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soukouna@univ-brest.fr2019-07-03 11:06:492021-03-23 12:05:31Retour sur la première assemblée du Conseil Scientifique International d’ISblue
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soukouna@univ-brest.fr2019-07-03 10:36:472021-03-23 12:06:02Sortie de l’ouvrage « Une maison sous les dunes, Beg ar Loued, île de Molène, Finistère »
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soukouna@univ-brest.fr2019-06-06 11:58:352021-03-23 12:06:13Symposium annuel de l’International Master of Science in Marine Biological Ressources (IMBRSea)
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soukouna@univ-brest.fr2019-06-06 11:57:202021-03-23 12:06:36Exposition Arctic Blues
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soukouna@univ-brest.fr2019-06-06 11:55:392021-03-23 12:06:44Signature d’un partenariat sur la gestion des risques littoraux
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soukouna@univ-brest.fr2019-06-06 11:55:002021-03-23 12:06:53L’exposition « Pêcheurs d’Iroise » est actuellement à l’IUEM
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soukouna@univ-brest.fr2019-06-06 11:54:272021-03-23 12:07:13Deuxième édition du colloque International « IMBER Future Oceans »
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soukouna@univ-brest.fr2019-06-06 11:53:512021-03-23 12:07:21Marie Lang, Ingénieure de recherche en biotechnologies au LBCM (Vannes)
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cyven2019-05-21 18:11:422021-03-23 12:07:334ème conférence nationale sur les microalgues toxiques
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soukouna@univ-brest.fr2019-05-13 12:00:072021-03-23 12:07:44La 4ème révolution industrielle au service de la conservation des océans
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Retour sur la première assemblée du Conseil Scientifique International d’ISblue
Actualité archiveL’évènement s’est tenu les 13 et 14 juin au sein de nos locaux. L’objectif était de sensibiliser les acteurs d’ISblue sur les stratégies de formation, de recherche et d’innovation.
À propos d’ISblue
Dans un contexte global de réchauffement climatique et de fragilité des écosystèmes, ISblue « The Interdisciplinary Graduate School for the Blue planet », a pour vocation de relever les défis environnementaux auxquels sont confrontées les zones océaniques et côtières. Cette Graduate School « à la française » figure parmi les Ecoles Universitaires de Recherche (EUR) financées dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA). Unique EUR en France consacrée aux sciences et technologies de la mer, elle s’inscrit dans une approche interdisciplinaire fédérant des formations dans toutes les disciplines de la Mer et du littoral, y compris les sciences humaines et sociales et en doctorat. ISblue s’inscrit également dans une collaboration étroite avec les organismes de recherche, avec une forte dimension internationale et des liens étroits avec les acteurs économiques. Neuf partenaires institutionnels et quinze unités de recherche coopèrent avec la même ambition de répondre aux problématiques planétaires liées à l’océan. En marchant sur les traces de son prédécesseur, le LabexMER, ce projet innovant confirme le leadership de l’enseignement supérieur de l’ouest breton et lui donne les moyens d’amplifier son rayonnement international.
Le Conseil Scientifique International
Il comprend treize professeurs et chercheurs de dix pays répartis sur quatre continents (Europe, Asie, Amérique du Nord, Amérique du Sud). Une grande diversité de disciplines y est représentée : physique climatique et océanographique, géosciences marines, droit environnemental, informatique, économie environnementale, management des écosystèmes, sciences géo-spatiales, énergies renouvelables, recherche et expérimentation maritime, ingénierie côtière…
Légende : 11 des 13 membres du conseil scientifique international étaient présents lors de cette première assemblée.
Pendant les journées des 13 et 14 juin 2019, ISblue, ses partenaires et ses formations (masters et doctorats) ont été présentés aux membres du conseil. Un expert du Pôle Mer Bretagne Atlantique a également pris part aux échanges afin d’appréhender l’environnement socio-économique du projet. Des ateliers articulés autour des cinq thèmes de recherche ISblue ont été proposés aux participants :
Cette première réunion a offert un regard extérieur sur les objectifs d’ISblue et le démarrage de l’EUR. Le CSI produira d’ailleurs un rapport qui alimentera la réflexion pour construire le plan d’action de la première phase de ISblue, à l’automne.
Sébastien Hervé / UBO
Fanny Place
Sortie de l’ouvrage « Une maison sous les dunes, Beg ar Loued, île de Molène, Finistère »
Actualité archive«UNE MAISON SOUS LES DUNES. BEG AR LOUED, ÎLE MOLÈNE, FINISTÈRE. Identité et adaptation des groupes humains en mer d’Iroise entre les IIIe et IIe millénaires avant notre ère» est le titre complet de cet ouvrage. Il est dirigé par Yvan Pailler, archéologue à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), personnel accueilli au Laboboratoire environnement, télédétection et géomatique-Brest (LETG-Brest) et Clément Nicolas Post-doctorant au laboratoire Trajectoires à Nanterre. A l’occasion de la sortie de ce livre, l’Université de Bretagne Occidentale, l’IUEM et le Parc Naturel Marin d’Iroise (PNMI) organisent un événement au sein de l’IUEM le jeudi 11 juillet pour le présenter au grand public.
L’ouvrage : une monographie retraçant des fouilles sur plus de 8 ans
Fouillé de 2003 à 2011, le site de Beg ar Loued au sud de l’île de Molène (Finistère) a livré les vestiges de deux maisons en pierres sèches superposées et occupées de 2150 à 1750 avant notre ère. À cette période, le plateau Molénais, déjà insulaire depuis le Néolithique ancien, se présentait dans une forme assez proche de l’actuel, exception faite des estrans qui étaient beaucoup plus vastes. Le site se trouvait alors à une centaine de mètres du trait de côte. L’étude du site a permis de mieux comprendre le mode de vie de cette société insulaire. Celle-ci pratiquait l’agriculture et l’élevage, complétés par la pêche sur estran, la collecte des patelles et, dans une moindre mesure, la chasse aux oiseaux migrateurs. La culture matérielle montre que ce groupe exploitait les ressources locales : argile, cordons de galets et affleurements rocheux. Ce tableau d’une société autarcique se doit pourtant d’être nuancé, car l’architecture des bâtiments, les formes céramiques, la technologie lithique et la métallurgie sont autant d’indices montrant que cette société n’était pas à l’écart des circuits d’échanges et qu’elle était en phase avec les changements et les innovations culturels identifiés sur le proche continent. Dès lors, se pose la question de la navigation et de la nature des liens qu’entretenait cette société insulaire avec le continent ou avec les îles Britanniques.
Légende : Vestige des deux maisons en pierres sèches
Un événement à l’occasion de la sortie de cet ouvrage colossal
Préfacé par Pierre PETREQUIN, Directeur de recherche émérite CNRS, spécialiste du Néolithique, l’ouvrage compte plus de 730 pages et plus de 470 illustrations. Paru en mai 2019 chez l’éditeur Sidestone Press, (Leiden, Hollande), il est disponible sur le site de Sidestone Press et consultable gratuitement en ligne.
Le programme de l’après-midi du 11 juillet est le suivant :
La Marine nationale
Yvan Pailler
Symposium annuel de l’International Master of Science in Marine Biological Ressources (IMBRSea)
Actualité archiveCette deuxième édition de ce symposium annuel international se tiendra du 24 au 28 juin 2019 au sein de nos locaux et au Pôle Numérique Brest Iroise. L’événement est organisé pour les étudiants du programme de Master conjoint sur les ressources biologiques marines (IMBRSea) co-porté par l’Université de Bretagne Occidentale, l’Université de Gand et le consortium IMBRSea avec le soutien de l’école de recherche ISblue.
Le programme IMBRSea
Le programme IMBRSea est cofinancé par le programme Erasmus+ de l’Union Européenne et fonctionne en étroite collaboration avec le Centre européen de ressources biologiques marines (EMBRC). IMBRSea est un programme de Master commun organisé par les dix grandes universités européennes spécialisées dans le domaine des sciences marines qui suivent :
Il couvre un large éventail de sujets liés à l’utilisation durable des ressources biologiques marines. En mettant l’accent sur ce domaine, ce programme établit un lien entre la biologie des organismes marins, les études environnementales et les sujets de politique et de planification marines.
Ateliers
Les ateliers se feront sous forme de séminaires avec des présentations qui s’articuleront autour de diverses thématiques. De courtes formations sont également prévues. Ces sessions permettront d’ailleurs de développer des compétences disciplinaires ou transversales. Des visites d’installations et de plateformes scientifiques spécifiques seront organisées. Des étudiants présenteront leurs mémoires lors de ce symposium.
Les ateliers seront animés en anglais, langue d’apprentissage de l’IMBRSea.
Le programme complet est disponible ici.
IMBRSea 2019 annual symposium Video realized by Sébastien Hervé / UBO
IMBRSea
Olivier Gauthier
Exposition Arctic Blues
Actualité archiveCette exposition présentée par le Laboratoire international associé BeBEST et FOVEARTS en collaboration avec le Museum national d’Histoire naturelle est visible du samedi 22 juin 2019 au dimanche 22 septembre 2019 aux ateliers des capucins de Brest.
Elle est le résultat du travail d’une équipe pluridisciplinaire qui a prouvé au cours des missions sa capacité à apprendre, à se connaître et à construire ensemble malgré les différences et les enjeux de chacun. Une équipe scientifique de biologistes marins, B.B.Polar, réunissant des chercheurs français (CNRS) dont Laurent Chauvaud directeur de recherche en biologie marine au LEMAR et Erwan Amice plongeur & photographe sous-marin au sein du même labo; ainsi que des chercheurs québécois (UQAR, ISMER) travaille en régions arctiques (Spitzberg, Groenland, baie d’Hudson) sur les indicateurs des variations climatiques enregistrés dans les coquilles de bivalves. Elle formule des hypothèses sur l’importance de la glace de mer sur la structure et le fonctionnement des organismes vivants sur ces fonds marins.
L’exposition
Aujourd’hui, Art et Sciences, Recherche et Création, entretiennent des rapports étroits, des similitudes et des influences réciproques. Les chercheurs ont donc souhaité intégrer quatre artistes visuels à l’équipe. Ce projet de coproduction réunit un commissaire d’exposition et deux artistes de chaque territoire. L’objectif est aujourd’hui de restituer l’expérience humaine, artistique et scientifique des missions B.B. POLAR par le biais d’une grande exposition autour de la thématique de l’Océan arctique. Cette dernière mêlera les pratiques scientifiques et les créations artistiques afin de rendre compte de cette rencontre entre ces différents « métiers ». L’objectif est de montrer aussi au cœur de cette exposition comment se crée un « récit » individuel et collectif. La cohabitation au sein d’un même espace d’exposition de la création artistique et de la découverte scientifique entraînera des interactions, des interférences et des niveaux de lecture inédits. Dans le parcours de cette exposition, une tentative de démonstration de la sensibilité artistique intimement mêlée à des découvertes scientifiques peut permettre de rendre intelligibles les changements globaux que notre planète doit affronter aujourd’hui.
Son déroulement
Le parcours de l’exposition sera organisé en 3 espaces permettant au visiteur de revisiter ses connaissances et son propre imaginaire sur le pôle nord, déconstruire des malentendus pour finalement découvrir et mieux apprécier les réalités modernes de ce pôle. Dès son arrivée dans l’exposition, le visiteur entrera dans un espace dans lequel sera retracé l’histoire des découvertes des premiers explorateurs polaires et la symbolique populaire du « Pôle nord ». Puis il sera invité à dépasser ces références familières, à traverser les apparences, bouleverser ses croyances et découvrir une réalité consciente, vivante et débarrassée de tout poncif. A partir de cette base, les différentes étapes de la visite de l’exposition se succèderont sous forme de zones thématiques insérant les travaux des scientifiques et ceux des artistes.
Cette exposition fera la part belle aux résultats scientifiques de l’écologie, de la bio-géochimie mais également à des résultats propres, chez les mollusques benthiques et à la sclérochronologie. L’acmé de l’exposition est la zone représentant le monde polaire sous marin. Le visiteur “plongera” avec les scientifiques sous les eaux arctiques à la découverte d’un monde éclatant et surprenant. En immergeant de cette expérience au coeur de l’Océan arctique, le visiteur sera invité à réfléchir aux enjeux de cette zone vitale pour notre planète.
Crédit photos :
Erwan Amice/CNRS
Sandra Rocha
Lise Hascoët
Jean Gaumy/Magnum photos
Laurent Chauvaud
La presse en parle :
Signature d’un partenariat sur la gestion des risques littoraux
Actualité archiveL’évènement s’est déroulé le jeudi 23 mai de 9 h 30 à 12 h 00 à la Maison communale de Guissény. Il a été suivi d’une conférence de presse en présence d’Armelle Huruguen, vice-présidente du Conseil départemental du Finistère, Yves-Marie Paulet, vice-président Mer à l’Université Bretagne Occidentale et Philippe Joscht, directeur du Centre d’Études et d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (Eau Mer Fleuves).
Le Littoral finistérien
Le Finistère dispose d’un littoral de 1200 km lui conférant le plus grand linéaire côtier de France. Ces territoires littoraux hébergent des espaces naturels d’une biodiversité remarquable, des milieux diversifiés, avec leurs plages et leurs falaises. Ainsi, ils exercent une forte attractivité démographique, économique et touristique. Cette situation rend le Finistère particulièrement exposé aux risques d’érosion comme de submersion. Ainsi, près de 10 % du littoral finistérien est en érosion et plus de 9 500 personnes sont exposées à un risque de submersion marine.
Ensemble contre l’érosion côtière
Pour accompagner les collectivités littorales sur cette compétence, l’UBO, le Cerema et le Conseil départemental s’associent pour leur apporter des appuis méthodologiques, scientifiques et techniques sur la gestion des risques littoraux d’érosion et de submersion, à travers trois grandes missions : l’observation du littoral, la gestion du trait de côte et le suivi des évolutions de la vulnérabilité face à ces risques.
Quelques chiffres clés afin de comprendre la situation :
L’impact de l’action de l’homme dans l’évolution du littoral :
Objectifs du partenariat
Ce partenariat permettra aux collectivités finistériennes de bénéficier d’un accompagnement scientifique et technique relatif à la gestion intégrée du trait de côte dont les objectifs seraient les suivants :
Il est à noter que ce partenariat n’a pas vocation à entreprendre des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès des collectivités ; ces dernières entrant dans le champ concurrentiel.
La convention de partenariat fera l’objet d’une présentation et d’une signature officielle entre les trois structures concernées, représentées par Nathalie SARRABEZOLLES Présidente du Conseil départemental du Finistère, Matthieu GALLOU, Président de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et de Philippe JOSCHT, Directeur du Cerema Eau Mer Fleuves.
Yves-Marie Paulet
Crédit photos :
Manuelle Philippe/Amure
L’exposition « Pêcheurs d’Iroise » est actuellement à l’IUEM
Actualité archive« Pêcheurs d’Iroise » est exposé au sein de nos locaux jusqu’au mardi 9 juillet.
Cette vaste installation contemporaine de 600m² est une mise en espace du regard photographique de Nedjma Berder associé à la parole recueillie par le Parc naturel marin d’Iroise et plus précisément Marie Hascoët. Elle vous invite à une immersion sensible et intime dans l’univers des travailleurs de la mer. Le visiteur découvre à travers une multiplicité de regards sur le quotidien des pêcheurs de la mer d’Iroise une fresque humaine saisissante. Elle est composée de diptyques où le portrait fait écho à une scène de vie et à la voix, recueillie par les agents du parc marin.
Genèse de l’expo
Du sud de la chaussée de Sein au nord de l’île d’Ouessant, s’étend sur 3500 km² le Parc naturel marin d’Iroise, une aire marine protégée riche d’une biodiversité exceptionnelle et d’une activité humaine ancestrale, dont la pêche professionnelle. Cette zone est largement fréquentée par des marins pêcheurs. En effet, cette profession est fortement ancrée dans le patrimoine culturel maritime finistérien, voire breton de manière générale. Si fortement ancrée, que l’on pense bien la connaître et qu’on en cultive même quelques à priori et certains clichés. Dès lors, l’idée de définir ce qu’est un marin pêcheur en mer d’Iroise a germé.
De ce fait, opérateur et photographe Nedjma Berder est pendant plus d’un an allé à la rencontre des hommes et des femmes qui pêchent, ou ont pêché, dans le périmètre du parc marin pour capter un regard, un environnement, une vie… Ainsi, fut conçu le livre qui a débouché sur la création de l’exposition.
Le livre
« Pêcheurs d’Iroise » c’est d’abord un livre co-réalisé par le Parc naturel marin d’Iroise et Nedjma Berder, en partenariat avec le Comité départemental des pêches du Finistère. Depuis 2015, le Parc naturel marin d’Iroise recueille les témoignages de pêcheurs professionnels à partir d’entrevues réalisées par les agents du parc et le Comité départemental des pêches du Finistère. C’est ainsi qu’une combinaison avec le reportage photographique réalisé par Nedjma Berder a été possible. Ces paroles de pêcheurs et de sublimes photographies sont dès lors, réunies dans l’ouvrage « Pêcheurs d’Iroise », paru aux éditions Ouest France.
Venez nombreux découvrir l’exposition.
Cécile Nassalang/CNRS
Marie Hascoët
Deuxième édition du colloque International « IMBER Future Oceans »
Actualité archiveLa deuxième édition du colloque international IMBER open science (Programme Intégré sur la Biosphère Marine) se tiendra du 17 au 21 juin au quartz de Brest. Des scientifiques du monde entier y convergeront afin de présenter leurs travaux qui s’articulent autour du thème suivant : « durabilité des océans au profit de la société : compréhension, défis et solutions ».
Le contexte
Le changement climatique et la surexploitation des ressources conduisent à une perte de biodiversité. C’est dans cette perspective que les océans sont sujets à de nombreuses pressions inhérentes aux activités humaines. Dès lors, il est important de savoir d’une part si les ressources de l’océan pourront résister à ces pressions et d’autre part si un développement durable et responsable pourrait garantir la sauvegarde de la biodiversité.
Les thèmes
C’est conscient de cette situation que les trois thèmes qui suivent ont été choisis afin d’animer les débats :
Sessions et ateliers
Les sessions se feront en forme d’allocutions, d’ateliers, de contributions ainsi que d’autres formats très novateurs. D’ailleurs, il sera possible d’avoir jusqu’à 10 ateliers simultanément. L’originalité de l’édition de cette année réside dans le fait qu’elle traitera non seulement des mutations en cours dans les écosystèmes des océans du large et de ses mers côtières. Mais également elle permettra l’évaluation des impacts socio-économiques ainsi que la proposition de stratégies d’adaptation.
En outre, les ateliers intéressent directement les politiques, les collectivités, les acteurs socio-économiques tous secteurs d’activité confondus et plus largement donc, toute citoyenne et tout citoyen. Il s’agira donc d’apporter des réponses aux questions suivantes:
Les participants
367 étudiants ainsi que 385 chercheurs participeront à cet évènement. Parmi ces derniers, 6 membres du comité local seront au rendez-vous. Il s’agit de Laurent Bopp, Marie Bonnin, Nadia Ameziane, Olivier Thébaud , Géraldine Sarthou, et Paul Tréguer qui est également membre du conseil scientifique.
Interview de Paul Tréguer réalisée par Brigitte Bornemann
IMBER
Paul Tréguer
Marie Lang, Ingénieure de recherche en biotechnologies au LBCM (Vannes)
Actualité archiveQue faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?
Après l’obtention de mon baccalauréat à Strasbourg, je suis restée dans cette région pour faire une licence en biologie cellulaire et physiologie. Ensuite, après la L3, j’ai poursuivi mes études par un master en valorisation des ressources végétales. J’ai réalisé mon stage de fin d’études de 6 mois au LBCM dans le cadre d’un projet sur l’utilisation de mélanges d’huiles essentielles en santé animale, en collaboration avec l’entreprise bretonne Bio-Armor. Étant donné que cette association avait bien fonctionné, l’entreprise et le laboratoire ont pris la décision de continuer à travailler ensemble. Le temps de la mise en place de mon contrat de doctorat, mon activité s’est centrée sur les polysaccharides d’algues, au LBCM. Il s’agissait d’extraire et de purifier ces dernières à partir d’algues vertes, en vue d’une utilisation antibiofilm. Après cette expérience, j’ai fait ma thèse au LBCM toujours en collaboration avec Bio-Armor sur le projet EVHELCAP (Évaluation des Huiles Essentielles en Complémentation Animale Préventive) ; je l’ai soutenue en juillet 2018.
Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?
Pour moi, le fait que ma thèse se déroule en collaboration entre le LBCM et Bio-Armor avait 2 intérêts principaux : l’étude d’extraits naturels et la santé animale. La Bretagne me plaisait aussi beaucoup. Ainsi, intégrer le LBCM était naturellement une continuité de mon projet professionnel. Je travaille d’ailleurs toujours en partenariat avec la même entreprise et suis actuellement en CDD depuis le mois d’octobre 2018.
Que fais-tu à l’IUEM ?
En recherche, je développe un modèle des infections et des interactions hôtes-pathogènes. L’hôte principal sur lequel je travaille est un petit ver de 1 mm de long sans danger pour l’homme, Caenorhadbitis elegans. Ce petit ver est particulièrement intéressant car il est sensible à certaines bactéries pathogènes qui peuvent également présenter un danger pour l’homme ou l’animal. Après infection, il présente des symptômes souvent mortels, ce qui permet d’évaluer de nouveaux produits à visée antibiotique. Cette thématique est très en vogue aujourd’hui, étant donné qu’il est parfois complexe de venir à bout de bactéries devenues résistantes.
Au LBCM, nous avons 2 principaux axes de recherche :
Mon travail se trouve à l’interface de ces deux axes, puisqu’il permet d’une part d’étudier les interactions entre l’hôte et son pathogène, et qu’il sert d’autre part à évaluer et valoriser de nouvelles molécules d’intérêt.
Côté enseignement, je forme des étudiants de L2 et L3 en biologie végétale, virologie et chimie à l’UBS de Vannes.
As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?
Au cours de ma thèse, j’ai utilisé un grand nombre d’huiles essentielles atypiques, et notamment l’huile essentielle d’ail. Un jour, un flacon a malencontreusement été renversé. L’odeur d’ail s’est très vite répandue dans l’ensemble du bâtiment, ce qui a intrigué beaucoup de collègues !
Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?
Le jour de ma soutenance de thèse.
Quels sont tes centres d’intérêt ?
Tout ce qui touche à la nature et aux animaux (anciennement bénévole à la SPA) et plus récemment, l’éducation canine.
As-tu une devise ?
« La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ». Albert Einstein.
Marie Lang/UBS
Marie Lang
4ème conférence nationale sur les microalgues toxiques
Actualité archiveUne centaine de personnes, membres du Groupement de recherche (GdR) PHYCOTOX, se sont réunies à l’IUEM les 15 et 16 mai 2019 pour la 4ème Conférence nationale sur les microalgues toxiques.
Le GdR PHYCOTOX : Des micro-algues aux risques pour l’Homme et l’écosystème rassemble depuis 2013 tous les acteurs de la communauté scientifique française spécialistes des micro-algues toxiques et nuisibles et de leurs impacts sur la santé humaine et environnementale. Ce GdR CNRS-Ifremer a été renouvelé en 2018 pour 5 ans afin de poursuivre le travail collaboratif engagé, dans le but de répondre à quelques enjeux sociétaux fondamentaux qui à terme pourront aider les secteurs touchés par ces phénomènes (aquaculture, pêche, tourisme etc.) ainsi que les évaluateurs et les gestionnaires du risque :
Le GdR est structuré en 5 axes thématiques :
Pour en savoir plus
Sébastien Hervé / UBO
Hélène Hegaret
La 4ème révolution industrielle au service de la conservation des océans
Actualité archiveDans un nouvel article, intitulé Disrupting Data Sharing for a Healthier Ocean, publié fin avril dans le Journal des sciences marines du Conseil International pour l’Exploration de le Mer (CIEM), des spécialistes de la conservation marine et des professionnels des données d’IBM révèlent de nouvelles façons dont la technologie et les réseaux sociaux pourraient perturber le partage des données océaniques pour transformer les méthodes de gestion de l’océan. Linwood Pendleton, Professeur à l’UBO au laboratoire AMURE de l’IUEM et responsable mondial des sciences océaniques au World Wild Foundation, est le principal auteur de cette étude.
«Vous ne géreriez pas une entreprise sans disposer de votre inventaire en temps réel, mais c’est exactement ainsi que nous essayons de gérer une grande partie de notre océan», déclare Linwood Pendleton. «La grande majorité des données océanographiques restent enfermées dans des carnets, sur des ordinateurs portables et stockées sur des sites Web. Les gestionnaires des océans et des côtes ne peuvent pas utiliser des données qu’ils ne peuvent pas trouver.»
Heureusement, les progrès en matière de partage et de gestion des données, et même de marketing social, déjà largement utilisés dans les affaires, les finances et même les soins de santé, pourraient débloquer ces trésors de données océanographiques.
Atelier de brainstorming en août 2018
Pendant tout ce mois, sept professionnels des données d’IBM se sont joints à des scientifiques de la conservation des océans du WWF, de l’Université du Queensland et de l’Institut Australien des sciences marines pour un intense atelier de brainstorming visant à identifier les moyens susceptibles de débloquer, organiser et rendre accessibles les données océaniques dont les conservateurs et gestionnaires ont besoin pour assurer la survie des écosystèmes marins dans un monde où le changement climatique et la croissance économique mettent en péril les écosystèmes. Bien que l’équipe se soit d’abord concentrée sur la conservation des récifs coralliens, il est devenu évident que les défis et les solutions auxquels étaient confrontés les gestionnaires de récifs coralliens s’appliquaient à tous les écosystèmes marins.
Lyndon Llewellyn de l’institut Australien des sciences marines, scientifique de renom, a déclaré que la Grande Barrière de corail était l’un des écosystèmes les mieux étudiés au monde. «La gestion de toutes les données produites par ces études est époustouflante et le flux de données ne fait que s’accroître, s’accélérer et se diversifier à mesure que de plus en plus de scientifiques, d’organisations et de citoyens s’efforcent de les comprendre et de les protéger».
Grâce aux progrès récents de la technologie de collecte de données, nous disposons de plus de données océanographiques que jamais. Mais le principal défi reste de les stocker et de les rendre accessibles.
«Sortir les données du domaine scientifique et les mettre entre les mains des professionnels de l’océan n’est pas si différent que d’acheminer les produits des artisans aux consommateurs», selon Guillermo Olmedo, un cadre supérieur d’IBM Argentine en Amérique latine.
«En utilisant des méthodes avancées de collecte et de partage des données, la communauté océanographique pourrait ouvrir la voie à un nouveau paradigme de collaboration mondiale et la technologie peut également aider les gens à mettre leurs données sur le marché virtuel des idées», ajoute Rahul Jain, un consultant d’IBM Inde.
Contenu de l’article
Le document comprend des propositions sur les facteurs d’impact des données, les interfaces Web qui utilisent l’intelligence artificielle pour automatiser le téléchargement des données, et même la création d’une «machine combinatoire» qui fournirait un guichet unique et un réseau social aux producteurs et utilisateurs de données.
«Débloquer les données, c’est d’abord amener les gens à partager leurs données, ce qui exige un changement de culture. La création d’écosystèmes qui donneront du crédit et de la reconnaissance aux scientifiques qui partagent des données est un moyen d’encourager cela», note Lynette Seow, une consultante d’IBM Singapour.
Ove HoeghGuldberg, l’un des co-auteurs de l’article, réfléchit sur les résultats. «Nous espérons que ce document fournira une feuille de route afin de trouver des moyens de transformer la façon dont nous utilisons la science pour gérer nos océans. Les Nations Unies ont proclamé les dix prochaines années Décennie des sciences océaniques au service du développement durable et c’est notre première contribution à cette grande entreprise.»
Crédit photo : Jibril Firman Sofia / WWF indonésie
Linwood Pendleton