École d’automne Mer et Médias 2023
L’École Universitaire de Recherche ISblue propose une école d’automne de 2 jours à Brest, à l’Institut Universitaire Européen de la Mer. Cette formation, destinée aux journalistes des différents médias et professionnels de la communication francophones, apporte un éclairage sur le thème général : « Acteurs institutionnels de la transition écologique »
Une formation parainée par :
Olivier Poivre d’Arvor
Envoyé spécial du Président de la République pour la Conférence Océan des Nations Unies
Ambassadeur de France pour l’Océan et les Pôles
Organisée par :
Pauline LETORTU (UBO, IUEM)
Axel CRÉAC’H (UBO, IUEM)
Paul TRÉGUER (UBO, IUEM)
Olivier ABALLAIN (ESJL)
Stéphane DE VENDEUVRE (CPB)
Public :
Le public cible porte sur des professionnels du journalisme et de la communication qui souhaitent renforcer ou actualiser leurs connaissances sur les enjeux actuels de l’environnement océanique et du monde maritime.
Prérequis pour l’accès à la formation :
Les candidats devront justifier d’une expérience dans le domaine de la communication et du journalisme ainsi que de leur intérêt à suivre la formation.
- Dates : Jeudi 9 et vendredi 10 novembre 2023
- Durée de la formation : 16h
Equipe pédagogique :
Olivier Aballain, Directeur des formations au Journalisme à l’ESJ Lille
Axel Creach, Maître de conférences en géographie IUEM UBO
Virginie Guiraudon, Directrice de recherches CNRS
Maxime Kernec, Ingénieur Recherche Imagerie et Réalité Virtuelle ISblue
Pauline Letortu, Maître de conférences en géographie IUEM UBO
Betty Queffelec, Enseignant chercheur Droit de l’environnement et de la mer UBO
Sylvie Rouat, Grand Reporter chez SCIENCES ET AVENIR
Jean-Baptiste Sallée, Océanographe et climatologue au CNRS
Anne-Marie Treguier, Directrice d’IsBlue
Paul Tréguer, Professeur Émérite – Biogeochimiste marin IUEM UBO
Partenariat :
Ecole d’été Mer Education 2023
L’université d’été Mer & Éducation portée par ISblue, se construit en étroite collaboration avec l’UBO, l’Ifremer et Océanopolis. Les objectifs partagés sont de participer à la formation continue des enseignants du second degré, de contribuer au lien lycées-université et à la visibilité de l’excellence de la Bretagne en termes de recherche en sciences de la mer et du littoral, que ce soit en sciences de la nature ou en sciences humaines et sociales.
OCÉAN ET SOCIÉTÉ : UNE SANTÉ COMMUNE ?
DRONES CAP
Venez participer à la deuxième édition des journées Drones & Capteurs embarqués.
Plusieurs objectifs sous-tendent ces journées scientifiques : elles doivent marquer la naissance d’un nouveau réseau d’échanges fédérant des communautés scientifiques issues de domaines variés (sciences de l’environnement, archéologie, biologie, sciences de la terre, exploration spatiale…), en partenariat avec les entreprises et les professionnels, spécialisés dans l’exploration maritime, fluviale, terrestre ou spatiale et/ou dans le développement d’instrumentation dédiée.
Ces journées seront surtout des opportunités de rencontres, de partage de bonnes pratiques, de retours d’expérience et d’actualisation des connaissances au travers de la présentation d’outils et de développements novateurs (retrouvez le programme ici). Cet évènement se veut pluridisciplinaire ; il rassemblera des scientifiques dont le point commun est le développement et/ou l’exploitation de vecteurs non humains (robotique ou animal) comme outil d’acquisition de données scientifiques.
A l’issue de ce temps fort, le Comité de Pilotage souhaiterait poursuivre ces échanges par la mise en place future d’une école thématique, annuelle ou biennale. Cette première édition se doit donc d’offrir un état de l’art des connaissances de la communauté, et ce qui reste l’objet de recherche ou qui nécessite davantage d’information, ceci pour aider à la construction de la prochaine école thématique.
Inscriptions et soumission des résumés : Ici
Date limite : 30 Juin 2023
Public visé
Ces journées sont ouvertes à tous, (post-)doctorants, chercheurs, ingénieurs, techniciens, personnels intéressés par la thématique, mais également aux entreprises et aux professionnels œuvrant dans le domaine. Cette manifestation vise ainsi à réunir des professionnels de diverses disciplines : géosciences, environnement, robotique, exploration spatiale… Une telle diversité est nécessaire pour débattre des grands défis posés par ces nouveaux outils et valider l’intérêt de ce réseau émergent.
Des journées d’échanges
Ces premières journées ont été pensées pour favoriser l’échange entre les disciplines et les domaines d’études. Rassembler les acteurs du drone marin, terrestre, aérien, spatial, mais aussi les utilisateurs comme les développeurs de vecteurs, constitue le cœur de ces journées. De nombreux temps de discussions sont programmés, à la suite des conférences plénières, lors de sessions posters dédiées, mais aussi au cours d’ateliers thématiques en groupe et de démonstrations. Ces journées ne seront pas retransmises par visioconférence, ce format étant incompatible avec un évènement de type forum, pensé pour favoriser les échanges et la convivialité. De même, en cas d’impossibilité d’organiser les journées en novembre pour des raisons sanitaires, celles-ci seront reportées mais n’auront pas lieu par visioconférence.
Bienvenue aux entreprises
Le monde de la recherche s’appuie régulièrement sur des innovations issues du monde des entreprises, dans le cadre d’appels d’offres ou par des collaborations suivies. En effet, forts de leurs compétences techniques et scientifiques, ainsi que des moyens dont ils disposent, ces entreprises constituent souvent des partenaires-clés pour soutenir les chercheurs dans leurs projets de développement autour des capteurs et/ou des vecteurs.
Dans le cadre de ces journées, nous avons donc souhaité donner une place aux professionnels du “drone”, qu’il soit marin, fluvial, terrestre, aérien ou spatial. Dans chaque session, qu’elle soit plénière ou thématique, 20% des interventions sont réservées aux entreprises et aux professionnels afin de leur permettre de présenter leur(s) innovation(s) en matière de drone, de mesure autonome et d’autonomie.
Présentation, poster ou stand
Ces journées n’ont pas vocation à offrir un espace publicitaire ; elles visent la mise en réseau, l’échange d’expériences, de connaissances et de compétences. Comme pour les inscriptions “participant”, les inscriptions “entreprises & professionnels” se verront attribuer une présentation orale, un espace poster ou encore un stand après l’évaluation du comité scientifique de l’organisation. Ils peuvent également se proposer pour organiser des démonstrations lors de l’après-midi thématique. A noter que les présentations orales sont en priorité réservées aux innovations et/ou développements de nouvelles méthodes.
Programme prévisionnel
Un réseau de concepteurs et d’utilisateurs
Le réseau Drones & Cap’ (pour Drones et Capteurs embarqués) s’intéresse à la mesure scientifique déportée à l’aide de capteurs embarqués sur des systèmes sans pilote de type drones (terrestres, fluviaux, aériens, marins, sous-marins), navires, astromobiles ou sur des animaux.
Le réseau regroupe à la fois les concepteurs de drones et d’instrumentation embarquée et les utilisateurs de ces nouveaux moyens d’investigation de la variabilité spatiale pour de nombreuses thématiques scientifiques (ex : mesure du couvert végétal, analyse du mouvement de mammifères, caractéristiques des masses d’eau, intelligence de navigation, robotique, développement instrumental…).
Comité d’organisation
Responsable : Nicolas Lachaussée (LIENSs, La Rochelle)
Correspondant budget : Frédéric Foucher (CBM, Orléans)
Référent formation : Elise Fovet (MSH, Clermont-Ferrand)
Marion Landré (MSHE Ledoux, Besançon) | Francis Vivat (LATMOS, Paris) | François Cornu (DIRSU Drones, Paris) | Thibault Coulombier (LIENSs, La Rochelle) | Valérie Pichot (MSHE Ledoux, Besançon) | François Guérin (ISEL – GREAH, Le Havre) | Jérôme Ammann (Geocéan- IUEM, Brest) | Sébastien Bonaimé (IPGP, Paris) | Laurent Arnaud (IGE, Grenoble) | Jean-Claude Raynal (ECCOREV, Aix-en-Provence) | François Débias (LBBE, Villeurbanne) | Lydie Gailler (LMV, Clermont-Ferrand) | Yoan Benoit (OSU de la Réunion) | Thomas Houet (LETG, Rennes)
Inscriptions et tarifs
Du 6 novembre 2023 19h au 9 novembre 13h, les journées d’échanges Drones & Cap’ 2023 se tiendront à la Base Départementale de Plein Air de Guerlédan en Bretagne (Côtes d’Armor).
– Pour les personnels institutionnels (chercheurs, étudiants, (post-)doctorants,…) le prix de ces journées s’élèvent à 200€ TTC. Ce tarif inclut les repas et l’hébergement partagé en chambres doubles pour 3 nuits.
– Pour les entreprises et les professionnels, les frais d’inscription s’élèvent à 600€ TTC. Les participants entreprises ne pourront pas bénéficier de logement au centre nautique du Lac de Guerlédan, ni des dîners.
L’inscription comprend la participation aux 3 journées de présentations et d’échanges.
Accueil et hébergement
Le lieu d’accueil rassemble tous les environnements à proximité des uns des autres pour réaliser les démonstrations de drones dans de bonnes conditions, quel que soit la météorologie de l’automne (Novembre 2023). Contrairement à la mer, le lac permettra la mise à l’eau dans de bonnes conditions et l’évolution simultanée de plusieurs drones marins et sous-marins en espace naturel et fermé. Il y a aussi un terrain en espace libre de 4 hectares pour l‘évolution des drones aériens, des espaces boisées et pentus pour les drones terrestres et enfin un gymnase pour les drones souterrains pouvant également servir de lieux de démonstration en cas de pluie. De plus, contrairement au littoral et à l’espace maritime, ce site n’est soumis à aucune interdiction militaire ou demande de dérogation particulière pour la mise en œuvre des drones aériens et marins.
Enfin, la base nautique et le centre de vacances du lac de Guerlédan ont la capacité d’accueillir, d’héberger et de restaurer confortablement sur place l’ensemble des 90 participants et nous permettront de prolonger en soirée les ateliers et discussions de la journée.
Base Départementale de Plein Air de Guerlédan
106, rue du lac, Mûr-de-Bretagne
22530 Guerlédan
Site web de la Base Départementale de Plein Air de Guerledan
International Master Class Earth-Ocean Links (EOL) en Afrique du Sud
Avec le soutien de l’UNESCO-IGCP, l’Ambassade de France au Ghana, ISBlue, le CNRS, l’Ifremer et AEON (Africa Earth Observatory Network – Earth Stewardship Research Institute ESSRI) attaché à Nelson Mandela University, la cinquième session de l’International Master Class (EOL) Earth-Ocean Links s’est déroulée à Gqeberha, à l’Université Nelson Mandela, du lundi 17 au dimanche 23 octobre 2022.
28 étudiants de Master, doctorants, professeurs, jeunes scientifiques ou salariés de l’industrie ont participé à la session :
- Université du Ghana : 4 professeurs et maîtres de conférences (dont le chef du département des sciences de la terre), 4 étudiants (un Master et 3 doctorants)
- Université Nelson Mandela : Un professeur (dir. AEON), un chercheur, un doctorants et 8 étudiants
- Université de Brest : 3 chercheurs, un post-doctorant, un maître de conférences, deux doctorants et un Master
- École Centrale Nantes : Un ingénieur de recherche
EOL est un Master Class international transafricain itinérant (séminaires, tutorats, travaux de terrain, université flottante) sur les liens Terre-Océan et les connexions intersphères (géosphère/hydrosphère/biosphère/anthroposphère), en partenariat avec l’industrie et les universités locales en mettant l’accent sur l’épistémologie, la méthodologie scientifique et l’intégrité.
Trois jours ont été consacrés à des sorties sur le terrain en géologie, la bioturbation, la sédimentation et l’interprétation sismique. L’un des objectifs d’EOL est de donner aux étudiants en master, aux doctorants, aux jeunes scientifiques ou aux employés industriels suffisamment de connaissances et de confiance dans leur propre capacité à déchiffrer le raisonnement scientifique et à appliquer concrètement leurs compétences dans le cadre de leur future vie professionnelle.
La Master Class itinérante EOL vise à contribuer à changer la vie professionnelle des participants en :
- Augmentant les chances de trouver un emploi
- Renforçant les relations entre l’industrie et le monde universitaire
- Acquérant une vision holistique et tolérante
- Augmentant la confiance en soi des femmes
Un deuxième défi consiste à accroître la mobilité des étudiants et des chercheurs entre les trois pays (Ghana, Afrique du Sud, France). En 2023, la prochaine session de l’EOL sera accueillie par le Ghana, avec la contribution et la participation de tous les instituts concernés des trois pays. Deux nouveaux thèmes devraient être développés : l’écologie et la gestion côtière.
1- Les étudiants d’ISBlue intéressés peuvent d’ores et déjà contacter D. Aslanian.
2- Une session à l’Université de Brasilia, au Brésil (2023 ou 2024), est en cours de discussion avec nos partenaires.
En 2024, EOL devrait être étendu par une université flottante, grâce à la nouvelle participation du SAIAB.
Crédit photos
Romain Pellen / UBO
Contacts
Daniel Aslanian / Ifremer
Marina Rabineau / CNRS
2ème édition d’ISblue COP : une réussite pour la simulation d’une Conférence pour le climat
Dans le cadre de la COP27 (Conférence des Parties n°27) et de l’AAP Formation ISblue, Quentin Millière, Riwalenn Ruault, Pauline Letortu et Adélie Pomade, ont organisé le 15 novembre une simulation de négociations et de conférence de presse pour un accord sur le climat, avec les étudiant.e.s de Licence et de Master de l’UBO : « ISblue COP » à l’IUEM. Pour la seconde année consécutive, cet évènement a réuni 122 étudiant.e.s de l’UE Sciences & Société, 71 étudiant.e.s d’Inter SML, les 27 étudiant.e.s de Licence 3 et les 50 élèves du lycée de l’Harteloire autour des enjeux du changement climatique.
La pluridisciplinarité et le multiniveau en lien avec les grands enjeux sociétaux face au changement climatique et avec les objectifs du développement durable ont façonné les semaines de travaux préparatoires et la journée de restitution qui a été marquée par :
- La restitution des étudiant.e.s de Master 1 (responsables : Frédérique Alban, Grégory Charrier, Olivier Gauthier et Riwalenn Ruault) de l’IUEM qui ont travaillé autour de la problématique : « la vulnérabilité des socioécosystèmes face au changement climatique »,
- La simulation des négociations réalisée par les étudiant.e.s de Master 2 de l’IUEM,
- La conférence de presse, où les « journalistes », incarnés par les étudiant.e.s de Licence 3 Géographie (responsable : Pauline Letortu), ont pu interagir avec les étudiant.e.s de Master 2 autour des thématiques abordées.
Un événement bien préparé
Des problématiques comme les contraintes, les critères et les compensations de la mise en place d’aires marines protégées, la réduction de la pollution du secteur de la pêche ou encore la gestion du sol et de l’énergie le long du continuum terre-mer ont été approfondies par les étudiant.e.s de licence et de Master.
Dans l’UE Sciences & Société (responsable : Adélie Pomade), les étudiant.e.s de Master 2 encadrés par des doctorants ont incarné différents rôles de négociateurs tel que des États de l’Alliance SEA-EU, des ONG, des entreprises multinationales, des minorités et des citoyens des États représentés. Pendant huit semaines, ils ont préparé leurs travaux qui ont servi d’arguments concrets lors des négociations autour des points clés des objectifs du développement durable (ODD). La finalité des négociations était d’aboutir à un accord commun en respectant les cibles des ODD émergeant des explorations des différentes problématiques.
Dans l’UE « Terrain » (responsable : Pauline Letortu), les étudiant.e.s de Licence 3 de géographie ont endossé le rôle de médias aux lignes éditoriales variées (scientifique, généralistes ou engagé entre autres) et avaient comme objectif de produire des questions, de les poser aux étudiant.e.s de Master 2 et de se servir de leurs réponses pour créer un rendu journalistique de format libre (article, vidéo, podcast…) en accord avec la ligne éditoriale choisie.
Dans le détail de la journée de restitution, la matinée du 15 novembre était consacrée à la simulation des négociations. En fin de matinée, un document comprenant les points d’accords, de divergence et les commentaires additionnels de ce temps d’échange a été rédigé. Le lancement de la simulation de conférence de presse de l’après-midi a été marqué par le retour d’expérience de deux étudiantes de Master 2 sur la COP27, en direct depuis Charm el-Cheikh en Égypte. Ensuite, chaque groupe d’étudiant.e.s a présenté les résultats des négociations de la matinée en fonction de leur problématique et de leur ODD. Un temps d’échange était ensuite prévu pour que les étudiant.e.s de licence puissent poser leurs questions.
Une rencontre entre étudiants et lycéens
Cet évènement, relayé dans l’agenda COP de Brest Métropole, était également ouvert au public l’après-midi lors de la simulation de la conférence de presse. De ce fait, 50 lycéen.ne.s accompagné.e.s de leur enseignante, Mme Stervinou, ont pu assister à la restitution des négociations, aux interactions entre étudiant.e.s et échanger directement avec eux de manière informelle. Cette rencontre a permis de renforcer le lien lycée-université.
En parallèle, l’entièreté du programme de l’après-midi a été retransmise en direct à l’espace COP Glaz. Des associations locales portées sur l’environnement, le développement durable et la transition énergétique sont venues présenter leurs actions au public.
Cette seconde édition d’ISblue COP et de cette version de l’UE Sciences & Société fut très enrichissante et stimulante pour nous tous, la troisième édition aura lieu au mois de novembre 2023, en parallèle de la COP28.
Un grand merci à l’équipe organisatrice de l’évènement (Q. Millière, R. Ruault, A. Pomade, P. Letortu), à l’ensemble des membres du jury pour l’évaluation des étudiant.e.s (A. Pomade, A. Choquet-Sauvin, A. Penaud, C. de Boyer Montégut, F. Alban, G. Charrier, G. Roullet, G. Martin-Bailly, I. Peuziat, J. Deverchère, N. Le Corre et P. Letortu), à Anne-Marie Tréguier pour son retour d’expérience en tant que coauteure d’un rapport du GIEC, à Apolline Jesiolowski et Izia Colineaux pour leur témoignage et aux étudiant.e.s pour leur bel investissement.
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Sébastien Hervé / UBO
Contacts
Quentin Millière / UBO
Riwalenn Ruault / UBO
Pauline Letortu / UBO
Adélie Pomade / UBO
La COP27 à Brest, du climat dans le débat !
Du 7 au 20 novembre 2022, l’UBO à travers l’IUEM et l’initiative Ocean University s’est engagée auprès de Brest métropole pour proposer quinze jours dédiés au partage, au débat et à l’engagement pour le climat, à l’occasion de la COP27 en Égypte.
Vous n’avez pas pu assister aux événements locaux ou suivre la COP27 à Charm el-Cheikh ? Voici quelques vidéos en guise de séance de rattrapage !
Liste de lecture
- Question-réponse : Que pensez-vous du choix de l’Égypte pour la tenue de la COP ?
- Question-réponse : Voyez-vous du cynisme au vu de l’impact de l’événement sur l’environnement VS sa réelle utilité ?
- Question-réponse : Racontez-nous une anecdote sur les coulisses de la COP en Egypte ?
- #COP27 | Apolline & Izia rencontrent Heidi Sevestre, glaciologue
- #COP27 | Apolline & Izia interviewent Nyombi Morris, activiste ougandais
- #COP27 | Apolline & Izia échangent avec Raphaël Olivier, négociateur océan français
- #COP27 | Apolline, Chaimae & Izia questionnent Carlos Martens Bilongo, député du Val-d’Oise
Ces vidéos vous sont proposées par Apolline Jesiolowski, Izia Colineaux et Chaimae Meyad, trois étudiantes qui se sont rendues à la COP27 en Égypte en tant qu’observatrices UBO.
Expérience inédite pour l’Université, ces trois étudiantes se sont rendues sur le site officiel de la COP climat pour rendre plus tangibles les négociations internationales en lien avec l’océan et les faire partager au plus grand nombre. En lien avec leurs enseignements, elles ont également assisté à de nombreuses conférences sur les enjeux environnementaux et climatiques.
Bon visionnage !
Trois formats de rencontre ont été également proposés pour échanger avec tous les publics.
L’Agora Glaz, installée simultanément au PN2B, à l’ENSTA Bretagne, à l’IUEM et à l’Université Mohammed V de Rabat, a permis de brosser, sur trois rendez-vous méridiens, un large panorama des négociations sur le climat. En partant des initiatives et problématiques locales, avec l’intervention de Glen Dissaux (élu brestois en charge du Plan Climat) vers l’international et la recherche avec Marie-Clémentine Corvest (doctorante en histoire au CRBC) et Amandine Nicolle (enseignante-chercheure à l’ENSTA) l’idée a été de rapprocher ces espaces de haut niveau politique et les mondes de la recherche et de la formation, pour faire connaître les processus de négociations, les accords en cours et surtout partager des connaissances pour mieux les comprendre et les décrypter.
Les enregistrements sont disponibles sur la chaîne YouTube de l’UBO.
La filiale EMR sur le port de Brest
Une soirée projection-débat du film documentaire “Contre vents et Marées” a réuni une centaine de personnes au cinéma Les Studios. Avec la présence d’une des co-réalisatrices et trois spécialistes des études d’impact environnementales des infrastructures EMR, de nombreuses questions ont été soulevées pendant la deuxième partie de soirée. À l’image des débats publics, les intervenants se sont prêtés à l’exercice, là aussi, de décryptage sur les questions d’impact des installations EMR sur l’environnement, de conflits d’usage, de mix énergétique français…
Un sujet, un intervenant, un objet
Dans la continuité des actions de sensibilisation, quatre mini-conférences ont été proposées à 70.8, la galerie de l’océan. 130 personnes se sont rendues aux Ateliers des Capucins le dernier dimanche de la COP pour mettre du concret sur les grands enjeux de l’océan de demain et découvrir les objets apportés par les quatre intervenants !
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Charline Guillou / UBO
Contacts
Joëlle Richard / UBO
Charline Guillou / UBO
Ce travail a été soutenu par le projet ISblue “Interdisciplinary graduate school for the blue planet” co-financé par une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du programme « Investissements d’avenir » intégré à France 2030, portant la référence ANR-17-EURE-0015.
Stage de terrain de géologie d’étudiants en M2 de Géosciences
Ce stage de géologie sédimentaire s’est déroulé dans le Sud de l’Angleterre – « Wessex-Field » du 3 au 10 octobre 2022. Il a été cofinancé par ISblue Formation et le Master SML Géosciences Océan.
Explicatif sur la spécialité en sédimentologie et sur le terrain choisi
Dans le cadre de leur formation en géologie sédimentaire et sédimentologie, les étudiants ayant choisi l’option sédimentologie ont pu se rendre cette année sur le terrain dans le Sud de l’Angleterre.
La spécialité en sédimentologie marine et paléo-environnements proposée en Master 2 vise à former les étudiants à l’étude des transferts sédimentaires de la côte vers le domaine profond. Cela inclut l’étude des environnements, paléo-environnements récents (Quaternaire) et plus anciens (à l’échelle géologique). Les connaissances sur les environnements sédimentaires constituent une base essentielle pour s’intéresser à différentes problématiques scientifiques sur de leur évolution : variations climatiques et eustatiques, variabilité des transferts terre-mer (sédiments détritiques, carbone…) et/ou de la production carbonatée sur les domaines de plateforme…
La succession sédimentaire qui affleure le long de la côte Sud de l’Angleterre (bassin du Wessex) constitue une série de référence internationale pour l’étude des paléo-environnements sédimentaires : (1) par sa continuité stratigraphique, depuis le Permien jusqu’au Tertiaire, (2) par la qualité exceptionnelle des affleurements, (3) par la diversité des paléo-environnements accessibles, et (4) par la richesse des structures sédimentaires, traces fossiles et fossiles observables.
Déroulement du stage
Organisé sur six jours avec une traversée de la Manche par le ferry Roscoff-Plymouth, le stage de terrain s’est déroulé entre Torquay et Poole. Chaque journée a été consacrée à un intervalle stratigraphique et un environnement sédimentaire spécifique, avec des travaux de relevé sédimentologique (mesures, descriptions, prises d’échantillons) réalisés par groupe de deux sur des sites complémentaires. Les étudiants ont pu ainsi obtenir des interprétations précises des faciès sédimentaires à partir de leurs propres relevés, et des interprétations des variations de faciès et d’environnement, à plus grande échelle, avec la mise en commun de leurs données. Pendant ce stage, les étudiants ont donc réalisé des travaux en autonomie, présenté leurs propres levés à l’ensemble du groupe, mis en commun leur travaux pour aboutir à des interprétations synthétiques, et préparé leur rapport de restitution.
Cette année, nous avons également effectué un premier test d’acquisition de données photographiques pour la réalisation d’un modèle numérique 3D d’affleurement par la méthode de stéréophotogrammétrie. Le traitement des données est prévu dans les prochaines semaines.
Ce travail fera également l’objet d’une présentation par les étudiants à l’équipe de recherche ASTRE du laboratoire Geo-Ocean, et sera aussi valorisé dans le cadre de la journée de restitution de l’EUR ISblue Formation.
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Nathalie Babonneau / UBO
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Nathalie Babonneau / UBO
Sortie Biodiversité en rade avec la participation des étudiants IMBRESea
Lors du weekend des 15 et 16 octobre 2022, des plongées d’inventaires de poissons de la rade ont été mises en place dans le cadre du plan biodiversité et atlas de Brest métropole.
Mise en place du projet APECS/SUAPS
Ce projet trouve sa source dans l’intérêt, la qualité et le caractère exceptionnel de la rade brestoise. Brest Métropole a missionné l’association pour l’étude et la conservation des sélaciens (APECS) pour la mise en œuvre de cette opération. Cette association très connue sur la place brestoise trouve ses origines à l’UBO. Il y a 25 ans, un collectif d’ étudiants de l’UFR sciences et techniques avait lancé les 1ères observations de requin pélerin. L’APECS a sollicité le SUAPS pour ce projet de sciences participatives. Il a semblé très légitime de voir des étudiants de l’UBO, inscrits au SUAPS dans les activités subaquatiques, d’être sollicités pour intervenir et trouver un sens supplémentaire pour leur intérêt en biologie marine. Ces opérations de plongées étaient aussi proposées aux clubs subaquatiques de la Cité du Ponant.
Appel à candidature d’étudiants
Très vite, les 2 enseignants d’Éducation physique et sportive du SUAPS ont été sollicités par plusieurs étudiants très investis dans ce type de protocole dans leurs études. Ils avaient déjà mené des modèles d’opérations de recensement et l’opportunité de compléter leur parcours de formation universitaire par 2 plongées dites biologie marine en mer d’Iroise les ont beaucoup stimulé. Pour expliquer ces candidatures spontanées, les étudiants du master IMBRSea avaient remarqué qu’il était possible de faire de la plongée au SUAPS et ont désiré poursuivre leurs apprentissages techniques dans cette discipline. Suite à l’appel à candidature et au volontariat, ils ont tout de suite proposé de participer à ce projet. Le SUAPS disposant des personnes ressources, d’expérience ainsi que de logistique pour ce type d’événement, la mise en place fut très facile et rapide.
Le site retenu fut celui des 4 pompes, à la fois très riche en espèces de poissons, mais également facile d’accès et à proximité de BM et du campus.
Dimension internationale
En plus de cette expérience scientifique est venue s’ajouter la dimension internationale du collectif étudiants présents : Stefany Mayer (Canada), Nora-Sophie Klasen (Allemagne) et Carla Mischell Brito (Equateur). Ces 3 étudiantes suivent le master IMBRSea à l’ IUEM et ont relevé les espèces présentes en suivant le protocole proposé par l’ APECS.
La mise en valeur de l’ ouverture vers la mer que l’ UBO désire confirmer très régulièrement de façon légitime se révèle au travers de ce type de projet, facilitant l’inclusion de la communauté internationale par le SUAPS et mettant en avant le savoir-faire du service commun de l’UBO en matière d’activités hyperbares pour les étudiants. Ce service commun offre des séances de formation à la plongée et animent celles-ci par des appuis en biologie marine comme sur aussi des apports en archéologie subaquatique pour satisfaire la curiosité des étudiants.
Ce moment de partage permet, outre le dynamisme du campus, des liens forts avec BM. Cela permet aussi des échanges sur les techniques d’immersion, l’ouverture à une véritable inclusion et aux échanges universitaires.
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Christophe Lebranchu / UBO
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Christophe Lebranchu / UBO
19ème rentrée des Masters des sciences de la mer et du littoral (SML)
Jeudi 1er septembre, les étudiants de 1ère année de master admis dans les Masters SML seront accueillis à l’IUEM par le directeur de l’Institut, Frédéric Jean, qui abordera les missions de l’IUEM, son cadre ainsi que son histoire et son évolution. Le responsable des Masters, Guillaume Roullet, présentera la formation sous un angle général. Durant cette journée, les étudiants échangeront avec différents intervenants qui leur apporteront de nombreuses informations sur le déroulement et l’organisation de ces deux années d’études.
Histoire du master
Les sciences de l’environnement ne peuvent s’appréhender que selon une démarche transversale et pluridisciplinaire. Cette approche se justifie d’autant plus pour les espaces marins et littoraux qui sont aujourd’hui au coeur d’enjeux fondamentaux pour l’humanité : le changement climatique, la gestion et la protection des ressources vivantes et minérales des océans, les énergies marines renouvelables, le développement des transports internationaux ou la gestion des risques naturels et technologiques. Les questions soulevées nécessitent un travail commun entre enseignants et chercheurs des sciences
expérimentales (écologues, géochimistes, biologistes, physiciens et géologues) et des sciences de l’homme et de la société (géographes, juristes, économistes). La mer et le littoral font aussi l’objet d’une intense actualité politique et institutionnelle.
Cette démarche transversale a conduit à la création en 2004 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur d’un domaine de formation « Sciences de la Mer et du Littoral », unique en France, au sein duquel s’est développé un Master pluri- et trans-disciplinaire. Après 18 années d’existence, ce Master, qui est implanté au coeur d’un pôle scientifique en sciences marines de dimension internationale, a déjà montré son puissant effet structurant et son attractivité. Il permet de réunir les conditions pédagogiques du développement d’une expertise française dans le domaine des sciences de l’environnement marin et côtier.
Organisation et objectifs
Les Masters SML regroupent sous un même domaine 8 mentions parmi lesquelles 13 parcours : biologie des organismes marins, écosystèmes marins, sciences halieutiques et aquacoles (co accrédité avec l’Agrocampus Ouest de Rennes) / master international en biotechnologies marines (co accrédité avec l’UBS Lorient) / chimie de l’environnement marin / droit, mer et environnement / agriculture, mer et environnement (co accrédité avec l’Agrocampus Ouest de Rennes) / expertise et gestion de l’environnement littoral / géophysique marine, hydrodynamique navale (co accrédité avec l’ENSTA Bretagne), physique de l’océan et climat / géosciences océan, ingénierie et gestion des ressources côtières et littorales (co accrédité avec l’UBS Vannes).
Les parcours en sciences humaines privilégient une approche fondée sur les interactions avec l’homme au niveau marin et côtier, tandis que les sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques visent plutôt la compréhension du «système mer» dans tous ses aspects. Les parcours en physique et biotechnologies sont internationaux et l’enseignement se fait en langue anglaise.
Un grand nombre d’unités d’enseignement (UE) sont communes à au moins 2 mentions et certaines sont suivies par les étudiants du master international IMBRSea de l’université de Gand. Dans ce cas, les cours sont également dispensés en anglais. Cette formation a pour objectif de former des chercheurs et des cadres capables d’appréhender les problématiques scientifiques actuelles et d’apporter des réponses adaptées aux problèmes posés en relation avec le domaine marin, océanique et les littoraux.
Les actions de formation en Master sont également au coeur du projet de l’École Universitaire de Recherche (EUR) ISblue. Cette dernière a pour objectif de mieux intégrer et coordonner la stratégie d’enseignement et de recherche des partenaires, de rendre l’o7 re de formation plus attractive au niveau international, de renforcer l’interdisciplinarité, l’innovation pédagogique et l’approche pédagogique par compétences, ainsi que de développer les synergies entre le monde académique et le secteur socio-économique. À cet e7 et, beaucoup d’étudiants partent en stage à l’étranger, avec le soutien financier, notamment, du volet formation de cette École Universitaire de Recherche.
La vie associative est très développée au sein des masters puisque 4 associations d’étudiants sont recensées : Patel (Protection et aménagement du territoire et de l’environnement littoral) rattachée à la mention expertise et gestion de l’environnement littoral, Sea-ti-Zen historiquement pour la biologie mais désormais pour toutesles mentions, Tethys pour les géosciences et Sea-lex pour les juristes.
Rentrée 2022 : Quelques chiffres
Environ 270 étudiants sont inscrits pour cette année universitaire marquant une augmentation de près de 10 % des effectifs, qui oscillaient entre 175 et 200 étudiants depuis la création du master SML en 2004. Le rayonnement des masters au niveau national et international est important. Ainsi, chaque année, environ 10 % des étudiants inscrits sont internationaux et la plupart des mentions reçoivent des étudiants européens ERASMUS.
Cette année, ils proviennent de 17 pays différents. Parmi les étudiants français, entre 30 et 50 % selon les années, proviennent d’établissements extérieurs à l’UBO. Le suivi professionnel des étudiants montre une insertion professionnelle supérieure à 75 % dans les 2 années qui suivent l’obtention du diplôme et un pourcentage important de diplômés (50 % environ) en poursuite d’études (doctorat) pour les 4 mentions en sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques marines.
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Camp de terrain des étudiants en biologie/Écosystèmes marins
Les étudiants du master de Sciences biologiques marines (SBM), spécialité Écosystèmes Marins, se sont rendus du 19 au 24 avril à Brignogan-Plages pour participer à un camp de terrain dans le cadre de l’Unité d’enseignement Observatoire, encadrés par Olivier Gauthier, Jacques Grall et Gauthier Schaal. L’objectif était de caractériser la variabilité spatiale et temporelle de la composition des communautés de la macrofaune benthique et de l’ichtyofaune démersale (ensemble des poissons d’un écosystème aquatique à proximité immédiate du benthos), et d’identifier les principales variables environnementales au sein de l’Anse de Pontusval.
Ce stage de terrain, organisé chaque année depuis 2018 (à l’exception de 2020), a pour objectif de constituer un suivi temporel spatialisé de l’évolution d’un écosystème côtier sous contraintes anthropiques. Au programme de ces 6 jours intenses, s’étirant souvent assez tard dans la nuit :
- Définition du plan d’échantillonnage
- Échantillonnage de la macrofaune benthique et des poissons démersaux
- Tri et identification des 75 prélèvements réalisés (122 espèces et > 4000 individus identifiés)
- Analyse des données et préparation de la restitution lors d’un oral d’une heure organisé 3 jours après le camp de terrain
L’occasion pour nos écologues benthiques en herbe de se confronter à nombre de problèmes concrets ou beaucoup plus conceptuels, inhérents à la réalisation d’un projet de recherche en écologie de terrain.
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