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Ecole d’été « Mer et Journalisme 2020 » : changement de paradigmes…

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La deuxième Ecole d’été « Mer et Journalisme », co-organisée par l’Ecole Universitaire de Recherche ISblue, le Centre de Formation des Journalistes CFJ et l’institut France Québec Maritime IFQM, s’est tenue les 25 et 26 août à l’IUEM, en présentiel et en distanciel. Les journalistes étaient originaires du Québec, du Grand Ouest (Bretagne, Vendée), et de Savoie, les médias représentés étant Radio-Canada, France 3, Ouest-France, Le Télégramme, Radio-évasion, Radio-U et des free-lances, soient au total 28 participants.

Parrainée par Jean-Louis Etienne et Catherine Chabaud, cette formation, ouverte aux journalistes généralistes de la francophonie, avait pour thème général « l’océan : perturbations humaines et développement durable ».

A l’issue des conférences et des ateliers, il apparaît qu’aux prémices de la décennie de l’ONU sur les sciences de l’océan (elle s’ouvre le 1er janvier 2021), nos paradigmes, nos représentations du monde, sont en train de changer rapidement. Il est de plus en plus évident que la planète dite « Terre », archipel de continents, est la planète « Océan ». Notre monde, interconnecté, est d’abord un monde maritime. Sous la pression combinée de l’urgence climatique, des réactions pour la sauvegarde des écosystèmes, et des impacts de la pandémie de covid-19, des évolutions sociétales, technologiques et économiques majeures, qui semblaient utopiques il y a quelques années, se situent désormais dans le champ du possible, voire comme absolument nécessaires, à court terme. Les limites de ce que l’on sait faire, par exemple en matière de production d’énergie marine renouvelable, sont chaque jour de plus en plus repoussées, avec à la clef une spectaculaire baisse des coûts économiques. Les chercheurs deviennent de plus en plus des trouveurs de solutions, pour résoudre des questions sociétales cruciales d’aujourd’hui.

Stefan Lalonde (IUEM), dans une conférence dé-contextualisante, a expliqué comment les archives sédimentaires montrent l’évolution de l’environnement inhospitalier de la planète Terre vers le milieu clément qu’a rencontré notre espèce Homo sapiens. Le thème intitulé «Biotechnologies et développement durable », coordonné par Vianney Pichereau (IUEM), a illustré la contribution, spectaculairement croissante, des ressources marines à notre futur, tant dans le domaine de la santé (médical et paramédical), que dans celui de la cosmétique, de la chimie, et de la nutrition. Trois mots-clefs caractérisent le thème « Transports maritimes, changement climatique et développement durable », coordonné par Eric Foulquier (IUEM) : le temps (réduction de la vitesse des transports pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre), le sens (la nécessaire écologisation des activités maritimes et portuaires), et la culture (réduire la part de la seule navigation mécanique pour développer la navigation vélique). Ika Paul-Pont (IUEM), après avoir rappelé l’impact des plastiques à l’échelle planétaire et à tous niveaux de la chaîne trophique, a montré qu’une puissante action internationale peut réduire de 80% en 20 ans le flux de matières plastiques déversé dans l’environnement, en particulier aquatique. Le thème « Energies marines et développement durable », coordonné par Yann-Hervé de Roeck (France énergies marines), a démontré les potentialités à court terme de la filière éolienne marine, notamment flottante, et exploré les premières avancées des hydroliennes. Enfin, le thème « Les communautés littorales face à la montée des eaux et à l’érosion côtière », coordonné par Pauline Letortu (IUEM), a posé la question des politiques publiques à mener face aux impacts du changement climatique en zones côtières, donnant en particulier lieu à d’intéressants échanges sur les différences intrinsèques entre la France et le Québec.

Les pdf des conférences de Stefan Lalonde (IUEM), de Philippe Goulletquer (Ifremer), d’Eric Foulquier (IUEM), d’Ika Paul-Pont (IUEM), d’Antoine Rabain (Geckosphere), et de Gonéri Le Cozannet (BRGM), ainsi que des éléments utilisés lors des ateliers sont disponibles ici. Le programme de l’Ecole d’été et la présentation détaillée des intervenants sont accessibles sur cette page web.

Crédit photo

Sébastien Hervé / UBO

Légende : Anne-Marie Tréguier présente l’Ecole Universitaire de recherche ISblue à l’Ecole d’été « Mer et Journalisme 2020» animée par Emmanuel Ostian, grand reporter (à l’arrière-plan).

Contact

Paul Tréguer / UBO

 

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Mer et Journalisme 2020


Participation en présentiel (en respectant les gestes-barrière) ou en distanciel (téléconférence)


Face aux besoins de formation exprimés depuis de nombreuses années par les journalistes sur les sciences et technologies marines, l’Ecole Universitaire de Recherche ISblue propose une école d’été de 2 jours à Brest, au sein de l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM). Cette formation destinée aux journalistes francophones des différents médias apporte un éclairage sur le thème général : “l’océan : perturbations humaines et développement durable”.

L’école d’été Mer et Journalisme est coordonnée par Paul Tréguer, Pauline Letortu et Aurélie Penaud.

Pour vous inscrire : https://merjournalisme.sciencesconf.org

Date limite d’inscription : le 15 juillet 2020

Une formation parrainée par

…et animée par

Intervenants

Stefan Lalonde (IUEM)
Aurélie Penaud (IUEM)
Ika Paul-Pont (IUEM)
Arnaud Huvet (Ifremer)
Eric Foulquier (IUEM)
Vianney Pichereau (IUEM)
Philippe Goulletquer (Ifremer)
Yann Hervé de Roeck (France Energies Marines)
Antoine Rabain (Geckosphere)
Gonéri Le Cozannet (BRGM)

Conférence introductive



Stefan Lalonde



La planète Océan : le cycle de carbone à l’échelle des temps géologiques


La terre a aujourd’hui 4,5 milliards d’années et les traces de son évolution peuvent se retrouver dans des sédiments vieux de plus de 3,8 milliards d’années. Pour la plupart de l’histoire de notre planète, l’atmosphère était quasiment dénuée d’oxygène et la concentration en dioxyde de carbone était de 10 à 100 fois plus élevée qu’aujourd’hui. L’évolution de la composition des océans et de l’atmosphère au cours des milliards d’années est intimement liée au développement de la biosphère primitive et au contrôle biologique du cycle du carbone. Dans cette présentation nous allons découvrir comment fonctionne le cycle du carbone, les différentes méthodes pour étudier sa dynamique, et comment les archives sédimentaires montrent son évolution depuis l’environnement inhospitalier de la Terre primitive vers le milieu clément que l’on connait aujourd’hui.

Conférences thématiques


Eric Foulquier


Transport maritime, changement climatique, et développement durable


Les impacts sur les écosystèmes littoraux liés aux circulations marchandes par voie de mer sont logiquement proportionnels à l’intensification des échanges. La crise climatique met le transport maritime face à la question de son empreinte écologique. La transition écologique du secteur du shipping est un vaste défi, aux multiples enjeux, qui appelle des changements profonds, pour ne pas dire radicaux. La nécessaire écologisation des activités maritimes et portuaires constitue une somme d’opportunités, en termes de développement de nouvelles technologies, et de perspectives de nouveaux usages des espaces maritimes et littoraux. Les coûts économiques et culturels de cette transition portent le risque de la fabrique de nouvelles inégalités environnementales.


Philippe Goulletquer


Biotechnologies bleues : nouvelles frontières, nouvelles sources d’innovations ? !


La préservation de la biodiversité marine, dégradée par de multiples pressions d’origine anthropique, est une priorité à l’échelle mondiale comme l’indique l’agenda international de 2020 avec notamment la Conférence internationale sur la préservation des océans, le Congrès mondial de l’IUCN, la COP 15 (CDB) Kunming en Chine et le début de la décennie pour les sciences océaniques pour le développement durable des Nations Unies.

Si la préservation de la biodiversité marine est indispensable au maintien des services actuellement produits par l’environnement, elle reste source de découvertes et d’innovations pour l’avenir. A ce jour, seuls 10% de cette biodiversité est clairement identifiée pour un total de 250 à 280000 espèces décrites.

Une fois les caractéristiques particulières du milieu marin explicitées, la conférence présentera au moyen de différents exemples comment les ressources marines vont contribuer à notre futur dans les différents domaines que sont notamment la santé (médical et paramédical), cosmétique, chimie et nutrition.

Dans un contexte de changement global et de pressions sur les océans, les potentialités de ces ressources nécessitent de s’inscrire dans le cadre du développement durable.


Ika Paul-Pont


L’océan perturbé par les déchets plastiques


Les impacts des déchets plastiques sur l’écosystème marin sont nombreux et complexes. Ils peuvent être séparés en deux grands aspects : (1) le transport d’espèces puisque les plastiques constituent en mer un nouvel habitat pour de nombreuses espèces qui vont pouvoir les transporter sur de grandes échelles d’espace et de temps ; (2) les impacts physiologiques chez les espèces soit pré-ingestion par piégeage ou obstruction des voies respiratoires ou digestives, soit post-ingestion puisque même un simple transit de microplastiques dans le tube digestif induit de grandes modifications : perturbation de l’entrée d’énergie via l’alimentation, source directe de stress cellulaire, conséquences sur les grandes fonctions physiologiques que sont la croissance, la défense et la reproduction


Antoine Rabain


Panorama des énergies marines renouvelables – Enjeux et perspectives de développement en France et à l’international


Dans l’éventail des solutions contribuant à la nécessaire transition énergétique, les énergies marines renouvelables (EMR, prises au sens large, comprenant l’éolien en mer posé et flottant, l’hydrolien et le marémoteur, le houlomoteur, l’énergie thermique des mers ainsi que l’énergie osmotique) affichent un potentiel considérable et varié, ce qui permet de jouer de complémentarités en réponse aux questionnements sur l’intermittence et le stockage, ainsi qu’une proximité avec une population mondiale dont la fraction littorale ne cesse de croître. Les différents niveaux de maturité technologique des EMR, qui se traduisent essentiellement par des barrières techniques à franchir et une compétitivité économique à renforcer, supposent encore des efforts de R&D importants à déployer. L’objectif : envisager à terme une valorisation aussi durable que significative des ressources marines, en surmontant le défi de l’exploitation en mer de systèmes complexes sur des cycles longs (> 20 ans). Pour certaines filières, on distingue des conditions physiques et économiques d’ores et déjà favorables à leur usage, laissant présager un déploiement important de ces technologies nouvelles à court et moyen termes. Cette tendance lourde au développement progressif, voire accéléré, des EMR dans le monde s’avère d’autant plus pertinente et convaincante que les questions d’intégration environnementale et d’acceptabilité sociétale sont aujourd’hui traitées plus en amont qu’autrefois : un nouveau cadre d’exigence qui doit accompagner dorénavant l’introduction de toute nouvelle technologie.


Gonéri Le Cozannet


Les communautés littorales face à la montée du niveau des océans et à l’érosion côtière


L’élévation du niveau de la mer observée actuellement est pour l’essentiel une conséquence du changement climatique lié aux émissions de gaz à effets de serre. Elle est causée par l’expansion thermique de l’océan, par la fonte des glaciers de montagne, des calottes de glace du Groenland et de l’Antarctique, et enfin par les échanges entre l’océan et les eaux continentales souterraines et de surface. Cette élévation présente des disparités régionales et locales, notamment en raison de la dynamique océanique et de la déformation du sol. S’il est pratiquement certain que l’élévation du niveau de la mer se poursuivra pendant des siècles, l’ampleur et la rapidité du phénomène demeurent incertaines. Cela implique que l’adaptation au changement climatique considère des scénarios très différents, allant d’une poursuite des tendances actuelles à des accélérations rapides dès le milieu du XXIème siècle. Les conséquences de l’élévation du niveau de la mer sont dans un premier temps des submersions marines plus fréquentes et plus intenses, dans un second temps la salinisation des estuaires, des sols, et des aquifères côtiers, et à plus long terme une modification de la dynamique sédimentaire favorisant l’érosion des côtes sableuses ainsi que la submersion permanente de zones basses. Les politiques publiques permettant de prévenir ces risques combinent trois types d’actions : (1) la limitation des émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter les risques d’accélération rapide du niveau de la mer ; (2) l’adaptation aux effets de l’élévation du niveau de la mer qui ne peut plus être évitée ; (3) l’observation et la compréhension des phénomènes en cours afin de planifier au mieux l’adaptation côtière.

4 Ateliers interactifs

En complément de la formation donnée lors des conférences thématiques, quatre ateliers complémentaires seront proposés. Ils seront animés par un scientifique et un journaliste et réuniront autour d’une discussion deux à trois spécialistes qui interagiront avec vous.


Transport maritime, changement climatique, et développement durable


Animatrice scientifique

Gaëlle GUEGUEN-HALLOUËT : Professeure de droit public à l’Université de Bretagne occidentale (Brest) depuis 1999, Gaëlle Guéguen-Hallouët est directrice du master de droit des activités maritimes à Brest. Spécialiste du droit européen et de droit de la propriété publique, elle étudie depuis de nombreuses années le régime juridique des ports maritimes de commerce. Elle est l’auteur de nombreuses publications sur ce sujet. Elle dirige et a dirigé plusieurs thèses de droit portuaire.

Intervenants

Mériadec LE MOUILLOUR. Vice Président de l’Union des Ports de France. Directeur général de la CCI métropolitaine Bretagne Ouest depuis mars 2014, Meriadec Le Mouillour en était auparavant le directeur financier. Il a commencé sa carrière au sein du groupe Bouygues et a travaillé à différents projets à l’étranger au sein de Bouygues Offshore, entité depuis vendue à SAIPEM.

David ROULLEAU, Directeur de la Compagnie maritime Penn Ar Bed, groupe KEOLIS. Avant de travailler dans le maritime, M. Roulleau a exercé plusieurs fonctions de Direction dans le domaine des transports de voyageurs, en ville mais également dans les zones aéroportuaires.

Guillaume LE GRAND, Directeur de la Compagnie maritime TOWT, TransOceanic Wind Transport, basée à Douarnenez. La Compagnie assure du transport de marchandise à la voile depuis 2012 sur des navires patrimoniaux affrétés. Elle projette la construction d’un cargo à propulsion vélique.


Biotechnologies et développement durable


Organisation de l’Atelier

Les invités auront une dizaine de minutes pour se présenter et présenter leur activité ; le reste de l’atelier sera divisé en deux temps ; le premier sera dédié à une séance de questions réponses/discussion autour des enjeux scientifiques, économiques et sociétaux des biotechnologies bleues ; le second sera plus spécifiquement consacré aux enjeux en termes de développement durable dans ce secteur d’activité.

Animateur scientifique

Vianney Pichereau, professeur UBO

Intervenants

Nathalie Bourgougnon, professeure UBS, spécialisée dans l’extraction, la caractérisation et la valorisation de molécules d’origine marine (présence confirmée), et

Franck Zal, PDG de la société Hemarina qui produit un substitut d’hémoglobine à partir d’un ver marin, l’arénicole.

ou Charlotte Corporeau (Ifremer), sur l’utilisation d’organismes marins pour décrypter les mécanismes de maladies humaines.


Energies marines renouvelables et développement durable


Table-Ronde : « Quels apports de la R&D collaborative pour le secteur des énergies marines renouvelables ? »

Le secteur des énergies marines renouvelables se développe à la fois sur la base d’inventions technologiques (le secteur houlomoteur est le plus prolifique en la matière) et grâce à une R&D collaborative qui s’attaque aux problématiques collectivement rencontrées par les EMR pour devenir une filière compétitive. En effet, il existe d’autres sources d’énergies renouvelables, et la seule pertinence des EMR ne permet pas d’assurer leur déploiement rapide. Par conséquent, dans ce secteur qui doit gagner en maturité, la mise en commun des efforts de R&D permet d’épargner du temps et de l’argent. Comment ? En levant un à un les verrous technologiques liés à la tenue en mer des systèmes, à la maintenance des parcs et aux problématiques d’architecture et de raccordement électriques. Et ceci, tout en veillant à optimiser l’intégration environnementale à tous les niveaux. Plusieurs projets de R&D multi-partenaires ont déjà produit des résultats d’intérêt dont certains seront abordés dans cette table ronde.

Animateur scientifique

Yann-Hervé De Roeck, Directeur Général de France Energies Marines, l’Institut pour la Transition Énergétique dédié aux Énergies Marines Renouvelables

Intervenants

Jean-Philippe Pagot, EDF-en : directeur environnement maritime, expertises environnementales, sécurité maritime et système d’informations géographiques

Diane Dhomé, Sabella : ingénieure cheffe de projet, turbines hydroliennes pour exploiter l’énergie des courants marins


Les sociétés face à la montée du niveau des océans et à l’érosion côtière


Cet atelier traitera des thèmes :

  • aléas, enjeux et risques d’érosion côtière et submersion marine dans un contexte de changement climatique[1]
  • approche novatrice de la vulnérabilité systémique face aux risques côtiers en intégrant la gestion et les représentations, en sus des aléas et des enjeux[2]
  • Exemples de stratégies d’adaptation face à ces problématiques en Bretagne et dans le Pays Basque mais aussi à l’international.
Animateur scientifique

Paul Tréguer, océanographe (suppléant de Pauline Letortu)

Intervenants

Catherine Meur-Férec: enseignant-chercheur en géographie au laboratoire Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique à l’Université de Brest (IUEM). Ses travaux de recherche portent sur les risques côtiers, depuis une vingtaine d’années. Elle travaille sur les questions d’aléas, d’enjeux, de gestion et de représentations sociales, en partenariat avec les décideurs et gestionnaires . Elle a participé à plusieurs programmes de recherche sur ce thème (MISEEVA, COCORISCO, OSIRISC) et coordonne actuellement un projet ANR franco-québecois (ARICO) avec des équipes de Brest, Lille, Dunkerque, Rimouski, Montréal et Québec.

Alain Hénaff: enseignant-chercheur en géographie au laboratoire Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique (IUEM), il travaille sur la thématique des risques côtiers en partenariat étroit avec les gestionnaires. Il est à l’initiative de plusieurs grands projets de recherche sur ce thème (COCORISCO, OSIRISC) et d’un projet d’observatoire des risques côtiers en Bretagne.

[1] Un aléa est un évènement potentiellement dangereux, susceptible d’endommager. Les enjeux correspondent à ce que l’on risque de perdre, c’est-à-dire, les personnes, les activités et les biens qu’abrite un territoire exposé à l’aléa. Le risque résulte de la conjonction d’aléa(s) et d’enjeu(x).

[2] La vulnérabilité systémique exprime la fragilité d’un territoire dans son ensemble grâce à la combinaison de quatre composantes interdépendantes (aléas, enjeux, gestion et représentations). La gestion du risque regroupe les politiques publiques de protection, de prévention, de gestion de crise et leur application par les acteurs de la gouvernance sur le terrain. Les représentations rendent compte de la relation au risque des populations présentes sur le territoire concerné (sensibilité au risque, relation au lieu, préférences d’adaptation, compréhension et acceptabilité des politiques de gestion…).

Frais d’inscription


En présentiel : 450 €

En distanciel : 350 €

Québec: via IFQM et www.sciencesconf.org


Financements


L’action de formation est éligible à la formation continue :

  • En tant que salarié, vous pouvez compléter une demande de financement auprès de votre employeur. Il est également possible de solliciter l’AFDAS (opérateurs de compétences dont relève la presse écrite et les agences de presse).
  • Enfin, si vous faites le choix de déduire les frais réels, les dépenses de formation professionnelle engagées ont le caractère de frais professionnels.

Pour votre information,  cette formation ne peut pas être prise en charge par le Compte Personnel de Formation (CPF).

N’hésitez pas à contacter Anaëlle LE ROUX pour toutes demandes de renseignements : fc-mer@univ-brest.fr

En savoir plus


Date limite d’inscription : 15 juillet 2020

Plus d’informations et inscriptions sur scienceconf.org

 


Télécharger le programme PDF ici


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