Sortie de l’ouvrage « Une maison sous les dunes, Beg ar Loued, île de Molène, Finistère »

«UNE MAISON SOUS LES DUNES. BEG AR LOUED, ÎLE MOLÈNE, FINISTÈRE. Identité et adaptation des groupes humains en mer d’Iroise entre les IIIe et IIe millénaires avant notre ère» est le titre complet de cet ouvrage.  Il est dirigé par Yvan Pailler, archéologue à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), personnel accueilli au Laboboratoire environnement, télédétection et géomatique-Brest (LETG-Brest) et Clément Nicolas Post-doctorant au laboratoire Trajectoires à Nanterre. A l’occasion de la sortie de ce livre, l’Université de Bretagne Occidentale, l’IUEM et le Parc Naturel Marin d’Iroise (PNMI) organisent un événement au sein de l’IUEM le jeudi 11 juillet pour le présenter au grand public.

L’ouvrage : une monographie retraçant des fouilles sur plus de 8 ans

Fouillé de 2003 à 2011, le site de Beg ar Loued au sud de l’île de Molène (Finistère) a livré les vestiges de deux maisons en pierres sèches superposées et occupées de 2150 à 1750 avant notre ère. À cette période, le plateau Molénais, déjà insulaire depuis le Néolithique ancien, se présentait dans une forme assez proche de l’actuel, exception faite des estrans qui étaient beaucoup plus vastes. Le site se trouvait alors à une centaine de mètres du trait de côte. L’étude du site a permis de mieux comprendre le mode de vie de cette société insulaire. Celle-ci pratiquait l’agriculture et l’élevage, complétés par la pêche sur estran, la collecte des patelles et, dans une moindre mesure, la chasse aux oiseaux migrateurs. La culture matérielle montre que ce groupe exploitait les ressources locales : argile, cordons de galets et affleurements rocheux. Ce tableau d’une société autarcique se doit pourtant d’être nuancé, car l’architecture des bâtiments, les formes céramiques, la technologie lithique et la métallurgie sont autant d’indices montrant que cette société n’était pas à l’écart des circuits d’échanges et qu’elle était en phase avec les changements et les innovations culturels identifiés sur le proche continent. Dès lors, se pose la question de la navigation et de la nature des liens qu’entretenait cette société insulaire avec le continent ou avec les îles Britanniques.

Légende : Vestige des deux maisons en pierres sèches

Un événement à l’occasion de la sortie de cet ouvrage colossal

Préfacé par Pierre PETREQUIN, Directeur de recherche émérite CNRS, spécialiste du Néolithique, l’ouvrage compte plus de 730 pages et plus de 470 illustrations. Paru en mai 2019 chez l’éditeur Sidestone Press, (Leiden, Hollande), il est disponible sur le site de Sidestone Press et consultable gratuitement en ligne.
Le programme de l’après-midi du 11 juillet est le suivant :

  • 15h00 : Une conférence dans l’amphi D de l’IUEM ouverte à toutes et tous sur l’archéologie des îles dans une vision méditerranéenne intitulée « Premières navigations en Méditerranée : une histoire d’îles. Derniers chasseurs et premiers néolithiques de Chypre à la Corse » animée par Jean-Denis VIGNE, directeur de recherche au CNRS, du laboratoire Archéozoologie et Archéobotanique (AASPE, CNRS/MNHN)
  •  17h00 : Une présentation de l’ouvrage dans le hall niveau 2.

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La Marine nationale

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Yvan Pailler

Symposium annuel de l’International Master of Science in Marine Biological Ressources (IMBRSea)

Cette deuxième édition de ce symposium annuel international se tiendra du 24 au 28 juin 2019 au sein de nos locaux et au Pôle Numérique Brest Iroise. L’événement est organisé pour les étudiants du programme de Master conjoint sur les ressources biologiques marines (IMBRSea) co-porté par l’Université de Bretagne Occidentale, l’Université de Gand et le consortium IMBRSea avec le soutien de l’école de recherche ISblue.

Le programme IMBRSea

Le programme IMBRSea est cofinancé par le programme Erasmus+ de l’Union Européenne et fonctionne en étroite collaboration avec le Centre européen de ressources biologiques marines (EMBRC). IMBRSea est un programme de Master commun organisé par les dix grandes universités européennes spécialisées dans le domaine des sciences marines qui suivent :

  • Université de Gand
  • Sorbonne Université
  • Université de l’Algarve
  • Université d’Oviedo
  • Institut de technologie de Galway-Mayo
  • Université du Pays Basque
  • Université polytechnique des Marches
  • Université de Bergen
  • Université de Bretagne Occidentale
  • Université Côte d’Azur

Il couvre un large éventail de sujets liés à l’utilisation durable des ressources biologiques marines. En mettant l’accent sur ce domaine, ce programme établit un lien entre la biologie des organismes marins, les études environnementales et les sujets de politique et de planification marines.

Ateliers

Les ateliers se feront sous forme de séminaires avec des présentations qui s’articuleront autour de diverses thématiques. De courtes formations sont également prévues. Ces sessions permettront d’ailleurs de développer des compétences disciplinaires ou transversales. Des visites d’installations et de plateformes scientifiques spécifiques seront organisées. Des étudiants  présenteront leurs mémoires lors de ce symposium.

Les ateliers seront animés en anglais, langue d’apprentissage de l’IMBRSea.

Le programme complet est disponible ici.

IMBRSea 2019 annual symposium Video realized by Sébastien Hervé / UBO

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IMBRSea

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Olivier Gauthier

 

Exposition Arctic Blues

Cette exposition présentée par le Laboratoire international associé BeBEST et FOVEARTS en collaboration avec le Museum national d’Histoire naturelle est visible du samedi 22 juin 2019 au dimanche 22 septembre 2019 aux ateliers des capucins de Brest.

Elle est le résultat du travail d’une équipe pluridisciplinaire qui a prouvé au cours des missions sa capacité à apprendre, à se connaître et à construire ensemble malgré les différences et les enjeux de chacun. Une équipe scientifique de biologistes marins, B.B.Polar, réunissant des chercheurs français (CNRS) dont Laurent Chauvaud directeur de recherche en biologie marine au LEMAR et Erwan Amice plongeur & photographe sous-marin au sein du même labo; ainsi que des chercheurs québécois (UQAR, ISMER) travaille en régions arctiques (Spitzberg, Groenland, baie d’Hudson) sur les indicateurs des variations climatiques enregistrés dans les coquilles de bivalves. Elle formule des hypothèses sur l’importance de la glace de mer sur la structure et le fonctionnement des organismes vivants sur ces fonds marins.

L’exposition

Aujourd’hui, Art et Sciences, Recherche et Création, entretiennent des rapports étroits, des similitudes et des influences réciproques. Les chercheurs ont donc souhaité intégrer quatre artistes visuels à l’équipe. Ce projet de coproduction réunit un commissaire d’exposition et deux artistes de chaque territoire. L’objectif est aujourd’hui de restituer l’expérience humaine, artistique et scientifique des missions B.B. POLAR par le biais d’une grande exposition autour de la thématique de l’Océan arctique. Cette dernière mêlera les pratiques scientifiques et les créations artistiques afin de rendre compte de cette rencontre entre ces différents « métiers ». L’objectif est de montrer aussi au cœur de cette exposition comment se crée un « récit » individuel et collectif. La cohabitation au sein d’un même espace d’exposition de la création artistique et de la découverte scientifique entraînera des interactions, des interférences et des niveaux de lecture inédits. Dans le parcours de cette exposition, une tentative de démonstration de la sensibilité artistique intimement mêlée à des découvertes scientifiques peut permettre de rendre intelligibles les changements globaux que notre planète doit affronter aujourd’hui.

Son déroulement

Le parcours de l’exposition sera organisé en 3 espaces permettant au visiteur de revisiter ses connaissances et son propre imaginaire sur le pôle nord, déconstruire des malentendus pour finalement découvrir et mieux apprécier les réalités modernes de ce pôle. Dès son arrivée dans l’exposition, le visiteur entrera dans un espace dans lequel sera retracé l’histoire des découvertes des premiers explorateurs polaires et la symbolique populaire du « Pôle nord ». Puis il sera invité à dépasser ces références familières, à traverser les apparences, bouleverser ses croyances et découvrir une réalité consciente, vivante et débarrassée de tout poncif. A partir de cette base, les différentes étapes de la visite de l’exposition se succèderont sous forme de zones thématiques insérant les travaux des scientifiques et ceux des artistes.

Cette exposition fera la part belle aux résultats scientifiques de l’écologie, de la bio-géochimie mais également à des résultats propres, chez les mollusques benthiques et à la sclérochronologie. L’acmé de l’exposition est la zone représentant le monde polaire sous marin. Le visiteur “plongera” avec les scientifiques sous les eaux arctiques à la découverte d’un monde éclatant et surprenant. En immergeant de cette expérience au coeur de l’Océan arctique, le visiteur sera invité à réfléchir aux enjeux de cette zone vitale pour notre planète.

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Erwan Amice/CNRS

Sandra Rocha

Lise Hascoët

Jean Gaumy/Magnum photos

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Laurent Chauvaud

La presse en parle :

Signature d’un partenariat sur la gestion des risques littoraux

L’évènement s’est déroulé le jeudi 23 mai de 9 h 30 à 12 h 00 à la Maison communale de Guissény. Il a été suivi d’une conférence de presse en présence d’Armelle Huruguen, vice-présidente du Conseil départemental du Finistère, Yves-Marie Paulet, vice-président Mer à l’Université Bretagne Occidentale et Philippe Joscht, directeur du Centre d’Études et d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (Eau Mer Fleuves).

Le Littoral finistérien

Le Finistère dispose d’un littoral de 1200 km lui conférant le plus grand linéaire côtier de France. Ces territoires littoraux hébergent des espaces naturels d’une biodiversité remarquable, des milieux diversifiés, avec leurs plages et leurs falaises. Ainsi, ils exercent une forte attractivité démographique, économique et touristique. Cette situation rend le Finistère particulièrement exposé aux risques d’érosion comme de submersion. Ainsi, près de 10 % du littoral finistérien est en érosion et plus de 9 500 personnes sont exposées à un risque de submersion marine.

Ensemble contre l’érosion côtière

Pour accompagner les collectivités littorales sur cette compétence, l’UBO, le Cerema et le Conseil départemental s’associent pour leur apporter des appuis méthodologiques, scientifiques et techniques sur la gestion des risques littoraux d’érosion et de submersion, à travers trois grandes missions : l’observation du littoral, la gestion du trait de côte et le suivi des évolutions de la vulnérabilité face à ces risques.

Quelques chiffres clés afin de comprendre la situation :

  • 10 % du trait de côte finistérien recule contre 19 % en France.
  • 13 % du littoral finistérien est artificialisé.
  • 5 % du linéaire côtier est en engraissement.
  • En France, 850 000 personnes vivent en zones basses et 41 % d’entre-elles vivent sur le littoral atlantique.
  • En Finistère, plus de 9 500 personnes sont directement exposées à un risque de submersion
  • À Brest, depuis la fin du XIXe siècle, le niveau moyen des océans a progressé de l’ordre de 20 à 25 cm.

L’impact de l’action de l’homme dans l’évolution du littoral :

  • Les actions anthropiques (extraction, aménagements côtiers…) ont eu pour conséquence de déstabiliser les transferts naturels.
  • Les ressources en sable ne se reconstituent pas et doivent être considérées comme limitées.
  • L’urbanisation croissante du littoral a eu pour conséquence d’augmenter le nombre d’enjeux (habitations, voiries, réseaux) et conduit les territoires littoraux à se retrouver à l’intersection d’un littoral en recul et d’enjeux qui s’accumulent.
  • Les solutions qui fixent durablement le trait de côte ont parfois été efficaces mais ont souvent pour conséquence d’aggraver l’érosion à l’extrémité des aménagements et de déplacer le problème sur une autre zone.

Objectifs du partenariat

Ce partenariat permettra aux collectivités finistériennes de bénéficier d’un accompagnement scientifique et technique relatif à la gestion intégrée du trait de côte dont les objectifs seraient les suivants :

  • Contribuer à l’acquisition de données relatives à l’observation des risques côtiers et à la diffusion de ces données à l’échelle du département.
  • Apporter un appui aux collectivités pour la définition et la réalisation de leurs projets d’aménagement du littoral.
  • Accompagner les collectivités littorales finistériennes dans la construction d’une vision prospective de leur territoire pour anticiper les phénomènes d’évolution du trait de côte.
  • Fédérer les acteurs du département ayant un intérêt pour le suivi de la vulnérabilité du littoral.
  • Réaliser des actions de vulgarisation et de sensibilisation sur les enjeux départementaux et les solutions de gestion de l’érosion littorale.

Il est à noter que ce partenariat n’a pas vocation à entreprendre des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès des collectivités ; ces dernières entrant dans le champ concurrentiel.

La convention de partenariat fera l’objet d’une présentation et d’une signature officielle entre les trois structures concernées, représentées par Nathalie SARRABEZOLLES Présidente du Conseil départemental du Finistère, Matthieu GALLOU, Président de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et de Philippe JOSCHT, Directeur du Cerema Eau Mer Fleuves.

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Yves-Marie Paulet

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Manuelle Philippe/Amure

L’exposition « Pêcheurs d’Iroise » est actuellement à l’IUEM

« Pêcheurs d’Iroise » est exposé au sein de nos locaux jusqu’au mardi 9 juillet.

Cette vaste installation contemporaine de 600m² est une mise en espace du regard photographique de Nedjma Berder associé à la parole recueillie par le Parc naturel marin d’Iroise et plus précisément Marie Hascoët. Elle vous invite à une immersion sensible et intime dans l’univers des travailleurs de la mer. Le visiteur découvre à travers une multiplicité de regards sur le quotidien des pêcheurs de la mer d’Iroise une fresque humaine saisissante. Elle est composée de diptyques où le portrait fait écho à une scène de vie et à la voix, recueillie par les agents du parc marin.

Genèse de l’expo

Du sud de la chaussée de Sein au nord de l’île d’Ouessant, s’étend sur 3500 km² le Parc naturel marin d’Iroise, une aire marine protégée riche d’une biodiversité exceptionnelle et d’une activité humaine ancestrale, dont la pêche professionnelle. Cette zone est largement fréquentée par des marins pêcheurs. En effet, cette profession est fortement ancrée dans le patrimoine culturel maritime finistérien, voire breton de manière générale. Si fortement ancrée, que l’on pense bien la connaître et qu’on en cultive même quelques à priori et certains clichés. Dès lors, l’idée de définir ce qu’est un marin pêcheur en mer d’Iroise a germé.

De ce fait, opérateur et photographe Nedjma Berder est pendant plus d’un an allé à la rencontre des hommes et des femmes qui pêchent, ou ont pêché, dans le périmètre du parc marin pour capter un regard, un environnement, une vie… Ainsi, fut conçu le livre qui a débouché sur la création de l’exposition.

Le livre

« Pêcheurs d’Iroise » c’est d’abord un livre co-réalisé par le Parc naturel marin d’Iroise et Nedjma Berder, en partenariat avec le Comité départemental des pêches du Finistère. Depuis 2015, le Parc naturel marin d’Iroise recueille les témoignages de pêcheurs professionnels à partir d’entrevues réalisées par les agents du parc et le Comité départemental des pêches du Finistère. C’est ainsi qu’une combinaison avec le reportage photographique réalisé par Nedjma Berder a été possible. Ces paroles de pêcheurs et de sublimes photographies sont dès lors, réunies dans l’ouvrage « Pêcheurs d’Iroise », paru aux éditions Ouest France.

Venez nombreux découvrir l’exposition.

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Cécile Nassalang/CNRS

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Marie Hascoët

 

Deuxième édition du colloque International « IMBER Future Oceans »

La deuxième édition du colloque international IMBER open science (Programme Intégré sur la Biosphère Marine) se tiendra du 17 au 21 juin au quartz de Brest. Des scientifiques du monde entier y convergeront afin de présenter leurs travaux qui s’articulent autour du thème suivant : « durabilité des océans au profit de la société : compréhension, défis et solutions ».

Le contexte

Le changement climatique et la surexploitation des ressources conduisent à une perte de biodiversité. C’est dans cette perspective que les océans sont sujets à de nombreuses pressions inhérentes aux activités humaines. Dès lors, il est important de savoir d’une part si les ressources de l’océan pourront résister à ces pressions et d’autre part si un développement durable et responsable pourrait garantir la sauvegarde de la biodiversité.

Les thèmes

C’est conscient de cette situation que les trois thèmes qui suivent ont été choisis afin d’animer les débats :

  • Compréhension et quantification de l’état et de la variabilité des écosystèmes marins.
  • Amélioration des scénarios, des prévisions et des projections autour des futurs systèmes océan-homme à plusieurs échelles.
  • Amélioration et atteinte d’une gouvernance durable des océans.

Sessions et ateliers

Les sessions se feront en forme d’allocutions, d’ateliers, de contributions ainsi que d’autres formats très novateurs. D’ailleurs, il sera possible d’avoir jusqu’à 10 ateliers simultanément. L’originalité de l’édition de cette année réside dans le fait qu’elle traitera non seulement des mutations en cours dans les écosystèmes des océans du large et de ses mers côtières. Mais également elle permettra l’évaluation des impacts socio-économiques ainsi que la proposition de stratégies d’adaptation.

En outre, les ateliers intéressent directement les politiques, les collectivités, les acteurs socio-économiques tous secteurs d’activité confondus et plus largement donc, toute citoyenne et tout citoyen. Il s’agira donc d’apporter des réponses aux questions suivantes:

  • Comment vont évoluer les pêches et les activités littorales ?
  • Faut-il modifier la gestion des ressources biologiques à l’échelle européenne ?
  • De nouveaux évènements extrêmes qui augmenteront directement l’érosion du littoral sont-ils à attendre?
  • Quelles sont les interfaces à manager entre science et entreprises pour résoudre de concert les principaux problèmes environnementaux ?
  • Quels seraient les impacts d’une modification du Gulf Stream sur le climat du grand ouest et sur la vie quotidienne des habitants de la presqu’ile armoricaine ?

Les participants 

367 étudiants ainsi que 385 chercheurs participeront à cet évènement. Parmi ces derniers, 6 membres du comité local seront au rendez-vous. Il s’agit de Laurent Bopp, Marie Bonnin, Nadia Ameziane, Olivier Thébaud  , Géraldine Sarthou, et Paul Tréguer qui est également membre du conseil scientifique.

Interview de Paul Tréguer réalisée par Brigitte Bornemann

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IMBER

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Paul Tréguer

Marie Lang, Ingénieure de recherche en biotechnologies au LBCM (Vannes)

Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

Après l’obtention de mon baccalauréat à Strasbourg, je suis restée dans cette région pour faire une licence en biologie cellulaire et physiologie. Ensuite, après la L3, j’ai poursuivi mes études par un master en valorisation des ressources végétales. J’ai réalisé mon stage de fin d’études de 6 mois au LBCM dans le cadre d’un projet sur l’utilisation de mélanges d’huiles essentielles en santé animale, en collaboration avec l’entreprise bretonne Bio-Armor. Étant donné que cette association avait bien fonctionné, l’entreprise et le laboratoire ont pris la décision de continuer à travailler ensemble. Le temps de la mise en place de mon contrat de doctorat, mon activité s’est centrée sur les polysaccharides d’algues, au LBCM. Il s’agissait d’extraire et de purifier ces dernières à partir d’algues vertes, en vue d’une utilisation antibiofilm. Après cette expérience, j’ai fait ma thèse au LBCM toujours en collaboration avec Bio-Armor sur le projet EVHELCAP (Évaluation des Huiles Essentielles en Complémentation Animale Préventive) ; je l’ai soutenue en juillet 2018.

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

Pour moi, le fait que ma thèse se déroule en collaboration entre le LBCM et Bio-Armor avait 2 intérêts principaux : l’étude d’extraits naturels et la santé animale. La Bretagne me plaisait aussi beaucoup. Ainsi, intégrer le LBCM était naturellement une continuité de mon projet professionnel. Je travaille d’ailleurs toujours en partenariat avec la même entreprise et suis actuellement en CDD depuis le mois d’octobre 2018.

Que fais-tu à l’IUEM ?

En recherche, je développe un modèle des infections et des interactions hôtes-pathogènes. L’hôte principal sur lequel je travaille est un petit ver de 1 mm de long sans danger pour l’homme, Caenorhadbitis elegans. Ce petit ver est particulièrement intéressant car il est sensible à certaines bactéries pathogènes qui peuvent également présenter un danger pour l’homme ou l’animal. Après infection, il présente des symptômes souvent mortels, ce qui permet d’évaluer de nouveaux produits à visée antibiotique.  Cette thématique est très en vogue aujourd’hui, étant donné qu’il est parfois complexe de venir à bout de bactéries devenues résistantes.

Au LBCM, nous avons 2 principaux axes de recherche :

  • Biofilms et microbiomes, il s’agit de l’étude des différents acteurs du biofilm (bactéries, microalgues) et le microbiome, l’étude des paramètres physiques de l’adhésion, et des communications chimiques entre les organismes.
  • Biotechnologies bleues : extractions de molécules d’intérêt à partir d’algues ou d’autres organismes marins (valorisation des ressources par des procédés éco-responsables), bioremédiation (préservation de la qualité des eaux de mer) et développement de probiotiques destinés à l’aquaculture ou de revêtements antifouling.

Mon travail se trouve à l’interface de ces deux axes, puisqu’il permet d’une part d’étudier les interactions entre l’hôte et son pathogène, et qu’il sert d’autre part à évaluer et valoriser de nouvelles molécules d’intérêt.

Côté enseignement, je forme des étudiants de L2 et L3 en biologie végétale, virologie et chimie à l’UBS de Vannes.

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

Au cours de ma thèse, j’ai utilisé un grand nombre d’huiles essentielles atypiques, et notamment l’huile essentielle d’ail. Un jour, un flacon a malencontreusement été renversé. L’odeur d’ail s’est très vite répandue dans l’ensemble du bâtiment, ce qui a intrigué beaucoup de collègues !

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

Le jour de ma soutenance de thèse.

Quels sont tes centres d’intérêt ?

Tout ce qui touche à la nature et aux animaux (anciennement bénévole à la SPA) et plus récemment, l’éducation canine.

As-tu une devise ?

« La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ». Albert Einstein.

 

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Marie Lang/UBS

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Marie Lang

 

 

4ème conférence nationale sur les microalgues toxiques

Une centaine de personnes, membres du Groupement de recherche (GdR) PHYCOTOX, se sont réunies à l’IUEM les 15 et 16 mai 2019 pour la 4ème Conférence nationale sur les microalgues toxiques.

Le GdR PHYCOTOX : Des micro-algues aux risques pour l’Homme et l’écosystème rassemble depuis 2013 tous les acteurs de la communauté scientifique française spécialistes des micro-algues toxiques et nuisibles et de leurs impacts sur la santé humaine et environnementale. Ce GdR CNRS-Ifremer a été renouvelé en 2018 pour 5 ans afin de poursuivre le travail collaboratif engagé, dans le but de répondre à quelques enjeux sociétaux fondamentaux qui à terme pourront aider les secteurs touchés par ces phénomènes (aquaculture, pêche, tourisme etc.) ainsi que les évaluateurs et les gestionnaires du risque :

  • Mieux comprendre le déterminisme des efflorescences de micro-algues toxiques et nuisibles et les impacts potentiels des phycotoxines pour la santé humaine
  • Mieux comprendre l’impact des HAB sur le fonctionnement des écosystèmes et ses composantes
  • Identifier les enjeux socio-économiques sous-jacents

Le GdR est structuré en 5 axes thématiques :

  • Diversité des micro-algues toxiques/nuisibles, synthèse et transformation de toxines et métabolites, défis analytiques
  • Ecologie des micro-algues toxiques et nuisibles et leurs interactions avec d’autres micro-organismes (virus, bactéries, micromycètes, parasites, prédateurs)
  • Impacts des micro-algues toxiques et nuisibles et transfert des phycotoxines dans les écosystèmes marins
  • Toxicologie humaine : Effets des toxines algales et leurs dérivés sur l’Homme par les diverses voies d’exposition: consommation d’organismes marins, exposition par inhalation ou contact
  • Effets des micro-algues toxiques et nuisibles sur les secteurs professionnels et la société au sens large (économie, droit, socio-psychologie).

Pour en savoir plus

 

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Sébastien Hervé / UBO

 

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Hélène Hegaret

 

 

La 4ème révolution industrielle au service de la conservation des océans

Dans un nouvel article, intitulé Disrupting Data Sharing for a Healthier Ocean, publié fin avril dans le Journal des sciences marines du Conseil International pour l’Exploration de le Mer (CIEM), des spécialistes de la conservation marine et des professionnels des données d’IBM révèlent de nouvelles façons dont la technologie et les réseaux sociaux pourraient perturber le partage des données océaniques pour transformer les méthodes de gestion de l’océan. Linwood Pendleton, Professeur à l’UBO au laboratoire AMURE de l’IUEM et responsable mondial des sciences océaniques au World Wild Foundation, est le principal auteur de cette étude.

«Vous ne géreriez pas une entreprise sans disposer de votre inventaire en temps réel, mais c’est exactement ainsi que nous essayons de gérer une grande partie de notre océan», déclare Linwood Pendleton. «La grande majorité des données océanographiques restent enfermées dans des carnets, sur des ordinateurs portables et stockées sur des sites Web. Les gestionnaires des océans et des côtes ne peuvent pas utiliser des données qu’ils ne peuvent pas trouver.»

Heureusement, les progrès en matière de partage et de gestion des données, et même de marketing social, déjà largement utilisés dans les affaires, les finances et même les soins de santé, pourraient débloquer ces trésors de données océanographiques.

Atelier de brainstorming en août 2018

Pendant tout ce mois, sept professionnels des données d’IBM se sont joints à des scientifiques de la conservation des océans du WWF, de l’Université du Queensland et de l’Institut Australien des sciences marines pour un intense atelier de brainstorming visant à identifier les moyens susceptibles de débloquer, organiser et rendre accessibles les données océaniques dont les conservateurs et gestionnaires ont besoin pour assurer la survie des écosystèmes marins dans un monde où le changement climatique et la croissance économique mettent en péril les écosystèmes. Bien que l’équipe se soit d’abord concentrée sur la conservation des récifs coralliens, il est devenu évident que les défis et les solutions auxquels étaient confrontés les gestionnaires de récifs coralliens s’appliquaient à tous les écosystèmes marins.

Lyndon Llewellyn de l’institut Australien des sciences marines, scientifique de renom, a déclaré que la Grande Barrière de corail était l’un des écosystèmes les mieux étudiés au monde. «La gestion de toutes les données produites par ces études est époustouflante et le flux de données ne fait que s’accroître, s’accélérer et se diversifier à mesure que de plus en plus de scientifiques, d’organisations et de citoyens s’efforcent de les comprendre et de les protéger».

Grâce aux progrès récents de la technologie de collecte de données, nous disposons de plus de données océanographiques que jamais. Mais le principal défi reste de les stocker et de les rendre accessibles.

«Sortir les données du domaine scientifique et les mettre entre les mains des professionnels de l’océan n’est pas si différent que d’acheminer les produits des artisans aux consommateurs», selon Guillermo Olmedo, un cadre supérieur d’IBM Argentine en Amérique latine.

«En utilisant des méthodes avancées de collecte et de partage des données, la communauté océanographique pourrait ouvrir la voie à un nouveau paradigme de collaboration mondiale et la technologie peut également aider les gens à mettre leurs données sur le marché virtuel des idées», ajoute Rahul Jain, un consultant d’IBM Inde.

Contenu de l’article

Le document comprend des propositions sur les facteurs d’impact des données, les interfaces Web qui utilisent l’intelligence artificielle pour automatiser le téléchargement des données, et même la création d’une «machine combinatoire» qui fournirait un guichet unique et un réseau social aux producteurs et utilisateurs de données.

«Débloquer les données, c’est d’abord amener les gens à partager leurs données, ce qui exige un changement de culture. La création d’écosystèmes qui donneront du crédit et de la reconnaissance aux scientifiques qui partagent des données est un moyen d’encourager cela», note Lynette Seow, une consultante d’IBM Singapour.

Ove HoeghGuldberg, l’un des co-auteurs de l’article, réfléchit sur les résultats. «Nous espérons que ce document fournira une feuille de route afin de trouver des moyens de transformer la façon dont nous utilisons la science pour gérer nos océans. Les Nations Unies ont proclamé les dix prochaines années Décennie des sciences océaniques au service du développement durable et c’est notre première contribution à cette grande entreprise.»

Crédit photo : Jibril Firman Sofia / WWF indonésie

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Linwood Pendleton

Mesurer la glace ? pas de quoi en faire des vagues

La fonte inéluctable des glaces de mer rend nécessaire d’en estimer l’épaisseur. C’est possible, il suffit pour cela de mesurer les vagues…

La couverture de glace au niveau des pôles a beaucoup diminué depuis 1979, année des premières observations satellitaires, le réchauffement direct de notre atmosphère et les différents phénomènes physiques associés (modification des courants, intensification des événements climatiques extrêmes…) en sont les principaux responsables. Ainsi dans les régions polaires, les interactions entre les vagues et la glace sont de plus en plus importantes. En Arctique, l’étendue des glaces ayant considérablement diminué, la surface d’océan en eau libre a augmenté permettant aux vagues de se déployer. En Antarctique, les vagues ont un effet stabilisateur, elles viennent compresser la glace et lui opposent ainsi  une résistance à l’éloignement vers l’équateur et des eaux plus chaudes où elle fondrait.

Quand les vagues arrivent à hauteur d’un objet flottant, il les réfléchit et/ou les amortit, tout comme la quantité de mouvement qu’elles transportent. Cela produit une force horizontale sur l’objet (ici la glace de mer) qui peut amener son déplacement ou sa déformation. La compression entraîne l’épaississement des couches de glace flottantes sous forme d’empilements verticaux des morceaux de glace présents dans la zone de transition entre l’océan et la banquise (cf. fig. 1), c’est la Zone Marginale de Glace (ZMG). Les morceaux de glace, formant initialement une seule couche morcelée à la surface de la mer, peuvent se retrouver compressés jusqu’à se soulever pour s’empiler sur d’autres.  C’est le mouvement incessant des vagues qui favorise ce soulèvement en modifiant constamment les espacements et hauteurs des glaces flottantes. A partir d’un certain point, la force exercée par les vagues devient insuffisante pour compresser d’avantage la glace qui arrête alors d’épaissir.

L’étude présentée ici s’appuie sur la capacité de calculer la variation du mouvement de la glace à la surface de l’océan lorsqu’elle est soumise aux contraintes qui s’opposent à sa déformation : les contraintes externes sur la glace (les vagues, le vent, les courants) et la contrainte interne à la glace. Prenons l’exemple d’une boule de neige : la contrainte externe lui est imposée par nos mains qui tassent la neige tandis que la résistance de la neige au tassement, constitue la contrainte interne. L’opposition de ces deux contraintes, permet d’obtenir une boule de neige compacte, de taille constante pour une quantité de neige donnée.

Fig. 1 : Agrégation et compactage des morceaux de glace par les vagues (provenant de la gauche) vers la banquise (à droite)

Lorsque la glace ne bouge plus, on dit que le système glace-océan-atmosphère est à l’équilibre. Les contraintes externes et internes s’égalisent (la boule de neige est constituée et ne se tasse plus). Connaître la valeur de l’une des deux contraintes, c’est connaître la valeur de l’autre, on peut donc estimer les contraintes internes par des mesures extérieures (via un satellite par ex.), or comme on sait relier mathématiquement les contraintes internes à l’épaisseur de la glace, on peut alors déterminer celle-ci à partir de mesures océanographiques !

Des expériences ont ainsi été réalisées dans le parc national du Bic, véritable laboratoire naturel au long de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent (Canada). Durant l’hiver et malgré une couverture de glace presque totale, une partie du fleuve reste cependant libre de glace  par l’apport en eaux plus chaudes, provenant de l’océan Atlantique. Lors d’épisodes venteux, des vagues s’y forment (ce serait impossible si toute la surface du fleuve était gelée) permettant ainsi l’étude d’une ZMG. Des mesures comparatives de courant, de vent et d’épaisseur de glace ont donc pu y être effectuées. Des bouées équipées de capteurs de mouvements et placées en différents points toujours plus éloignés du bord, ont permis d’effectuer des mesures de vagues (cf. fig. 2a) ; ce positionnement permet d’évaluer l’atténuation progressive des vagues par la glace. On observe ainsi (cf. fig. 2b) que l’énergie des vagues, mesurée pour chaque bouée, diminue à mesure qu’on s’éloigne de la zone d’eau à l’air libre, en suivant une loi de décroissance exponentielle.

En pratique, cette atténuation peut être ici associée à trois phénomènes : la réflexion des vagues sur la glace et vers le large, la dissipation de l’énergie des vagues par la turbulence (remous occasionnés par la rencontre entre les vagues et la glace) ou encore la friction entre morceaux de glace. Le premier phénomène reste négligeable car les morceaux de glaces sont de petites tailles vis-à-vis de la longueur des vagues (ce n’est pas toujours le cas). Le second n’a pas pu être mesuré durant les missions de terrain (mais compte tenu d’autres observations, il peut ne pas être négligeable). Ainsi, si l’atténuation examinée ici tient compte uniquement de la friction des glaces (troisième phénomène), il faut souligner que le résultat final est probablement sous-évalué, car l’effet de turbulence n’a pas été pris en considération.

Fig. 2a : Zone d’étude avec le parcours réalisé par les bouées lors d’une des séries de mesures. L’échelle de couleur indique le temps associé à la position de chaque bouée.

Fig. 2b : Atténuation de l’énergie E des vagues en fonction de la distance Xice au bord de glace. Plus la couleur est foncée, plus la bouée considérée se situe loin du bord.

Les mesures d’épaisseur ont été réalisées via des trous percés dans la glace, on y a introduit un bâton terminé d’un crochet afin de ne pas dépasser la surface inférieure du glaçon. Les mesures de vent et de courant ont montré que leur effet sur la glace reste négligeable comparé à celui des vagues. De ce fait, la mesure de l’atténuation des vagues permet directement d’estimer l’évolution de la contrainte externe des vagues sur la glace et celle de l’épaisseur de glace en fonction de la distance au bord de glace (cf. fig. 3).  Cette épaisseur croît rapidement jusqu’à atteindre une valeur maximale constante, concomitante à la disparition totale des vagues. La modélisation de l’évolution d’épaisseur de la glace correspond bien aux mesures effectuées sur le terrain. La disparité des mesures individuelles est due à la forte variabilité de l’état de surface de la glace.

Fig. 3 : Evolution de l’épaisseur de glace ζ divisée par l’épaisseur de glace à l’équilibre ζeq en fonction de la distance au bord de glace χ. La ligne noire désigne le modèle mathématique, les ronds  les mesures par bouée, les croix les mesures directes de l’épaisseur, les carrés et le losange jaunes les moyennes des croix.

Ces résultats sont encourageants pour la communauté scientifique. En effet contrairement aux mesures des vagues observées toujours plus précisément via les données satellitaires, les estimations d’épaisseur de glace restent très difficiles à réaliser dans des conditions identiques. Grâce à cette découverte, l’estimation par satellite de l’épaisseur des glaces à partir des mesures de vagues devient envisageable (au moins dans des conditions similaires à celles présentées dans cette étude).

Médiation scientifique:

Assurée par Luc Barast, doctorant de lÉcole Doctorale des Sciences de la Mer et du Littoral (EDSML – Université Bretagne – Loire), en 1ère année de thèse dans l’équipe SIAM au sein du Laboratoire d’Océanographie Physique et Spatiale (LOPS) à l’Ifremer.

L’article

Marginal ice zone thickness and extent due to wave radiation stress.

https://doi.org/10.1175/JPO-D-17-0167.1

Les auteurs

Ce travail résulte d’une collaboration entre Peter Sutherland, (Ifremer, Univ. Brest, CNRS, IRD, Laboratoire d’Océanographie Physique et Spatiale, IUEM, Brest, France) et Dany Dumont (Institut des Sciences de la Mer de Rimouski, Université du Québec à Rimouski, Rimouski, Quebec, Canada) autour du projet BicWin, à propos de l’étude des phénomènes physiques et océanographiques des ZMG à partir du laboratoire naturel que constitue le parc du Bic.

La revue

« Journal of Physical Oceanography » est une revue publiée par l’American Meteorological Society. Elle traite de la physique des océans et des processus ayant lieux à leurs frontières. Les articles qui y sont publiés sont tout aussi bien basés sur de la théorie, des mesures de terrain ou par satellite, ou encore sur des résultats numériques.

Pour en savoir plus
https://www.quebecscience.qc.ca/sciences/les-10-decouvertes-de-2018/mesurer-force-vagues-canot-a-glace/

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