La COP27 à Brest, du climat dans le débat !

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Du 7 au 20 novembre 2022, l’UBO à travers l’IUEM et l’initiative Ocean University s’est engagée auprès de Brest métropole pour proposer quinze jours dédiés au partage, au débat et à l’engagement pour le climat, à l’occasion de la COP27 en Égypte.

Vous n’avez pas pu assister aux événements locaux ou suivre la COP27 à Charm el-Cheikh ? Voici quelques vidéos en guise de séance de rattrapage ! 

Liste de lecture

Ces vidéos vous sont proposées par Apolline Jesiolowski, Izia Colineaux et Chaimae Meyad, trois étudiantes qui se sont rendues à la COP27 en Égypte en tant qu’observatrices UBO.

Expérience inédite pour l’Université, ces trois étudiantes se sont rendues sur le site officiel de la COP climat pour rendre plus tangibles les négociations internationales en lien avec l’océan et les faire partager au plus grand nombre. En lien avec leurs enseignements, elles ont également assisté à de nombreuses conférences sur les enjeux environnementaux et climatiques.

Bon visionnage !

De retour à Brest, Apolline a partagé son expérience avec le public de 70.8 aux côtés de Céline Liret, directrice scientifique d’Océanopolis, et de Valentin Roussarie, étudiant en Master 2 E2AME qui a suivi la partie finance pendant toute la durée de la COP.

Trois formats de rencontre ont été également proposés pour échanger avec tous les publics.

L’Agora Glaz, installée simultanément au PN2B, à l’ENSTA Bretagne, à l’IUEM et à l’Université Mohammed V de Rabat, a permis de brosser, sur trois rendez-vous méridiens, un large panorama des négociations sur le climat. En partant des initiatives et problématiques locales, avec l’intervention de Glen Dissaux (élu brestois en charge du Plan Climat) vers l’international et la recherche avec Marie-Clémentine Corvest (doctorante en histoire au CRBC) et Amandine Nicolle (enseignante-chercheure à l’ENSTA) l’idée a été de rapprocher ces espaces de haut niveau politique et les mondes de la recherche et de la formation, pour faire connaître les processus de négociations, les accords en cours et surtout partager des connaissances pour mieux les comprendre et les décrypter.

Les enregistrements sont disponibles sur la chaîne YouTube de l’UBO.

La filiale EMR sur le port de Brest

Une soirée projection-débat du film documentaire “Contre vents et Marées” a réuni une centaine de personnes au cinéma Les Studios. Avec la présence d’une des co-réalisatrices et trois spécialistes des études d’impact environnementales des infrastructures EMR, de nombreuses questions ont été soulevées pendant la deuxième partie de soirée. À l’image des débats publics, les intervenants se sont prêtés à l’exercice, là aussi, de décryptage sur les questions d’impact des installations EMR sur l’environnement, de conflits d’usage, de mix énergétique français… 

Aurélie Jolivet, Damien Saffroy, Adeline Bas et Bénédicte Payot répondant aux questions de Joëlle Richard et du public des Studios.

Un sujet, un intervenant, un objet

Dans la continuité des actions de sensibilisation, quatre mini-conférences ont été proposées à 70.8, la galerie de l’océan. 130 personnes se sont rendues aux Ateliers des Capucins le dernier dimanche de la COP pour mettre du concret sur les grands enjeux de l’océan de demain et découvrir les objets apportés par les quatre intervenants ! 

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Charline Guillou / UBO

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Joëlle Richard / UBO

Charline Guillou / UBO

Ce travail a été soutenu par le projet ISblue « Interdisciplinary graduate school for the blue planet » co-financé par une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du programme « Investissements d’avenir » intégré à France 2030, portant la référence ANR-17-EURE-0015.

Stage de terrain de géologie d’étudiants en M2 de Géosciences

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Ce stage de géologie sédimentaire s’est déroulé dans le Sud de l’Angleterre – « Wessex-Field » du 3 au 10 octobre 2022. Il a été cofinancé par ISblue Formation et le Master SML Géosciences Océan.

Explicatif sur la spécialité en sédimentologie et sur le terrain choisi

Dans le cadre de leur formation en géologie sédimentaire et sédimentologie, les étudiants ayant choisi l’option sédimentologie ont pu se rendre cette année sur le terrain dans le Sud de l’Angleterre.

La spécialité en sédimentologie marine et paléo-environnements proposée en Master 2 vise à former les étudiants à l’étude des transferts sédimentaires de la côte vers le domaine profond. Cela inclut l’étude des environnements, paléo-environnements récents (Quaternaire) et plus anciens (à l’échelle géologique). Les connaissances sur les environnements sédimentaires constituent une base essentielle pour s’intéresser à différentes problématiques scientifiques sur de leur évolution : variations climatiques et eustatiques, variabilité des transferts terre-mer (sédiments détritiques, carbone…) et/ou de la production carbonatée sur les domaines de plateforme…

La succession sédimentaire qui affleure le long de la côte Sud de l’Angleterre (bassin du Wessex) constitue une série de référence internationale pour l’étude des paléo-environnements sédimentaires : (1) par sa continuité stratigraphique, depuis le Permien jusqu’au Tertiaire, (2) par la qualité exceptionnelle des affleurements, (3) par la diversité des paléo-environnements accessibles, et (4) par la richesse des structures sédimentaires, traces fossiles et fossiles observables.

Déroulement du stage

Organisé sur six jours avec une traversée de la Manche par le ferry Roscoff-Plymouth, le stage de terrain s’est déroulé entre Torquay et Poole. Chaque journée a été consacrée à un intervalle stratigraphique et un environnement sédimentaire spécifique, avec des travaux de relevé sédimentologique (mesures, descriptions, prises d’échantillons) réalisés par groupe de deux sur des sites complémentaires. Les étudiants ont pu ainsi obtenir des interprétations précises des faciès sédimentaires à partir de leurs propres relevés, et des interprétations des variations de faciès et d’environnement, à plus grande échelle, avec la mise en commun de leurs données. Pendant ce stage, les étudiants ont donc réalisé des travaux en autonomie, présenté leurs propres levés à l’ensemble du groupe, mis en commun leur travaux pour aboutir à des interprétations synthétiques, et préparé leur rapport de restitution.

Cette année, nous avons également effectué un premier test d’acquisition de données photographiques pour la réalisation d’un modèle numérique 3D d’affleurement par la méthode de stéréophotogrammétrie. Le traitement des données est prévu dans les prochaines semaines.

Ce travail fera également l’objet d’une présentation par les étudiants à l’équipe de recherche ASTRE du laboratoire Geo-Ocean, et sera aussi valorisé dans le cadre de la journée de restitution de l’EUR ISblue Formation.

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Nathalie Babonneau / UBO

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Nathalie Babonneau / UBO

Sortie Biodiversité en rade avec la participation des étudiants IMBRESea

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Lors du weekend des 15 et 16 octobre 2022, des plongées d’inventaires de poissons de la rade ont été mises en place dans le cadre du plan biodiversité et atlas de Brest métropole.

Mise en place du projet APECS/SUAPS

Ce projet trouve sa source dans l’intérêt, la qualité et le caractère exceptionnel de la rade brestoise. Brest Métropole a missionné l’association pour l’étude et la conservation des sélaciens (APECS) pour la mise en œuvre de cette opération. Cette association très connue sur la place brestoise trouve ses origines à l’UBO. Il y a 25 ans, un collectif d’ étudiants de l’UFR sciences et techniques avait lancé les 1ères observations de requin pélerin. L’APECS a sollicité le SUAPS pour ce projet de sciences participatives. Il a semblé très légitime de voir des étudiants de l’UBO, inscrits au SUAPS dans les activités subaquatiques, d’être sollicités pour intervenir et trouver un sens supplémentaire pour leur intérêt en biologie marine. Ces opérations de plongées étaient aussi proposées aux clubs subaquatiques de la Cité du Ponant.

Appel à candidature d’étudiants

Très vite, les 2 enseignants d’Éducation physique et sportive du SUAPS ont été sollicités par plusieurs étudiants très investis dans ce type de protocole dans leurs études. Ils avaient déjà mené des modèles d’opérations de recensement et l’opportunité de compléter leur parcours de formation universitaire par 2 plongées dites biologie marine en mer d’Iroise les ont beaucoup stimulé. Pour expliquer ces candidatures spontanées, les étudiants du master IMBRSea avaient remarqué qu’il était possible de faire de la plongée au SUAPS et ont désiré poursuivre leurs apprentissages techniques dans cette discipline. Suite à l’appel à candidature et au volontariat, ils ont tout de suite proposé de participer à ce projet. Le SUAPS disposant des personnes ressources, d’expérience ainsi que de logistique pour ce type d’événement, la mise en place fut très facile et rapide.

Le site retenu fut celui des 4 pompes, à la fois très riche en espèces de poissons, mais également facile d’accès et à proximité de BM et du campus.

Dimension internationale

En plus de cette expérience scientifique est venue s’ajouter la dimension internationale du collectif étudiants présents : Stefany Mayer (Canada), Nora-Sophie Klasen (Allemagne) et Carla Mischell Brito (Equateur). Ces 3 étudiantes suivent le master IMBRSea à l’ IUEM et ont relevé les espèces présentes en suivant le protocole proposé par l’ APECS.

La mise en valeur de l’ ouverture vers la mer que l’ UBO désire confirmer très régulièrement de façon légitime se révèle au travers de ce type de projet, facilitant l’inclusion de la communauté internationale par le SUAPS et mettant en avant le savoir-faire du service commun de l’UBO en matière d’activités hyperbares pour les étudiants. Ce service commun offre des séances de formation à la plongée et animent celles-ci par des appuis en biologie marine comme sur aussi des apports en archéologie subaquatique pour satisfaire la curiosité des étudiants.

Ce moment de partage permet, outre le dynamisme du campus, des liens forts avec BM. Cela permet aussi des échanges sur les techniques d’immersion, l’ouverture à une véritable inclusion et aux échanges universitaires.

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Christophe Lebranchu / UBO

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Christophe Lebranchu / UBO

 

19ème rentrée des Masters des sciences de la mer et du littoral (SML)

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Jeudi 1er septembre, les étudiants de 1ère année de master admis dans les Masters SML seront accueillis à l’IUEM par le directeur de l’Institut, Frédéric Jean, qui abordera les missions de l’IUEM, son cadre ainsi que son histoire et son évolution. Le responsable des Masters, Guillaume Roullet, présentera la formation sous un angle général. Durant cette journée, les étudiants échangeront avec différents intervenants qui leur apporteront de nombreuses informations sur le déroulement et l’organisation de ces deux années d’études.

Histoire du master

Les sciences de l’environnement ne peuvent s’appréhender que selon une démarche transversale et pluridisciplinaire. Cette approche se justifie d’autant plus pour les espaces marins et littoraux qui sont aujourd’hui au coeur d’enjeux fondamentaux pour l’humanité : le changement climatique, la gestion et la protection des ressources vivantes et minérales des océans, les énergies marines renouvelables, le développement des transports internationaux ou la gestion des risques naturels et technologiques. Les questions soulevées nécessitent un travail commun entre enseignants et chercheurs des sciences
expérimentales (écologues, géochimistes, biologistes, physiciens et géologues) et des sciences de l’homme et de la société (géographes, juristes, économistes). La mer et le littoral font aussi l’objet d’une intense actualité politique et institutionnelle.
Cette démarche transversale a conduit à la création en 2004 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur d’un domaine de formation « Sciences de la Mer et du Littoral », unique en France, au sein duquel s’est développé un Master pluri- et trans-disciplinaire. Après 18 années d’existence, ce Master, qui est implanté au coeur d’un pôle scientifique en sciences marines de dimension internationale, a déjà montré son puissant effet structurant et son attractivité. Il permet de réunir les conditions pédagogiques du développement d’une expertise française dans le domaine des sciences de l’environnement marin et côtier.

Organisation et objectifs

Les Masters SML regroupent sous un même domaine 8 mentions parmi lesquelles 13 parcours : biologie des organismes marins, écosystèmes marins, sciences halieutiques et aquacoles (co accrédité avec l’Agrocampus Ouest de Rennes) / master international en biotechnologies marines (co accrédité avec l’UBS Lorient) / chimie de l’environnement marin / droit, mer et environnement / agriculture, mer et environnement (co accrédité avec l’Agrocampus Ouest de Rennes) / expertise et gestion de l’environnement littoral / géophysique marine, hydrodynamique navale (co accrédité avec l’ENSTA Bretagne), physique de l’océan et climat / géosciences océan, ingénierie et gestion des ressources côtières et littorales (co accrédité avec l’UBS Vannes).
Les parcours en sciences humaines privilégient une approche fondée sur les interactions avec l’homme au niveau marin et côtier, tandis que les sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques visent plutôt la compréhension du «système mer» dans tous ses aspects. Les parcours en physique et biotechnologies sont internationaux et l’enseignement se fait en langue anglaise.
Un grand nombre d’unités d’enseignement (UE) sont communes à au moins 2 mentions et certaines sont suivies par les étudiants du master international IMBRSea de l’université de Gand. Dans ce cas, les cours sont également dispensés en anglais. Cette formation a pour objectif de former des chercheurs et des cadres capables d’appréhender les problématiques scientifiques actuelles et d’apporter des réponses adaptées aux problèmes posés en relation avec le domaine marin, océanique et les littoraux.


Les actions de formation en Master sont également au coeur du projet de l’École Universitaire de Recherche (EUR) ISblue. Cette dernière a pour objectif de mieux intégrer et coordonner la stratégie d’enseignement et de recherche des partenaires, de rendre l’o7 re de formation plus attractive au niveau international, de renforcer l’interdisciplinarité, l’innovation pédagogique et l’approche pédagogique par compétences, ainsi que de développer les synergies entre le monde académique et le secteur socio-économique. À cet e7 et, beaucoup d’étudiants partent en stage à l’étranger, avec le soutien financier, notamment, du volet formation de cette École Universitaire de Recherche.
La vie associative est très développée au sein des masters puisque 4 associations d’étudiants sont recensées : Patel (Protection et aménagement du territoire et de l’environnement littoral) rattachée à la mention expertise et gestion de l’environnement littoral, Sea-ti-Zen historiquement pour la biologie mais désormais pour toutesles mentions, Tethys pour les géosciences et Sea-lex pour les juristes.

Rentrée 2022 : Quelques chiffres

Environ 270 étudiants sont inscrits pour cette année universitaire marquant une augmentation de près de 10 % des effectifs, qui oscillaient entre 175 et 200 étudiants depuis la création du master SML en 2004. Le rayonnement des masters au niveau national et international est important. Ainsi, chaque année, environ 10 % des étudiants inscrits sont internationaux et la plupart des mentions reçoivent des étudiants européens ERASMUS.
Cette année, ils proviennent de 17 pays différents. Parmi les étudiants français, entre 30 et 50 % selon les années, proviennent d’établissements extérieurs à l’UBO. Le suivi professionnel des étudiants montre une insertion professionnelle supérieure à 75 % dans les 2 années qui suivent l’obtention du diplôme et un pourcentage important de diplômés (50 % environ) en poursuite d’études (doctorat) pour les 4 mentions en sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques marines.

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Sébastien Hervé / UBO

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Guillaume Roullet / UBO

 

 

Camp de terrain des étudiants en biologie/Écosystèmes marins

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Les étudiants du master de Sciences biologiques marines (SBM), spécialité Écosystèmes Marins, se sont rendus du 19 au 24 avril à Brignogan-Plages pour participer à un camp de terrain dans le cadre de l’Unité d’enseignement Observatoire, encadrés par Olivier Gauthier, Jacques Grall et Gauthier Schaal. L’objectif était de caractériser la variabilité spatiale et temporelle de la composition des communautés de la macrofaune benthique et de l’ichtyofaune démersale (ensemble des poissons d’un écosystème aquatique à proximité immédiate du benthos), et d’identifier les principales variables environnementales au sein de l’Anse de Pontusval.

Ce stage de terrain, organisé chaque année depuis 2018 (à l’exception de 2020), a pour objectif de constituer un suivi temporel spatialisé de l’évolution d’un écosystème côtier sous contraintes anthropiques. Au programme de ces 6 jours intenses, s’étirant souvent assez tard dans la nuit :

  • Définition du plan d’échantillonnage
  • Échantillonnage de la macrofaune benthique et des poissons démersaux
  • Tri et identification des 75 prélèvements réalisés (122 espèces et > 4000 individus identifiés)
  • Analyse des données et préparation de la restitution lors d’un oral d’une heure organisé 3 jours après le camp de terrain

L’occasion pour nos écologues benthiques en herbe de se confronter à nombre de problèmes concrets ou beaucoup plus conceptuels, inhérents à la réalisation d’un projet de recherche en écologie de terrain.

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Gauthier Schaal / UBO

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Gauthier Schaal / UBO

EPC 2023 | European phycological Congress

Après Zagreb en 2019, nous avons le plaisir de vous inviter à Brest (Bretagne, France) pour le 8ème Congrès Phycologique Européen « Opportunités scientifiques pour une révolution globale dans le domaine des Algues » au nom de la Fédération des Sociétés Européennes de Phycologie et de la Société Phycologique de France. La France a une longue et fière tradition de recherche phycologique et possède une flore algale très diversifiée. La Bretagne est un hotspot mondial pour la diversité des macroalgues avec environ 700 espèces et a historiquement développé une industrie florissante à partir des macroalgues qui maintient toujours son leadership en Europe. La région accueille également d’importants instituts de recherche dédiés à la recherche sur les microalgues et à l’océanographie.

La série des congrès phycologiques européens a débuté à Cologne (Allemagne) en 1996 et a depuis poursuivi la tradition de réunir, tous les quatre ans, des phycologues du monde entier. Son objectif principal est de fournir un forum de discussion sur les derniers développements scientifiques, technologiques et sociétaux de la recherche phycologique. L’EPC8 comprend des présentations plénières, une série de symposiums regroupés en 6 thèmes, des communications et des posters couvrant un large éventail de sujets tels que la diversité des algues, l’écologie, la génomique, la biologie cellulaire, la phycologie appliquée et la perception des algues par la société. Afin d’encourager les liens entre les communautés, chaque symposium abordera, dans la mesure du possible, les micro- et macroalgues des écosystèmes marins, d’eaux douces et terrestres. Nous sommes ravis de vous accueillir à Brest en Août 2023 pour l’EPC8!

Au nom des comités d’organisation, Solène Connan et Philippe Potin

Programme détaillé : Ici ou à télécharger ici.

Soirée Grand Public « Algues intrigantes« 

(plus d’informations ici)

Orateurs principaux :


Karin Rengefors

Aquatic Ecology
Department of Biology
Lund University, Suède


Christophe Destombe

Biologie évolutive et écologie des algues
International research laboratory IRL3614
Station Biologique de Roscoff
Sorbonne Université, France

Angela_Falciatore_EPC2023

Angela Falciatore

Biologie du chloroplaste et perception de la lumière chez les microalgues
Institut de Biologie Physico-Chimique
UMR7141 CNRS-Sorbonne Université
Paris, France


Thomas Wernberg

UWA Oceans Institute & School of Biological Sciences, Indian Ocean Marine Research Centre M470, The University of Western Australia, Australie

Norwegian Institute of Marine Research, His, Norvège

6 sessions

SESSION 1

DIVERSITE ALGALE ET EVOLUTION


Les études sur la biodiversité comprennent une série d’approches, dont la génétique des populations, la biogéographie, la détection et l’identification des espèces, et la déduction des processus évolutifs qui façonnent cette diversité. Ces dernières années, les technologies -omiques, telles que le métabarcoding et le séquençage du génome entier, ont révolutionné la recherche sur la biodiversité et l’écologie, permettant de tester des hypothèses impensables il y a à peine dix ans.


La taxonomie et la systématique sont plus actuelles que jamais. Les nouvelles technologies d’étude de la biodiversité ont accéléré le rythme auquel les espèces d’algues nouvelles pour la science sont découvertes et décrites. Le métabarcoding de l’ADN a révélé la diversité réelle des diverses lignées d’algues. Les nouvelles technologies d’imagerie révèlent toutes ces nouvelles espèces dans leurs moindres détails, et le barcoding de l’ADN facilite leur identification et les distingue les unes des autres. Il n’est pas surprenant que les diverses technologies soient désormais intégrées à notre boîte à outils taxonomique moderne, et que les résultats obtenus fassent partie intégrante des descriptions modernes des espèces. L’incorporation de nouvelles approches en taxonomie crée également des défis. Par exemple, les descriptions d’espèces basées sur les séquences de codes-barres d’ADN et les détails ultrastructuraux sont en contradiction avec les premières descriptions d’espèces basées uniquement sur les caractéristiques observables à l’œil nu et à faible grossissement en microscopie optique, bien que le séquençage de minuscules morceaux de spécimens de macroalgues soit aujourd’hui une pratique courante pour résoudre les problèmes taxonomiques. D’une manière générale, les technologies classiques et modernes génèrent une grande quantité d’informations grâce auxquelles la diversité peut être captée en espèces biologiquement significatives. Nous vous invitons à présenter des contributions montrant comment des études combinant diverses méthodes contribuent à l’exploration et à la description de la diversité des algues, ainsi qu’à l’identification, la caractérisation et la délimitation des espèces et des populations.

Animateurs :

  • Maxim Kulikovskiy : Institute of Plant Physiology, Russian Academy of Sciences, Moscow, Russie
  • Fabio RindiDipartimento di Scienze della Vita e dell’Ambiente Università Politecnica delle Marche, Ancona, Italie

Conférenciers :

  • Patrick Kociolek : Museum of Natural History and Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Colorado, Boulder, USA
  • Frederik Leliaert : Herbarium and Library Department, Botanic Garden Meise, Meise, Belgique

De nouvelles méthodologies, telles que le métabarcoding par séquençage à haut débit, révolutionnent les études sur la biodiversité. Les données du métabarcoding peuvent révéler la biodiversité et la composition des communautés d’algues à des échelles spatio-temporelles différentes de ce qui était possible auparavant. Ces données peuvent révéler la différenciation génétique des populations intraspécifiques et mettre au jour une biodiversité cachée. Les ensembles de données de référence nécessaires à l’identification des haplotypes du métabarcode sont en train de se constituer rapidement. Cependant, les algorithmes permettant de traduire les lectures du métabarcode en espèces biologiquement significatives sont encore en cours de développement. Des contributions sont attendues sur les développements dans la découverte de la diversité des espèces, de la structure des populations et des schémas biogéographiques et saisonniers, avec des méthodes classiques et à haut débit. Les sujets peuvent également inclure la déduction des modèles de distribution, ainsi que le suivi et la modélisation de ces modèles dans l’espace et le temps.

Animateurs :

  • Uwe John : Ecological chemistry department, Alfred Wegener Institute, Helmholtz Centre for Polar and Marine Research, Bremerhaven, Allemagne
  • Sophie Steinhagen : University of Gothenburg, Department of Marine Sciences, Strömstad, Suède

Conférenciers :

  • Klara WolfInstitute of Marine Ecosystem and Fishery Science, University of Hamburg, Hamburg, Allemagne
  • Petra Nowak : Aquatic Ecology, University of Rostock, Rostock, Allemagne

Les modèles et théories des processus évolutifs sont de plus en plus appliqués en phycologie. Les génomes de nombreuses espèces deviennent disponibles, ce qui permet de déduire l’histoire de l’évolution à partir de génomes entiers plutôt que de quelques marqueurs. Ces résultats mettent en lumière les transitions majeures, l’acquisition de nouveaux caractères et d’autres innovations dans l’histoire de l’évolution des lignées. Des phylogénies bien résolues, combinées à des données morphologiques, physiologiques ou écologiques, aident à répondre aux questions évolutives liées à la diversification et à l’évolution des phénotypes. L’évolution fonctionne également ici et maintenant et la comparaison des génomes entre les individus d’une même population ou de populations différentes peut révéler une adaptation en cours. Nous sollicitons des contributions qui combinent les ressources génomiques et autres avec les avancées technologiques pour explorer les histoires de l’évolution, ainsi que des plans expérimentaux pour tester les hypothèses sur l’évolution en action. Nous accueillerons également des contributions sur l’histoire de l’évolution profonde des principaux phylums d’algues et sur la façon dont ils ont été créés.

Animateurs :

Conférenciers :

  • Bojian Zhong : College of Life Sciences, Nanjing Normal University, Chine
  • Elias Marek : Department of Biology and Ecology, University of Ostrava, Ostrava, République tchèque

(C) Erwan AMICE | CNRS

SESSION 2

BIOLOGIE CELLULAIRE ET BIOLOGIE DU SYSTÈME ALGUE


Outre l’environnement abiotique, le biote intime des algues affecte la croissance, le développement et la reproduction sexuelle des algues, et ce, de manière souvent surprenante. Ces interactions peuvent désormais être étudiées dans tous leurs détails grâce à l’incorporation d’analyses du métabolome, du transcriptome et du génome, ainsi que d’évaluations épigénétiques, même pour des cellules uniques. L’ultrastructure et la composition des cellules d’algues figurent également en bonne place dans ces études.


De nombreuses micro- et macroalgues entretiennent des relations étroites avec d’autres espèces, y compris d’autres eucaryotes, des bactéries et des virus. Ces relations peuvent être symbiotiques, mutualistes ou simplement parasitaires. Dans de nombreuses relations symbiotiques, les partenaires influencent la forme et la physiologie/métabolisme de l’autre à tel point qu’ils semblent avoir développé une forme de vie à part entière. Certaines algues ne peuvent même pas croître et se développer sans leur microbiome. Les parasites et les virus sont capables de contrôler la prolifération du phytoplancton. De nombreuses algues rouges entretiennent des relations complexes avec les aldépho-parasites. Les contributions peuvent inclure – mais ne sont pas limitées à – des évaluations de la diversité de ces relations, des études fonctionnelles sur les interactions, et des avancées conceptuelles sur, par exemple, la façon dont ces interactions sont établies, maintenues et perturbées, comment elles évoluent ensemble, et comment leurs génomes, transcriptomes et métabolomes s’adaptent aux relations durables. Ce symposium invite également des contributions au domaine en évolution de la recherche sur l’holobiome des algues et son impact sur le fonctionnement des espèces.

Animateurs :

  • Johan Decelle : CNRS Laboratoire Physiologie Cellulaire & Végétale , CEA-Grenoble, France
  • Aschwin H. Engelen : Biogeographical Ecology and Evolution, UAlg, Faro, Portugal

Conférenciers :

  • Suhelen Egan : School of Biological, Earth and Environmental Sciences, UNSW Sydney, Australie
  • Shady A. Amin : Department of Biology, New York University Abu Dhabi, UAE

Les algues présentent une fascinante diversité de cycles de vie, souvent associés à des stades haploïdes et diploïdes morphologiquement et fonctionnellement distincts. Les transitions entre ces stades peuvent être déclenchées par des facteurs environnementaux, y compris le microbiome, ainsi que par des facteurs endogènes et externes. Pour de nombreuses lignées d’algues, les gènes régissant ces processus et leurs modes de fonctionnement sont encore largement inconnus. Actuellement, les approches analytiques combinant les données du génome, les données de la transcriptomique, de l’omique cellulaire, de l’épigénétique et de la protéomique, offrent de nouvelles perspectives pour l’étude de la régulation de la reproduction sexuelle et de la transition entre les étapes du cycle de vie des algues. En outre, l’épigénétique est un sujet émergent qui peut aider à mieux comprendre l’adaptation rapide de la phénologie au sein et entre les stades du cycle de vie dans un environnement changeant. Les contributions à ce symposium sont invitées à porter sur – mais sans s’y limiter – les différents types de cycles de vie, leur différenciation morphologique et/ou physiologique entre les étapes du cycle de vie, les conditions qui déclenchent ou contrecarrent la reproduction, la machinerie génomique derrière la reproduction et l’histoire évolutive de la complexité des cycles de vie chez les algues. En outre, nous invitons les contributions des études mettant en évidence la façon dont les générations alternées peuvent transférer des informations d’un stade à l’autre, par exemple via l’épigénétique ou via des effets transgénérationnels généraux.

Animateurs :

  • Mariella FerranteStazione Zoologica Anton Dohrn, Naples, Italie
  • Agnieszka P. Lipinska : Department of Algal Development and Evolution, Max Planck Institute for Biology, Tübingen, Allemagne

Conférenciers :

  • Kenny Bogaert : Phycology Research Group, UGent, Ghent, Belgique
  • Gust BilckeComparative Network Biology Group, UGent, Ghent, Belgique

Les algues sont un assemblage diversifié d’organismes qui appartiennent à plusieurs lignées phylogénétiquement indépendantes. Les algues sont adaptées à de nombreux habitats différents, ont différents niveaux trophiques et présentent des variations dans le Bauplan allant de minuscules cellules à des syncytia unicellulaires et des organismes multicellulaires complexes composés de différents types de cellules. Il n’est pas surprenant que la structure cellulaire interne soit tout aussi diversifiée et que divers traits uniques d’importance taxonomique aient été décrits. Nous vous invitons à présenter des contributions axées sur la description des structures des cellules d’algues et de leurs compartiments subcellulaires, leur composition biochimique et leur fonction, ainsi que la manière dont ces caractéristiques sont héritées ou réassemblées dans la génération suivante de cellules. Les contributions sur la reconstruction de l’histoire évolutive des structures cellulaires sont également les bienvenues, tout comme les contributions de techniques de microscopie avancées dévoilant des détails ultrastructuraux.

Animateurs :

  • Zoë A. Popper : Botany and The Ryan Institute, School of Natural Sciences, National University of Ireland, Galway, Irlande
  • Nils Kröger : B CUBE, Technische Universität Dresden, Allemagne

Conférenciers :

  • Klaus Herburger : Institute of Biological Sciences, University of Rostock, Allemagne
  • Assaf Gal : Department of Plant and Environmental Sciences, Weizmann Institute of Science, Rehovot, Israël

Les espèces modèles d’algues sont souvent les premières sur lesquelles les nouvelles technologies développées en dehors de la communauté phycologique sont appliquées avant de trouver leur place dans le courant dominant de la phycologie. Les nouvelles applications de la génomique permettent désormais d’étudier leur complexité et leur fonctionnement dans les moindres détails, y compris leurs horloges circadiennes internes, leurs réponses aux signaux externes ou leurs interactions avec d’autres micro-organismes. Des outils sophistiqués d’édition de l’ADN sont désormais disponibles pour évaluer, par exemple, le fonctionnement des gènes. En outre, la génomique s’est miniaturisée, puisqu’il est désormais possible d’obtenir des instantanés du transcriptome de cellules uniques en action, ce qui permet d’étudier les processus dans leurs moindres détails et en succession rapide. Des contributions sont attendues sur les différentes approches utilisées pour élucider la complexité génomique des algues modèles, afin de répondre aux questions fondamentales sur le fonctionnement des cellules et des thalles d’algues, sur la régulation de leurs activités métaboliques et sur leur réponse aux déclencheurs environnementaux et endogènes. Les contributions sur de nouveaux modèles d’algues sont également les bienvenues, surtout si ces modèles permettent de tester des hypothèses qui ne peuvent être abordées avec les modèles existants.

Animateurs :

  • Maria Mittag : Matthias Schleiden Institute of Genetics, Bioinformatics and Molecular Botany, Friedrich Schiller University, Jena, Allemagne
  • Claire Gachon : UMR 7245 – Molécules de Communication et Adaptation des Micro-organismes – Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, France

Conférenciers :

  • Sigrid Neuhauser : Institute of Microbiology, Innsbruck, Autriche
  • Thomas Mock : School of Environmental Sciences, Uni. East Anglia, Norwich, Royaume Uni

(C) Cécile KLEIN | UBO

SESSION 3

ALGUES ET PRODUCTION PRIMAIRE


La photosynthèse et la respiration des algues, ainsi que l’exsudation, l’absorption et la séquestration de la matière organique, représentent des processus physiologiques et écologiques clés dans le cycle global du carbone, tant dans les systèmes d’eau douce que dans les systèmes marins. Ces processus sont spécifiques aux espèces et influencés par des interactions complexes avec des facteurs environnementaux. Les progrès de nos connaissances sur les microalgues et les macroalgues nous permettront de mieux comprendre le rôle clé que jouent ces organismes dans la lutte contre le changement climatique.


Ce symposium aborde les mécanismes de la photosynthèse, y compris la photo-biologie et la fixation du carbone, ainsi que le stockage du carbone et la respiration. Les nouvelles technologies, les méthodologies in situ et ex situ et les approches de modélisation ouvrent de nouvelles voies pour étudier et quantifier la façon dont les algues fixent, stockent et respirent le carbone. Les progrès dans notre compréhension de ces processus fondamentaux devraient non seulement améliorer notre compréhension de l’écologie des algues et de la productivité nette des écosystèmes, mais aussi conduire à des améliorations pratiques dans la culture de masse des algues à des fins commerciales. Des contributions sont attendues sur tous les aspects de la photosynthèse, l’amélioration des techniques de mesure in situ et ex situ, les mécanismes physiologiques et moléculaires de la photosynthèse, ses contrôles environnementaux, la relation entre la production d’oxygène photosynthétique et la fixation du carbone et la façon dont cela peut être lié au cycle du carbone (voir ci-dessous) ou aux avancées biotechnologiques. Étant donné que l’acidification des océans affecte ces processus, les contributions dans ce domaine sont également les bienvenues.

Animateurs :

  • Concepción Iñiguez Moreno : Department of Ecology, University of Málaga, Espagne
  • Giovanni Finazzi : Interdisciplinary Research Institute of Grenoble (IRIG), CEA Grenoble, France

Conférenciers :

  • Benjamin Bailleul : Laboratory of Chloroplast Biology and Light Sensing in Microalgae, Institut de Biologie Physico-Chimique, France
  • Yusuke Mastuda : Department of Bioscience, School of Biological and Environmental Sciences, Kwansei Gakuin University, Hyogo, Japon

La production primaire alimente la biosphère et anime le cycle global du carbone. Il est de plus en plus évident que non seulement le phytoplancton mais aussi les écosystèmes végétalisés contribuent considérablement à la fixation et à la séquestration à long terme du carbone. Pourtant, les connaissances sont encore très lacunaires, en particulier en ce qui concerne les forêts de macroalgues. On ne sait pas non plus comment le changement global modifiera le fonctionnement de ces écosystèmes, y compris leur capacité à piéger le carbone. Les contributions sont invitées à porter sur tous les aspects du cycle du carbone marin, en abordant le sort de la production primaire des algues et sa contribution au cycle du carbone. Cela inclut la production et le devenir des détritus et du carbone organique dissous provenant des macroalgues. Les contributions sur les changements dans la capacité des diverses communautés d’algues à fixer et à séquestrer le carbone dans le cadre de divers scénarios de changement climatique sont également les bienvenues.

Animateurs :

  • Karen Filbee-Dexter : Department of Biological Sciences, University of Western Australia, Australie | Institute for Marine Research, Norvège
  • Sebastian D. Rokitta : Alfred-Wegener-Institut, Helmholtz-Centre for Polar and Marine Research, Bremerhaven, Allemagne

Conférenciers :

  • Mar Fernandez-Mendez : Alfred-Wegener-Institut, Helmholtz-Centre for Polar and Marine Research, Bremerhaven, Allemagne
  • Albert Pessarrodona : Oceans Institute and Department of Biological Sciences, University of Western Australia, Crawley, Australie

(C) NASA GSFC

SESSION 4

ALGUES ET FONCTIONNEMENT DES ÉCOSYSTÈMES


Des recherches considérables sont consacrées à la résilience des écosystèmes dominés par les algues face au changement global et aux points de basculement au-delà desquels se produisent des changements soudains et radicaux dans la composition des espèces. Les écosystèmes des régions polaires sont particulièrement touchés, car c’est là que le changement global est le plus prononcé, et le repli vers des latitudes plus élevées n’est pas envisageable. Les technologies -omiques permettent d’obtenir des informations sans précédent sur le fonctionnement de communautés entières et sur leurs limites de résilience.


Le fonctionnement des algues dans leurs écosystèmes dépend entre autres de leur autécologie, de leur bouquet biochimique tel que leurs toxines ou substances dissuasives et de leurs interactions avec les autres organismes qui vivent avec elles ou qui les broutent. Et tout cela est affecté par des facteurs abiotiques externes primaires et secondaires. La compréhension de la complexité des interactions et des fonctionnalités des communautés d’algues et de leur résilience aux changements environnementaux est essentielle pour nous permettre de prévoir comment les écosystèmes se comporteront face au changement global et pour nous aider à concevoir les meilleures pratiques de gestion des écosystèmes afin d’en atténuer les effets. La capacité croissante à associer les différences fonctionnelles aux génotypes et aux fonctionnalités métaboliques améliore également notre compréhension de la diversité écotypique et phénotypique. Les contributions portant sur tous les aspects de l’écologie des algues sont les bienvenues pour mieux révéler la capacité des écosystèmes algaux à faire face à leur environnement biotique et abiotique, y compris les études explorant les interactions entre les espèces, par exemple, au moyen de plans expérimentaux uni- et multifactoriels. Les résultats d’études élucidant les relations entre la diversité fonctionnelle, métabolique et génétique et la résilience des populations aux changements environnementaux sont également particulièrement bienvenus.

Animateurs :

  • Florian Weinberger : Marine Ecology Division, GEOMAR Helmholtz-Centre for Ocean Research, Kiel, Allemagne
  • Petra Visser : Dept. Freshwater and Marine Ecology, IBED, University of Amsterdam, Pays Bas

Conférenciers :

  • Marine Vallet : Group Phytoplankton Community Interactions, Max Planck Institute for Chemical Ecology, Jena, Allemagne
  • Dedmer Van de Waal : Department of Aquatic Ecology, Netherlands Institute of Ecology (NIOO-KNAW), Wageningen, Pays Bas

Le changement climatique affecte les aires de répartition et l’abondance des algues dans les systèmes pélagiques et benthiques. Cela peut provoquer d’intenses efflorescences de micro- et macroalgues ou l’invasion d’espèces exotiques ou migratrices, deux phénomènes qui vont façonner les écosystèmes. Localement, mais aussi sur de vastes étendues géographiques, l’abondance, la phénologie et la zonation des algues évoluent. Ces changements n’affectent pas seulement la diversité locale des algues mais modifient également le fonctionnement des écosystèmes dont elles font partie intégrante. Les contributions à ce symposium peuvent inclure des études sur la biodiversité, les cycles de vie et la phénologie, la formation d’efflorescences et les espèces envahissantes, leur écologie, l’écophysiologie et les omiques dont les résultats aident à évaluer comment les changements environnementaux affectent les modèles de distribution des espèces et des communautés entières et comment les espèces ou les communautés font face aux changements. Les études sur les changements dans les aires de répartition des espèces formant la canopée et d’autres espèces clés, y compris les espèces formant des efflorescences, sont particulièrement bienvenues, tout comme les contributions sur la conservation et la restauration des populations locales ainsi que l’amélioration de leur résilience au changement.

Animateurs :

  • Gareth A. Pearson : Centre of Marine Sciences (CCMAR), Universidade do Algarve, Faro, Portugal
  • Anke KrempBiological Oceanography, Leibniz Institute for Baltic Sea Research Warnemuende, Rostock, Allemagne

Conférenciers :

  • Anita Narwani : Department of Aquatic Ecology, Eawag, Duebendorf, Suisse
  • Ester A. Serrão : Centre of Marine Sciences (CCMAR), Universidade do Algarve, Faro, Portugal

Les régions arctiques et antarctiques sont des environnements difficiles pour les algues, car elles reçoivent peu ou pas de lumière en hiver et une lumière presque continue en plein été sous des températures basses. Aujourd’hui, ce sont les régions polaires qui se réchauffent le plus rapidement. En conséquence, la diversité des algues, la productivité primaire et les modèles de distribution connaissent des changements sans précédent. Les systèmes côtiers et les fjords sont particulièrement touchés par l’augmentation du débit des eaux de fonte, ce qui entraîne une augmentation des chutes de salinité et des taux de sédimentation. En outre, ils doivent faire face à une extension de la période d’eau libre et à une libération de la limitation de la lumière. De nombreuses algues des habitats polaires sont adaptées aux basses températures et aux conditions polaires en général, mais ces adaptations sont en train de devenir un handicap face à des changements environnementaux sans précédent et à l’immigration d’espèces tempérées. Des contributions sont attendues sur tous les aspects mettant en évidence les conditions changeantes dans lesquelles se trouvent les algues polaires et leur capacité à faire face à ces changements sur terre, dans la glace de mer, le long des côtes et dans les eaux libres, leur résilience et/ou leur adaptabilité au changement, et leurs capacités concurrentielles face aux immigrants tempérés.

Animateurs :

  • Linda Nedbalová : Department of Ecology, Faculty of Science, Charles University, Prague, République tchèque
  • Johann Lavaud : LEMAR, Institut Universitaire Européen de la Mer, Université de Bretagne Occidentale, Plouzané, France

Conférenciers :

La métagénomique, la méta-transcriptomique et le métabarcoding fournissent des informations extrêmement détaillées sur la composition de communautés entières ainsi que sur les activités et les interactions de leurs membres. Des génomes et des transcriptomes de référence sont désormais produits à un rythme toujours plus rapide, ce qui permet de traduire les masses de lectures produites par les techniques de séquençage à haut débit de l’ADN ou de l’ARNm environnemental en biocomplexité et en bioactivité de communautés entières. Pour que cette traduction ait un sens, de nombreux défis doivent être relevés. Des contributions sont attendues sur les études méta-omiques visant à évaluer la composition et la complexité de communautés entières dans lesquelles les algues sont des acteurs clés et leur interaction avec l’environnement. Les contributions sur les moyens innovants d’étudier ces types de données afin de faire progresser la connaissance de la biodiversité et du fonctionnement des écosystèmes sont particulièrement bienvenues.

Animateurs :

  • Flora J. Vincent : Developmental Biology Unit, EMBL, Heidelberg, Allemagne
  • Bente Edvardsen : Section for Aquatic Biology and Toxicology, University of Oslo, Norvège

Conférenciers :

  • Simon Dittami : CNRS/Sorbonne Université, Station Biologique de Roscoff, France
  • Chana Kranzler : The Mina and Everard Goodman Faculty of Life Sciences, Bar Ilan University, Ramat Gan, Israël

(C) Erwan AMICE | CNRS

SESSION 5

ALGUES ET LEURS APPLICATIONS EN BIOTECHNOLOGIE BLEUE


Les algues sont un trésor de molécules bioactives pour les applications en Biotechnologie Bleue. La première étape de ces applications est le choix d’organismes, voire de consortiums d’organismes, issus de populations naturelles ou fournis par des collections de cultures d’algues. Un nombre rapidement croissant d’entreprises utilisent des algues ou des composés d’algues dans divers secteurs, mais la mise à l’échelle des cultures d’algues pour une production rentable est souvent difficile.


Les collections de cultures d’algues jouent un rôle fondamental dans la recherche, le développement technologique et l’innovation industrielle. Elles sont les dépositaires de myriades de souches de recherche, elles affinent les protocoles de maintien d’un éventail toujours plus large d’espèces, même les plus récalcitrantes, elles développent des méthodologies de cryoconservation pour garantir l’identité génétique à long terme des souches et, dans le cadre de partenariats public-privé, elles travaillent à la mise à l’échelle des cultures d’algues. Les collections de cultures peuvent même jouer le rôle de dépôts paneuropéens ou mondiaux pour les pools génétiques d’espèces en voie d’extinction ou d’espèces aquacoles. Les contributions sont les bienvenues sur le maintien d’espèces récalcitrantes, sur les nouvelles lignées de symbiotes, sur les microbiomes entiers, ainsi que sur la génération et le maintien de souches axéniques importantes pour les applications génomiques. En outre, des contributions sont sollicitées sur la cryoconservation ou les alternatives pour la conservation à long terme des souches.

Animateurs :

  • Filip Pniewski : Gdańsk University, Faculty of Oceanography and Geography, Culture Collection of Baltic Algae, Gdynia, Pologne
  • Peter Chaerle : Ghent University, Faculty of Sciences, Department of Biology, Protistology and Aquatic Ecology, BCCM/Diatoms Collection Gent, Belgique

Conférenciers :

  • Annick Wilmotte : BCCM/ULC Cyanobacteria Collection, InBios, Department of Life Sciences, University of Liège, Belgique
  • Ian Probert : Station Biologique de Roscoff, Centre de recherche et d’enseignement en biologie et écologie marines FR2424, Roscoff, France

Les algues sont une riche source de substances bioactives et d’autres composés et matériaux valorisables. Ces composés ont une variété de fonctions allant de la protection contre le stress, la signalisation, la défense contre les antagonistes, et la capture des nutriments, entre autres. Dans le même temps, les fonctions de nombreux composés d’algues ne sont toujours pas élucidées. Beaucoup de ces composés sont des molécules complexes, difficiles à produire autrement que par les algues. De nombreux produits d’origine algale trouvent aujourd’hui leur place dans les industries pharmaceutiques ou cosméceutiques. Toutefois, le chemin entre la découverte de substances algales valorisables et leurs applications commerciales est long, et seules quelques-unes d’entre elles se transforment en produits commerciaux. Des contributions sont attendues sur la découverte de nouveaux composés et substances bioactifs, en particulier dans les lignées d’algues peu explorées, l’extraction des composés, l’identification et la caractérisation de leur bioactivité, avec un accent sur les approches de leur production en utilisant la biotechnologie des algues.

Animateurs :

  • Abdelfatah Abomohra : Aquatic Ecophysiology and Phycology, Institute of Plant Science and Microbiology, University of Hamburg, Allemagne
  • Alexei Solovchenko : Bioengineering Department, M.V. Lomonosov Moscow State University, Moscow, Russie

Conférenciers :

  • Dieter Hanelt : Department of Biology, Institute of Plant Science and Microbiology, Hamburg University, Allemagne
  • Inna Khozin-Goldberg : Microalgal Biotechnology Laboratory, French Associates Institute for Agriculture and Biotechnology, J. Blaunstein Institutes for Desert Research, Ben-Gurion University of the Negev, Israël

Ce symposium se concentre sur les nouvelles orientations des applications de Biotechnologie Bleue dans les algues. Les processus de production à l’échelle industrielle reposent souvent sur des souches de type sauvage produisant des substances d’intérêt dans les quantités requises dans leur contexte environnemental. Pourtant, les progrès des méthodologies de la génomique et de la sélection appliquée à l’amélioration de la production peuvent considérablement augmenter la rentabilité des processus de production. Les contributions peuvent porter sur des systèmes et des méthodologies permettant d’optimiser et d’augmenter la production de composés d’intérêt, ou de rendre les processus de production plus efficaces. Des contributions sont attendues sur l’exploration des voies de production ainsi que sur l’optimisation de ces voies et la mise à l’échelle de la production. Sont également attendues des contributions dans le domaine de la biologie synthétique, qui consiste à modeler les organismes en les transformant pour leur donner de nouvelles capacités ou de nouveaux produits pour la médecine, la fabrication et l’agriculture.

Animateurs :

  • Maria do Rosario Domingues : Lipidomics Laboratory, Mass Spectrometry Center, Department of Chemistry, University of Aveiro, Portugal
  • Joanna Kargul : Solar Fuels Laboratory, Centre For New Technologies, University of Warsaw, Pologne

Conférenciers :

  • Yagut Allahverdiyeva-Rinne : Molecular Plant Biology Unit, Department of Life Technologies, University of Turku, Finlande
  • Hugo Pereira : GreenCoLab – Associação Oceano Verde, University of Algarve, Faro, Portugal

Les scientifiques en début de carrière et les étudiants en phycologie perçoivent souvent les possibilités de carrière dans la recherche phycologique comme limitées, considérant leurs superviseurs scientifiques comme des modèles de carrière dans le monde universitaire. Cependant, il existe de nombreuses possibilités de carrières enrichissantes dans (en collaboration avec) le secteur privé. Les algues ont trouvé leur place dans de nombreux processus de production industrielle et dans l’aquaculture à grande échelle. Et là où les algues sont utilisées, les chercheurs sont recherchés pour résoudre les problèmes, optimiser et innover. Pourtant, malgré les nombreuses opportunités, certains problèmes font obstacle à de tels partenariats. Les contributions de projets de recherche en partenariat public-privé et leurs objectifs, de chercheurs travaillant en partenariat avec des entreprises ou travaillant dans des entreprises sont les bienvenues. L’accent n’est pas mis sur les méthodologies ou les résultats scientifiques, mais sur les expériences de travail dans le secteur privé. Quelles sont les attentes des entreprises vis-à-vis des scientifiques qui travaillent avec elles ou pour elles ? Qu’en est-il de la création de votre propre start-up ou spin-out ? Ce qui est nécessaire pour transformer des idées intelligentes en produits commercialisables.

Animateurs :

  • Annette Bruhn : Department of Ecoscience, Centre for Circular Bioeconomy, Aarhus University, Danemark
  • Stefan Kraan : The Seaweed Company, Irlande

Conférenciers :

(C) Interreg NWE ALG-AD

SESSION 6

ALGUES ET SOCIÉTÉ


L’intérêt pour les algues est croissant chez de nombreuses parties prenantes, y compris le grand public. Les algues sont de plus en plus perçues comme saines et jolies, mais les efflorescences d’espèces potentiellement nuisibles affectent la santé écologique et le bien-être humain. Le suivi de la diversité et de l’évolution de la composition des systèmes algaux fournit des données indispensables à la gouvernance locale pour faire des choix politiques éclairés. Les scientifiques et les enseignants doivent jouer leur rôle en sensibilisant le public à la manière dont les algues contribuent à répondre aux besoins brûlants de la société.

C’est avec une grande tristesse que nous devons annoncer le décès soudain de notre collègue Erwan Ar Gall, co-organisateur du mini-symposium 20. Afin de poursuivre son investissement avec enthousiasme dans la préparation d’un EPC8 réussi, Elvira Ramos Manzanos a accepté de travailler avec Sotiris Orfanidis en tant que co-organisatrice.


Le grand public montre un intérêt croissant pour les algues. Les algues sont aujourd’hui perçues comme quelque chose de positif, de sain, de valorisables, d’utile et parfois de beau, plutôt que comme un déchet à nettoyer avec une bonne dose d’eau de Javel. Les raisons de ce changement de mentalité sont multiples. Les algues ou leurs dérivés entrent dans la composition d’une gamme toujours plus large de produits, allant des cosméceutiques et des médicaments à l’alimentation humaine et animale. De ce fait, les algues contribuent à l’emploi, au développement économique et à la prospérité humaine, notamment dans les pays ou régions en développement. Les algues sont souvent d’une beauté stupéfiante et constituent une source d’inspiration pour les artistes. De nombreux scientifiques citoyens sont des experts en taxonomie des algues, contribuant ainsi à l’avancement des connaissances sur la biodiversité et la distribution des algues. Toutefois, cette image positive est facilement détruite par la présence d’algues dans l’actualité, par exemple les « algues tueuses » et les « efflorescences algales nuisibles », sans tenir compte du fait que ces efflorescences résultent généralement de déséquilibres écosystémiques causés par l’homme. Les phycologues doivent traduire efficacement les connaissances scientifiques sur les algues auprès du grand public et transférer ces connaissances dans des applications pratiques. Ils doivent s’engager auprès des communautés locales afin d’encourager l’utilisation des algues, générant ainsi des emplois et augmentant le bien-être et la prospérité. Le transfert de ces connaissances sur les algues nécessite une combinaison de diverses disciplines, le développement d’un environnement de recherche inter- et transdisciplinaire avec des stratégies pour les pratiques sociétales. Ils doivent informer les décideurs politiques des services écosystémiques cruciaux fournis par les algues, afin de leur permettre de relever les défis environnementaux liés aux algues et à leurs écosystèmes. Les connaissances doivent être diffusées en utilisant les moyens électroniques disponibles qui se développent rapidement, mais en évitant les pièges d’une telle communication. Des contributions sont attendues sur les projets de diffusion et de sensibilisation du grand public, sur les services écosystémiques des algues, la co-gestion adaptative et la recherche sur la façon dont les algues peuvent atténuer l’impact du changement climatique sur les moyens de subsistance locaux ; les exercices impliquant les citoyens dans la diffusion des connaissances et/ou la participation à des recherches d’actualité sont les bienvenus.

Animateurs :

  • Nils Ekelund : Dept. Natural Sciences, Mathematics, Society, Faculty of Education and Society, Malmö University, Suède
  • Johanna Weggelaar : Algae Platform, Atelier Luma / Luma Arles, France

Conférenciers :

  • Fredrik Gröndahl : Dept. Sustainable development environmental science and engineering (SEED), School of Architecture and the built environment (ABE), Royal Institute of Technology, Stockholm, Suède
  • Alix Levain : UMR 6308 AMURE, CNRS, Plouzané, France

Nombre d’entre nous ont des engagements en matière d’enseignement et participent à l’enseignement des étudiants, à la formation des doctorants et à l’encadrement des postdoctorants en début de carrière. L’enseignement est également une partie essentielle de notre carrière professionnelle car il garantit que les futurs collègues prennent le relais. Les étudiants doivent s’informer sur les parcours professionnels, tant dans le monde universitaire que dans l’industrie et les entreprises (biotechnologie, agriculture, nouveaux produits, etc.). Les nouvelles technologies et la pandémie de COVID-19 ont bouleversé les modèles et les modes d’enseignement. Les contributions sont invitées à partager les expériences et les méthodes innovantes d’enseignement et de formation sur tous les aspects des algues à un éventail de groupes cibles, y compris leurs applications pratiques. En outre, nous invitons les contributions qui illustrent les parcours de l’université à l’entreprise et les défis à relever entre l’idée et sa réalisation.

Animateurs :

  • Cecilia Maria Totti : Department of Life and Environmental Sciences, Università Politecnica delle Marche, Ancona, Italie
  • Conxi Rodríguez-Prieto : Faculty of Science, University of Girona, Espagne

Conférenciers :

  • Suzanne Fredericq : Department of Biology, University of Louisiana, Lafayette, USA
  • Morgan Vis : Department of Environmental and Plant Biology, Ohio University, Athens, USA

L’eutrophisation, la pollution, les obstructions côtières, la régulation des rivières, le réchauffement climatique et d’autres pressions d’origine humaine sur nos eaux douces, de transition et côtières, seules ou en combinaison, ont eu un impact énorme sur les ressources en eau et les écosystèmes algaux associés. Ces systèmes sont, en outre, menacés par une récolte ou une aquaculture non durable. Dans de nombreuses directives européennes, telles que la directive-cadre sur l’eau (ou DCE), les algues sont utilisées comme éléments de qualité ou indicateurs de la qualité de l’eau et de l’état écologique ; de nombreuses stratégies de gestion sont fondées sur la biodiversité des algues et leur abondance. En outre, ces dernières années, de nouvelles stratégies de conservation ont été développées pour contrer, par exemple, le déclin des forêts d’algues ou la dégradation des systèmes fluviaux d’eau douce. Les contributions sont sollicitées sur tous les aspects de la gestion et de la conservation de l’eau qui sont centrés sur les algues. Les nouvelles stratégies de conservation visant à atténuer la perte de biodiversité, d’espèces clés ou d’habitats sont particulièrement intéressantes. Des informations sur l’applicabilité pratique et les stratégies de mise à l’échelle sont nécessaires et les concepts d’aquaculture durable permettant de maintenir une bonne qualité de l’eau et de préserver la biodiversité sont les bienvenus.

Animateurs :

  • Elvira Ramos Manzanos : IHCantabria – Instituto de Hidráulica Ambiental de la Universidad de Cantabria, Santander, Espagne
  • Sotiris Orfanidis : Fisheries Research Institute (ELGO-DIMITRA), Kavala, Grèce

Conférenciers :

  • Elvira Ramos Manzanos : IHCantabria – Instituto de Hidráulica Ambiental de la Universidad de Cantabria, Santander, Espagne
  • Matina Katsiapi : EYATH SA, Water Supply Division-Drinking Water Treatment Facility, Thessaloniki, Grèce | School of Biology, Aristotle University of Thessaloniki, Grèce

(C) CEVA

WORKSHOPS

5 workshops


Des ateliers d’une demi-journée (jusqu’à 4h) seront proposés le mercredi 23 août 2023. Les informations sur ces ateliers sont présentées ci-dessous avec les coordonnées des organisateurs des ateliers. N’hésitez pas à contacter directement les organisateurs des ateliers pour plus d’information.


On estime que seulement 50 % de la biodiversité des algues marines dans le monde a été découverte ou décrite. Pourtant, la capacité d’identifier les espèces, de les classer sur le plan taxonomique et de comprendre leur phylogénie est fondamentale pour de nombreuses autres branches de la science. Une simple liste d’espèces pour une région ou un pays est la base pour déterminer les distributions, la surveillance environnementale, la gestion et la conservation marine, la connectivité, la recherche de nouveaux cultivars pour l’aquaculture, la compréhension de la chimie et de l’écologie, la définition des communautés d’algues et des habitats, les aspects culturels et sociétaux, la science citoyenne et bien d’autres choses encore.

Cet atelier s’attachera à combler les lacunes fondamentales dans les connaissances sur la biodiversité des algues marines. Il réunira des membres de la communauté taxonomique mondiale et de la communauté connexe afin de développer le projet « Towards a global strategy to address fundamental gaps in seaweed taxonomic knowledge » (Vers une stratégie mondiale pour combler les lacunes fondamentales dans les connaissances taxonomiques sur les algues marines), qui s’est tenu lors du 24e symposium international sur les algues marines (Tasmanie, février 2023). Ce premier atelier a permis d’identifier les groupes d’algues qui avaient particulièrement besoin d’un effort global pour développer des phylogénies robustes. Les sujets abordés comprenaient la résolution des noms, les types de séquençage, les approches moléculaires, les noms commerciaux, l’héritage à long terme et les aspects connexes. L’objectif de ce deuxième atelier est de travailler sur la logistique de ce projet.

Il y aura au moins une présentation sur le projet et une autre sur les types, etc. Des préparatifs auront lieu avant le projet afin d’organiser les thèmes des groupes de travail et d’autres activités.

Organisateurs du Workshop :

Le microphytobenthos est une composante essentielle du fonctionnement des écosystèmes côtiers et estuariens, en particulier sous les latitudes tempérées. Il est une composante majeure de la production primaire et, en tant que tel, soutient l’économie locale et régionale (comme l’ostréiculture et la pêche) et de nombreux services écosystémiques (voir ce thème de Frontiers Research). L’atelier sera consacré à la biologie, à la physiologie et à l’écologie du microphytobenthos, une communauté de plusieurs groupes de microalgues vivant dans les sédiments intertidaux et subtidaux peu profonds des zones côtières et estuariennes. L’objectif de l’atelier est de rassembler les scientifiques travaillant sur le microphytobenthos afin de dresser un tableau actuel de la recherche en Europe et au-delà, par le biais de courts exposés présentant de nouvelles données et de nouveaux projets. L’objectif est également de discuter des futures pistes de recherche et de rassembler des partenaires potentiels pour de futurs projets, en particulier au niveau européen.

L’atelier se déroulera sur une demi-journée (matinée du mercredi 23/08/2023) à Brest Arena (site de l’EPC8). La première partie sera consacrée aux exposés de deux experts du domaine, suivis d’environ 8 exposés de jeunes scientifiques (doctorants et post-doctorants) illustrant la diversité des recherches actuelles sur le microphytobenthos. La deuxième partie sera consacrée à une discussion générale, particulièrement axée sur les défis actuels et futurs de la recherche sur le microphytobenthos.

Conférences principales :

  • Graham Underwood, Université d’Essex (UK) « Biofilms from the bottom up, how species attributes influence microphytobenthic ecosystem functioning » (Les biofilms du bas vers le haut, comment les attributs des espèces influencent le fonctionnement de l’écosystème microphytobenthique).
  • David Paterson, Scottish Ocean Institute-St Andrews (UK) ‘Microphytobenthos response to multiple stressors’ (Réponse du microphytobenthos à de multiples facteurs de stress).

Organisateurs du Workshop :

Johann Lavaud, LEMAR Lab, UBO-Université de Bretagne Occidentale-France
Vona Méléder, Laboratoire ISOMER, Université de Nantes-France
Joao Serodio, Institut CESAM, Université d’Aveiro-Portugal
Koen Sabbe, Laboratoire PEA, Université de Gand-Belgique
Graham Underwood, École des sciences de la vie, Université d’Essex (Royaume-Uni)

Contact pour les informations et les conférences : Johann Lavaud, johann.lavaud@univ-brest.fr

Depuis son premier signalement sur les côtes européennes du détroit de Gibraltar en 2015, l’algue brune du Pacifique Rugulopteryx okamurae s’est rapidement répandue le long des côtes méridionales de l’Espagne, faisant preuve d’un comportement invasif agressif sur les communautés indigènes. Ce nouvel envahisseur homogénéise les fonds marins, réduisant drastiquement la biodiversité et produisant d’importants impacts économiques sur les pêcheries et les gouvernements locaux, dérivés des énormes quantités de biomasse dérivant dans la mer et sur les plages. Les modèles de distribution géographique prévoyaient que d’autres côtes européennes seraient très favorables à l’installation de l’espèce, ce qui a déjà été confirmé avec l’invasion récente de R. okamurae sur les côtes méditerranéennes de France (Marseille), du Portugal (Açores et Madère) et des Îles Canaries (Espagne). La présence de l’espèce dans plusieurs pays européens ainsi qu’en Afrique du Nord fait de R. okamurae une menace commune pour la biodiversité indigène de la Méditerranée et de l’Atlantique, ce qui exige des efforts conjoints pour une gestion efficace afin de minimiser ses impacts écologiques et économiques et son expansion.

Cet atelier se veut être le premier appel à la coopération et à l’échange d’informations entre chercheurs, gestionnaires et parties prenantes pour une meilleure gestion de ce nouvel envahisseur au niveau européen. La situation globale de l’espèce dans les différentes zones envahies sera présentée, y compris des informations sur la distribution géographique, l’évaluation des impacts écologiques et économiques sur les pays touchés, l’identification et la gestion des vecteurs d’introduction et de dispersion, l’invasibilité de R. okamurae et l’invasibilité des communautés indigènes, ainsi que les stratégies de gestion potentielles au niveau européen.

La structure de l’atelier consistera en une première partie comprenant des communications de chercheurs des différentes zones envahies (Espagne, Maroc, France et Portugal) et une table ronde pour discuter des problèmes communs et explorer les synergies potentielles en matière de recherche et de gestion entre les participants.

Programme de l’atelier : à télécharger sur cette page

Organisatrice du Workshop :

María Altamirano, Universidad de Málaga, Espagne, altamirano@uma.es

Les diatomées constituent la classe d’algues la plus riche en espèces, avec un nombre d’espèces estimé à ≥ 100 000. Elles contribuent à 20 % de la fixation du carbone et de la production d’oxygène à l’échelle mondiale. Cependant, comme nous ne disposons d’informations génomiques que sur une dizaine de diatomées, notre capacité à exploiter leur biologie unique est très limitée. Par conséquent, ce projet permettra de séquencer 100 espèces de diatomées afin d’obtenir des informations uniques sur leur rôle en tant qu’acteurs clés de la capture du dioxyde de carbone et en tant que fondement de divers réseaux alimentaires aquatiques. Ces connaissances seront également essentielles pour faire progresser la biotechnologie basée sur les diatomées et les plates-formes de biologie synthétique.

Cet atelier donnera un aperçu de ce projet et discutera des résultats préliminaires. Il abordera également des questions allant de la culture des diatomées à l’analyse des séquences. L’atelier se déroulera dans un cadre informel, avec au moins deux exposés et une discussion ouverte. Tout le monde est invité à participer et à faire une présentation. Durée : jusqu’à 3 heures avec une pause.

Organisateur de l’atelier :

Thomas Mock, École des sciences de l’environnement, Université d’East Anglia, Parc de recherche de Norwich, NR4 7TJ, Royaume-Uni, t.mock@uea.ac.uk

La question des sargasses dérivantes est d’actualité. L’organisation d’un atelier permettrait à la communauté travaillant sur ces organismes de se rencontrer et d’échanger des idées. Recherche fondamentale sur le genre Sargassum qui présente des espèces dérivantes : biologie, écologie, physiologie,… Recherche appliquée sur le genre Sargassum qui présente des espèces dérivantes : valorisation d’énormes biomasses (dans plusieurs secteurs), prévisions d’échouages,…
L’idée est un échange d’expériences (de n’importe quel endroit de la planète) sur l’étude des Sargassum spp. dérivantes. En effet, la zone des Caraïbes présente une énorme quantité de Sargassum spp. holopélagiques qui flottent tout au long de leur cycle de vie à la surface de l’Océan Atlantique. Néanmoins, de nombreuses régions du monde sont confrontées à la dérive des sargasses (qui fait partie de leur cycle de vie). Il serait intéressant qu’un partage de connaissances, de compétences et de savoir-faire puisse avoir lieu lors de ces tables rondes. Reste à savoir si, à l’issue de ces deux tables rondes, nous pourrions arriver à la conclusion que certains acteurs pourraient répondre à des appels à projets communs ?

L’atelier se déroulera sous la forme de deux tables rondes (durée : 1h30 chacune) :
(1) une première sur les connaissances/résultats de la recherche fondamentale sur la biologie des sargasses dérivantes
(2) une seconde sur les connaissances/résultats de la valorisation des sargasses dérivantes.

Une courte présentation sera faite au début de chaque table ronde, puis chaque table ronde sera modérée par un animateur et chaque participant pourra présenter ses connaissances/résultats au cours de chaque table ronde. Tout le monde est le bienvenu !

Organisatrice de l’atelier :

Valérie Stiger-Pouvreau, LEMAR-IUEM-UBO, valerie.stiger@univ-brest.fr

Comité scientifique présidé par

Comité local d’organisation


IUEM, SBR et Ifremer


Inka BARTSCH

Alfred Wegener Institute, Helmholtz Center for Polar and Marine Research, Bremerhaven, Allemagne


Wiebe KOOISTRA

Stazione Zoologica Anton Dohrn, National Institute of Marine Biology, Ecology and Biotechnology, Italie

Responsables du comité : Philippe Potin & Solène Connan

Membres du comité : Azzedine Badis | Yacine Badis | Eva Bucciarelli | Thomas Burel | Jonas Collen | Mark Cock | Emeline Creis | Eric Deslandes | Christophe Destombe | Simon Dittami | Laure Guillou | Bertrand Jacquemin | Cécile Klein | Martial Laurans | Johann Lavaud | Catherine Leblanc | Marc LongGabriel Markov | Sylvain Petek | Ian Probert | Andrés Ritter | Philippe Soudant | Nathalie Simon | Valérie Stiger-Pouvreau | Jill Sutton | Myriam Valéro

Comité scientifique présidé par


Inka BARTSCH

Alfred Wegener Institute, Allemagne


Wiebe KOOISTRA

Stazione Zoologica Anton Dohrn, National Institute of Marine Biology, Ecology and Biotechnology, Italie

Comité local d’organisation


IUEM, SBR et Ifremer


Responsables du comité : Philippe Potin & Solène Connan

Membres du comité : Erwan Ar Gall | Yacine Badis | Eva Bucciarelli | Jonas Collen | Mark Cock | Eric Deslandes | Christophe Destombe | Simon Dittami | Jacques Grall | Laure Guillou | Helene Hegaret | Claire Hellio | Cécile Klein | Martial Laurans | Johann Lavaud | Catherine Leblanc | Aude Leynaert | Gabriel Markov | Sylvain Petek | Philippe Pondaven | Ian Probert | Philippe Soudant | Nathalie Simon | Valérie Stiger-Pouvreau | Jill Sutton | Myriam Valéro

Sponsors

Venez nombreux profiter de la pointe bretonne

Le 8ème congrès européen sur les Algues se tiendra en Bretagne (France) à Brest du 20 au 26 août 2023 à Brest-Arena, centre sportif et culturel. Cette structure située à 10 min du centre-ville de Brest en tramway offre une salle plénière permettant d’accueillir 700 personnes ainsi que 3 autres salles de 200 places et les espaces de restauration et d’exposition. Brest est une métropole de 400 000 habitants, zone touristique autant que bassin de vie. De nombreux hôtels allant de 1 à 4 étoiles sont situés dans Brest avec des prix allant de 50 € à 150 € par nuit. Des chambres pour les étudiants sont également disponibles dans le centre de Brest à 10 min en tramway de Brest Arena. La ville et sa périphérie possèdent de nombreux équipements et points d’intérêt attractifs, tels que Océanopolis, les Ateliers des Capucins reliés au centre-ville par le premier téléphérique urbain de France, le Conservatoire botanique National de Brest. La ville a été récemment classée  » Ville d’art et d’histoire « . Innovante et ouverte sur le monde, Brest se distingue des autres villes françaises par ses liens avec le milieu marin, ainsi que par son secteur des sciences et technologies marines de pointe. C’est d’ailleurs du port de Brest que sont partis de grands explorateurs à la découverte de nouveaux mondes : La Pérouse, Kerguelen, Bougainville… Brest a une gare TGV en centre-ville et est doté d’un aéroport international proche du centre-ville, avec un service de navette et de tramway. L’aéroport international de Brest Bretagne propose quelques vols internationaux et un large choix de vols via Paris (Orly ou Charles de Gaulle).

  • (C) Martin Viezzer

  • (C) Mathieu Le Gall

  • ©Jean-Yves Guillaume

  • Frédéric Le Mouillour/Brest métropole océane

  • (C) Sébastien HERVE

Appel à contributions


Chacun des 6 thèmes comprend entre 2 et 4 symposiums composés de conférences invitées, d’un ensemble (limité) de présentations orales (sélectionnées parmi les résumés) et d’une session de posters. Le comité scientifique de cet événement invite les participants à soumettre un résumé en anglais à l’un des symposiums présentés ci-dessus. La préférence pour l’oral / le poster et le choix de la session thématique sont des options indiquées sur le formulaire de soumission de résumé.

Les détails sur la soumission des résumés seront bientôt disponibles. La soumission des résumés est possible jusqu’au 23 Avril 2023. Les soumissions seront évaluées par le comité scientifique et vous serez informés fin Mai 2023 si votre résumé a été accepté ou non et sous quel forme (oral ou poster).

Dates importantes


Ouverture des inscriptions et de soumission des résumés : 15 Novembre 2022
Nouvelle date!! Fin des inscriptions anticipées : 31 Mars 2023
Nouvelle date!! Date limite de soumission des résumés : 23 Avril 2023
Information sur la sélection des résumés : Mai 2023
Début du congrès : 20 Août 2023

Inscriptions


Pour participer, vous trouverez ici la procédure pour soumettre votre résumé (Date limite de soumission: 31 Mars 2023) et vous inscrire à l’EPC8 ainsi que des infos pratiques.
Les résumés seront sélectionnés par le comité scientifique international. Votre inscription sera officielle dès réception du paiement des frais d’inscription.
Les frais de conférence couvrent l’inscription au congrès, la nourriture, les pause-café et le transport de l’aéroport ou de la gare ainsi que les transports journaliers jusqu’au lieu de la conférence.

Inscription anticipée à tarif réduit (novembre 2022 – mars 2023) :

[1] Membre de la FEPS = 400 €

[2] Non-membre de la FEPS = 480 €

[3] Étudiant (Master ou Thèse) ou sans emploi = 250 €

[4] Accompagnant = 150 €

[5] Excursion de mi-congrès = 50/80 €

Inscription tardive (avril 2023 – juillet 2023) :

[1] Membre de la FEPS = 530 €

[2] Non-membre de la FEPS = 600 €

[3] Étudiant (Master ou Thèse) ou sans emploi =380 €

[4] Accompagnant = 200 €

[5] Excursion de mi-congrès = 60/100 €

Inscription clôturée : 1er août 2023

Info Covid


Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire, nous maintenons notre volonté de tenir ce congrès en présentiel afin de favoriser les échanges entre tous : chercheurs de référence, jeunes chercheurs et futurs chercheurs que sont les étudiants.

Si nécessaire, un schéma de vaccination complet sera demandé pour participer à la conférence. Les organisateurs du congrès proposeront des auto-tests antigéniques pendant le colloque. Les conférences, l’exposition des posters, les workshops, la restauration, les pauses café se dérouleront dans des conditions conformes aux règles sanitaires.

Toutefois, si la situation se dégrade, un format bimodal ne sera pas envisagé et vous en serez informé. L’événement sera alors annulé.

Les frais d’inscription seront remboursables en fonction du contexte Covid au moment de la conférence en août 2023.

Pour plus d’informations, envoyez un mail à : epc8@sciencesconf.org

Mer et journalisme-2022


Participation en présentiel et en distanciel


Pour répondre aux besoins de formation exprimés depuis de nombreuses années par les journalistes sur les sciences et technologies marines, l’École Universitaire de Recherche ISblue propose une école d’été de 2 jours à Brest, au sein de l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM). Cette formation destinée aux journalistes francophones des différents médias apporte un éclairage sur le thème général :

« Océans et climats »

L’école d’été Mer et Journalisme est coordonnée par Paul Tréguer et Pauline Letortu.

Pour vous inscrire c’est ici

Date limite d’inscription : le 20 août 2022

Une formation animée par :

Intervenants


Stéphane de Vendeuvre

Journaliste, Club de la Presse de Bretagne

Stefan LALONDE (CNRS, Geo-Ocean, IUEM)

Martial CAROFF (CNRS, Geo-Ocean, IUEM)

Jérémie BOURDOULOUS (projet Geopark Armorique)

Noémie COURANT (projet Geopark Armorique)

Olivier ABALLAIN (ESJL)

Ingrid PEUZIAT (UBO, LETG, IUEM)

Franck LECOCQ (AgroParisTech, CIRED)

Jean JOUZEL (IPSL)

Anne-Marie TREGUIER (CNRS, ISBlue, IUEM)

Stéphane BLAIN (Sorbonne Univ.)

Hélène PLANQUETTE (CNRS, LEMAR, IUEM)

Catherine JEANDEL (CNRS, LEGOS)

Fabien PERAULT (CNRS, INSU)

Christophe CASSOU (CNRS, CERFACS)

Conférence introductive

Stefan LALONDE (CNRS, Geo-Ocean)



Et si nous remontions dans le temps ?

L’influence anthropogénique sur les teneurs atmosphériques en dioxyde de carbone, et par conséquent, le climat, emmène l’humanité vers un futur mal connu. Par contre, les archives sédimentaires enregistrent des millions années, voire des milliards d’années, d’un fonctionnement du cycle du carbone et des conditions climatiques bien différentes d’aujourd’hui. Dans cette présentation, nous allons réviser le fonctionnement du cycle du carbone et les traces des climats du passé préservé dans les archives sédimentaires, avec un regard particulier sur les perturbations extrêmes comme celle que nous vivons aujourd’hui.

Conférences thématiques

Franck LECOCQ | AgroParisTech, CIRED, co-auteur des ouvrages récents du GIEC


Atténuation du changement climatique

Cette conférence interactive présentera les principaux résultats du 6ème rapport du groupe III du GIEC, paru le 4 avril 2022, sur les options de lutte contre le changement climatique.

Ingrid PEUZIAT | UBO, LETG


Développement durable et nautisme

Le milieu du XXe siècle marque le début de la démocratisation du nautisme et parallèlement de nombreux ports de plaisance sont créés, souvent ex-nihilo, artificialisant ainsi les littoraux. Peu à peu ces ports sont devenus de véritables outils d’aménagement pour le développement des territoires et le nautisme une activité essentielle à l’économie littorale dans de nombreuses régions côtières. Mais aujourd’hui, les acteurs du nautisme doivent faire face à une multitude d’enjeux liés au vieillissement des plaisanciers, aux changements de pratiques, au développement d’un nautisme écoresponsable (éconavigation, enjeux énergétiques, recyclage des bateaux hors d’usage…). Cette conférence présentera les grands défis de la transition écologique du nautisme, et plus particulièrement de la plaisance, mais également les solutions mises en œuvre par les acteurs de la filière et les gestionnaires des espaces côtiers.

Stéphane BLAIN | Sorbonne Univ.


L’océan puits et source de CO2

L’océan est un puits de carbone qui absorbe environ un quart des émissions de carbone anthropique atténuant ainsi l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère et ses conséquences sur le climat. Pourquoi n’en absorbe-t-il pas plus ou pas moins ? Quel va être le devenir de ce puits ? Le dernier rapport du GIEC montre clairement que l’objectif de 2°C à la fin du siècle ne sera pas atteint sans la capture d’une partie du CO2 que nous avons déjà émis. L’océan a-t-il un rôle à jouer dans ce contexte ? Au travers d’une réflexion simple sur les échelles de temps qui sont en jeu, l’objectif du séminaire est d’apporter quelques éléments de discussion sur ces questions.

Focus

COP vs. GIEC


Pourquoi les conclusions des rapports du GIEC ne passent que partiellement dans les COP ? Conséquences ?

Animateur : Franck LECOCQ  (AgroParisTech, CIRED)

Intervenants : Jean Jouzel (IPSL), Christophe Cassou (CNRS, CERFACS), et Anne-Marie Tréguier (CNRS, ISblue)

3 Ateliers interactifs

Scientifiques et journalistes: comment travailler ensemble (au bénéfice des citoyens) ?


L’atelier «Scientifiques et journalistes: comment travailler ensemble (au bénéfice des citoyens) ?» se propose d’aborder les différences entre les démarches journalistique et scientifique. Objectif : faire appel à l’expertise scientifique de façon plus pertinente, en s’appuyant sur l’expérience réussie du site The Conversation. Une boîte à outils sera proposée : Comment lire efficacement une publication scientifique sans être expert soi-même ? Comment qualifier/choisir les bonnes sources ? Comment travailler ses angles ?

Animateur : Olivier ABALLAIN  (École supérieure de journalisme de Lille)

Et si nous remontions le temps ?


À la suite de la conférence sur les variations climatiques au cours des ères géologiques, nous continuerons à scruter l’histoire du Globe terrestre. Après une courte introduction sur les Sciences de la Terre en général et le façonnement des paysages, un focus sera fait sur l’ancienne chaîne de montagnes hercynienne, datant d’environ 300 millions d’années, dont les reliefs fortement érodés forment l’ossature de nombreux massifs anciens, tel le Massif armoricain. Il y aura enfin une présentation du futur Geopark Armorique, en cours de labellisation UNESCO, dans un cadre d’échanges interactifs.

Pour appuyer le débat, plusieurs documents seront diffusés, dont des extraits du film documentaire de France TV réalisé par Michael Pitiot France: le fabuleux voyage et des courtes vidéos sur le Massif armoricain.

Animateur : Martial CAROFF  (UBO, Geo-Ocean)

Intervenants : Jérémie BOURDOULOUS (directeur du patrimoine naturel au Parc naturel régional d’Armorique (PNRA)) et Noémie COURANT (coordinatrice du Geopark Armorique au PNRA).

Comment les scientifiques étudient‐ils les interactions océan‐climat ?


Lors de la mission océanographique SWINGS (pour South West Indian Geotraces Section) Hélène Planquette, Catherine Jeandel et toute leur équipe ont mené une mission d’exploration et de mesures dans l’océan austral. A bord du Marion Dufresne, de janvier à mars 2021, 48 scientifiques spécialisés dans les domaines de la chimie, biologie, physique, climatologie ont collecté des milliers d’échantillons, de la surface jusqu’aux abysses, depuis l’île de la Réunion jusqu’aux îles subantarctiques Marion, Prince Edward, Crozet, Kerguelen, Mc Donald et Heard. Leur principal objectif est de comprendre comment cette région océanique participe à la soustraction de CO2 atmosphérique et plus spécifiquement, comment les différents éléments chimiques essentiels au développement de la vie y sont apportés, transformés et transportés par les courants.
Cet atelier sera spécialement consacré à la recherche effectuée sur le bateau : ses objectifs, ses outils, la solidarité et la démarche qui accompagnent cette expédition depuis sa conception jusqu’à l’exploitation des résultats. Pour sensibiliser ces recherches à un public plus large, les dispositifs de communication et médiation qui ont été mis en place (site web, articles, liens presse, lien avec scolaires, documentaire à bord…) pourront être aussi discutés lors de cet atelier. Les échanges seront ponctués par des extraits du documentaire tourné par Sibylle d’Orgeval.

Animatrice : Hélène PLANQUETTE  (CNRS, LEMAR)

Intervenants : Catherine Jeandel (CNRS, LEGOS), Fabien Pérault (CNRS, IPEV), Christophe Cassou (CNRS, CERFACS), Stéphane Blain (Sorbonne Univ.), François Réguerre (Genavir)

Frais d’inscription


En présentiel : 450 €

En distanciel : 350 €

Québec : via IFQM


Financements


L’action de formation est éligible à la formation continue :

  • En tant que salarié, vous pouvez compléter une demande de financement auprès de votre employeur. Il est également possible de solliciter l’AFDAS (opérateurs de compétences dont relève la presse écrite et les agences de presse).
  • Enfin, si vous faites le choix de déduire les frais réels, les dépenses de formation professionnelle engagées ont le caractère de frais professionnels.

Pour votre information,  cette formation ne peut pas être prise en charge par le Compte Personnel de Formation (CPF).

N’hésitez pas à contacter Anaëlle LE ROUX pour toutes demandes de renseignements.

En savoir plus


Date limite d’inscription : 20 août 2022

Plus d’informations et inscriptions sur sciencesconf.org

 


Télécharger le programme PDF ici


Partenaires


Conférence participative sur la haute mer

[En présentiel et en live sur YouTube]

« La gouvernance de la haute mer et la protection de sa biodiversité : rendez-vous à New-York » est une conférence participative sous forme de débats mis en scène. Conférence participative et rencontre citoyenne unique autour d’un thème d’actualité brûlant sur la scène internationale : la gouvernance de la haute mer et la protection de la biodiversité qui s’y trouve. Grâce à un dispositif ludique original, vous pourrez vous prononcer en direct sur des sujets réels de gouvernance internationale tels que négociés actuellement à l’ONU. Entre discours politiques et plaidoyers, les experts du sujet essayeront de vous convaincre du bien-fondé de leur action. Pour quelle position allez-vous voter ?

Conférence introduite par Nadège LEGROUX, doctorante – Université de Montpellier et Agence Française de Développement et animée par Benjamin DUDOUET – étudiant en Master économie appliquée à l’agriculture, la mer et l’environnement et Président de l’association Infusion, Joëlle RICHARD – Ingénieure de recherche en renforcement des capacités, Université de Bretagne Occidentale et Bleuenn GUILLOUX – Postdoctorante en droit de la mer, Université de Bretagne Occidentale. 

Acte 1 : Les ressources minérales des grands fonds

En 1970, les Nations Unies ont déclaré les ressources minérales des fonds marins « patrimoine commun de l’humanité ». L’autorité internationale des fonds marins a pour fonction de réglementer l’exploration et l’exploitation de ces ressources. Pourquoi ces ressources sont-elles si convoitées ? A quoi ressemblent les environnements dans lesquelles elles se trouvent ? Qu’en pensez-vous, faut-il aller exploiter ces ressources ? Que sont ces ressources minérales ? Où se trouvent-elles ? Pourquoi sont-elles si convoitées ? Après une brève introduction, les enjeux autour de ces ressources seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenants :

  • Jozée SARRAZIN, Chercheuse en écologie au Laboratoire Environnement Profond, Ifremer
  • Aurélie SPADONE, Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)
  • Clément CHAZOT, Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)

Acte 2 : Les ressources génétiques marines

Toutes les espèces contiennent du matériel génétique qui peut présenter un intérêt potentiel pour des applications biotechnologiques, notamment dans le domaine des produits pharmaceutiques, des cosmétiques et des biocarburants. Les espèces qui vivent dans des conditions extrêmes de température, de pression ou de faible teneur en oxygène peuvent offrir des possibilités de nouvelles découvertes. La question de l’exploitation des ressources génétiques marines de la haute mer divise. Certains États parmi les plus technologiquement avancés, défendent le libre accès à celles-ci. Les pays en voie de développement les assimilent, eux, à un patrimoine commun de l’humanité, impliquant un partage des bénéfices tirés de leur exploitation. Et vous, qu’en pensez-vous ? Les ressources génétiques marines, kézaco ? Pourquoi suscitent-elles de tels débats entre les pays ? Après une brève introduction, les enjeux autour de ces ressources seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenants :

  • Gilles BOEUF, Membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé
  • Anne-Emmanuelle KERVELLA, chargée de coopération internationale, EMBRC -ERIC et chargée de mission APA-DSI-BBNJ, CNRS-INEE
  • Sabrina SLIMANI, Juriste d’affaires, Ifremer

Acte 3 : Pêche en haute mer, conservation et exploitation

Il est largement admis que la pêche est l’activité dont l’impact est le plus important sur la biodiversité en haute mer. Inclure les pêcheries dans un nouvel instrument juridique international fait l’objet d’un consensus de plus en plus large, mais la manière d’y parvenir demeure incertaine. Certains États, notamment, affirment que les pêcheries sont suffisamment encadrées par les dispositifs existants. Comment réconcilier les enjeux de conservation et de pêcherie en haute mer ? Après une brève introduction, les enjeux autour de la pêcherie et de la conservation en haute mer seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenants :

  • François SIMARD, Consultant
  • François CHARTIER, Chargé de campagne océan et pétrole, Greenpeace France
  • Michel GOUJON, Directeur Orthongel

Synthèse

Par Serge SÉGURA, Ambassadeur chargé des océans
Mise en perspective des réponses du public avec les discussions de l’atelier « Pour un renouveau des outils de gouvernance de l’Océan » du One Ocean Summit et des négociations actuelles sur la conservation et l’utilisation durable de la haute mer au sein des Nations Unies.

Perspectives

Par Janique ETIENNE, Chef de projet, Fonds Français pour l’Environnement Mondial et Cyrille BARNERIAS, Directeur des relations européennes et internationales, Office Français de la Biodiversité.

  • Date : jeudi 10 février à 18h30-20h00
  • Événement gratuit, entrée libre (nombre de places limité) et sur présentation du pass sanitaire
  • Organisateurs : Université de Bretagne Occidentale, Océanopolis, Fonds français pour l’environnement mondial, Office français de la biodiversité, Association Infusion
  • Nous joindre : team@ocean-univ.fr
  • Accès : Océanopolis, Port de Plaisance du Moulin Blanc, 29200 Brest

One Ocean Summit University

La ville de Brest a été choisie pour recevoir, du 9 au 11 février 2022, un sommet international dédié à la protection de l’océan : One Ocean Summit. Cet évènement, organisé dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne, sera l’occasion de forums et de travaux d’ateliers d’experts mondiaux du domaine et se clôturera par une rencontre de responsables politiques de haut rang. Les ateliers sont invités à produire des appels à l’action et le sommet prendra des engagements en vue de renforcer la gouvernance internationale de l’océan.

Sur demande d’Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur des pôles et des enjeux maritimes en charge de l’organisation du sommet, l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) prend l’initiative de mobiliser ses réseaux de coopération pour une contribution des jeunes chercheurs au One Ocean Summit.  Cette initiative est inscrite dans le programme officiel du sommet sous le nom de One Ocean Summit University. Elle s’articule autour de trois temps fort :

  • en amont, un vivier de jeunes chercheurs internationaux en sciences de la mer sera constitué et consulté sur les enjeux maritimes abordés au One Ocean Summit ;
  • les synthèses de ces travaux et des préconisations pourront être portées lors de l’événement de Brest ; puis en aval,
  • ce vivier de jeunes pourra poursuivre la dynamique comme groupe de réflexion.

Pour ce faire, un travail de compilation des différents contacts à la faveur de réseaux et projets en cours a déjà débuté. Début janvier, à la suite de sa constitution, ce groupe, sorte de convention de jeunes chercheurs internationaux (doctorants, post-doctorants), sera animé par l’équipe projet.

L’objectif est ici, par une démarche participative, de fédérer les expertises et dynamiques en présence afin de proposer un regard commun sur les enjeux de la recherche et de la formation à la recherche dans le contexte de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable. Elle vise à produire des recommandations et à un appel à l’action (call for action).

Ces recommandations  seront  présentées dans les ateliers thématiques du One Ocean Summit par un panel d’ambassadeurs de ce groupe consultatif des jeunes chercheurs.

Sur la base de cette dynamique, le groupe des jeunes chercheurs pourrait poursuivre ce travail et prendre part à différentes initiatives et rendez-vous internationaux comme la Conférence Océan des Nations Unies qui se tiendra à Lisbonne du 27 juin au 1er juillet 2022.

 

Pour participer à l’aventure de l’Université du One Ocean Summit

  1. Consultez les thèmes des ateliers du One Ocean Summit et sélectionnez celui auquel vous souhaitez contribuer,
  2. Contactez l’équipe du projet et soyez prêt à participer,
  3. Rejoignez un groupe de jeunes chercheurs chez vous ou avec votre réseau international pour produire votre contribution au One Ocean Summit.

 

Équipe organisatrice

  • Yves-Marie Paulet, membre de l’European Marine Board, Vice-président mer de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), France
  • Denis Bailly, coordinateur de l’initiative Ocean University, Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM), Université de Bretagne Occidentale (UBO), France
  • Romain Le Moal, chargé de projet One Ocean Summit University

Avec le soutien de

Le One Ocean Summit Archipel

Au sein des Ateliers des Capucins, le 9 et le 10 février, l’Etat, Brest métropole et le Campus mondial de la mer mettent en place le One Ocean Archipel. Cet espace, situé au cœur de l’événement One Ocean Summit, permettra notamment de mettre en lumière les expertises de la communauté du Campus mondial de la mer à travers un espace central et plusieurs ilots autour des thèmes suivants :

  • The ocean, a space of resources for the future 
  • Studying the ocean to better understand it 
  • The ocean, a land of navigation
  • Investing in blue

Cet espace sera uniquement accessible aux participants nationaux et internationaux, accrédités au One Ocean Summit (sur invitation). Des permanences seront assurées par la communauté du Campus mondial de la mer : UBO, Grandes Ecoles, TPE/PME, grands groupes, accélérateurs de l’innovation, etc.

Pour plus d’informations, consultez le site Internet du Campus mondial de la mer