Archive d’étiquettes pour : écosystèmes marins

Conférence internationale du Nereis Park 2022

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Du 22 au 26 Août 2022, s’est tenue à Logonna-Daoulas (Centre de Moulin Mer), la 6ème conférence internationale du Nereis Park sous la forme d’une école thématique internationale « Bioturbation in the past and present: from terrestrial to marine ecosystems ». L’objectif de l’école était de regrouper la communauté scientifique internationale travaillant sur les mécanismes de la bioturbation et leurs conséquences dans le fonctionnement des environnements marins, d’eau douce et terrestre, sous toutes les latitudes (polaire, tropicale, tempérée), et en prenant en compte différentes échelles de temps (du précambrien à l’actuel).

L’école s’est faite par le biais de conférences de haut niveau données par des experts internationaux, accompagnées de cas d’études, de sessions posters, ateliers pédagogiques et open forum. Organisée par le LEMAR, cette école thématique a été soutenue par le CNRS, l’École universitaire de recherche ISblue, l’UBO, la région Bretagne et le département du Finistère. Une partie des ateliers a été proposée par le LEMAR, GEO-OCEAN et le Pôle image et instrumentation (P2I) de l’IUEM puis par le laboratoire ÉCOLAB de l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP).

Ouverte à tous les scientifiques (étudiants, chercheurs, enseignant-chercheurs, ingénieurs et techniciens), elle a réuni une soixantaine de personnes dont plus de 50% de participants internationaux (Amérique du Sud, du Nord, Europe, Chine, Nouvelle-Zélande) dans une ambiance conviviale et productive.

Site de l’événement

Crédit photos

Franck Gilbert

Sébastien Hervé / UBO

Contact

Emma Michaud / CNRS

Camp de terrain des étudiants en biologie/Écosystèmes marins

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Les étudiants du master de Sciences biologiques marines (SBM), spécialité Écosystèmes Marins, se sont rendus du 19 au 24 avril à Brignogan-Plages pour participer à un camp de terrain dans le cadre de l’Unité d’enseignement Observatoire, encadrés par Olivier Gauthier, Jacques Grall et Gauthier Schaal. L’objectif était de caractériser la variabilité spatiale et temporelle de la composition des communautés de la macrofaune benthique et de l’ichtyofaune démersale (ensemble des poissons d’un écosystème aquatique à proximité immédiate du benthos), et d’identifier les principales variables environnementales au sein de l’Anse de Pontusval.

Ce stage de terrain, organisé chaque année depuis 2018 (à l’exception de 2020), a pour objectif de constituer un suivi temporel spatialisé de l’évolution d’un écosystème côtier sous contraintes anthropiques. Au programme de ces 6 jours intenses, s’étirant souvent assez tard dans la nuit :

  • Définition du plan d’échantillonnage
  • Échantillonnage de la macrofaune benthique et des poissons démersaux
  • Tri et identification des 75 prélèvements réalisés (122 espèces et > 4000 individus identifiés)
  • Analyse des données et préparation de la restitution lors d’un oral d’une heure organisé 3 jours après le camp de terrain

L’occasion pour nos écologues benthiques en herbe de se confronter à nombre de problèmes concrets ou beaucoup plus conceptuels, inhérents à la réalisation d’un projet de recherche en écologie de terrain.

Crédit photos

Gauthier Schaal / UBO

Contact

Gauthier Schaal / UBO

La pêche : manager pour mieux protéger

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79 millions de tonnes, ce chiffre impressionnant correspond à la quantité d’animaux marins pêchés en 2016 (cf. FAO 2018). Si aujourd’hui, les écosystèmes marins sont très fortement menacés par le changement climatique, la pollution ou l’acidification des eaux c’est cependant la surpêche qui reste la principale cause du déclin des communautés marines (crustacés, mollusques, poissons).
On parle de surpêche quand l’augmentation des activités de pêcheries entraine non seulement la diminution de la taille, de l’âge ou de la capacité de reproduction des espèces, pouvant même aboutir à leur disparition complète. Elle est la conséquence d’une consommation de poissons toujours plus importante, multipliée par 2 en 50 ans, elle est passée de 9.9 kg par personne dans les années 60 à 19.2 kg en 2012. Ces pratiques de pêche doivent être contrôlées afin de limiter la pression qu’elles exercent sur les écosystèmes et la biodiversité marine. Ainsi des réglementations ont été mises en œuvre dans différents pays pour mieux gérer et protéger les ressources marines.

L’Union européenne, l’Islande, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont des pays au niveau de développement comparable qui utilisent des techniques de management pour leurs pêcheries. L’Union européenne est l’une des principales puissances de pêche au monde avec une zone économique exclusive de 25 millions de km², ce secteur d’activité a employé 131 525 personnes entre 2009 et 2011. L’Islande, l’Australie et la Nouvelle-Zélande représentent quant à elles l’équivalent de 11% de la flotte de l’Union européenne et 32 % de son territoire de pêche.

Tableau 1 : La pêche en quelques chiffres (Union Européenne, Islande, Nouvelle Zélande et Australie) : taille de la flotte, emplois, valeurs au débarquement, transferts gouvernementaux (différentes périodes envisagées en fonction des données disponibles).

Bien que les techniques de management différent entre ces pays, elles ont été mises en place pour répondre à un objectif commun : le maintien de l’équilibre entre exploitation et préservation des ressources marines. L’exploitation doit pouvoir satisfaire la demande croissante du secteur alimentaire, être viable économiquement et assurer la stabilité de l’emploi. Cependant, pour pouvoir exploiter ces ressources sur le long terme, il est nécessaire de les préserver en assurant le maintien des stocks et la protection de la biodiversité.

Le stock est la partie exploitable d’une population, pour une zone géographique donnée (les œufs, larves et juvéniles trop petits pour être capturés ne sont pas compris dans ce stock).

Les méthodes de gestion des pêches dans l’Union européenne, en Islande, Nouvelle Zélande ou Australie reposent sur des principes équivalents, seule leur mise en place diffère. Deux types d’acteurs principaux interviennent : d’une part les politiques/décideurs et d’autre part les scientifiques qui émettent des observations et propositions pour une gestion cohérente des stocks et la préservation de la biodiversité.

L’Union européenne applique une politique de gestion unique au monde car elle est la seule à devoir concilier, via la Politique Commune des Pêches (PCP), les préoccupations et intérêts des différents pays qui la composent ; ses décisions impliquent la Commission, le Conseil et le Parlement, elles s’appuient en partie sur l’avis scientifique du Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM). L’Islande, l’Australie et la Nouvelle Zélande en tant qu’états souverains prennent leurs propres décisions pour leurs eaux territoriales. En Islande, la pêche est gérée par le Ministère de la Pêche, en consultation avec l’Institut de la Recherche Marine (IRM), en Nouvelle Zélande c’est le ministre des Industries Primaires qui prend les décisions en collaboration avec des scientifiques consultés à titre individuel ou rattachés à des instituts de recherche (par ex. l’Institut national des sciences de l’eau et de l’atmosphère). Enfin en Australie c’est le Commonwealth et l’état australien, en concertation avec le Conseil Scientifique National, qui assurent la gestion des ressources.

Afin de pouvoir répondre aux objectifs fixés, différents outils ont été mis en œuvre : le Total Autorisé de Captures (TAC) est appliqué en Australie, Nouvelle Zélande et dans l’Union européenne, il correspond à la quantité d’individus prélevables. Les TAC sont fixés pour une grande partie des stocks commerciaux de poissons, par le pouvoir décisionnel en s’appuyant sur l’avis des scientifiques. Ces pays ont également rendu obligatoire la possession d’une licence ou d’un permis de pêche. Cependant ils ont chacun mis en place, via leur stratégie de management, des mesures de protection qui leurs sont propres.

L’Union Européenne a, jusque récemment, limité la capacité de la flotte et le temps passé en mer. Elle a également mis en place des mesures techniques pouvant, par ex., concerner la taille des mailles des filets de pêche (de 70 à 120 mm en Atlantique et de 20 à 40 mm en Méditerranée). L’Islande et la Nouvelle Zélande appliquent quant à elles, un système de Quotas Individuels Transférables (QIT) qui visent à diviser le TAC et à le répartir entre les entreprises de pêche, ces QIT sont transférables entre les pêcheurs s’ils le souhaitent. En Australie ces QIT sont utilisés uniquement pour certaines pêcheries. De même les attitudes vis-à-vis du rejet des prises lors de la pêche, changent selon les pays : interdiction en Nouvelle Zélande et en Islande mais tolérance en Australie. Un système d’obligation de débarquement des prises se met graduellement en place pour les pêcheries de l’Union européenne depuis 2015 afin de stopper le rejet en mer des captures non désirées.

En parallèle de ces actions de gestion, des efforts et une réelle prise de conscience sont encore nécessaires pour assurer la préservation des Océans. Cela doit notamment passer par l’éducation du public dont les comportements de consommation orientent et encouragent les pratiques de pêches.

Médiation scientifique

Assurée par Marjorie Lortholarie, doctorante de l‘École Doctorale des Sciences de la Mer et du Littoral (EDSML – Université Bretagne – Loire), en 2ème année de thèse dans l’équipe ECEm au sein du laboratoire Mer, Molécules, Santé (MMS) à l’Université de Nantes.

L’article

A comparative review of fisheries management experiences in the European Union and in other countries worldwide: Iceland, Australia, and New Zealand.

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/faf.12147

Les auteurs

Ce travail résulte d’une collaboration entre 20 chercheurs issus d’universités et instituts européens, australien et néo zélandais. Au niveau français, notons les contributions de Paul Marchal (Unité Halieutique de Manche-Mer du Nord – Ifremer)  et de Olivier Guyader, Claire Macher, Pascal Le Floc’h  (UMR AMURE – Ifremer, UBO, CNRS).

La revue

« Fish and Fisheries » revue publiée par l’éditeur Wiley, a adopté une approche éditoriale large et interdisciplinaire des domaines de la pêche et de la biologie des poissons. Les articles qui y sont publiés,s’appuient pour un sujet donné sur la littérature existante et ont en général une portée géographique et/ou taxonomique étendue, pouvant ainsi intéresser un large éventail de lecteurs.

Contacts

Auteurs : consulter l’annuaire de l’IUEM
Bibliothèque La Pérouse : Suivi éditorial, rédaction, corrections et mise en page : Fanny Barbier
Service Communication et médiation scientifique : communication.iuem@univ-brest.fr

 

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Colloque sur les lipides marins

Lipids in the Ocean 2018 est un colloque international visant à renforcer la recherche scientifique
sur les lipides marins, du niveau cellulaire jusqu’au fonctionnement des écosystèmes marins.
Il se tiendra à l’IUEM du 17 au 22 novembre 2018. Il est organisé par des scientifiques du
Laboratoire des sciences de l’environnement marin (Lemar – UBO/CNRS/IRD/Ifremer).

Pour en savoir plus

L’impact du changement climatique sur la biodiversité et sur les écosystèmes marins

Le changement climatique affecte les organismes marins. Les poissons, les mollusques ou même les communautés microbiennes subissent les modifications de la température de l’eau, du pH et de la teneur en d’oxygène, et ce, à différents stades de leur cycle de vie. A ces contraintes s’ajoutent d’autres facteurs comme la surpêche ou la pollution des océans. Parmi les espèces, certaines peuvent réussir à s’adapter, d’autres migreront ou ont déjà commencé, et enfin certaines risquent de disparaître, perturbant les interactions que les espèces entretiennent entre elles et l’écosystème dans lequel elles évoluaient.

Le flet, poisson estuarien en première ligne

Dans les estuaires, là où les eaux douces des fleuves rencontrent les eaux salées de la mer, de nombreuses espèces trouvent refuge. Certaines s’y abritent la quasi-totalité de leur cycle de vie, d’autres viennent s’y nourrir ou s’y reproduire. Dans ces mêmes zones, les activités humaines sont très présentes (aménagements portuaires, industries, pêche…) et les polluants issus des bassins versants composés des effluents domestiques, industriels et agricoles s’accumulent. C’est également un milieu où le réchauffement climatique se fait davantage ressentir puisque les eaux, peu profondes, sont plus susceptibles de voir leur température augmenter.

Des scientifiques du Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) tentent de comprendre les impacts de ces pressions sur le cycle de vie des espèces estuariennes. Ils étudient notamment l’effet de ces conditions environnementales particulières sur le flet, poisson plat qui vit l’intégralité de son cycle biologique en estuaire. On le retrouve sur toute la façade atlantique, de la Finlande au Portugal. Il y a 30 ans, les populations de flet étaient présentes jusqu’à la pointe ibérique, mais la limite sud de leur aire de répartition s’est déplacée et se trouve désormais à 150 km au nord de Lisbonne. C’est un des effets du réchauffement climatique.

Les chercheurs étudient les réponses du flet à ce qu’ils appellent des stress multiples : contamination de leur milieu par des polluants et réchauffement climatique. Ils ont pu démontrer que les populations de flet qui vivent dans des estuaires particulièrement pollués, comme c’est le cas de l’estuaire de la Seine, ont d’autant plus de mal à faire face à une augmentation de la température. Ce résultat a été obtenu en 2015 en étudiant des populations de jeunes poissons. Ils poursuivent aujourd’hui leurs travaux afin de d’étudier l’impact du réchauffement sur les différents stades du cycle de vie de ce poisson en fonction du niveau de contamination du milieu. Lancé en 2018, le projet POPEST va comparer différents estuaires, qu’ils soient très pollués, comme l’estuaire de la Seine ou beaucoup moins, comme le Belon (Sud-Finistère).

Contact au Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) : jean.laroche@univ-brest.fr

Quand la coquille Saint Jacques délivre ses secrets

Il y a plus de 20 ans, des chercheurs de l’IUEM ont découvert que la coquille Saint Jacques renfermait une mine d’informations. Tout commence en 1995, quand à l’occasion d’une thèse, des bandes blanches sont constatées sur le bord de toutes les coquilles récoltées en rade de Brest. En les observant à la loupe binoculaire, les scientifiques comptent presque toujours le même nombre de petites stries. Ils mettent en évidence la concomitance de l’apparition de ces stries avec un bloom d’algues toxiques ayant eu lieu au mois de juillet. Les chercheurs parviennent alors à démontrer que les coquilles forment une microstrie par jour.

La coquille devient un précieux instrument permettant de décrypter les variations de l’environnement comme la température ou la teneur en oxygène. Lorsqu’il y a plus d’espace entre les stries, c’est que la croissance s’est accélérée car la coquille a eu accès à plus de lumière et plus de phytoplancton. Une manière d’étudier le réchauffement climatique, en rade de Brest, ou encore en Terre Adélie, où des coquillages similaires fournissent des informations sur la période d’ouverture des glaces pendant l’été. Une manière également de remonter dans le temps puisque certains de ces animaux vivent 400 à 500 ans et permettent d’étudier les environnements passés.

Contact au Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) : yves-marie.paulet@univ-brest.fr

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Biologie

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Master SML

Biologie

Le Master est porté en co-accréditation entre l’UBO et l’Institut Agro Rennes-Angers (site de Rennes). Elle est adossée à l’IUEM – Université de Bretagne Occidentale et principalement au  Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR/UBO-CNRS-IRD-Ifremer) et au Laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes (LM2E/UBO-CNRS-Ifremer). La mention s’adosse également au pôle de compétences pluridisciplinaires dans le domaine des sciences de la mer et du littoral existant à Brest et notamment à Ifremer, qui est un partenaire fondamental de l’offre de formation.

Le diplôme répond à une forte demande de formation d’excellence par la recherche fondamentale et appliquée dans les domaines de l’étude des écosystèmes marins (parcours 1), dans le domaine de la biologie des organismes marins (parcours 2), et dans celui de la  gestion par une approche écosystémique de l’halieutique des ressources et des milieux aquatiques (parcours 3).

L’objectif est donc de préparer de jeunes scientifiques au doctorat, représentant 2/3 des étudiants, avec une spécialisation dans les sciences biologiques marines et de faire le lien avec les enjeux environnementaux liés à l’évolution des océans. La formation conduit aussi 1/3 des étudiants aux métiers de la recherche en lien avec les filières professionnelles de la biologie marine auquelles s’ajoutent pour le parcours 3 de nouvelles opportunités professionnelles au sein des organisations en charge de l’amont de la filière halieutique et aquacole.

Parcours

Sciences biologiques marines

Voir la fiche formation sur le catalogue officiel de  l’UBO

Sciences Halieutiques et Aquacoles

Ce parcours forme de futurs scientifiques dans l’optique d’une gestion écosystémique des ressources vivantes et des milieux marins.
Ils disposent d’une expertise de haut niveau dans leurs domaines scientifiques de référence pour conduire des diagnostics et agir de manière pertinente dans des situations et des systèmes complexes, tant sur le plan scientifique que sur le plan des méthodes à utiliser et de la diversité des interactions à prendre en compte.
Ils se situent au niveau de la recherche scientifique mais sont aussi en capacité d’en traduire les acquis en situation de conseil et d’accompagnement de projet. Ils mettent en place des techniques pertinentes et innovantes dans des environnements complexes pour agir sur les territoires et les milieux en fonction de l’analyse du contexte et de la demande. Ils conduisent des travaux d’expérimentation.

Voir la fiche formation sur le catalogue officiel de  l’UBO

International Master of science in Marine Biological Resources (IMBRSea)

Le Master International en Ressources Biologiques Marines (IMBRSea), est un programme de Master commun organisé par dix grandes universités européennes dans le domaine des sciences marines. IMBRSea couvre un large éventail de sujets liés à l’utilisation durable des ressources biologiques marines. En mettant l’accent sur les processus biologiques et écologiques marins, le programme établit un lien entre la biologie des organismes marins, les études environnementales ainsi que les sujets de politique et de planification marines. Les universités partenaires à part entière sont :

Le programme est également soutenu par quatorze instituts de recherche marine appartenant au Centre européen de ressources biologiques marines (EMBRC) et d’autres partenaires associés.

En savoir plus…

Contacts


Responsable du master

Parcours Sciences biologiques marine

Parcours Sciences halieutiques et aquacoles

Parcours IMBRSea

Thématiques

Thématiques de recherche

Le projet des unités de recherche de l’IUEM peut être présenté très schématiquement en quatre grands thèmes, déclinés en objets et processus que les chercheurs souhaitent mieux comprendre.

L’océan, acteur majeur des cycles biogéochimiques et du climat de notre planète


  • Le réchauffement et la circulation de l’océan dans le passé, le présent, le futur
  • La composition chimique de l’océan (particulièrement les métaux traces) et les grands cycles : acidification de l’océan, désoxygénation, cycle du carbone, la pollution (par exemple, métaux lourds)
  • Les cycles énergétiques, les interactions d’échelles et le couplage physique-biologie : de la turbulence océanique < 1 km, aux grands tourbillons > 100 km et l’océan global
  • Les enjeux économiques et juridiques du changement global de l’océan (réchauffement, acidification)

Les écosystèmes marins et la biodiversité


  • Processus physiologiques et d’adaptation des organismes marins
  • Propriétés des molécules marines, par exemple biofilms
  • Fonctionnement des écosystèmes et des réseaux trophiques
  • Impacts cumulés des pressions d’exploitation et des facteurs biologiques et physico-chimiques sur la dynamique des espèces et des communautés exploitées
  • Déterminants écologiques, économiques, sociaux et juridiques du développement des activités humaines telles que la pêche ou l’aquaculture

Le domaine profond encore inexploré


  • Dynamique des grands fonds et des marges océaniques, risques sismiques associés, et formation des ressources minérales
  • Dynamique du manteau terrestre et croissance des continents
  • Enjeux économiques et juridiques liés aux domaines océaniques
  • Micro-organismes des environnements extrêmes des grands fonds et des sources hydrothermales

Le littoral, interface complexe et fragile


    • Processus physiques dans le domaine côtier et à l’interface terre-mer, y compris les interactions avec l’atmosphère
    • Territoires littoraux, leurs dynamiques et leurs vulnérabilités, tant physiques (approches télédétection, géomatiques) qu’humaines (évolution des sociétés, usages)
    • Analyse et évaluation des politiques publiques et élaboration d’outils et de scénarios d’aide aux choix collectifs d’aménagement du littoral