Éric Cornil, responsable de la scolarité des Masters à l’UAR

Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

J’ai passé 21 ans dans la Marine Nationale de septembre 1977 à fin août 1998. J’avais la spécialité de mécanicien, acquise à l’issue de mon passage à l’École de Maistrance Machines à Saint-Mandrier, près de Toulon, durant lequel j’ai obtenu mon baccalauréat (série E, pour les anciens…), puis des formations pointues. J’ai servi au sein des Forces Sous-Marines pendant 15 ans, au cours desquels je me suis spécialisé dans le nucléaire et ai navigué sur sous-marin nucléaire lanceur d’engin (SNLE).

J’ai intégré la fonction publique le 1er septembre 1998 après mon examen des emplois réservés, et j’ai été affecté au collège Roz Avel à Guerlesquin, pendant deux ans puis ai demandé ma mutation à Brest pour rapprochement de conjoint.

Je suis arrivé à l’UBO le 1er septembre 2000 et le 4 septembre à l’IUEM.

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

Lorsque je suis arrivé à l’UBO, il y avait deux affectations possibles, la DRH de l’UBO m’a finalement envoyé à l’IUEM. Excellent choix de la DRH car la mer est un milieu que je connais bien, je sais ce que c’est de naviguer, je mesure les contraintes que cela implique, mais aussi les satisfactions qu’on en tire…

Que fais-tu à l’IUEM ?

En tant que responsable de scolarité des Masters en collaboration avec Lionel Le Pape, notre mission est la gestion des étudiants, de la candidature à la délivrance du diplôme, notamment à l’aide d’outils tels qu’Apogée ou des plateformes de candidature, comme Études en France pour les étudiants internationaux. Nous sommes aussi en charge de la gestion des salles de cours pour tous les bâtiments, y compris le PNBI. Nous avons également des fonctions de gestion financière des ressources des Masters (commandes, missions).

Je suis correspondant informatique pour l’UAR. Je suis sollicité pour essayer de résoudre des problèmes informatiques mineurs et réoriente les agents vers le Service informatique mutualisé de l’IUEM (SIMI) si nécessaire.

Pendant des années, j’étais chargé de la mise en œuvre des systèmes de visioconférences, service qui est désormais pris en charge par Katell Geffroy.

De manière plus générale, mon « ancienneté » fait que l’on me sollicite pour des choses qui n’ont rien à voir avec la scolarité, mais pour lesquelles on essaie toujours de trouver une solution (parfois, il n’y en a pas…).

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

Le principal intérêt de cette fonction est le contact avec les étudiants. Je me souviens d’une fois où un docteur en géographie, d’origine gabonaise, a insisté pour que nous photographiions la remise de son diplôme, le tout dans une ambiance parfaitement détendue. Il se trouve d’ailleurs que ce docteur avait, durant sa thèse, exercé les fonctions annexes de « videur », histoire d’améliorer un peu sa situation matérielle, ce que nous avait révélé une étudiante qui se trouvait à la scolarité pour s’inscrire en même temps que lui, et l’avait regardé médusée…

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

J’en ai plusieurs, mais un de ceux qui m’ont marqué a été la visite du Marion Dufresne à l’initiative de Jean Francheteau, alors directeur de l’école doctorale, qui m’a permis de découvrir ce que pouvait signifier la navigation scientifique. Et aussi l’inauguration de l’Albert Lucas.

Quels sont tes centres d’intérêt ?

J’aime le cinéma, regarder le sport en général et je pratique le karaté, dans un excellent club brestois. Je suis aussi l’évolution des nouvelles technologies (mais ne suis pas trop « geek »…).

As-tu une devise ?

Pas vraiment, j’ai juste des principes auxquels je m’efforce de me tenir. Sinon l’euro, mais je ne sais pas si ça compte…

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G. Cornil

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