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Observation de l'environnement côtier

Le fonctionnement des écosystèmes marins côtiers est régi par des processus physiques et biogéochimiques complexes, dont les intéractions sont encore insuffisamment comprises lorsque l’on considère plusieurs échelles d’espace et de temps.  Nous savons aujourd’hui que la détermination précise des rôles respectifs de la variabilité naturelle et de l’influence anthropogénique sur le fonctionnement de ces systèmes côtiers n’est possible qu’à la condition de tenir compte des multiples stress que peuvent subir simultanément ces écosystèmes (Cf Cloern, 2001).  En outre, la déconvolution des signaux climatiques et anthropiques, au cœur des questions sociétales,  nécessite la construction de séries temporelles longues (futur) concernant des paramètres environnementaux ou des compartiments écosystémiques. Ce travail doit être réalisé dans des secteurs choisis de l’océan.

Passage obligé du continent à l’océan, les écosystèmes côtiers sont exposés simultanément par diverses influences anthropiques. Par ailleurs, avec 8% de l’hydrosphère la zone côtière représente plus de 50% de la production biologique marine globale. L’Observation de ces systèmes est une nécessité pour la communauté scientifique qui cherche à décrire et à comprendre son fonctionnement, à évaluer les effets des activités humaines en son sein et à mesurer les évolutions temporelles des impacts anthropiques. Nous observons donc les zones côtières car elles constituent des sites d’études privilégiés pour la recherche fondamentale lorsque celle ci s’intéresse à l’écologie, la bio-géochimie ou encore la physique de systèmes marins.

Séries d’observation physico-chimiques

Sous l'égide de l'Institut National des Sciences de l'Univers et de l'Environnement (INSU) ont été mis en place ces dernières années plusieurs Services d'Observation du milieu marin. Parmi ceux-ci le Service d'Observation du Milieu LITtoral (SOMLIT) a pour mission de coordonner les activités d'observation des stations marines du littoral français de la Manche, de l'Atlantique et de la Méditerranée. Ce Service d'Observation dont fait partie l'Observatoire de l’IUEM fédère actuellement 7 stations marines réparties sur les 3 façades maritimes françaises. Son plus proche voisin est la station biologique de Roscoff.

Par ailleurs, depuis 2002, l'IUEM a mis en place des séries d’observation de la dynamique du trait de côte ainsi qu’un suivi géomorphologique du littoral (essentiellement des côtes d’accumulations constituées des cordons de galets et des plages de sables, et dans une moindre mesure, les falaises meubles). Les dispositifs élémentaires d’observation de la Dynamique Morphosédimentaire et Vulnérabilité (Service d’Observation DYMOVUL) ont contribué, en 2011, à la création d’un Système d’Observation et d’Expérimentation au long terme pour la Recherche en Environnement (SOERE) – Trait de Côte, Aménagement du littoral labellisé par l’Alliance Nationale de Recherche pour l’ENVironnement (AllEnvi). En 2014, la labellisation du Service National d’Observation (SNO) DYNALIT par l’INSU, positionne l’IUEM à la coordination d’un système d’observation du littoral fort de 26 sites (18 côtes sableuses, 4 falaises et 4 embouchures).

l'IUEM surveille également la qualité des eaux de surface en instrumentant la rade de Brest en point fixe (Bouée MAREL) ou en instrumentant des navires d'opportunité (SIRANO). L'Observatoire accueille également une série d'observation participative qui surveille la qualité des eaux douces du Finistère (ECOFLUX).

Séries Faune-Flore.

Ces séries s’intéressent aux compartiments vivants des écosystèmes côtiers. Faune et Flore des systèmes benthiques et pélagiques sont regardés sous l'angle de la biodiversité mais également dans leurs dynamiques saisonnières et interannuelles. Notons également que l'IUEM réalise les travaux de faunistique et de botanique pour le compte du REBENT.