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7ème édition de l’Université d’été Mer Education

L’Ecole Universitaire de Recherche (EUR) ISblue propose cette année son Université d’été du 23 au 26 août 2021 à l’IUEM (Plouzané) en étroite collaboration avec l’UBO, Ifremer, Océanopolis et  l’Académie de Rennes. Cette formation, à destination de tous les enseignants du second degré (collèges et lycées), a pour objectifs de participer à leur formation continue, de contribuer au lien lycées-université et d’accroître la visibilité de la Bretagne en termes de recherche en sciences de la mer et du littoral.

L’Université d’été Mer & Education représente l’occasion de faire vivre aux participants une expérience d’immersion dans les actualités des sciences de la mer, du littoral et des technologies marines. Elle engendre aussi une prise de conscience sur la complexité du sujet abordé en mêlant histoire, enjeux sociétaux, conflit d’intérêts, incertitudes scientifiques etc. La formation fournit également aux participants une présentation des outils scientifiques, techniques et documentaires, ainsi que des bases de données qu’ils pourront réutiliser et réinvestir en classe.

Cette année la thématique sera : « Océan : explorer sans limite ? » et la formation se composera de trois parcours : • Tropical • Polaire • Abysse. Des conférences seront données le matin et des ateliers de médiation scientifique viendront en complément l’après-midi. Nouveauté pour l’année 2021 : l’Université d’été est inscrite au Plan Académique de Formation (PAF : catalogue des formations continues des enseignants du secondaire, au rectorat de Rennes).

Pour en savoir plus

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Sébastien Hervé / UBO

Contacts

Riwalenn Ruault / UBO

Quentin Milliere / UBO

Laure de Montbron, Chargée de communication ISblue

Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

À 20 ans, je suis partie vivre à Londres pour faire mes études à l’université de Greenwich. Là-bas, j’ai préparé un Bachelor (équivalent Bac +3) en Business administration. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à prendre plusieurs options en communication et en marketing. Après mon Bachelor, j’ai travaillé pour un cabinet d’avocats de la City en tant qu’assistante marketing. La vie à Londres était incroyable, cosmopolite et multiculturelle, je pouvais faire le tour du monde en une journée. Les musées, les théâtres, il y avait tant à découvrir culturellement. En parallèle de mon travail, j’ai suivi un diplôme de journaliste, en postgraduate (équivalent Bac +4), à la London School of Journalism.

En 2009, je suis rentrée en Charente-Maritime dans ma famille et j’ai commencé à écrire des piges pour des petits journaux locaux et quelques magazines aussi. Puis, en recherche d’une nouvelle expérience, je suis arrivée dans le Finistère où j’ai travaillé pendant 6 ans au siège du Comptoir Irlandais à Plouédern. J’ai notamment participé au lancement de la boutique en ligne. Nous sommes partis d’un site vitrine pour le transformer en un site marchand. Toutes les fiches produits étaient à créer, entre les whiskies, les thés, les pulls etc, il y avait plus de 1000 fiches à rédiger. J’étais ce qu’on appelle : web commerciale et je travaillais avec le chargé de développement web. Je m’occupais du service client pour les clients web par téléphone ou par mail, je rédigeais des articles pour le blog et j’étais community manager pour les réseaux sociaux.

Depuis septembre 2020, je suis chargée de communication digitale et d’animation de communauté pour ISblue.

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

J’étais attirée par le monde universitaire, pour le côté émulation et stimulation intellectuelle. Au-delà du poste en lui-même, le fait de travailler à l’IUEM, c’était aussi travailler dans un environnement assez incroyable, proche de la mer et cette idée m’a beaucoup plue. Le fait d’être plongée dans ce monde-là est très intéressant.

Que fais-tu à l’IUEM ?

Je suis chargée de la communication pour le projet d’Ecole Universitaire de Recherche ISblue (qui existe depuis 2018 et a pris la relève du LabexMER). Le projet est mené par un consortium de plusieurs partenaires : l’UBO et donc l’IUEM, l’UBS, Ifremer, l’IRD, le CNRS, l’ENIB, l’ENSTA Bretagne, l’IMT Atlantique ainsi que l’École Navale.

Au quotidien, mes missions consistent à transmettre les informations que je récolte, et à les mettre en valeur sur le site Internet et sur le compte Twitter d’ISblue. Il y a aussi pleins de projets en cours, tant en recherche qu’en formation : il faut développer la notoriété d’ISblue en interne, en externe et à l’international. Tous les étudiants de l’IUEM et des autres établissements ne savent pas encore ce que l’Ecole Universitaire de Recherche peut leur apporter. ISblue doit aussi créer et animer un réseau d’anciens élèves (Alumni).

En ce moment, je travaille à la création et au développement du nouveau site Internet. Mettre en place des conférences internationales et organiser des événements (en ligne pour le moment même si on espère retrouver le présentiel dès que possible) font aussi partie de mes missions.

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

Un jour, lors de mon trajet quotidien entre mon appartement et la station de métro pour aller travailler dans le cabinet d’avocats à la City, j’ai croisé Quentin Tarantino sur un passage piéton. Une fois rendue de l’autre côté de la route, je me suis retournée et j’ai réalisé que c’était bien lui. J’ai vu après dans les journaux et à la télévision qu’il était de passage à Londres pour faire la promotion d’un de ses films.

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

Toujours lorsque je travaillais à Londres, j’ai organisé un dîner pour les avocats et leurs clients au restaurant la Palme d’Or à Cannes. Je l’ai fait à distance au départ puisque j’étais à Londres. Une fois sur place, il y avait de la logistique et j’étais un peu impressionnée : ce genre de lieux était nouveau pour moi. Finalement, tout s’est bien déroulé et on m’a remercié. J’étais heureuse, soulagée et fière que tout se soit bien passé dans un lieu aussi magique.  

Quels sont tes centres d’intérêts ?

J’adore la marche, la natation, le stand-up paddle. J’aime aussi beaucoup le cinéma et le théâtre.

As-tu une devise ?

Dans ma famille, on dit toujours « mieux vaut faire, que dire ! ».

 

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Sophie Maze

Fabienne Bonhomme

Laure de Montbron / UBO

 

Contact

Laure de Montbron / UBO

Cycle du silicium dans l’océan

3ème  publication scientifique sur le cycle du silicium dans l’océan

Les organismes vivants sont faits de carbone. On ignore souvent qu’une bonne partie d’entre eux utilisent l’élément silicium, abondant dans les roches de la planète Terre, pour constituer des enveloppes externes et internes. C’est précisément le cas dans l’océan. Dans la colonne d’eau se développent des algues microscopiques appelées diatomées qui, au niveau mondial, fournissent 25% de l’oxygène que nous respirons, ainsi que de petits animaux microscopiques, les rhizaires. Dans les fonds marins croissent de très belles éponges siliceuses ; elles abondent de la rade de Brest à l’Antarctique.

Un groupe de recherche international piloté par Paul Tréguer et Jill Sutton du LEMAR, en coopération avec des chercheurs allemands, anglais, espagnols, étatsuniens, et chinois, viennent de publier dans la revue Biogeosciences un article de synthèse sur le cycle du silicium dans l’océan moderne. Cette étude montre que les apports de silicium dans l’océan (dus aux fleuves, aux résurgences, à l’activité hydrothermale, à la dissolution des roches siliceuses, aux vents…) sont actuellement équilibrés par les bio-dépôts dans les sédiments. Cependant le cycle du silicium est, comme celui du carbone, soumis à de fortes pressions des activités humaines (changement climatiques, constructions de barrages sur les fleuves, pratiques agricoles qui engendrent l’érosion des sols). Au cours du 21ème siècle, ces perturbations pourraient fortement affecter la production des organismes siliceux et déséquilibrer le cycle global du silicium.

En un quart de siècle c’est le troisième article de synthèse piloté par des chercheurs de l’IUEM qui confirme ainsi son rôle leader sur ce thème scientifique au niveau mondial.

Jill Sutton et Paul Tréguer ont ouvert l’an passé, avec le soutien de l’Ecole Universitaire de Recherche ISblue, une « Silica School » en ligne, intitulée : « La silice : de la poussière stellaire au monde vivant ». À cette école participent des chercheurs de 30 instituts de recherche et universités de 12 pays différents.

 

Légende photos :

Trois organismes marins à enveloppe de verre : une diatomée, un rhizaire et une éponge siliceuse. 

 

Crédits photos

Aude Leynaert / CNRS

Laurent Chauvaud / CNRS

Natalia Llopis Monferrer / UBO, Philippe Eliès / UBO, Valentin Foulon / CNRS

 

Contacts

Paul Tréguer / UBO

Jill Sutton / UBO

Ecole d’été « Mer et Journalisme 2020 » : changement de paradigmes…

METJ2020_main

La deuxième Ecole d’été « Mer et Journalisme », co-organisée par l’Ecole Universitaire de Recherche ISblue, le Centre de Formation des Journalistes CFJ et l’institut France Québec Maritime IFQM, s’est tenue les 25 et 26 août à l’IUEM, en présentiel et en distanciel. Les journalistes étaient originaires du Québec, du Grand Ouest (Bretagne, Vendée), et de Savoie, les médias représentés étant Radio-Canada, France 3, Ouest-France, Le Télégramme, Radio-évasion, Radio-U et des free-lances, soient au total 28 participants.

Parrainée par Jean-Louis Etienne et Catherine Chabaud, cette formation, ouverte aux journalistes généralistes de la francophonie, avait pour thème général « l’océan : perturbations humaines et développement durable ».

A l’issue des conférences et des ateliers, il apparaît qu’aux prémices de la décennie de l’ONU sur les sciences de l’océan (elle s’ouvre le 1er janvier 2021), nos paradigmes, nos représentations du monde, sont en train de changer rapidement. Il est de plus en plus évident que la planète dite « Terre », archipel de continents, est la planète « Océan ». Notre monde, interconnecté, est d’abord un monde maritime. Sous la pression combinée de l’urgence climatique, des réactions pour la sauvegarde des écosystèmes, et des impacts de la pandémie de covid-19, des évolutions sociétales, technologiques et économiques majeures, qui semblaient utopiques il y a quelques années, se situent désormais dans le champ du possible, voire comme absolument nécessaires, à court terme. Les limites de ce que l’on sait faire, par exemple en matière de production d’énergie marine renouvelable, sont chaque jour de plus en plus repoussées, avec à la clef une spectaculaire baisse des coûts économiques. Les chercheurs deviennent de plus en plus des trouveurs de solutions, pour résoudre des questions sociétales cruciales d’aujourd’hui.

Stefan Lalonde (IUEM), dans une conférence dé-contextualisante, a expliqué comment les archives sédimentaires montrent l’évolution de l’environnement inhospitalier de la planète Terre vers le milieu clément qu’a rencontré notre espèce Homo sapiens. Le thème intitulé «Biotechnologies et développement durable », coordonné par Vianney Pichereau (IUEM), a illustré la contribution, spectaculairement croissante, des ressources marines à notre futur, tant dans le domaine de la santé (médical et paramédical), que dans celui de la cosmétique, de la chimie, et de la nutrition. Trois mots-clefs caractérisent le thème « Transports maritimes, changement climatique et développement durable », coordonné par Eric Foulquier (IUEM) : le temps (réduction de la vitesse des transports pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre), le sens (la nécessaire écologisation des activités maritimes et portuaires), et la culture (réduire la part de la seule navigation mécanique pour développer la navigation vélique). Ika Paul-Pont (IUEM), après avoir rappelé l’impact des plastiques à l’échelle planétaire et à tous niveaux de la chaîne trophique, a montré qu’une puissante action internationale peut réduire de 80% en 20 ans le flux de matières plastiques déversé dans l’environnement, en particulier aquatique. Le thème « Energies marines et développement durable », coordonné par Yann-Hervé de Roeck (France énergies marines), a démontré les potentialités à court terme de la filière éolienne marine, notamment flottante, et exploré les premières avancées des hydroliennes. Enfin, le thème « Les communautés littorales face à la montée des eaux et à l’érosion côtière », coordonné par Pauline Letortu (IUEM), a posé la question des politiques publiques à mener face aux impacts du changement climatique en zones côtières, donnant en particulier lieu à d’intéressants échanges sur les différences intrinsèques entre la France et le Québec.

Les pdf des conférences de Stefan Lalonde (IUEM), de Philippe Goulletquer (Ifremer), d’Eric Foulquier (IUEM), d’Ika Paul-Pont (IUEM), d’Antoine Rabain (Geckosphere), et de Gonéri Le Cozannet (BRGM), ainsi que des éléments utilisés lors des ateliers sont disponibles ici. Le programme de l’Ecole d’été et la présentation détaillée des intervenants sont accessibles sur cette page web.

Crédit photo

Sébastien Hervé / UBO

Légende : Anne-Marie Tréguier présente l’Ecole Universitaire de recherche ISblue à l’Ecole d’été « Mer et Journalisme 2020» animée par Emmanuel Ostian, grand reporter (à l’arrière-plan).

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Paul Tréguer / UBO

 

17ème rentrée du Master des sciences de la mer et du littoral (SML) à l’IUEM

Mardi 1er septembre, les étudiants de 1ère année de master admis au Master SML seront accueillis à l’IUEM par le directeur de l’Institut, Frédéric Jean, qui abordera les missions de l’IUEM, son cadre ainsi que son histoire et son évolution. Le responsable du Master, Guillaume Roullet, présentera la formation sous un angle général. Durant cette journée, les étudiants échangeront avec différents intervenants qui leur apporteront de nombreuses informations sur le déroulement et l’organisation de ces deux années d’études. La rentrée des M2 aura lieu le mercredi 2 septembre.

Histoire du Master

Les sciences de l’environnement ne peuvent s’appréhender que selon une démarche transversale et pluridisciplinaire. Cette approche se justifie d’autant plus pour les espaces marins et littoraux qui sont aujourd’hui au coeur d’enjeux fondamentaux pour l’humanité : le changement climatique, la gestion et la protection des ressources vivantes et minérales des océans, les énergies marines renouvelables, le développement des transports internationaux, ou la gestion des risques naturels et technologiques. Les questions soulevées nécessitent un travail commun entre enseignants et chercheurs des sciences expérimentales (écologues, géochimistes, biologistes, physiciens et géologues) et des sciences de l’homme et de la société (géographes, juristes, économistes). La mer et le littoral font aussi l’objet d’une intense actualité politique et institutionnelle.
Cette démarche transversale a conduit à la création en 2004 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur d’un domaine de formation « Sciences de la Mer et du Littoral », unique en France, au sein duquel s’est développé un Master pluri- et trans-disciplinaire. Après 16 années d’existence, ce Master, qui est implanté au coeur d’un pôle scientifique en sciences marines de dimension internationale, a déjà montré son puissant effet structurant et son attractivité. Il permet de réunir les conditions pédagogiques du développement d’une expertise française dans le domaine des sciences de l’environnement marin et côtier.

Organisation et objectifs

Le Master SML regroupe sous un même domaine 8 mentions parmi lesquelles 13 parcours : biologie des organismes marins, écosystèmes marins, sciences halieutiques et aquacoles (co accrédité avec l’Agrocampus Ouest de Rennes) / master international en biotechnologies marines (co accrédité avec l’UBS Lorient) / chimie de l’environnement marin / droit, mer et environnement / agriculture, mer et environnement (co accrédité avec l’Agrocampus Ouest de Rennes) / expertise et gestion de l’environnement littoral / géophysique marine, hydrodynamique navale (co accrédité avec l’ENSTA Bretagne), physique de l’océan et climat / géosciences océan, ingénierie et gestion des ressources côtières et littorales (co accrédité avec l’UBS Vannes).
Les parcours en sciences humaines privilégient une approche fondée sur les interactions avec l’homme au niveau marin et côtier, tandis que les sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques visent plutôt la compréhension du «système mer» dans tous ses aspects. Les parcours en physique et biotechnologies sont internationaux et l’enseignement se fait en langue anglaise.
Un grand nombre d’unités d’enseignement (UE) sont communes à au moins 2 mentions du Master, et certaines sont suivies par les étudiants du master international IMBRSea de l’université de Gand. Dans ce cas, les cours sont également dispensés en anglais. Cette formation a pour objectif de former des chercheurs et des cadres capables d’appréhender les problématiques scientifiques actuelles et d’apporter des réponses adaptées aux problèmes posés en relation avec le domaine marin, océanique et les littoraux.
Les actions de formation en Master sont également au coeur du projet de l’Ecole Universitaire de Recherche (EUR) ISblue. Cette dernière a pour objectif de mieux intégrer et coordonner la stratégie d’enseignement et de recherche des partenaires, de rendre l’offre de formation plus attractive au niveau international, de renforcer l’interdisciplinarité, l’innovation pédagogique et l’approche pédagogique par compétences, ainsi que de développer les synergies entre le monde académique et le secteur socio-économique. A cet effet, beaucoup d’étudiants partent en stage à l’étranger, avec le soutien financier, notamment, du volet formation de cette École Universitaire de Recherche.

La vie associative est très développée au sein du master puisque 4 associations d’étudiants sont recensées : Patel (Protection et aménagement du territoire et de l’environnement littoral) rattachée à la mention expertise et gestion de l’environnement littoral, Sea-ti-Zen historiquement pour la biologie mais désormais pour toutes les mentions, Tethys pour les géosciences et Sea-lex pour les juristes.

Rentrée 2020 : Quelques chiffres

Environ 270 étudiants sont inscrits pour cette année universitaire marquant une augmentation de près de 10 % des effectifs, qui oscillaient entre 175 et 200 étudiants depuis la création du master SML en 2004.

Le rayonnement du master au niveau national et international est important. Ainsi, chaque année, environ 10 % des étudiants inscrits sont internationaux et la plupart des mentions reçoivent des étudiants européens ERASMUS.

Cette année, ils proviennent de 17 pays différents. Parmi les étudiants français, entre 30 et 50 % selon les années, proviennent d’établissements extérieurs à l’UBO. Le suivi professionnel des étudiants du master montre une insertion professionnelle supérieure à 75 % dans les 2 années qui suivent l’obtention du diplôme et un pourcentage important de diplômés (50 % environ) en poursuite d’étude (doctorat) pour les 4 mentions en sciences biologiques, chimiques, géologiques et physiques marines.

Crédit photo

Sébastien Hervé / UBO

Contact

Guillaume Roullet / UBO

ISblue au Salon étudiant des masters 2020 à Paris

Samedi 25 Janvier 2020, la 16ème édition du salon des masters et mastères spécialisés (SAMS) organisé par Le Groupe Le Monde (Le Monde, L’Obs, Télérama, Courrier International), a vu défiler pas moins de 6000 étudiants souhaitant poursuivre leurs études après la licence ou compléter leur formation avec un cursus spécialisé.

ISblue (Interdisciplinary School for the blue planet) était présente afin d’apporter un éclairage sur les différentes disciplines et divers parcours relatifs aux sciences et technologies de la mer et du littoral qu’elle dispense dans les écoles d’ingénieurs (ENSTA Bretagne, ENIB, IMT Atlantique), à l’Ecole navale, et à l’IUEM avec le Master Sciences de la Mer et du Littoral (SML).

Les enseignants-chercheurs Guillaume Roullet, Claire Hellio, Jean-François Maguer ainsi qu’Hugo Guillou, étudiant en Master SML mention Physique Marine parcours Hydrodynamique navale, et Aurélie Mercier, étudiante en Master SML mention Chimie et Sciences du vivant (et membre de l’Association étudiante de l’IUEM « Sea Ti Zen« ), ont répondu sans relâche à toutes les questions des visiteurs : recrutement, sélection, cours, programme, stage, vie étudiante, débouchés..

 

L’équipe ISblue a pris part à cette journée aux côtés d’une centaine d’établissements : grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, instituts, universités… Plus de 3 000 programmes, toutes spécialités confondues, étaient présentés sur les stands par les différents organismes participants. Des conférences thématiques animées par des journalistes du Monde et un « espace coaching » avec des coachs disponibles sans rendez-vous proposaient également un soutien à l’orientation des étudiants.

Une édition 2020 emprunte d’échanges, de dialogues animés et de belles images présentant les visions, les établissements et la région Bretagne qui aura éveillé un intérêt, si ce n’est une vocation, pour l’océan et son rôle vital pour notre planète dans un contexte de changement climatique.

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Fanny Place / UBO

Retour sur la première assemblée du Conseil Scientifique International d’ISblue

L’évènement s’est tenu les 13 et 14 juin au sein de nos locaux. L’objectif était de sensibiliser les acteurs d’ISblue sur les stratégies de formation, de recherche et d’innovation.

À propos d’ISblue

Dans un contexte global de réchauffement climatique et de fragilité des écosystèmes, ISblue « The Interdisciplinary Graduate School for the Blue planet », a pour vocation de relever les défis environnementaux auxquels sont confrontées les zones océaniques et côtières. Cette Graduate School « à la française » figure parmi les Ecoles Universitaires de Recherche (EUR) financées dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA). Unique EUR en France consacrée aux sciences et technologies de la mer, elle s’inscrit dans une approche interdisciplinaire fédérant des formations dans toutes les disciplines de la Mer et du littoral, y compris les sciences humaines et sociales et en doctorat. ISblue s’inscrit également dans une collaboration étroite avec les organismes de recherche, avec une forte dimension internationale et des liens étroits avec les acteurs économiques. Neuf partenaires institutionnels et quinze unités de recherche coopèrent avec la même ambition de répondre aux problématiques planétaires liées à l’océan. En marchant sur les traces de son prédécesseur, le LabexMER, ce projet innovant confirme le leadership de l’enseignement supérieur de l’ouest breton et lui donne les moyens d’amplifier son rayonnement international.

Le Conseil Scientifique International

Il comprend treize professeurs et chercheurs de dix pays répartis sur quatre continents (Europe, Asie, Amérique du Nord, Amérique du Sud). Une grande diversité de disciplines y est représentée : physique climatique et océanographique, géosciences marines, droit environnemental, informatique, économie environnementale, management des écosystèmes, sciences géo-spatiales, énergies renouvelables, recherche et expérimentation maritime, ingénierie côtière…

Légende : 11 des 13 membres du conseil scientifique international étaient présents lors de cette première assemblée.

Pendant les journées des 13 et 14 juin 2019, ISblue, ses partenaires et ses formations (masters et doctorats) ont été présentés aux membres du conseil. Un expert du Pôle Mer Bretagne Atlantique a également pris part aux échanges afin d’appréhender l’environnement socio-économique du projet. Des ateliers articulés autour des cinq thèmes de recherche ISblue ont été proposés aux participants :

  • La régulation du climat par l’Océan
  • Les interactions entre la Terre et l’Océan
  • La durabilité des systèmes côtiers
  • L’Océan vivant et les services écosystémiques
  • Les systèmes d’observation à long terme

Cette première réunion a offert un regard extérieur sur les objectifs d’ISblue et le démarrage de l’EUR. Le CSI produira d’ailleurs un rapport qui alimentera la réflexion pour construire le plan d’action de la première phase de ISblue, à l’automne.

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Sébastien Hervé / UBO

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Fanny Place

 

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