ont déjà produit des résultats d’intérêt dont certains seront abordés dans cette table ronde.

Animateur scientifique

Yann-Hervé De Roeck, Directeur Général de France Energies Marines, l’Institut pour la Transition Énergétique dédié aux Énergies Marines Renouvelables

Intervenants

Jean-Philippe Pagot, EDF-en : directeur environnement maritime, expertises environnementales, sécurité maritime et système d’informations géographiques

Diane Dhomé, Sabella : ingénieure cheffe de projet, turbines hydroliennes pour exploiter l’énergie des courants marins


Les sociétés face à la montée du niveau des océans et à l’érosion côtière


Cet atelier traitera des thèmes :

  • aléas, enjeux et risques d’érosion côtière et submersion marine dans un contexte de changement climatique[1]
  • approche novatrice de la vulnérabilité systémique face aux risques côtiers en intégrant la gestion et les représentations, en sus des aléas et des enjeux[2]
  • Exemples de stratégies d’adaptation face à ces problématiques en Bretagne et dans le Pays Basque mais aussi à l’international.
Animateur scientifique

Paul Tréguer, océanographe (suppléant de Pauline Letortu)

Intervenants

Catherine Meur-Férec: enseignant-chercheur en géographie au laboratoire Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique à l’Université de Brest (IUEM). Ses travaux de recherche portent sur les risques côtiers, depuis une vingtaine d’années. Elle travaille sur les questions d’aléas, d’enjeux, de gestion et de représentations sociales, en partenariat avec les décideurs et gestionnaires . Elle a participé à plusieurs programmes de recherche sur ce thème (MISEEVA, COCORISCO, OSIRISC) et coordonne actuellement un projet ANR franco-québecois (ARICO) avec des équipes de Brest, Lille, Dunkerque, Rimouski, Montréal et Québec.

Alain Hénaff: enseignant-chercheur en géographie au laboratoire Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique (IUEM), il travaille sur la thématique des risques côtiers en partenariat étroit avec les gestionnaires. Il est à l’initiative de plusieurs grands projets de recherche sur ce thème (COCORISCO, OSIRISC) et d’un projet d’observatoire des risques côtiers en Bretagne.

[1] Un aléa est un évènement potentiellement dangereux, susceptible d’endommager. Les enjeux correspondent à ce que l’on risque de perdre, c’est-à-dire, les personnes, les activités et les biens qu’abrite un territoire exposé à l’aléa. Le risque résulte de la conjonction d’aléa(s) et d’enjeu(x).

[2] La vulnérabilité systémique exprime la fragilité d’un territoire dans son ensemble grâce à la combinaison de quatre composantes interdépendantes (aléas, enjeux, gestion et représentations). La gestion du risque regroupe les politiques publiques de protection, de prévention, de gestion de crise et leur application par les acteurs de la gouvernance sur le terrain. Les représentations rendent compte de la relation au risque des populations présentes sur le territoire concerné (sensibilité au risque, relation au lieu, préférences d’adaptation, compréhension et acceptabilité des politiques de gestion…).

Frais d’inscription


En présentiel : 450 €

En distanciel : 350 €

Québec: via IFQM et www.sciencesconf.org


Financements


L’action de formation est éligible à la formation continue :

  • En tant que salarié, vous pouvez compléter une demande de financement auprès de votre employeur. Il est également possible de solliciter l’AFDAS (opérateurs de compétences dont relève la presse écrite et les agences de presse).
  • Enfin, si vous faites le choix de déduire les frais réels, les dépenses de formation professionnelle engagées ont le caractère de frais professionnels.

Pour votre information,  cette formation ne peut pas être prise en charge par le Compte Personnel de Formation (CPF).

N’hésitez pas à contacter Anaëlle LE ROUX pour toutes demandes de renseignements : fc-mer@univ-brest.fr

En savoir plus


Date limite d’inscription : 15 juillet 2020

Plus d’informations et inscriptions sur scienceconf.org

 


Télécharger le programme PDF ici


Partenaires


Information Covid-19

En conformité avec les directives nationales concernant le Covid-19, l’IUEM, école interne de l’UBO, est fermé à l’ensemble des étudiants et personnels à partir du lundi 16 mars et jusqu’à nouvel ordre. Pour plus d’information, merci de consulter le site internet de l’UBO

Virginie Dupont, Enseignante-chercheure en chimie au LBCM à l’UBS

Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

Jusqu’au DEA de chimie fine, j’étais à l’UBO. J’ai fait une thèse à l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques (ENSIC) à Nancy. Mon sujet portait sur la synthèse et l’analyse structurale des N-hydroxy peptides. Il s’agissait de faire de la synthèse de petits peptides de façon à remplacer la liaison amide biodégradable par un groupe plus résistant aux attaques enzymatiques. L’objectif était de favoriser certaines conformations de la molécule pour influencer les propriétés structurales des peptides afin d’intervenir sur la reconnaissance macromoléculaire de protéines. Le sujet était très fondamental. J’utilisais beaucoup la résonance magnétique nucléaire (RMN), la diffraction par les rayons X et la spectroscopie infrarouge pour des études  conformationnelles. Après un poste d’ATER à Nancy pendant un an, j’ai été recrutée sur un poste de Maître de conférence à l’UBO fléché UBS en 1994. A ce moment-là, il n’y  avait qu’un laboratoire d’analyse de l’eau, d’hygiène publique et industrielle et j’ai travaillé sur les phénomènes de métabolisation des rejets industriels et des lixiviats de déchets (jus des ordures ménagères) pendant un an. Puis j’ai intégré le LBCM (Laboratoire de Biologie et Chimie Moléculaire) en 1995. Entre 1996 et 2001, je suis partie à Nantes au laboratoire de synthèse organique (CEISAM) pour des raisons scientifiques et pour rapprochement de conjoint. Je suis ensuite revenue à l’UBS et j’ai intégré le laboratoire d’ingénierie des matériaux de Bretagne (LIMATB), qui est devenu l’Institut de recherche Dupuy de Lôme. J’ai aussi un peu travaillé avec les collègues du  LGO et j’ai réintégré le LBCM en 2015. Je suis professeure depuis 2018.

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

En étant que chercheure associée au LBCM, j’ai intégré l’IUEM en même temps que le LBCM.  

Que fais-tu à l’IUEM ?

D’une part, je suis chercheure associée dans l’équipe de valorisation des ressources biologiques et des molécules marines. Mes compétences portent sur l’extraction de métabolites primaires et secondaires à activité biologique. Ce sont, par exemple, des molécules sécrétées par des algues (lipides ou sucres).

D’autre part, j’enseigne la chimie organique et l’analyse physico-chimique. Depuis 2012, j’assure entre 60 et 96 heures auprès des étudiants de licence et principalement en TP. En effet, de mon point de vue, c’est l’enseignement où les interactions avec les étudiants sont les plus importantes.

Parmi mes autres activités, j’ai été doyen de la fac de sciences de 2006 à 2012 et depuis 2012, je suis 1ère Vice-présidente en charge du conseil d’administration, des ressources humaines, des finances et du patrimoine. Entre 2016 et 2019, j’ai été Vice-présidente Cohésion à l’Université Bretagne Loire. Je suis aussi présidente de l’association nationale des Vices-présidents du conseil d’administration des universités depuis 2016 et candidate à la présidence de l’UBS de mars prochain !


 

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

Un plaisir toujours renouvelé à enseigner, malgré les responsabilités et qui se nourrit des commentaires des étudiants : « Madame, surtout n’arrêtez pas ! »

Quels sont tes centres d’intérêt ?

Cuisiner pour faire plaisir, faire du sport (course, natation) et découvrir de nouveaux horizons !

As-tu une devise ?

Une devise que je partage avec un brestois que l’UBO connaît bien : « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Et « Carpe diem ».

 

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Olivier Pleyber

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Virginie Dupont

Retour sur la Cleanwalk à l’IUEM du samedi 8 février 2020

Samedi 8 Février 2020, l’association Sea Ti Zen a organisé une Cleanwalk à l’IUEM et ses alentours.

Sea Ti Zen est une association qui représente l’ensemble des étudiants du Master des sciences de la mer et du littoral (SML) de l’IUEM. Cette action avait pour objectif de faire prendre conscience de l’impact de l’IUEM sur le Technôpole Brest-Iroise et de l’importance de porter notre attention sur la gestion de nos déchets. L’évènement a rassemblé une quinzaine de personnes et a permis de nettoyer les abords de l’Institut.

Les travaux se déroulant actuellement sur le Technopôle constituent une part importante des déchets ramassés ainsi que des emballages d’un fast food bien connu… Le nettoyage a était suivi d’un buffet autour duquel chacun a pu donner son ressenti.

Une participante témoigne : « Je suis fière de ce que nous avons ramassé en moins de 2h mais déçue qu’il n’y ait pas eu plus de volontaires… On devrait tous se sentir concerné. Une opération à réitérer en espérant être de plus en plus nombreux. »

 

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Aurélie Mercier

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Association Sea Ti Zen

 

14 millions d’euros pour lutter contre la pollution plastique dans les zones sensibles

Preventing Plastic Pollution (PPP)

La zone de la Manche fait l’objet d’un projet de 3 ans, actuellement en cours de lancement et mené par l’Université Queen Mary de Londres, visant à éliminer et à prévenir la pollution par les matières plastiques dans des zones sensibles en Angleterre et en France.

Preventing Plastic Pollution (PPP) développera un modèle permettant de réunir des données sur la quantité et les sources possibles de pollution plastique, et ce dans sept sites pilotes : la rade de Brest, la Baie de Douarnenez, la Baie des Veys, la zone de Medway, les fleuves du Tamar et du Great Ouse, et le port de Poole.

Les spécialistes évalueront le taux de plastiques polluants qui s’introduisent dans les bassins versants, et ils identifieront les zones sensibles de la pollution. Ils détermineront la rentabilité et la durabilité des approches innovantes actuelles et créeront un portefeuille de méthodes d’élimination pour prévenir et gérer la pollution.

Le projet, d’un montant de 14 millions d’euros, a été approuvé par le Programme France (Manche) Angleterre, qui a engagé 9,9 millions d’euros de financement via le Fonds Européen de Développement Régional. Carolyn Reid, la Directrice du Programme Interreg France (Manche) Angleterre, déclare : « La pollution plastique constitue une énorme problématique environnementale, et nous sommes déterminés à rassembler des spécialistes des deux côtés de la Manche et à les soutenir dans la création de projets pour lutter contre celle-ci. »

Le CNRS partenaire du projet avec le LEMAR

Le CNRS est l’un des 17 partenaires de ce projet. Les scientifiques du LEMAR effectueront notamment des campagnes d’échantillonnage des microplastiques dans la rade de Brest et la baie de Douarnenez tout au long du projet dans le but d’évaluer les niveaux et l’évolution temporelle de cette contamination. Ces travaux participeront à l’évaluation de l’efficacité des mesures de réduction des déchets plastiques mises en place dans le projet PPP. Le laboratoire de Physiologie des Invertébrés de l’Ifremer, en partenariat avec le CNRS au sein du LEMAR, travaillera de plus sur la toxicité de ces microplastiques sur les organismes marins, en particulier sur l’huître creuse.

« Ce projet est une formidable opportunité de fédérer l’ensemble des acteurs locaux autour de la rade de Brest et de la baie de Douarnenez sur lesquelles nous allons suivre les niveaux de contamination par les déchets plastiques » Ika Paul-Pont, en charge du partenariat CNRS.

Réduction des déchets à l’IUEM et médiation scientifique

En complément de la démarche scientifique portée par ces deux organismes de recherche, deux volets supplémentaires seront déployés durant le projet. Le premier portera sur la mise en place de démarches écoresponsables visant à réduire drastiquement la production de déchets plastiques dans les bureaux et usages quotidiens, contribuant ainsi à l’Agenda 2030 de la France, à l’échelle de l’IUEM. Le deuxième volet concernera la réalisation d’actions de médiation scientifique, via l’organisation d’évènements grands publics et d’interventions dans les écoles en partenariat avec Océanopolis, afin de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de cette pollution.

Le projet PPP organisera aussi 160 événements communautaires de nettoyage des rivières, et il collaborera avec les industries de l’agriculture, de la pêche et maritimes pour trouver des moyens de capturer et d’éliminer les déchets plastiques de leurs activités.

Pour en savoir plus

Contacts

Jayne MANN
Emily COOPER

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Iwan JONES

ISblue au Salon étudiant des masters 2020 à Paris

Samedi 25 Janvier 2020, la 16ème édition du salon des masters et mastères spécialisés (SAMS) organisé par Le Groupe Le Monde (Le Monde, L’Obs, Télérama, Courrier International), a vu défiler pas moins de 6000 étudiants souhaitant poursuivre leurs études après la licence ou compléter leur formation avec un cursus spécialisé.

ISblue (Interdisciplinary School for the blue planet) était présente afin d’apporter un éclairage sur les différentes disciplines et divers parcours relatifs aux sciences et technologies de la mer et du littoral qu’elle dispense dans les écoles d’ingénieurs (ENSTA Bretagne, ENIB, IMT Atlantique), à l’Ecole navale, et à l’IUEM avec le Master Sciences de la Mer et du Littoral (SML).

Les enseignants-chercheurs Guillaume Roullet, Claire Hellio, Jean-François Maguer ainsi qu’Hugo Guillou, étudiant en Master SML mention Physique Marine parcours Hydrodynamique navale, et Aurélie Mercier, étudiante en Master SML mention Chimie et Sciences du vivant (et membre de l’Association étudiante de l’IUEM « Sea Ti Zen« ), ont répondu sans relâche à toutes les questions des visiteurs : recrutement, sélection, cours, programme, stage, vie étudiante, débouchés..

 

L’équipe ISblue a pris part à cette journée aux côtés d’une centaine d’établissements : grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, instituts, universités… Plus de 3 000 programmes, toutes spécialités confondues, étaient présentés sur les stands par les différents organismes participants. Des conférences thématiques animées par des journalistes du Monde et un « espace coaching » avec des coachs disponibles sans rendez-vous proposaient également un soutien à l’orientation des étudiants.

Une édition 2020 emprunte d’échanges, de dialogues animés et de belles images présentant les visions, les établissements et la région Bretagne qui aura éveillé un intérêt, si ce n’est une vocation, pour l’océan et son rôle vital pour notre planète dans un contexte de changement climatique.

Crédit photos

Fanny Place / UBO

Sylvain PETEK, Chercheur IRD en chimie des substances naturelles marines au LEMAR

Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

J’ai fait une thèse en chimie de synthèse organique, sur la conception de molécules à visée antibactérienne (pour faire simple) que j’ai obtenue en 2003 à Nancy. Ensuite, j’ai poursuivi par un postdoc à Gif-sur-Yvette à l’Institut de chimie des substances naturelles (ICSN) pendant 2 ans, dans l’équipe de Christiane Poupat et Alain Ahond. J’ai d’abord travaillé sur la synthèse d’analogues de la girolline (molécule extraite de Cymbastela cantharella, une éponge de Nouvelle-Calédonie) aux propriétés anticancéreuses et anti-plasmodiales (Plasmodium, parasites responsables du  paludisme). J’ai ensuite pris part à l’étude d’une autre éponge de Nouvelle-Calédonie, Homophymia sp., pour contribuer à l’isolement et à l’identification des homophymines (peptides cycliques, composés d’acides aminés « atypiques »), aux propriétés anti-VIH.

Pendant mon postdoc, j’ai eu l’opportunité de suivre une formation CNRS pour passer mon Certificat d’Aptitude à l’Hyperbarie (CAH), me permettant ainsi d’utiliser la plongée dans le cadre professionnel. Cette année-là, elle était organisée à la Station biologique de Roscoff et m’a permis de faire connaissance avec des plongeurs de l’IUEM (Gérard Thouzeau, Erwan Amice, Jonathan Fly Ste Marie…) que je retrouverai 10 ans plus tard.

Pendant ma dernière année à l’ICSN, j’ai passé plusieurs concours d’universités (MCF) et d’organismes de recherche (IR et CR). J’ai ainsi été recruté à l’IRD en 2006 sur un poste de chercheur en chimie des substances naturelles marines affecté en Nouvelle-Calédonie, pour mener, avec ma collègue Cécile Debitus, différents programmes dans le Pacifique Sud (Nouvelle-Calédonie, Iles Salomon et Fidji), principalement focalisés sur les spongiaires. Après 4 ans passés sur le « Caillou », je l’ai rejoint en Polynésie de 2010 à 2014. J’ai continué à travailler sur la même thématique pour d’une part contribuer à une meilleure connaissance de la biodiversité marine polynésienne, et d’autre part explorer des pistes de valorisation de ces organismes en santé humaine et/ou en aquaculture, avec nos collaborateurs. Pendant cette période, nous avons  notamment exploré les 5 archipels (répartis sur une surface équivalente à celle de l’Europe), pour réaliser  un inventaire le plus exhaustif possible des éponges de Polynésie. Cela représente 8 campagnes océanographiques, quelques 200 espèces inventoriées, dont 30% seraient endémiques.

 

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

Après 4 années en Polynésie, mon expatriation arrivant à son terme et mon unité d’alors (EIO) n’ayant pas d’implantation en métropole, il me fallait intégrer un laboratoire dans le domaine marin, ayant pour tutelle l’IRD, dans le cadre duquel j’allais pouvoir poursuivre mes travaux. Etant donné les thématiques de recherche du LEMAR et les collaborations que j’avais déjà eues par le passé avec certains chercheurs du laboratoire, le choix s’est fait tout naturellement.

Que fais-tu à l’IUEM ?

Côté recherche, je continue mes travaux, principalement sur les éponges du Pacifique Sud. Ces études pluridisciplinaires, à l’interface entre la biologie marine, la chimie des substances naturelles, l’écologie chimique et la santé peuvent s’avérer très longues. En parallèle, avec Valérie Stiger, Solène Connan et  Mayalen Zubia (ex-Biodimar, maintenant MCF en Polynésie), je participe à l’étude des macroalgues polynésiennes.

Cela passe par la participation ou l’organisation de campagnes océanographiques, l’échantillonnage en plongée, le traitement et les analyses chimiques des organismes, les tests biologiques en collaboration avec d’autres équipes et la gestion de notre « banque » d’échantillons d’organismes marins (poudres lyophilisées et extraits) qui sont ici en collection.

Au travers de nos travaux, l’objectif est de répondre à des problématiques locales, que ce soit pour améliorer les connaissances de la biodiversité et sa conservation, contribuer au développement de nouvelles filières économiques durables, ou la découverte de nouvelles solutions en santé humaine et animale. Concernant la Polynésie par exemple, nos travaux se focalisent notamment sur la recherche de solutions contre le diabète, le mélanome et les pathologies de l’aquaculture tropicale (collab. Ifremer du Pacifique). Concernant les données acquises sur la biodiversité des spongiaires, afin de les rendre accessibles facilement à tout un chacun, nous avons développé et mis en ligne un guide des éponges de Polynésie ouvert au public.

Tous ces travaux réalisés avec de nombreux partenaires, génèrent énormément de données, de diverses natures, sur une échelle de temps parfois longue. Avec Adrien Cheype, un collègue informaticien de Nouméa, nous avons développé Cantharella, un outil sous licence libre, dédié aux travaux sur les substances naturelles, pour faciliter la pérennisation, l’exploitation et le partage des données entre collaborateurs d’un projet, mais également avec les collectivités d’où proviennent les organismes étudiés dans le cadre des démarches APA (Accès et partage des avantages). En ce qui me concerne, j’administre l’instance de l’IRD.

Concernant l’APA, dès lors que l’on échantillonne des organismes à des fins de recherche, voire de valorisation, ces démarches sont à mettre en œuvre. Ce qui relevait initialement de l’éthique, visant à un retour (scientifique, monétaire ou non…) juste et équitable des résultats de la recherche, vers les collectivités d’où proviennent les organismes étudiés, est devenu réglementaire, suite à la ratification du protocole de Nagoya en 2014 et sa traduction dans la loi française en 2016.

Du point de vue enseignement, j’interviens quelques heures dans le Master SML, parcours biologie des organismes marins en écologie chimique en M1 et en valorisation des organismes marins en M2.

Je suis membre élu au CA de l’IUEM (collège B) et au conseil de laboratoire du LEMAR. Je suis également co-animateur de l’axe Sud du LEMAR.

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

Ça n’est pas vraiment une anecdote, mais plutôt un fait marquant en ce qui me concerne. C’est le souvenir de ma première campagne embarquée en 2007, à bord de l’Alis (N/O de l’IRD), pour une campagne de bioprospection dans l’archipel des îles Fidji. Un peu comme la concrétisation des aventures de l’équipe Cousteau, que je suivais assidument plus jeune et qui m’avaient conduit à la pratique de la plongée.

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

Là encore ça n’est pas vraiment un souvenir en particulier, ça serait plutôt l’opportunité d’aller explorer des endroits où peu de personnes sont allées, la découverte d’une nature sauvage et parfois inconnue, de paysages, d’environnements et de cultures très différentes…

Quels sont tes centres d’intérêt ?

La photo en général, qu’elle soit sous-marine ou pas, qui vient comme un prolongement naturel de mon attrait pour la nature, la découverte de nouvelles cultures, de nouveaux paysages.

As-tu une devise ?

J’en ai plusieurs en fait, l’une d’elles vient des Shadoks et trouve un écho particulier en recherche : « En essayant continuellement on finit par réussir, donc plus ça rate, plus on a de chances que ça marche ».

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Annulation de la Journée Portes ouvertes de l’UBO du 7 mars 2020

En raison des mesures ministérielles actuelles, le Président de l’UBO a pris la décision d’annuler cette journée.

Ce qui était prévu

L’IUEM, qui ouvre ses portes tous les 2 ans, sera fermé ce jour-là mais plusieurs dispositifs sont mis en place pour les personnes qui souhaiteront découvrir les différentes formations du Master des sciences de la mer et du littoral (SML) ainsi que l’Ecole doctorale. Un stand sera tenu notamment par l’association Sea Ti Zen à l’UFR Sciences pour présenter les mentions biologie, biotechnologies, chimie, physique et géosciences. La mention EGEL sera présentée à l’UFR lettres et celles de droit et d’économie à l’UFR de droit.

Le master Sciences de la Mer et du Littoral (SML) est unique en France. Il regroupe sous un même domaine 8 mentions qui abordent les différents aspects des SML : Biotechnologies, Biologie, Gestion de l’environnement, Economie Appliquée, Droit des Activités Maritimes, Sciences de la Terre, des Planètes et de l’Environnement, Chimie et Sciences du Vivant, Physique Marine.

Des pratiques d’enseignement innovantes sont en place à l’IUEM : Une unité d’enseignement interdisciplinaire pour renforcer le lien entre les étudiants des différentes mentions et des classes inversées pour favoriser les discussions entre étudiants, enseignants et chercheurs.

Une attention particulière est donnée au développement de ressources pédagogiques numériques via des projets de e-learning (MOOC, SPOC…) au-delà du cadre des enseignements universitaires ; ce qui permet ainsi une valorisation de la formation par la recherche et aux apprenants d’étudier en fonction de leurs rythmes d’apprentissage.

Quant à l’Ecole doctorale des sciences de la mer et du littoral, elle est naturellement multidisciplinaire et a pour vocation de fédérer les disciplines impliquées dans l’étude du milieu marin au sens large. Elle forme des spécialistes de haut niveau en sciences de l’univers, de la vie, humaines et de l’ingénieur.

L’ouverture à l’international du programme de formation en sciences de la mer et du littoral est également aujourd’hui une priorité pour l’IUEM. Dans ce cadre, l’Institut soutient la mobilité de ses étudiants, doctorants, personnels administratifs et enseignants-chercheurs et participe à différents programmes internationaux de formation dans le cadre européen et à l’international.

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Cécile Nassalang / CNRS