L’Arc d’Emeraude un rempart écologique pour Libreville

L’IRD vient de publier un très beau film documentaire intitulé ” L’Arc d’Emeraude un rempart écologique pour Libreville”. Ce film a été réalisé dans le cadre du projet scientifique Arc d’Emeraude coordonné par François Le Loc’h du LEMAR.

Le Gabon occupe une place particulière sur la planète. Sa capitale Libreville, héroïne de ce documentaire, face à l’océan atlantique, entourée de parcs nationaux et d’aires préservées qui la ceinture et la protège, est confrontée à une démographie galopante, aux changements globaux, aux risques d’érosion, de pollution et d’inondations. Comment gérer cette nature protectrice et nourricière ? Suivez les scientifiques, décideurs… dans cette aventure.

Réalisateur : Hubert Bataille
Production : IRD- Brigitte Surugue assistée de Djamila Merabet /ANPN- Lee J.T White et Christian Mbina
Conseillers scientifiques : François Le Loc’h (Coordinateur scientifique programme Arc d’émeraude IRD); Magloir-Désiré Mounganga ( Coordinateur scientifique programme Arc d’émeraude ANPN)

 

Bon Film !

“Appel du 5 mars” de la CNU 22

Nous sommes l’Université

Nous, membres de la 22e section du Conseil national des universités, créé par ordonnance à la Libération pour représenter nos pairs, dénonçons 20 ans de politiques de destruction cynique du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Du sommet à la base de l’université, le sabotage a été systématique. Le manque de moyens, la baisse du nombre de postes, la précarisation des personnels, la dégradation des conditions d’enseignement et de recherche, constituent le résultat de décennies de mise à sac de l’université, et ont créé l’état d’urgence qui nous oblige à rédiger cet appel.

L’abandon actuel des étudiantes et des étudiants de l’Université alors que les classes préparatoires restent ouvertes n’est que la dernière marque de cette mise en faillite délibérée et du mépris organisé au sommet de l’État envers l’Université.
L’incapacité des ministres Vidal et Blanquer à gérer la crise sanitaire dans l’enseignement, que leurs attaques ineptes et dangereuses n’ont pas réussi à camoufler, les discrédite absolument. La défiance du monde universitaire à leur égard est totale et irréversible. Indignes, ils n’ont plus la légitimité suffisante pour exercer leurs fonctions. Ils doivent démissionner.
Face à ce gâchis, nous décidons aujourd’hui de reprendre en main notre destin collectif.

Au nom des libertés académiques et de la souveraineté universitaire :
• Nous exigeons que le Conseil national des universités soit replacé au centre des processus d’évaluation individuelle et collective de la recherche universitaire, dans le respect de son indépendance.
• Nous appelons l’ensemble des sections du CNU à se réunir en États généraux de l’Université.
• Nous invitons l’assemblée générale des directions de laboratoires et unités de recherche à nous rejoindre.

C’est collectivement, titulaires et précaires, que nous lutterons désormais pour refonder l’Université. Et c’est ensemble que nous combattrons pour rétablir un service public démocratique de l’enseignement supérieur, de qualité et accessible à tous.

Motion votée à l’unanimité des membres de la 22e section du Conseil national des universités

L’Assemblée Générale du LEMAR s’engage à l’unanimité dans l’expérimentation Labos 1point5

Jeudi 28 janvier 2021, une Assemblée générale se tenait en distanciel rassemblant 88 membres permanents, contractuels, doctorant(e)s et postdoctorant(e)s pour assister à la présentation de l’expérimentation Labos1.5 donnée par Audrey Sabbagh, maîtresse de conférence de l’Université Paris Descartes et membre du collectif Labos1.5. Nous avons ensuite exploré cette proposition en petits ateliers de 10 personnes sous différents angles de vue afin de formuler points forts, points faibles, motivations, doutes, craintes, puis avons voté.
Au total 95 personnes (dont 17 par procuration) ont pris part au vote et 100% des votes ont exprimé un avis très favorable (66, soit 69,5 %) et plutôt favorable (29, soit 30,5 %) montrant la dynamique et la volonté des personnels du LEMAR à s’engager dans cette expérimentation nationale regroupant dès 2021 une 15aine de laboratoires.
En mars 2019, suite à une AG du laboratoire, les instances du LEMAR ont adopté une motion affirmant la volonté collective pour un engagement éco-responsable fort. Celui-ci a débouché sur plusieurs initiatives en 2020, dont la préparation de l’engagement auprès du collectif Labos1.5 et de l’AG du 28/01/2021. L’année 2021 sera une année forte, presque de rupture, pour la réflexion sur les orientations à prendre et leur mise en oeuvre efficace pour une démarche bas carbone sans déroger à – voire en renforçant – la qualité de la recherche scientifique et le bien-être au travail.
« [Cette] expérimentation nationale, sur plusieurs années, vise à étudier les différentes modalités de réduction des émissions de GES au sein des laboratoires. Elle est destinée à susciter, documenter et évaluer différentes options de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans des laboratoires candidats, organisés en réseau. Cette  expérimentation, à vocation de recherche, est également destinée à permettre et faire vivre les débats sur les modalités de mise en œuvre des trajectoires de réduction (par ex. des mesures incitatives, taxes, quotas…), reflétant les divergences sur les dimensions sociales, économiques et éthiques des changements de pratiques »1.
Le LEMAR devra ainsi choisir dans les prochaines semaines les différentes options qu’il souhaite mettre en œuvre dans ce cadre et les dispositions que nous entendons mettre en place pour les atteindre et les évaluer.
Le résultat et l’analyse de cette expérimentation nationale permettront d’évaluer objectivement l’efficacité de différentes mesures de réduction de l’empreinte des laboratoires qui seront promues en 2022 par le collectif Labos1.5 à plus large échelle nationale.

 

1 https://labos1point5.org/qui-sommes-nous , équipe « Expérimentation »

Si Quelque Chose Doit Surgir…

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Si Quelque Chose Doit Surgir…

Derrière ce titre énigmatique, c’est une expérience immersive que nous offre Jean-Manuel Warnet, à la fois sensorielle, littéraire, poétique et scientifique.

Jean-Manuel est maître de conférence en études théâtrales à l’UBO, il enseigne aussi la littérature et dirige la Cie Les Filles de la Pluie.

“Si Quelque Chose Doit Surgir…” est une création radiophonique qu’il a écrite et réalisée avec Victor Blanchard à l’issue d’une résidence d’artiste en mission scientifique au Groenland avec nos collègues du LIA BeBEST.  D’abord présentée sous la forme d’un spectacle, cette création est enfin audible dans son format studio, sur le site de la webradio OUFIPO. C’est à écouter en stéréo, sous un casque et bien emmitouflé dans une polaire. Tous les détails et le clic de départ sont ici:

http://oufipo.org/si-quelque-chose-doit-surgir/

Bonne écoute !

Mission SWINGS, deux mois dans l’Austral !

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C’est la première grande campagne océanographique de l’année pour plusieurs de nos collègues. Après des mois de préparatifs et de logistique, et dans un contexte sanitaire draconien, la mission SWINGS coordonnée par Hélène Planquette (LEMAR) et Catherine Jeandel (LEGOS) commencera demain 13  janvier 2021 au départ de la Réunion et durera jusqu’au 8 mars. Près de deux mois  à bord du Marion Dufresne, dans les eaux superbes mais agitées de l’Ocean Austral, pour 48 scientifiques français et internationaux!

Cette mission s’inscrit dans le programme international GEOTRACES et doit contribuer à une meilleure compréhension du fonctionnement de l’océan Indien Sud-Ouest austral et de son rôle dans la pompe à carbone. Au programme, échantillonnage, filtration de milliers de litres d’eau, et recherche d’une source hydrothermale sur la dorsale océanique, au long d’un parcours qui les mènera des côtes de l’Afrique du Sud aux îles Kerguelen.

 

Pour plus d’informations, nous vous invitons à la lecture de nombreux articles sur les sites de l’IUEM , du Journal du CNRS et du programme GEOTRACES ou un blog consignera l’essentiel de leur périple.

Le média de culture scientifique Exploreur y consacre également un dossier et publiera régulièrement des articles en profondeur sur le déroulement de la campagne et la science qu’elle met en œuvre.

Enfin, pour suivre l’aventure au jour le jour, ne manquez pas leur fil Twitter.