Série CO2 atmosphérique

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Quoi ?

Le suivi de la concentration CO2 de l’air est opéré depuis 2009 par l’IUEM/UBO/CNRS pour caractériser, à haute fréquence (toutes les 4 minutes), la teneur des masses d’air en ce gaz à effet de serre et estimer, en complément du suivi de la teneur en CO2 dissous, les flux de CO2 échangés à l’interface air-mer dans le milieu littoral « rade de Brest – Mer d’Iroise ». Ce suivi a été mis en place pour un suivi à long terme afin d’appréhender l’évolution de ces flux en réponse au changement climatique.

Où ?

Le suivi CO2 atmosphérique est mis en œuvre sur le site d’observation de Ste-Anne-du-Portzic (48°21’32.17’’ N, 4°33’07.21’’ O) localisé au niveau du goulet d’entrée de la rade de Brest, à l’interface avec la mer d’Iroise. La mesure est effectuée sur la digue, au niveau du conteneur instrumenté de l’IUEM, à 6 mètres au-dessus du sol.

Quand ?

Cette station de mesure est fortement influencée par les activités anthropiques (trafic automobile etc.). Afin de caractériser la teneur en CO2 des différentes masses d’air (océanique ou continentale), une mesure est réalisée toutes les 4 minutes. Conjointement, des capteurs météorologiques enregistrent la pression, la température de l’air et le vent (force, direction) toutes les 10 secondes.

Comment ?

Une dizaine de paramètres est mesurée à haute fréquence au moyen de 3 capteurs spécifiques : un capteur Infra-rouge de CO2, un capteur de température (PT 100) et humidité de l’air et un capteur de vent et pression atmosphérique à ultra-son.Le capteur de CO2 est intégré à un banc de mesure, installé dans le conteneur de l’IUEM/UBO. Il mesure directement sur l’air humide la fraction molaire de CO2 (ppm). Une étalonnage du capteur est réalisé toutes les deux semaines au moyen de gaz étalon secondaires de concentration en CO2 connue (350, 380 et 450 ppm). Les données de fraction molaire de CO2 sont ensuite recalculées selon l’équation d’étalonnage obtenue. Les données de fraction molaire, combinées aux données de pression atmosphérique et d’humidité permettent de calculer la pression partielle de CO2. Enfin la différence de pression partielle de CO2 de l’air et de l’eau combinée à un facteur de « vent » donne accès aux flux échangés.

Les données sont archivées et seront très prochainement visualisables sur le portail web de l’observatoire. Elle peuvent être récupérées auprès du coordinateur peggy.rimmelinmaury@univ-brest

Qui ?

Responsable Scientifique : Stéphane L’Helguen (CNRS)            

Responsable coordination et assurance qualité : Peggy Rimmelin-Maury (CNRS)