Archive d’étiquettes pour : distinction

Claire Hellio, lauréate de la médaille de l’innovation du CNRS

, , ,

Félicitations à notre collègue Claire HELLIO à qui a été décernée la médaille 2023 de l’innovation du CNRS !

Claire, Professeure des Universités à l’UBO, est responsable de la plateforme BIODIMAR . Celle-ci est dédiée à la recherche en biotechnologie, et développe des solutions pour produire des produits plus respectueux de l’environnement, principalement à partir de molécules d’origine marine.

 

Extrait du communiqué du CNRS :

Claire Hellio, s’inspirer de molécules naturelles pour des produits respectueux de l’environnement

Claire Hellio développe des solutions innovantes bioinspirées à partir de molécules actives produites par les algues et les microorganismes. Mené au Laboratoire des sciences de l’environnement marin, ce travail de valorisation, à l’interface entre la chimie, la biologie, la biochimie et l’écologie, est notamment réalisé via la plateforme de bioprospection Biodimar, que cette professeur dirige.

Son équipe répond aux problématiques et besoins en R&D des industriels, en développant des biotests spécifiques et des solutions biotechnologiques innovantes à partir de substances naturelles d’origines marines. Les applications visent principalement les domaines des cosmétiques (antioxydants et conservateurs) et des revêtements antifouling (protection des coques des bateaux contre la colonisation). Ces solutions sont rendues les plus respectueuses possibles de l’environnement. Cette collaboration avec les entreprises a par exemple pris la forme d’un laboratoire commun appelé BiotechALg en partenariat avec Green Sea, leader européen de la production de microalgues.

Maéva GESSON Lauréate d’une bourse de la Fondation de la Mer

La Fondation de la Mer a été créée en 2015 afin de soutenir différents acteurs dans la protection de l’Océan. Elle mène des programmes de protection de la biodiversité marine et de lutte contre les pollutions en mer, elle encourage la recherche et l’innovation, et vise à informer et sensibiliser le grand public. La bourse de la Fondation de la Mer soutient notamment chaque année des doctorants inscrits dans une école doctorale francophone en leur apportant une aide matérielle de 5000€, et cette année, elle a été décernée à Maéva GESSON, doctorante au LEMAR.

Maéva fait partie de l’équipe Chibido au LEMAR, encadrée par Brivaëla Moriceau et Frédéric Le Moigne. Sa thèse a été financée par les Fonds France Canada pour la Recherche et s’intitule « Mécanismes de fragmentation de la neige marine dans la zone mésopélagique de l’océan : implication sur la séquestration de CO2 par la pompe biologique de carbone ».

En pratique, la neige marine se forme naturellement à la surface des océans par l’agrégation de particules riches en carbone organique issues principalement du phytoplancton. Ces agrégats coulent dans la colonne d’eau et créent alors un flux de carbone vers les profondeurs, apportant source de nourriture aux organismes profonds et piégeant le carbone pour des milliers voire millions d’années au niveau du plancher océanique. Cependant il n’y a que quelques pourcents de cette neige marine qui atteignent finalement les abysses, et ceci s’expliquerait pour moitié par la fragmentation des agrégats entre 100 et 1000m de profondeur. Le travail de thèse de Maéva vise à estimer si des phénomènes de fragmentation induits par des turbulences océaniques ou issues du mouvement du zooplancton pourrait être responsables de cette fragmentation, et si oui dans quelles proportions. Elle s’intéresse plus particulièrement à des molécules adhésives contenues dans les agrégats afin d’évaluer si celles-ci déterminent la fragilité de la neige marine.

L’argent de la bourse sera utilisé pour financer partiellement la conception de nouvelles tables roulantes, outils nécessaires à la formation et à l’étude de la neige marine en laboratoire. Conçues et produites par l’UBO Open Factory, celles-ci permettront de réaliser un suivi temporel du nombre, de la morphologie et de la vitesse de chute des agrégats par imagerie. Elles seront également adaptées aux missions en mer, comme la campagne APERO à laquelle Maéva participera cet été. Les plans et notice de montage seront distribués à l’ensemble de la communauté en open access à l’issue de la réalisation.

José-Luis Garcia Corona distingué au congrès ICHA

Du 10 au 15 octobre dernier s’est déroulé au Mexique (Basse-Californie du Sud) la 19éme édition de la conférence internationale ICHA (International conference on Harmful Algae) sur les Algues toxiques.

José-Luis Garcia Corona, doctorant au LEMAR a eu le plaisir de s’y voir décerner le prix Maureen Keller. Ce prix est décerné par l’International Society for the Study of Harmful Algal Blooms a la meilleure présentation orale pour ses travaux de recherche sur la première détection in situ de la toxine amnésique, l’acide domoïque, dans les tissus d’un bivalve marin, ainsi que la découverte des mécanismes subcellulaires impliqués dans l’accumulation et la longue rétention de cette toxine chez la coquille Saint-Jacques (Pecten maximus).

Cette distinction lui a été attribuée après une délibération portant sur 77 présentations orales présentées par des doctorants de 13 pays à travers le monde.

La recherche doctorale de José-Luis est co-dirigée par les chercheuses du LEMAR Caroline Fabioux et Hélène Hégaret.

Félicitations José-Luis !

 

Elyne Dugény, “Jeune ambassadrice de l’Atlantique”

Une belle nouvelle pour clore cette année 2020 qui en a cruellement manqué : Elyne Dugény, doctorante au LEMAR a été nommée “jeune ambassadrice de l’Atlantique”, aux cotés de 24 autres jeunes issus de pays bordant l’Atlantique. Elle succède ainsi à Odeline Billant, elle aussi doctorante au LEMAR, et qui faisait partie de la cohorte 2019-2020.
Le rôle d’Elyne en tant qu’ambassadrice de l’Océan Atlantique sera de communiquer par rapport aux enjeux actuels, auxquels fait face l’Océan Atlantique.
Cette fonction (All-Atlantic Youth Ambassador) est attribué à des jeunes désireux de promouvoir le développement durable et la bonne gestion de l’océan Atlantique. Dans le cadre de l’Alliance pour la Recherche sur l’Océan Atlantique, les ambassadeurs élaboreront des campagnes et des stratégies de communication afin de toucher les communautés locales, les étudiants et la société civile, d’impliquer les décideurs et de travailler avec les médias locaux pour conserver et protéger l’Atlantique pour les générations futures. En développant des campagnes et des événements, les ambassadeurs seront intégrés dans les actions de pilotage et de collaboration avec des projets de recherche et d’innovation transatlantiques.
l’Alliance de la Recherche pour l’Atlantique (All-Atlantic Ocean Research Alliance) est une initiative lancée  dans une action de diplomatie scientifique, pour garantir la coopération en Recherche entre pays de l’Atlantique (décision prise suite aux accords de Belem et Galway).
Vous pourrez trouver plus d’informations ici:
Félicitations Elyne !

Lia Siegelman lauréate du prix Prudhomme 2020

Félicitations à Lia Siegelman qui vient de recevoir le prix Prudhomme 2020, décerné par l’association Meteo et Climat. Ce prix, destiné aux jeunes chercheurs en sciences de l’atmosphère et du climat, récompense une thèse de doctorat en météorologie, physique et chimie de l’atmosphère, paléoclimatologie, climatologie, y compris les aspects océanographiques.

Il a été décerné cette année à Lia pour sa thèse intitulée “Dynamique agéostrophique dans l’océan intérieur”, obtenue à l’UBO, et financée par le CNES. Ses travaux de doctorat, effectués à l’IUEM, aux laboratoires LEMAR et LOPS, portaient sur les transferts de chaleur dans l’océan. Ses recherches proposent une méthodologie innovante d’observation alliant les observations satellites existantes et des observations directement dans le milieu marin via des capteurs placés sur des éléphants de mer évoluant dans l’Océan Austral pouvant plonger jusqu’à -1000 mètres. L’existence de nombreux fronts de mer de fine échelle a ainsi pu être vérifiée confirmant leur impact sur les capacités d’absorption de la chaleur de l’océan d’une part et sur le comportement des mammifères marins d’autre part, indicateurs de la santé de cet écosystème.

Lia s’était déjà vue décernée la Bourse France L’Oréal-UNESCO « Pour les Femmes et la Science » pour ces mêmes travaux en octobre 2019.

Elle a, depuis, travaillé au Jet Propulsion Laboratory de la NASA et est aujourd’hui en post doc à Caltech !

Pour en savoir plus