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Articles sous presse

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Nouvelles données sur l'extension de la maladie des balanes du Mor-Bihan

Le Roux A.

Des prélèvements de Chthamalus montagui effectués en 16 points le long des côtes du golfe de Gascogne et de la Bretagne révèlent que la "maladie des balanes du Mor-Bihan" est présente depuis le Bassin d'Arcachon jusqu'au rivage nord de la Bretagne. La contamination n'a cependant pas été observée à la pointe de Saint-Gildas en Loire-Atlantique, aux deux stations de la pointe bretonne (blockhaus de Kermabec en Tréguennec et le Petit Dellec en Plouzané) et à la pointe de La Varde en Saint-Malo.

Mots-clés : Austrominius ; balanes ; Chthamalus ; golfe du Morbihan ; Lagenidium ; maladie ; Oomycète ; parasite

Première mise en ligne : 2 mai 2024


Relation habitat-recrutement du crabe sanguin Hemigrapsus sanguineus (De Haan, 1835) et du crabe vert Carcinus maenas (Linnaeus, 1758) le long des côtes Normandes

Pezy J.-P. & Raoux A.

E
n France, Hemigrapsus sanguineus (H.s) a été observé pour la première fois en 1999 au Havre. Depuis, la population de H. sanguineus adulte est abondante le long des côtes françaises de la Manche et a une interaction avec le crabe vert Carcinus maenas (C.m) au niveau de l’intertidal. Les populations de juvéniles de H. sanguineus et de C. maenas sont préférentiellement localisées au niveau des moulières intertidales (279 ± 108 ind·m−2 pour H.s et 238 ± 77 ind·m−2 pour C.m), des balanes (63 ± 16 ind·m−2 pour H.s et 28 ± 9 ind·m−2 pour C.m). Au niveau des algues, uniquement des juvéniles de C. maenas ont été observés (30 ± 11 ind·m−2).

Mots-clés : compétition ; espèce non-indigène ; intertidal ; Manche ; Mytilus edulis

Première mise en ligne : 28 février 2023

 

Nouveaux signalements d'Ammothea hilgendorfi (Pycnogonida, Ammotheidae) sur les côtes de Bretagne

Le Roux A., Corbrion P., Gully F., Cochu M. & Picard C.

La présence du pycnogonide
Ammothea hilgendorfi, espèce introduite originaire du Pacifique, est signalée dans 4 nouveaux sites en Bretagne : dans la Rance maritime, le port des Bas-Sablons à Saint-Malo, le golfe du Morbihan et le littoral de Pénestin. Un essai de synthèse des caractéristiques écologiques des sites occupés est proposé.

Mots-clés :
Ammothea hilgendorfi ; golfe du Morbihan ; Rance maritime

Première mise en ligne : 7 décembre 2022

 

Un oomycète, susceptible d'être Lagenidium callinectes, s'attaque aux oeufs de cinq espèces de "balanes" (crustacés, cirripèdes) dans le golfe du Morbihan (France)

Le Roux A.

Une maladie due à un oomycète dont les premiers symptômes ont été détectés en 2016 sur la balane
Chthamalus stellatus frappe quatre autres espèces, Chthamalus montagui, Austrominius modestus, Perforatus perforatus et Amphibalanus eburneus dans le golfe du Morbihan. Les hyphes se développent à l'intérieur de l'oeuf ou de l'embryon qu'ils digèrent. À l'extérieur ils forment ensuite un réseau très dense particulièrement près de la surface des masses d'oeufs et y emprisonnent les embryons sains ou les larves nauplius, entraînant souvent leur mort. Le parasite, très probablement introduit dans le golfe du Morbihan, présente des caractères compatibles avec ceux de Lagenidium callinectes, espèce à laquelle il a été, au moins à titre provisoire, rattaché.
Si cette identification est confirmée, ce serait la première mention de
L. callinectes dans les eaux européennes. Elle serait une source d'inquiétude, non seulement pour les cirripèdes, notamment Pollicipes pollicipes, mais aussi pour les décapodes d'importance commerciale que le parasite est susceptible de contaminer. Une surveillance des pontes de ces espèces serait hautement souhaitable.
L'auteur propose d'appeler cette pathologie "la maladie des balanes du Mor-Bihan" (avec un trait d'union, pour indiquer qu'elle concerne la "petite mer" et non le département du Morbihan).


Mots-clés :
Amphibalanus ; Austrominius ; balanes ; Chthamalus ; golfe du Morbihan ; Lagenidium ; parasite ; Perforatus

Première mise en ligne : 15 juin 2022


Premier signalement de la crevette monégasque Lysmata seticaudata (Risso, 1816) de l'île de Ré (Pertuis charentais)

Sauriau P.-G. & Le Gall P.

La crevette monégasque
Lysmata seticaudata (Risso, 1816) est signalée pour la première fois de l'île de Ré lors de l'été 2018. Probablement vue par des plongeurs dès juin, c'est en août que des pêcheurs de loisir à la crevette rose ont capturé les deux premiers spécimens dans leurs haveneaux. Cette crevette rouge rayée de blanc est largement distribuée en Méditerranée ainsi que dans les eaux tempérées chaudes du proche Atlantique est. Cette espèce est nouvelle pour la faune marine des Pertuis charentais. Ce signalement montre tout l'intérêt d'une science participative adossée à une validation scientifique pour compléter les inventaires faunistiques régionaux et préciser la distribution biogéographique d'espèces tempérées-chaudes dans un contexte de changements climatiques. L'observation historique de l'espèce à la fin du XIXe siècle à Jersey, définissant sa limite nord de répartition géographique, est reprécisée comme étant de l'hiver 1883-1884 à la lumière d'une minutieuse analyse bibliographique.

Mots-clés : crevette ; Decapoda ; inventaire ; Lysmatidae ; Pertuis charentais ; science participative


Première mise en ligne : 21 juin 2021

 

Description du banc de maerl de l'île de Groix (Bretagne sud), un banc de maerl mal connu

Guyonnet B.

Entre 2010 et 2016, à travers plusieurs inventaires cartographiques et biologiques situés entre la rade de Lorient et l'île de Groix, des précisions sur la répartition du banc de maerl jusqu'ici mal connu ont été obtenues. Ces résultats permettent de discuter de sa répartition, de ses caractéristiques édaphiques et de sa biodiversité associée.


Mots-clés : biodiversité ; cartographie ; Groix ; maerl


Première mise en ligne : 28 juin 2019

 

Cartographie fonctionnelle comme outil de gestion d’un habitat patrimonial : cas du banc de maërl de Belle-Île-en-Mer

Dubreuil J., Grall J. & Barillé A.-L.

Une gestion optimale et proportionnée des activités pouvant affecter un habitat patrimonial passe par la connaissance du fonctionnement et de la dynamique de ce dernier. Dans le secteur de Belle-Île, comme dans d’autres zones Natura 2000 bretonnes, le socle d’informations disponible est apparu lacunaire, en particulier s’agissant d’habitats complexes à appréhender tels que les bancs de maërl. Dans l’objectif de combler ces lacunes, une représentation cartographique de la distribution des taux de recouvrement et de vitalité du maërl a été réalisée sur le banc de Belle-Île. Au-delà de l’amélioration de la connaissance du fonctionnement du banc, ces travaux ont permis d’appréhender la dynamique de sa partie vivante, assurant la production et l’exportation de matériel biogénique. Le maintien de la fonctionnalité de ces secteurs vivants conditionne le maintien de l’habitat dans sa superficie actuelle, et donc sa pérennité, et renforce la pertinence de mesures de gestion appliquées à ces zones. La méthode d’étude de l’habitat déployée dans le cadre de cette étude peut être étendue à la connaissance et à la gestion d’autres types d’habitats patrimoniaux bio-construits, en adaptant l’échelle et la fréquence d’acquisition à la dynamique propre de chaque espèce structurante.

Mots-clés : maërl ; Bretagne ; fonctionnalité ; cartographie ; Natura 2000

Première mise en ligne : 7 novembre 2017