CytoMerTrie 2, 100 mordus de la cellule en séminaire à Plouzané

, ,

Le Jeudi 14 Octobre 2025 à l’IUEM (Plouzané) s’est tenu le séminaire CytoMERtrie 2 organisé par les plateformes CYTOMER du LEMAR (Christophe Lambert & Nelly Le Goïc) et HYPERION du LBAI (Nadège Marec & Pierre Pochard), après le franc succès du 1er séminaire organisé en 2022. Grâce à 7 présentations d’intervenants du Finistère, et de Marseille, la diversité et l’évolution des techniques d’analyse par cytométrie en flux en milieu marin ont été dessinées. Un focus particulier a été porté sur les nouvelles techniques et les applications de la cytométrie en flux dans nos domaines.

Plus de 100 personnes ont pu assister au séminaire, dont environ la moitié en distanciel, ce qui a permis de diffuser dans la toute la France.

Cette demi-journée de séminaire aura permis de percevoir le potentiel évolutif de la cytométrie en flux pour l’étude des modèles et écosystèmes marins, d’élargir à d’autres domaines, et de mieux connaître les forces en présence dans le Finistère en termes de technologies disponibles et d’expertises spécifiques.

Pas de doute que ce 2nd séminaire CytoMERtrie sera à l’origine de collaborations et de projets futurs au service des enjeux de la compréhension du fonctionnement des écosystèmes marins dans un environnement changeant et contraint, en attendant le prochain rendez-vous.

Acidification de l’Océan, Fabrice Pernet invité de « La science CQFD »

, , ,

Lundi 27 octobre 2025, notre collègue Fabrice Pernet (Ifremer) était invité aux côtés Steeve Comeau (CNRS) dans « La Science CQFD » sur France Culture pour une émission intitulée « Acidification des océans : la limite est franchie ».

L’acidification océanique, récemment identifiée comme la septième limite planétaire franchie, résulte de l’absorption par les océans dune large part du CO2 émis dans l’atmosphère. Lorsque le CO2 se dissout dans l’eau de mer, il modifie sa chimie en augmentant son acidité et en réduisant la disponibilité des carbonates, essentiels à de nombreux organismes marins. Depuis le début de l’ère industrielle, le pH moyen des océans a diminué d’environ 0,1 unité, soit une augmentation de 25% de l’acidité. Ce phénomène, identifié au début des années 2000, continue de s’intensifier avec l’augmentation des émissions de CO2.
Les organismes calcifiants (coraux, huîtres, moules, oursins et certains phytoplanctons) sont particulièrement affectés. car ils peinent à former leurs coquilles et squelettes en carbonate de calcium dans une eau plus acide. L’acidification affecte le comportement de certains poissons, leur système nerveux et leur capacité à détecter les prédateurs. Ce phénomène menace la biodiversité marine dans sa richesse, mais aussi dans ses fonctions, ainsi que les activités humaines qui en dépendent (aquaculture, pêche et services écosystémiques).

Fabrice Pernet est, avec Fredéric Gazeau, auteur de l’ouvrage « L’acidification des océans. Quels effets ? Quelles solutions ? » publié aux éditions Quae.

 

L’émission complète est disponible en podcast sur le site web de Radio France.

 

« Neige Marine », nouveau stand de médiation du LEMAR a été présenté à la Fête de la Science

, , ,

Du 4 au 6 octobre dernier, le Village des Sciences était installé au Quartz à Brest pour accueillir un public nombreux venu profiter de la Fête de la Science 2025.

Le LEMAR  y a inauguré un nouveau stand de médiation grand public dédié à la neige marine et à la pompe biologique de carbone, à l’initiative d’une équipe constituée de Maeva Gesson, Brivaela Moriceau, Morgane Gallinari, Jordan Toullec et Sébastien Hervé.

La première édition de cette animation a rencontré un joli succès. Il était question de diatomées, de zooplancton, d’agrégats et du cycle du carbone dans l’Océan.

Le stand présentait :

  • des cultures de micro-algues et des spécimens imprimés en 3D
  • de l’instrumentation dédiée à la formation d’agrégats et à leur sédimentation jusqu’au fonds marins, notamment le Snowman », développé par Emmanuel Laurenceau-Cornec et pour lequel un habillage en bois orné d’une illustration en gravure laser a été conç ey réalisé à l’IUEM, avec l’assistance d’Etienne Poirier
  • des posters présentant les magnifiques travaux de Ernst Haeckel et Klaus Kemp, à la frontière en arts et science
  • un kakemono pour expliquer la pompe biologique de carbone et les processus complexes qui régissent ce cycle essentiel à la vie marine et au climat terrestre.

Workshop ClimClam au congrès international SYMPA à Arcachon

, ,


La première édition de la conférence internationale SYMPA sur les palourdes japonaises et européennes s’est tenue à Arcachon du 8 au 10 septembre 2025, réunissant environ 150 scientifiques de plusieurs nations travaillant sur ces deux espèces. Le colloque a été organisé autour de 5 sessions thématiques :

  1. Traits d’histoire de vie ;
  2. Processus évolutifs et fonctionnels ;
  3. Interactions biotiques ;
  4. Habitat et facteurs environnementaux ;
  5. Pêche et gestion : de l’espèce à l’écosystème

Cet événement fut, pour le projet ClimClam, l’occasion de réunir tous les partenaires (UBO, CNRS, SB Roscoff, Univ. Padova, SATMAR) et d’organiser un workshop pour faire le point sur les résultats et perspectives du projet qui entame sa dernière année. Christine Paillard, Gwenaëlle Le Blay, Stéphanie Madec, Mélody Lebrun et Morgane Le Noc y ont représenté le LEMAR.

La conférence internationale SYMPA a permis de consolider les collaborations entre chercheurs européens, africains et asiatiques, et a fait émerger l’ambition d’un réseau international consacré aux palourdes, qui permettra de pérenniser les recherches initiées par l’IRP ClimClam.

 

Natalia LLOPIS MONFERRER reçoit le prix Biologie de terrain de la Fondation Maxwell/Hanrahan

, ,

Cet été la Fondation Maxwell Hanrahan a décerné ses prestigieux prix de biologie de terrain à 5 chercheurs et chercheuses internationaux. Parmi les lauréats nous avons eu le grand plaisir de lire le nom de Natalia Llopis Monferrer !

Natalia à effectué sa thèse au LEMAR sous la direction de Paul Tréguer, encadrée par Aude Leynaert et Fabrice Not (SB Roscoff). Ses travaux de doctorat portaient sur les Rhizaires et leur contribution au cycle global du silicium. Après sa thèse, Natalia a effectué un premier post-doctorat au LEMAR avant d’obtenir une bourse Marie-Curie pour continuer ses recherches entre la Station Biologique de Roscoff et le MBARI aux USA.

Les prix de biologie de la Fondation, doté d’une récompense de 100,000 $, « récompensent et encouragent les chercheurs dont les travaux ont été sous-estimés, qui sont en début de carrière ou à un stade critique et qui font preuve de curiosité dans la recherche sur le terrain. Ces prix soutiennent les scientifiques à titre individuel, mettent en valeur leurs perspectives diverses et leur permettent de consacrer du temps à l’observation et à l’expérimentation qui nous aident à mieux comprendre le monde qui nous entoure. »

Félicitations à Natalia et, bien sûr, aux autres Lauréat.e.s !