CLIMCLAM : des palourdes pour étudier le changement climatique

ClimClam est un projet de Recherche International du CNRS (IRP) qui réunit deux groupes de recherche (LEMAR-UBO, et BCA-UNIPD, Italie) pour étudier en complémentarité les effets du changement climatique sur la palourde japonaise en utilisant une approche de biologie intégrative.

ClimClam est co-porté par Christine Paillard (LEMAR-UBO) et Luca Bargelloni (BCA-UNIPD). ClimClam regroupe 19 membres dont 10 de l’équipe PANORAMA du LEMAR, et 9 du département BCA de l’Université de Padova.

La collaboration entre ces deux laboratoires offre une rare opportunité de comparer les effets des vagues de chaleur sur les réponses adaptatives des palourdes japonaises, dans un contexte de changement global qui affecte deux écosystèmes très contrastés (mer Adriatique/mer d’Iroise).

ClimClam intégrera différents niveaux d’analyse (environnement, hôte, agents pathogènes, communautés microbiennes), en se concentrant sur la vibriose et la perkinsose chez les palourdes, deux maladies dépendantes de la température. Il réunit les connaissances et les compétences très diverses des deux groupes (écologie microbienne, immunologie, génétique, biologie cellulaire et moléculaire, éco-physiologie) pour travailler sur les effets du changement climatique sur la palourde japonaise en utilisant une approche de biologie intégrative.

De plus, des chercheurs en arts, philosophie et anthropologie, ainsi qu’un membre des archives audiovisuelles du CNRS et des artistes, se joindront à nous pour suivre le développement de ce projet international et pour analyser le processus de sa construction dans sa transversalité.

Vous trouverez d’autres informations sur cette page de l’UBO, et bientôt sur nos pages sur les projets en cours.

Pour en savoir plus sur le dispositif IRP du CNRS consultez notre page sur les partenariats thématiques.

 

Le LEMAR au One Ocean Summit

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Ville maritime par excellence, Brest accueillera la semaine prochaine le one planet summit for the ocean du 9 au 11 février 2022, aux ateliers des Capucins.

Les 9 et 10 février plus d’une trentaine d’évènements, ateliers, forums, évènements, rencontres et initiatives auront lieu pour mobiliser la « communauté maritime internationale » autour de 10 thèmes :

  • OCEAN GOVERNANCE RESPONDING TO CHANGE / Strengthening the tools of governance of the Ocean
  • SUSTAINABLE TOURISM IN THE BLUE ECONOMY/ Blue Tourism supporting conservation
  • POLAR OCEAN/ Polar Ocean: a central role in the global climate and ocean system
  • WHAT & WHOM TO PROTECT? What to protect and for whom? Conservation and sustainable development
  • THE MEDITERRANEAN SEA IN 2030/ Environment and Development
  • THE SCIENCE WE NEED FOR THE OCEAN WE WANT/ The ocean science and research needed for marine innovation
  • OCEAN THE PROVIDER IN 2030/ Nutrition, health, marine energies
  • INVEST IN BLUE/ Blue Finance for the Ocean
  • EDUCATE TO THE SEA, OCEAN FOR YOUTH/ Global marine education and youth engagement
  • A EUROPE OF THE OCEAN/ Which Europe for the Sea?

Dans la matinée du 11 février, le Président Emmanuel Macron réunira des chefs d’État et de gouvernement, des responsables d’institutions multilatérales, des chefs d’entreprises et des décideurs de la société civile afin de prendre des engagements ambitieux.

Plusieurs membres du LEMAR seront mobilisés pour l’événement :

La ville de Brest met à l’honneur 18 portraits d’hommes et de femmes membres du Campus mondial de la mer, à partir des réseaux sociaux @BrestLife. Parmi celle-ci figurent Géraldine Sarthou (directrice du laboratoire) et Laurent Chauvaud (directeur de recherche CNRS).

Paul Tréguer sera modérateur de l’Atelier Océans Polaires, le mercredi 9 février de 14:00 à 15:30. Co-chairs: Jérôme Chappelaz (IPEV) et Antje Boetius (AWI)

Marianna Cavallo, Jose Luis Garcia Corona, Natalia Llopis-Monferrer et Maria Lopez-Acosta font partie d’un groupe consultatif de jeunes chercheurs chargés de remettre leurs recommandations sur chacun des thèmes abordés lors de ce sommet.

Des tables rondes et interviews auront lieu à 70.8. Ika Paul-Pont participera le jeudi matin à 10h à une table ronde sur la prévention des pollutions, avec Christophe Maes du LOPS et Stéphane le floch du Cedre. Elodie Fleury interviendra un peu plus tard, à 13h, en compagnie de Bertrand Thollas et Philippe Potin, et parlera des huîtres et de leur devenir face au changement climatique (croissance, mortalité, reproduction).

Durant tout le sommet, Océanopolis organise le village du One Ocean Summit dans son pavillon événementiel. Cet événement « OFF » gratuit et à destination du grand public a pour objectif de décrypter et présenter au plus grand nombre les enjeux de ces 3 journées. Le mercredi et le jeudi, de 16h à 18h, un stand thématique sur les Algues dans le cadre de la thématique « Quelle mer nourricière en 2030 » sera proposé par Valérie Stiger et Eric Deslandes. Le vendredi, Ika Paul-Pont y animera un stand sur la pollution plastique et Brivaela Moriceau y présentera les enjeux liés aux pôles.

Chaque soir, du 7 au 10 février, de 18h à 19h, l’UBO, en partenariat avec  Radio U décryptera l’actualité du sommet. Des étudiants et chercheurs de l’UBO, ainsi que leurs invités, décrypteront en direct et en présence du public, les thèmes du One Ocean Summit. Marie Vagner interviendra pour parler des ressources dans l’océan, d’un point de vue nutrition/santé.

 

Sciences participatives dans le delta du Sine-Saloum : reportages journalistiques

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Yoann Thomas, écologue de l’IRD au laboratoire LEMAR a effectué une mission au Sénégal dans le delta du Saloum, du 7 novembre au 10 décembre.

Il y mène des recherches participatives avec des femmes qui vivent de la pêche aux coquillages dans le delta du Sine-Saloum, tradition séculaire et moyen de subsistance essentiel de cette région de mangroves. Pour faire face à la raréfaction de l’arche, coquillage emblématique de cette activité, elles se sont adjoint depuis une dizaine d’années l’aide de scientifiques. Ensemble, ils tentent de mieux comprendre les origines multiples du phénomène et de trouver des pistes de remédiation.

Lors de cette mission, Yoann était accompagné de la journaliste Virginie de Rocquigny et de la photographe Constance Decorde.

Le fruit de leur travail a été diffusé dans plusieurs médias :

GDR Polymères et Océan

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GDR

Polymères et Océans

Conférence

27 – 29 juin 2022 en présentiel à BREST, à Brest-Arena

Les enjeux environnementaux liés aux déchets plastiques sont unanimement reconnus. Les institutions nationales et internationales en ont fait un sujet primordial notamment avec la décennie des sciences océaniques (2021-2030).

Dans un domaine où les défis sont multiples et pluridisciplinaires, ces journées sont l’occasion de fédérer la communauté scientifique autour du devenir et des impacts des polymères en milieux aquatique et aérien, partager les derniers résultats et discuter perspectives et solutions.

Depuis 2019, le GDR Polymères et Océans organise une conférence annuelle. Cette 3ème édition poursuit l’élan des 2 premières conférences à l’Université de Paris-Créteil en 2019 et à l’Université de Pau en 2021.

Ces journées seront suivies les 30 juin et 1er juillet 2022 des rencontres nationales « Plastiques, changement de cap ! » à BREST ARENA.

Venez nombreux et profitez de la pointe bretonne

Arctic Blues s’expose à Rennes

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Les Brestois s’en souviennent sûrement. A l’été 2019, aux Ateliers des Capucins et au centre d’art Passerelle, s’exposait un objet singulier et protéiforme, une rencontre  des sciences et des arts pour le moins ambitieuse et franchement réussie. L’exposition Arctic Blues proposait ainsi de faire dialoguer les scientifiques du laboratoire Bebest avec des artistes de différentes disciplines (plasticiens, auteurs, photographes, vidéastes, musiciens…). L’objectif : apporter un regard sensible sur les bouleversements climatiques que traverse l’arctique.

C’est à présent aux Rennais de découvrir cette exposition aux Champs Libres, du 19 décembre au 24 avril, en accès libre et gratuit.

 

De retour de missions en Antarctique, des biologistes brestois se posaient la question : comment parvenir à raconter ses émotions devant la beauté des pôles et la certitude de la catastrophe, dans un contexte de recherche scientifique ?

Ils proposent en 2013 d’associer des artistes de tous horizons à leurs expéditions polaires. Durant sept années, artistes et scientifiques ont partagé des missions en milieux arctiques et subarctiques. Ce groupe hétéroclite a donc vécu sur le même terrain entre recherches, hésitations, échecs et découvertes.

L’exposition Arctic Blues restitue la richesse de ce dialogue.

Photographie, vidéo, installation, écriture, création sonore, musique et fresque scientifique se répondent ou se heurtent pour créer un objet singulier : quelque chose comme une tentative d’amalgame de l’art et de la science où les deux se révèlent, avec des couleurs nouvelles, complémentaires et imprévisibles. L’exposition met en avant les doutes partagés et la richesse des expériences vécues lors d’allers-retours entre la rade de Brest et les pôles. Le passant découvrira une petite partie de l’Océan ainsi que l’une des facettes de l’océanographie actuelle développée à Brest depuis cinquante ans. Arctic Blues témoigne qu’à la pointe de la Bretagne, des rencontres improbables et des curiosités affirmées permettent l’émergence d’idées et de regards neufs.

Ce parcours d’exposition restitue au public sept années de recherche et de résidences entre artistes et scientifiques au sein du Laboratoire international associé BeBEST qui s’appuie sur la collaboration entre le laboratoire LEMAR (CNRS/Ifremer/IRD/UBO) et l’Ismer en collaboration avec le Museum national d’Histoire naturelle.

 

Plus d’informations sur le site web des Champs Libres