DU Mer et Médias 2025

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Présentation

Au 21ème siècle les sociétés humaines réalisent que les piliers qui ont assuré leur développement au cours des siècles précédents sont mis en question. De nombreux paradigmes ont changé. Nos activités ont dérégulé l’équilibre climatique et gravement affecté la biodiversité à l’échelle planétaire, et plus particulièrement celle des mers et océans qui occupent plus de 70% de la surface de la Terre. Désormais, pour anticiper l’avenir dans une perspective de développement durable, il nous faut comprendre le fonctionnement de l’océan et ses interactions avec les autres enveloppes fluides et solides de la planète Terre. Promouvoir la mise en oeuvre d’un tel développement est l’un des enjeux de la décennie de l’océan de l’Organisation des Nations Unies (ONU), réaffirmé lors du One Ocean Summit qui s’est tenu à Brest en février 2022, et dans le cadre de la préparation de la conférence de l’ONU sur les océans qui se tiendra à Nice en juin 2025. Mieux comprendre l’océan et ses interactions avec le climat et les sociétés humaines, est devenu un enjeu essentiel pour les médias, à même de faire émerger ou de relayer des débats et idées structurantes.

C’est pour répondre à ces enjeux que l’UBO, en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille et le Club de la Presse de Bretagne, propose le Diplôme d’Université (DU) “Mer et Médias”. Celui-ci fait suite aux quatre écoles d’été Mer et Journalisme organisées par ISblue.

Ce DU a pour objectif de partager à destination de journalistes et de professionnels de la communication un état des lieux des connaissances des sciences et technologies marines dans une perspective de développement durable. Articulée autour de temps en présentiel à Brest et de temps en distanciel, la formation a pour objectif de transmettre aux participants un socle de connaissance solide mais aussi de leur permettre de rencontrer des chercheurs et des professionnels de ces thématiques au travers de séances à l’Institut Universitaire Européen de la Mer mais aussi de sorties de terrain et d’interventions “hors les murs”. La formation s’organisera ainsi autour de trois principales sessions à Brest : 2 jours en avril 2025 pour lancer la formation, 3 jours en juin et 1 jour à l’automne pour la conclure qui seront entrecoupées d’activités en distanciel.

Objectifs

Aptitudes et compétences
Ce diplôme a pour objectif de former les journalistes et communicants qui souhaitent actualiser ou approfondir leurs connaissances scientifiques des enjeux océaniques actuels et futurs. Plusieurs sous-objectifs sous-tendent la formation :

  • Partager les savoirs sur les sciences et technologies marines
  • Échanger au travers d‘analyses croisées entre les journalistes/communicants, le milieu académique et les acteurs économiques du secteur maritime
  • Construire de l’information, grâce au processus d’acculturation d’un contenu d’experts aux standards « journalistiques ».

Compétences visées

  • Acquérir les connaissances de base sur le système océan dans ses dimensions scientifiques (sciences physiques, naturelles, humaines), dont les volets économiques, juridiques, et culturels
  • Savoir restituer ces connaissances sous la forme de contenus journalistiques pointus tout en étant accessibles à un large public
  • Être capable de comprendre la démarche scientifique dans un contexte d’une évolution permanente des contenus scientifiques.

Sessions en présentiel, lien vers inscription et contacts


Sessions en présentiel à Plouzané :

  • Session 1 : les 3 et 4 avril 2025
  • Session 2 : du 25 au 27 juin 2025
  • Session 3 : 1 jour en décembre 2025

Informations et inscription sur le site de l’UBO

Contacts :


Plus d‘infos sur le site de l’UBO (SUFCA)


La presse en parle…


DU Mer & Médias à l’IUEM : « Permettre la vulgarisation des recherches sur la mer »

Le Télégramme, article du 27 février 2024


Lire l’article

Colloque annuel de l’IR ILICO : Les 8 jours de l’Observation Littorale et Côtière

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ILICO organise annuellement, autour de son Assemblée Générale, un Colloque dédié à des échanges et réflexions sur des questions scientifiques transversales relevant du domaine littoral et côtier. L’événement 2024 avait un format étendu sur 8 jours.

Le premier temps fort s’est déroulé à l’UBO Plouzané-Brest du 18 au 20 novembre avec les réunions d’instances et  l’Assemblée Générale. Les membres des 10* services labellisés (Service National d’Observation (SNO) ou Code Communautaire (CC)) se sont retrouvées pour présenter les ‘success stories’ qui contribuent à structurer l’IR, le projet d’infrastructure européenne JERICO RI (candidat en 2025 à intégrer la feuille de route ESFRI) et d’échanger sur les 5 projets relevant du domaine littoral et côtier financés dans le cadre du PPR Océan et Climat. La réunion conjointe du Comités des Parties Prenantes et du Comité des Services Labellisés et l’instance du Conseil Scientifique de l’IR se sont également tenues lors de ces journées.

Le colloque scientifique EVOLECO 2024 s’est déroulé du 20 au 22 novembre. A l’origine de de cet évènement est une initiative lancée par les coordonnateurs de SNO de l’IR ILICO afin d’organiser un colloque éponyme et de fédérer les communautés des sciences marines côtières produisant ou exploitant des jeux de données (pluri-)décennaux. L’édition Brest-Plouzané a été plébiscitée, comme celles à Bordeaux (2017) et La Rochelle (2021), son succès témoignant en partie de la concentration d’acteurs impliqués dans l’Observation localement (IUEM, Ifremer, OFB …).

Ensemble, l’événement à Brest-Plouzané a réuni plus de 200 inscrits provenant de plus de 30 unités de recherche, des agences gestionnaires de l’environnement, du secteur privé et de l’associatif. Les 3 façades de l’hexagone et les différents bassins de l’outre mer ont été représentés.

Un bon nombre des participants de la semaine à Brest ont joué les prolongations à Paris Sorbonne Université le 26 novembre lors du 1er Symposium de l’IR ILICO dédié à l’Observation littorale et côtière en Outremer (70 présents et 25 en distanciel). Le symposium outremer en présentiel à Paris est une opération que l’IR ILICO souhaite organiser tous les 5 ans pour animer le réseau tout en limitant le bilan carbone de l’événement. Entre temps, divers ateliers s’effectueront en visio et/ou par bassins, selon les opportunités.

Les présentations et des synthèses des échanges (ateliers / tables rondes) seront mises à disposition progressivement sur le site web de l’IR.

 

Pour plus d’information : direction@ir-ilico.fr & www.ir-ilico.fr

 

Troisième forum frontalier Chine-Europe sur les progrès des sciences et technologies océaniques

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Le troisième forum frontalier Chine-Europe sur les progrès des sciences et technologies océaniques (FFPOST2) s’est tenu à Shanghai et on-line les 18 et 19 novembre 2024. Il était organisé par Paul Tréguer (IUEM-UBO, European Academy of Sciences EurASc) et Jing Zhang (ECNU, Chinese Academy of Sciences), dans le cadre de la décennie des Nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).

Une cinquantaine de participants ont assisté à l’événement, avec des retransmissions en direct qui ont été suivies par environ 6 000 personnes. Vingt-quatre orateurs invités ont présenté des communications. Les progrès sont remarquables en ce qui concerne l’utilisabilité des océans jumeaux de Ditigal et de l’IA en physique et biogéochimie et en gestion côtière. Tous les déploiements de systèmes d’élimination du dioxyde de carbone (CDR) entraîneront un efflux compensatoire de CO2 ou une réduction de l’afflux à partir de tous les réservoirs naturels, ce qui souligne la nécessité de mettre en place des systèmes réalistes d’élimination du dioxyde de carbone sur terre, dans les océans et dans les eaux bleues. Les puits de carbone dus à la pêche sont en cours d’évaluation, et l’extension de la zone de minimum d’oxygène a été démontrée. Les impacts de l’élévation du niveau de la mer et des événements extrêmes tels que les vagues de chaleur sont des questions clés pour l’avenir proche. Les premiers coûts économiques de l’inondation des côtes sont désormais disponibles. Les progrès spectaculaires des outils et des réseaux d’observation de l’océan ont été mis en évidence.

Pour des information plus détaillées, un rapport synthétique est disponible sur ce lien.

Cérémonie Médailles CNRS 2024

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Ce mardi 19 novembre 2024 à eu lieu au Mabilay à Rennes la cérémonie de remise des médailles du CNRS de la délégation Bretagne et pays de la Loire. 5 Médailles et un cristal collectif ont été décernés « à celles et ceux qui, de par l’originalité, la qualité et l’importance de leurs travaux, font rayonner le territoire et contribuent, de manière exceptionnelle, au dynamisme et à la renommée de l’institution ». Parmi les lauréats figurent Damien Desbruyères chercheur Ifremer en Océanographie au LOPS ainsi que l’équipe « parc national instrumentation océanographique » de nos voisins de la Division Technique de l’INSU. Félicitations à eux ! Voici la liste des médaillés :

Médaille de bronze :

  • David CHIRON (CRCI2NA) – CNRS Biologie
  • Damien DESBRUYERES (LOPS) – CNRS Terre & Univers
  • Morgane VACHER (CEISAM) – CNRS Chimie

Médaille de cristal :

  • Damien GENDRY (Géosciences Rennes) – CNRS Terre & Univers
  • Karine ROBIN (ISCR) – CNRS Chimie

Médaille de cristal collectif : Equipe « Parc national instrumentation océanographique » (DT INSU) – CNRS Terre & Univers – Représentants : Emmanuel DE SAINT-LEGER et Arnaud LE RIDANT

 

Un article plus complet est disponible sur le site de la délégation régionale du CNRS.

Photos : Pierre Theiller/ CNRS Bretagne et Pays de la Loire

 

L’IUEM quitte le réseau social X

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Depuis  plusieurs années, l’IUEM utilisait Twitter pour communiquer vers un public aussi large possible. Cependant, depuis le rachat de la plateforme par Elon Musk en fin d’année 2022, le réseau social, devenu « X », a évolué dans un sens qui va à l’encontre de nos valeurs : relativisme, propagation massive de fausses informations, cyberharcèlement, absence de modération, matraquage publicitaire… L’IUEM et les laboratoires qu’il accueille ont donc décidé de quitter cette plateforme.

Nous restons fondamentalement engagés en faveur d’une science décloisonnée qui parle au plus grand nombre et vous invitons à rejoindre notre communauté sur LinkedIn.

IMBC 2025

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Dates limites et liens utiles

Date d’ouverture des inscriptions et de la soumission de résumés : 15 janvier 2025

L’IMBC

L’International Marine Biotechnology Conference est la conférence majeure sur les biotechnologies marines, réunissant depuis 1989 les leaders mondiaux du secteur. Elle a pour objectif d’informer et de faciliter les échanges entre étudiants, chercheurs, technologues, décideurs et industriels. Les IMBCs attirent des participants locaux et internationaux, offrant une plateforme de communication entre les sociétés savantes internationales travaillant sur les biotechnologies marines. L’IMBC est organisé sous l’égide le l’IMBA (International Marine Biotechnology Association) et est associé au journal “Marine Biotechnology”.

La philosophie de l’IMBC pour le XXIe siècle repose sur l’application des avancées scientifiques dans les domaines des sciences marines, de la biologie moléculaire, de l’ingénierie et des technologies de l’information pour mieux comprendre les écosystèmes marins. L’objectif est de développer de nouveaux produits, procédés ou services tout en assurant une gestion durable des ressources marines. Les biotechnologies marines, qui allient recherche fondamentale et appliquée, sont cruciales pour des innovations dans des secteurs tels que la santé, l’alimentation, la cosmétique, la dépollution et la production d’énergie.

Conférence 2025

Les conférences couvriront des sujets variés, de la pharmacologie marine aux bioénergies. Elles rassembleront des experts de renommée internationale, assurant ainsi des échanges scientifiques de haut niveau.

L’IMBC favorise le développement de partenariats internationaux entre laboratoires, universités et entreprises, accélérant ainsi la recherche et l’innovation, et la création de consortiums. En promouvant les découvertes et en renforçant le dialogue global, l’IMBC vise également à rédiger une feuille de route pour le développement des solutions innovantes et durables pour l’avenir des biotechnologies marines.

Programme


10 sessions sont prévues, ainsi que des masterclasses sur les domaines suivants :

  • Médicaments marins, composés bioactifs et nutraceutiques
  • Omique et biotechnologie des algues marines
  • Changement climatique, facteurs de stress environnementaux et biotechnologie marine
  • Approche innovante de l’aquaculture et de la pêche durables
  • Biomatériaux et minéralisation
  • Nouveaux aliments issus de l’océan
  • Carbone bleu, bioénergie marine et biocarburants
  • Microbiologie marine, symbiose marine et écologie marine
  • Maladies et immunologie en aquaculture
  • Innovation bleue, de la science à la politique

La journée du mercredi 9 juillet sera délocalisée à:

Conférence dirigée par

Prof. Claire Hellio et Prof. Nathalie Bourgougnon

 

Comité scientifique international

Prof. Song Qin (président IMBA)
Prof. Haruko Takeyama (vice-présidente IMBA)
Prof. Tiago H. Silva (président ESMB)
Prof. Concetta Messina (ancienne présidente ESMB)

Comité local d’organisation

UBO- LEMAR et LUBEM : Claire Hellio et Laurence Meslet
UBS – LBCM : Nathalie Bourgougnon​ et Alexis Bazire
Sorbonne Université : Simon Dittami et Catherine Leblanc​
MHNH : Nadia Améziane
Sous comité UBO : Stéphanie Madec et Zoe Morreew
Sous comité Sorbonne Université : Simon Dittami, Catherine Leblanc, Philippe Potin, Lionel Cladiere et Anne Claire Baudoux
Sous comité MNHN : Guillaume​ Massé
Sous comité UBS : Isabelle​ Linossier

Bienvenue en Bretagne

La conférence est organisée à Brest, dans les locaux de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), site de résidence de l’European Society for Marine Biotechnology depuis 2014. Des sessions seront également organisées à la station marine de Roscoff, la station marine MNHN de Concarneau et l’Université de Bretagne Sud permettant aux conférenciers de visiter des sites stratégiques.

Dotée d’un littoral vaste et riche, de compétences académiques et industrielles fortes (70 entreprises) sur l’ensemble de la région, la Bretagne s’est imposée comme un acteur de premier plan en matière de bioressources marines au profit de nombreuses industries :

  • Cosmétiques
  • Agroalimentaire
  • utilisation des sous-produits de la pêche, des déchets de filetage et et des résidus de ramassage des coquillages
  • Emballage
  • Peintures
  • (C) Sébastien HERVE

  • (C) Mathieu Le Gall

  • ©Jean-Yves Guillaume

  • Frédéric Le Mouillour/Brest métropole océane

  • (C) Martin Viezzer

Brest est une métropole de 400 000 habitants, zone touristique autant que bassin de vie. De nombreux hôtels allant de 1 à 4 étoiles sont situés dans Brest avec des prix allant de 50 € à 150 € par nuit. Des chambres pour les étudiants sont également disponibles dans le centre de Brest à 10 min en tramway de Brest Arena. La ville et sa périphérie possèdent de nombreux équipements et points d’intérêt attractifs, tels que Océanopolis, les Ateliers des Capucins reliés au centre-ville par le premier téléphérique urbain de France, le Conservatoire botanique National de Brest. La ville a été récemment classée  » Ville d’art et d’histoire « . Innovante et ouverte sur le monde, Brest se distingue des autres villes françaises par ses liens avec le milieu marin, ainsi que par son secteur des sciences et technologies marines de pointe. C’est d’ailleurs du port de Brest que sont partis de grands explorateurs à la découverte de nouveaux mondes : La Pérouse, Kerguelen, Bougainville… Brest a une gare TGV en centre-ville et est doté d’un aéroport international proche du centre-ville, avec un service de navette et de tramway. L’aéroport international de Brest Bretagne propose quelques vols internationaux et un large choix de vols via Paris (Orly ou Charles de Gaulle).

Dates importantes


Date d’ouverture des inscriptions et de la soumission de résumés : 15 janvier 2025

Date limite de soumission des résumés : 15 Mars 2025

Date limite de sélection des résumés : 15 Avril 2025

Date limite d’inscription pour les présentateurs : 15 mai 2025

Date limite d’inscription pour les participants (sans présentation) : 30 mai 2025

Retour sur la conférence SILICAMICS 4

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La série de conférences interdisciplinaires SILICAMICS, lancée en 2015, a pour objectif de mieux comprendre la biosilicification et la nature et l’importance des organismes siliceux dans les océans passés, contemporains et futurs. Elle élabore une approche intégrative qui inclut la physique, la chimie, la biogéochimie, la biochimie, la physiologie, l’écologie et la génomique. La quatrième conférence, qui s’est tenue à Moulin Mer (Logonna-Daoulas, France), a rassemblé plus de 50 scientifiques d’Amérique, d’Asie, d’Océanie, du Moyen-Orient et d’Europe.

Cette conférence a révélé les progrès accomplis s’agissant des bases moléculaires de la silicification ainsi que quant au transfert de silice dissoute depuis l’environnement vers les organes intracellulaires grâce aux protéines-SIT. La planète Terre abonde en végétaux contenant de la silice. Elle intervient comme atténuateur de stress biotiques ou abiotiques. S’agissant des océans, pour le domaine pélagique, en sus du rôle clef joué par les diatomées dans les couches superficielles dont le développement est notamment favorisé par la naissance de structures physiques à petite échelle, celui des radiolaires dans les couches profondes a été souligné. Dans le domaine benthique, les éponges siliceuses, dominantes dans les temps anciens, sont répandues tout à la fois en zones côtières aux zones abyssales. Leur intervention dans les écosystèmes côtiers commencent à être mieux compris. Parmi les flux qui contribuent à alimenter le cycle biogéochimique du silicium dans les océans l’importance du lessivage inverse (reverse weathering) a été confirmé et celle de la dissolution des sables questionnée. Des preuves de l’impact direct du changement climatique sur les écosystèmes marins polaires ont été fournies, en particulier pour l’océan Arctique, où la diminution rapide de la couverture de glace de mer affecte le fonctionnement des écosystèmes pélagiques et benthiques, ainsi que celui du biome de la glace de mer.

 

Télécharger le programme de la conférence

l’IUEM à la Fête de la Science 2024

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Après la Nuit des Chercheurs vendredi dernier, c’est au tour de la Fête de la Science d’animer la rentrée scientifique du grand public, du 4 au 14 octobre 2024.

Les festivités finistériennes ont été comme chaque année concoctées par les formidables équipes d’Océanopolis.

L’IUEM sera évidement présent et bien représenté, notamment par Élodie Fleury (LEMAR)  ambassadrice finistérienne de la Fête de la Science.

Evénements à Océanopolis

Le Vendredi 4 octobre, à 20h30, à Océanopolis, une série de 3 tables rondes ouvrira les festivités.
Gauthier Schaal (LEMAR) participera à la Table ronde #1 : Biodiversité marine, une richesse à préserver.
Camille Lique (LOPS) et Elodie Fleury animeront la Table ronde #2 : Océan et climat, des échanges pour la vie.

Mardi 8 octobre à 20h30, toujours à Océanopolis, Paul Tréguer donnera une conférence  nommée « Jules Vernes : planète océan ».

Les 5, 6, 9 et 13 octobre, participez (sur inscription) aux visites guidées d’Océanolab et découvrez le projet Genormalg (LEMAR) sur les ormeaux face aux changements climatiques.

 

Speed searching avec les doctorant.e.s en sciences de la mer et du littoral

Le principe ? Autour d’un objet, échangez avec un jeune chercheur sur ses travaux, son quotidien… Après 7 minutes : changez de table pour rencontrer un autre scientifique et faire de nouvelles découvertes ! Répétez l’opération 5 fois pour faire connaissance avec la science. Rendez-vous le mercredi 9 octobre 2024 aux Enracinés ! (24 rue d’Aiguillon à Brest)
Deux créneaux sont proposés au cours de la soirée, chacun avec 5 jeunes chercheurs de disciplines différentes à rencontrer pour explorer l’océan tous tous ses angles : de 19h à 19h45 et de 19h45 à 20h30.

 

Le Village des Sciences

Du 10 au 13 octobre, le Village des Sciences sera installé au Quartz à Brest. Vous pourrez y trouver plusieurs stands animés par nos équipes :

« Les oméga 3 dans tous leurs états » (LEMAR /AMURE / IFREMER) : Les oméga 3 vous en avez entendu parler mais savez-vous vraiment à quoi ils servent ? Saviez-vous qu’il existe des oméga 3 terrestres & marins ? Savez-vous pourquoi les poissons bleus en contiennent autant ? Embarquez avec les scientifiques du projet ISblue OMEGA pour découvrir l’origine des oméga 3, leur importance pour la santé humaine & celle des écosystèmes marins. Parcourez le monde pour découvrir comment les scientifiques étudient ces oméga 3 marins sur le terrain & dans leurs laboratoires.

Evol’Iroise – En route vers le passé de la rade de Brest (Geo-Ocean / LETG / LEMAR) : Ce projet illustre le changement des paysages sous-marins de la Rade de Brest et du Pays d’Iroise depuis 10 000 ans, en lien avec la remontée du niveau marin et le réchauffement climatique Holocène. Cette histoire, reconstruite par l’étude des sédiments marins et littoraux, sera racontée à travers une maquette puzzle en bois en 3D, un poster numérique interactif, des carottes sédimentaires, et/ou différents échantillons-fossiles (pollens, foraminifères…). Durant le weekend, le stand sera complété par la VR mise au point par ImmerseaLab

« La  pollution plastique, du bassin versant à l’océan » (LEMAR « /LABOCEA) : Nous allons aborder, autour d’une maquette, la notion de bassin versant et du cycle de l’eau, ainsi que les impacts de la pollution par le plastique depuis le bassin versant jusqu’à l’océan et la durée de vie des déchets. Ensuite, avec les valises zéro déchet, venez découvrir et discuter des alternatives au plastique pour réduire la pollution avec des exemples concrets.

Climarctic (LOPS / AMURE / LEMAR / Ifremer) :  Le projet de recherche CLIMArcTIC invite à s’intéresser aux impacts globaux et régionaux du changement climatique en Arctique : réponses des conditions physiques et biogéochimiques de l’Arctique, intensification future du changement climatique, impacts associés sur les activités socio-économiques de la région, etc.

Abysses : qu’est-ce qui se passe au fond de la mer ? (Geo-Ocean) : Les océans couvrent 70% de la surface de notre planète, pourtant 95% des fonds marins demeurent inexplorés ! Étudier les abysses, c’est nous permettre d’en savoir davantage sur les éruptions sous-marines, les séismes sous-marins, et les tsunamis afin, un jour, de pouvoir les anticiper. C’est aussi étudier des milieux extrêmes marins afin de les préserver. Nous vous proposons un voyage dans les abysses à l’aide de cartes et d’outils, et de roches collectées lors de nos explorations sous-marines.

« Les super-pouvoirs de terres rares » (Geo-Ocean) : Les terres rares, que sont-elles exactement ? elles sont là, dans nos téléphones, nos LED, nos futures voitures ! Lutétium, Néodyme, Cérium, … Découvrez l’origine géologique des mystérieux minéraux qui les renferment ainsi que leur présence en Bretagne ! Depuis leur utilité pour reconstruire l’histoire des continents à travers les temps géologiques jusqu’à leur rôle essentiel pour une société du futur décarbonée, les terres rares sont au cœur de défis bien variés.

Un programme de mini-conférences viendra également ponctuer le weekend, vous y retrouverez là aussi plusieurs chercher.e.s de l’IUEM.

Les deux premières journées seront réservées aux scolaires, mais n’hésitez pas à aller rencontrer nos équipes durant le weekend !

Consulter le programme complet des événements finistériens

Réunions internationales des PHC Toubkal (Maroc) et Maghreb

Accueil des délégations marocaines, tunisiennes et françaises à l’UBO à l’occasion des réunions internationales des PHC Toubkal (Maroc) et Maghreb

Du 21 juin au 25 juin, l’IUEM a accueilli les membres des comités des Partenariats Hubert Curien (PHC) « Toubkal » et « Maghreb » à l’occasion de la tenue de leurs sessions annuelles.

Les partenariats Hubert Curien (PHC) soutiennent les échanges scientifiques et technologiques internationaux du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères (MEAE), avec le soutien du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR). Les sessions organisées à Brest permettent de procéder à la sélection de nouveaux projets de recherche concernant toutes les disciplines scientifiques et de faire le point sur ces Partenariats avec le Maroc, la Tunisie et la France.

La délégation du PHC « Maghreb » était constituée de la Directrice du CNRST au Maroc, Mme Jamila EL ALAMI, du Directeur Général de la Recherche Scientifique en Tunisie, M. Mourad BELLASSOUED, du coordinateur du PHC MAGHREB, Jacques DEVERCHERE, des co-présidents français des comités bilatéraux, des attachés scientifiques des Ambassades de France à Rabat et Tunis, et des représentants des Ministères impliqués des 3 pays. Près de 40 projets déposés sur le site de Campus France PHC MAGHREB ont été discutés entre les partenaires.

La délégation du PHC « Toubkal » était quant à elle constituée de la co-présidente marocaine du Comité, Directrice du CNRST au Maroc, Mme Jamila EL ALAMI, du co-président français du Comité, M. Valery BOTTON, de l’attaché scientifique de l’Ambassade de France à Rabat, des représentants des Ministères impliqués et de 14 experts scientifiques tunisiens et français chargés de l’évaluation de plus de 100 projets déposés sur le site PHC TOUBKAL de Campus France.

Les sessions se sont tenues à l’IUEM et au PNBI et se sont déroulées dans une ambiance très cordiale et constructive.

 

Contact : Jacques Déverchère, UBO-IUEM et Cécile Berry

Site Web commun des PHC au Maghreb

Site de l’appel PHC MAGHREB

Site de l’appel PHC TOUBKAL

Sophie Mieszkin, Maître de conférences en écologie et physiologie microbienne au laboratoire BEEP

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Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

Suite à ma Licence de Biologie, j’ai réalisé le master de sciences biologiques marines à l’IUEM car j’étais intéressée par le domaine marin. J’ai effectué mon stage de master 2 à l’Ifremer de Plouzané et j’ai eu ensuite l’opportunité de continuer en thèse afin de développer des marqueurs de PCR en temps réel (Polymerase Chain Reaction, technique moléculaire permettant d’obtenir d’importantes quantités d’un fragment d’ADN), ciblant des bactéries appartenant à l’ordre des Bacteroidales, afin de discriminer l’origine humaine ou animale des contaminations fécales dans l’environnement littoral. Suite à l’obtention de mon doctorat en 2010, je suis partie 20 mois en post-doctorat en Angleterre à l’université de Birmingham pour faire de l’écologie microbienne en étudiant les interactions entre les biofilms bactériens et le recrutement des micro- et spores de macro-algues dans le contexte du biofouling. De retour en France, j’ai travaillé comme ATER à l’ESIAB car je voulais développer des compétences en enseignement, puis j’ai eu le concours de Maître de conférences en 2014. J’ai obtenu un poste à l’université de Lorraine où je suis restée 4 ans pour faire de l’écologie microbienne en environnement forestier. Je suis revenue ici, au laboratoire BEEP, en 2018 par mutation pour revenir à de l’écologie microbienne marine.

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

Je connaissais déjà bien l’IUEM et savais ce qui se faisait dans les labos. Même si ma parenthèse écologie forestière était très intéressante, j’ai toujours été passionnée par les thématiques marines et j’avais gardé des contacts pour de potentielles opportunités.

Que fais-tu à l’IUEM ?

Dès mon arrivée, je suis intervenue dans des enseignements de microbiologie, de la licence au Master MFA (microbiologie fondamentale et appliquée) de l’UFR sciences que je codirige avec Mohamed Jebbar.
En recherche, j’ai développé un nouvel axe en écologie et physiologie microbienne au labo et je m’intéresse donc aux microorganismes (bactéries et archées) impliqués dans le cycle du fer au niveau des sources hydrothermales marines profondes. Fait marquant, j’ai décroché une ANR JCJC IRON2MI il y a deux ans, qui me permet de construire ma petite équipe autour de cette thématique et de le lancer réellement. Entre autre, nous essayons d’isoler de nouveaux microorganismes capables de réduire ou bien d’oxyder le fer pour mieux comprendre les voies métaboliques impliquées dans ces réactions d’oxydation-réduction. En complément, nous utilisons des approches de metabarcoding (technique d’identification moléculaire permettant la caractérisation génétique d’un ensemble d’individus présent dans un échantillon à partir d’une courte séquence d’ADN) pour l’étude des communautés microbiennes et de metagénomique afin de reconstruire des génomes et tout particulièrement d’organismes impliqués dans le cycle du fer. Dans le cadre de cette nouvelle thématique et de l’ANR LIFEDEEPER, j’ai eu l’opportunité en octobre 2023 de participer à la campagne océanographique BICOSE 3. J’ai collecté moi-même des échantillons au niveau du champs hydrothermal TAG situé sur la ride medio-atlantique et de faire une plongée dans le Nautile.

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

Allez, une en enseignement et une en recherche. Quelques semaines après être recrutée à l’université de Lorraine, j’ai donné des TP de mycologie. J’étais en blouse et les étudiants aussi. Une étudiante fait un malaise, j’appelle alors un régulateur de l’université pour que l’étudiante puisse aller à l’infirmerie. Quand la personne arrive dans la salle, elle demande l’enseignant et je lui dis donc que c’est moi, or elle ne me croit pas et pense que je suis une étudiante. J‘ai dû batailler pour qu’elle me croie, heureusement les étudiants étaient de mon côté… Aujourd’hui cela ne m’arrive plus !
Souvenir aussi d’un congrès à Seattle où je réalise en présentation orale le vendredi matin dès la début de la session. Je partage une chambre avec un amie qui elle, a continué la fête après le gala du jeudi soir. Elle rentre tard (ou tôt) et pas forcément en pleine forme. Bilan, je ne dors pas beaucoup de la nuit et je la vois encore bien se marrer derrière ses lunettes noires quand je suis sur l’estrade…

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?
Évidemment ma plongée en Nautile à l’automne dernier avec des émotions variées : l’excitation, le stress, la joie et l’émerveillement. J’ai été très impressionnée par la technique et le savoir-faire des pilotes et au fond (quand on voit affiché -3650m), aucune peur (juste un peu de stress), que de l’émerveillement. Les 8h dans le Nautile passent trop vite !

Quels sont tes centres d’intérêt ?

J’ai fait beaucoup de plongée en mer d’Iroise dès la thèse puis aujourd’hui avec les enfants nous faisons du Kayak en famille. Je fais du vélo et de la randonnée. Toujours des sports de plein air. J’adore jardiner, observer l’évolution de mon jardin au fil des saisons et la résilience des plantes soumises aux tempêtes de la pointe du Finistère.

As-tu une devise ?

C’est dans nos différences que la beauté prend tout son sens (Zohra Aaffane).

Crédit photos

Johanne Aubé /Ifremer

Eva Pouder / UBO

Contact

Sophie Mieszkin / UBO