Journée de la biodiversité | LEMAR#ForNature

Le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique a annoncé le slogan de la Journée de la biodiversité 2021 (22 mai) : « Nous faisons partie de la solution ». Ce slogan a été choisi dans le prolongement de la dynamique créée l’année dernière sous le thème général « Nos solutions sont dans la nature », qui a permis de rappeler que la biodiversité reste la réponse à plusieurs défis de développement durable. Qu’il s’agisse de solutions fondées sur la nature pour le climat, les questions de santé, la sécurité alimentaire et de l’eau ou les moyens de subsistance durables, la biodiversité est le fondement sur lequel nous pouvons reconstruire en mieux.

La Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique en 2018 a adopté la mise en place d’un processus complet et participatif pour la préparation du cadre mondial pour la biodiversité post-2020. Cette journée est importante pour cette dynamique.

Le LEMAR participe activement par ses recherches et ses actions envers le public et ses partenaires, à la protection de la biodiversité. Nous faisons, comme vous tous, partie de la solution !

Plus d’informations ici: https://www.cbd.int/conferences/post2020
et ici : https://www.cbd.int/doc/decisions/cop-14/cop-14-dec-34-en.pdf

Immersion Sciences 2021, avec Ika Paul-Pont

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Susciter l’attrait des jeunes Bretonnes et Bretons pour les filières scientifiques

Notre collègue biologiste Ika Paul-Pont a participé à la 10ème édition de l’opération Immersion Sciences.

Démystifier l’idée que les jeunes se font des carrières scientifiques afin de les inciter à s’orienter vers ces filières après le Bac, c’est l’ambition de l’opération Immersion Sciences pilotée par l’Académie de Rennes, la Région Bretagne et le CNRS. Depuis 2011, à la fin du mois de mars, une soixantaine d’élèves ont, d’ordinaire, la chance de découvrir pendant une semaine, au Centre nautique de l’Île-Tudy, les métiers de la recherche au contact de scientifiques passionnés.

Crise sanitaire oblige, il n’a pas été possible cette année d’accueillir un groupe de lycéennes et lycéens au Centre nautique de l’Île-Tudy, et l’opération s’est déroulée sur deux demi-journées de visio-conférences avec des chercheuses organisées les 30 et 31 mars, avant des visites de laboratoires en fin d’année scolaire.

Ika Paul-Pont, l’épidémiologiste Caroline Rault et la physicienne Maud Guézo, ont pu évoquer leurs activités et leur parcours,dépoussiérer quelques mythes tenaces sur les chercheurs et chercheuses et faire découvrir l’univers de la recherche, les carrières scientifiques, afin de donner envie aux jeunes de « faire » des sciences.
Ce fut aussi l’occasion pour Ika de parler de la pollution plastique. Les lycéens se sont montrés très concernés et leurs questions ont porté tant sur les constats (est ce qu’il n’est pas trop tard ? et par rapport au changement climatique? quel est le rôle des gouvernements ?) que sur les solutions (robots nettoyeurs, nouveaux polymères) .
Vivement l’édition 2022 !

En savoir plus sur l’opération Immersion Sciences 

 

Immersion Science

 

SWINGS à la TAC

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Partie le 11 janvier à bord du Marion Dufresne pour 52 jours de mer, la campagne SWINGS (South West Indian Geotraces Section) a pris fin le 8 mars en débarquant à la Réunion. Une moisson d’échantillons récoltés grâce aux 48 scientifiques et 28 tonnes de matériel embarqués. En tout, 170 000 litres d’eau ont été filtrés. Reste maintenant à traiter et analyser ces échantillons pour mieux comprendre les apports et le devenir des micronutriments essentiels à la vie dans cette région difficile d’accès.

Que nous apprendra cette campagne océanographique sur les grands cycles biogéochimique de l’Océan ? Pourquoi l’Austral joue-t-il un rôle clé dans la régulation de notre climat ?

Catherine Jeandel et Hélène Planquette, co-coordinatrices de la mission seront les invitées de l’émission « la Terre au Carré » de ce lundi 29 mars 2021, et répondront aux questions de Mathieu Vidard et des auditeurs.

Vous pouvez réécouter l’émission en podcast sur le site de France Inter.

 

Et pour aller plus loin, retrouvez l’excellent dossier du magazine Exploreur (université de Toulouse).

 

Vol d’albatros devant l’Ile d’Heard.

L’Arc d’Emeraude un rempart écologique pour Libreville

L’IRD vient de publier un très beau film documentaire intitulé  » L’Arc d’Emeraude un rempart écologique pour Libreville ». Ce film a été réalisé dans le cadre du projet scientifique Arc d’Emeraude coordonné par François Le Loc’h du LEMAR.

Le Gabon occupe une place particulière sur la planète. Sa capitale Libreville, héroïne de ce documentaire, face à l’océan atlantique, entourée de parcs nationaux et d’aires préservées qui la ceinture et la protège, est confrontée à une démographie galopante, aux changements globaux, aux risques d’érosion, de pollution et d’inondations. Comment gérer cette nature protectrice et nourricière ? Suivez les scientifiques, décideurs… dans cette aventure.

Réalisateur : Hubert Bataille
Production : IRD- Brigitte Surugue assistée de Djamila Merabet /ANPN- Lee J.T White et Christian Mbina
Conseillers scientifiques : François Le Loc’h (Coordinateur scientifique programme Arc d’émeraude IRD); Magloir-Désiré Mounganga ( Coordinateur scientifique programme Arc d’émeraude ANPN)

 

Bon Film !

« Appel du 5 mars » de la CNU 22

Nous sommes l’Université

Nous, membres de la 22e section du Conseil national des universités, créé par ordonnance à la Libération pour représenter nos pairs, dénonçons 20 ans de politiques de destruction cynique du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Du sommet à la base de l’université, le sabotage a été systématique. Le manque de moyens, la baisse du nombre de postes, la précarisation des personnels, la dégradation des conditions d’enseignement et de recherche, constituent le résultat de décennies de mise à sac de l’université, et ont créé l’état d’urgence qui nous oblige à rédiger cet appel.

L’abandon actuel des étudiantes et des étudiants de l’Université alors que les classes préparatoires restent ouvertes n’est que la dernière marque de cette mise en faillite délibérée et du mépris organisé au sommet de l’État envers l’Université.
L’incapacité des ministres Vidal et Blanquer à gérer la crise sanitaire dans l’enseignement, que leurs attaques ineptes et dangereuses n’ont pas réussi à camoufler, les discrédite absolument. La défiance du monde universitaire à leur égard est totale et irréversible. Indignes, ils n’ont plus la légitimité suffisante pour exercer leurs fonctions. Ils doivent démissionner.
Face à ce gâchis, nous décidons aujourd’hui de reprendre en main notre destin collectif.

Au nom des libertés académiques et de la souveraineté universitaire :
• Nous exigeons que le Conseil national des universités soit replacé au centre des processus d’évaluation individuelle et collective de la recherche universitaire, dans le respect de son indépendance.
• Nous appelons l’ensemble des sections du CNU à se réunir en États généraux de l’Université.
• Nous invitons l’assemblée générale des directions de laboratoires et unités de recherche à nous rejoindre.

C’est collectivement, titulaires et précaires, que nous lutterons désormais pour refonder l’Université. Et c’est ensemble que nous combattrons pour rétablir un service public démocratique de l’enseignement supérieur, de qualité et accessible à tous.

Motion votée à l’unanimité des membres de la 22e section du Conseil national des universités