Exposition Report’Images #5

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Depuis 2017, le Club de la presse de Bretagne valorise la photographie d’information et le photojournalisme à travers une exposition nomade : Report’Images. Pour sa cinquième édition, Report’Images #5 revient avec huit nouveaux photoreportages, réalisés par des femmes et des hommes engagés sur le terrain en 2022 et 2023. Au total, ce sont 64 photographies à découvrir, offrant une vision enrichie et diversifiée du monde.

Parmi les 8 photographes présentés, Oscar CHUBERRE signe le reportage « L’océanographie met les voiles » qui relate la campagne scientifique bas carbone « Drastic » à laquelle ont participé plusieurs collègues du LEMAR.

L’exposition itinérante est présentée dans le métro de Rennes (ligne B, station Ste Anne) depuis le 9 septembre et sera présentée aux Ateliers des Capucins à Brest à partir du 25 octobre 2024.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter le dossier de presse de Report’Images#5

 

Journées du réseau français LipidomYstes, les 26 et 27 Septembre 2024.

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Le réseau français de LipidomYstes regroupe les analystes des lipides de nombreux laboratoires et plateformes du territoire. Ce réseau a pour but de :

  1. Recenser les compétences
  2. Mettre en commun les savoir-faire dans le vaste domaine de l’analyse des lipides
  3. Partager les méthodes d’analyse des lipides

Après avoir réalisé la mise en place et la mise à jour d’un fichier de recensement des compétences depuis une dizaine d’années (fichier hébergé sur le site du Groupe d’étude et de recherche en lipidomique – GERLI : https://www.gerli.com), les ingénieurs qui animent ce réseau ont décidé d’organiser des journées techniques pour faire le point PRATIQUE sur l’analyse de différentes familles de lipides.

La 14eme édition de ces journées se déroulera à Plouzané les 26 et 27 Septembre 2024.

Les thématiques abordées seront les suivantes:

– Conditionnement des échantillons et stabilité des lipides

– Automatisation et robotisation

– Méthodes d’extraction et d’analyses

Une matinée sera également jumelée avec la 19eme édition du GERLi (https://www.gerli.com/congres/welcome-to-gerli-19th-lipidomics-meeting/)

L’ouverture des inscriptions aura lieu début juin sur ce site https://lipidomystes.gerli.com/14eme-edition-des-journees-du-reseau-des-lipidomystes

 

 

Exposition du projet PAMPAS : Le patrimoine des marais littoraux

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Le projet PAMPASÉvolution de l’identité PAtrimoniale des Marais des Pertuis charentais en réponse à l’Aléa de Submersion marine, 2019-2023 – est un projet de recherche collaborative financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et porté par le laboratoire Littoral Environnement et Sociétés de La Rochelle (LIENSs, CNRS – La Rochelle Université). Il vise à comprendre le devenir des zones humides côtières, en se focalisant sur l’évolution de l’identité patrimoniale des marais des Pertuis Charentais en réponse aux submersions à l’échelle d’un demi-siècle.

Les marais de Charente-Maritime : une zone d’étude unique présentant :

  • Une forte identité patrimoniale – paysage, biodiversité, patrimoine architectural
  • Une vulnérabilité face aux submersions,
  • Des modes de gestion contrastés une concentration de nombreuses activités économiques – agriculture, conchyliculture, tourisme … dont la durabilité peut être questionnée.

Dans un contexte d’augmentation des populations et des activités sur les zones littorales,la préservation et le maintien de ces socio-écosystèmes sont essentiels pour préserver la qualité et les fonctions de ces milieux contraints. Le projet a élargi le concept d’identité patrimoniale, en y incluant les fonctions écologiques et environnementales des marais, telles que :

  • Leur adaptation à l’élévation globale du niveau marin par sédimentation,
  • Leur rôle de tampon face aux submersions marines limitant l’élévation du niveau marin dans les zones adjacentes,
  • Leur rôle de filtration de l’eau, de recyclage des nutriments, de séquestration du carbone, d’habitats et de nourricerie pour de nombreuses espèces.

Ce projet a fait le choix d’aller au-delà des approches classiques d’évaluation de l’écologie de la conservation, de l’économie et de la gestion du patrimoine culturel, toutes considérées insuffisantes pour appréhender le patrimoine, entendu comme l’ensemble des composantes d’un marais participant à son identité collective.
PAMPAS a :

  • Adopté une approche interdisciplinaire appliquée à trois terrains d’études (les marais de Brouage, du Fier d’Ars et de Tasdon), contrastés tant en termes de patrimoine naturel, culturel, paysager que de mode de gestion, respectivement : en débat entre laisser-faire et endiguement, fortement endigué, et reconnecté à la mer.
  • Construit une démarche collective et d’ingénierie participative permettant de croiser les expertises en Sciences Humaines et Sociales, Sciences de la Vie et de la Terre et celles des gestionnaires des marais en impliquant 48 personnes provenant de 13 unités de recherche, et 9 disciplines.

Les 3 objectifs majeurs de PAMPAS sont de :

  • Caractériser les fonctions naturelles, culturelles et paysagères des marais et représenter spatialement ces différentes composantes de l’identité patrimoniale ;
  • Représenter le socio-écosystème des marais à la fois en termes de fonctionnalités, de services, de résilience ou de capacité d’adaptation face à l’aléa.
  • Définir des scénarios d’évolution de l’identité patrimoniale des trois sites d’étude face à l’aléa submersion, et évaluer leur potentiel adaptatif. Ces résultats seront mis en discussion, par l’intermédiaire d’un outil interactif de cartographie

In fine, et à partir d’une définition revue de l’identité patrimoniale adaptée à des zones de marais, PAMPAS apporte une nouvelle vision pour une gestion durable des marais, par la transmission de connaissances économiques, culturelles et écologiques. Les enjeux et les problématiques de ce projet dépassent donc de très loin le niveau local et concernent les zones humides au niveau mondial pour lesquelles il est aujourd’hui nécessaire de revoir les cadres d’analyse et de gestion, en intégrant le patrimoine dans ses différentes dimensions socio-écosystémiques.

Ce patrimoine n’est pas toujours visible, ni reconnu en tant que tel par l’ensemble de la population. C’est pourquoi cette exposition tend à révéler au grand public non seulement les résultats d’un projet de recherche mais aussi les objets (animaux, végétaux, édifices, , paysages, activités …) qui pourraient être reconnus comme patrimoine à part entière dans les marais. Montrer l’invisible, les objets moins facilement perçus et mettre en valeur les fonctions écologiques des marais est l’objectif de cette exposition.

L’exposition sera visible du 30 septembre au 4 novembre à l’écomusée de Loix en Ré (Ile de Ré)

Retour sur le congrès EPC à Brest

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Le 8ème congrès européen de Phycologie (EPC8) co-organisé par Philippe Potin (Station Biologique de Roscoff – SBR) et Solène Connan (LEMAR-IUEM-UBO) sous l’autorité de la Fédération des Sociétés Européennes de Phycologie (FEPS) et de la Société Phycologique de France (SPF) a eu lieu du 20 au 26 août dernier à Brest Arena. Bénéficiant du soutien de la Région Bretagne, du Conseil Départemental du Finistère et de Brest Métropole mais aussi de l’Université de Bretagne Occidentale et d’ISblue, ce congrès a rassemblé près de 600 chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et étudiants en Master provenant de 42 pays et dont la thématique de recherche porte sur les algues, qu’il s’agisse de micro- ou macroalgues vivant en eau douce ou milieu marin.

Des présentations plénières ont eu lieu chaque jour, portant sur la reproduction des macroalgues rouges, la diversité et l’adaptation du phytoplancton, les diatomées et la lumière et les forêts de kelps (Laminariales). Les présentations orales et posters étaient regroupés en 20 symposia dans 6 sessions allant de la taxonomie, phylogénomique à la biotechnologie en passant par la production primaire, le rôle des algues dans les écosystèmes et les algues et le grand public. Plusieurs doctorants, étudiants en Master et permanents du LEMAR mais aussi d’AMURE ont présentés leurs travaux lors de ces différents symposia. Le mercredi, des excursions (Molène, Crozon, Roscoff, Plouguerneau) ou des workshops leur ont été proposés. Une vingtaine d’entreprises notamment locales de valorisation des algues ainsi que la Chambre Syndicale des Algues et Végétaux Marines et le Cluster Algues-Bretagne étaient représentées et ont sponsorisées ce congrès.
Les participants ont également pu admirer une exposition « Immersion au cœur des algues » à l’interface « Arts et Sciences » en lien avec le monde fascinant des algues, qu’elles soient planctoniques et microscopiques ou forment de vastes forêts sous-marines au large de nos côtes. Cette exposition immersive a été l’occasion de présenter des œuvres originales d’artistes inspiré.e.s par les algues marines, comme l’œuvre IGLOO OPUS II de Caroline Desnoëttes, dans lequel étaient diffusés les sons enregistrés au sein des forêts de laminaires par Lucia Di Iorio, de magnifiques photographies de macro- et microalgues (photographes: Erwan Amice, Wilfried Thomas, Sébastien Colin & Marie Walde) et le dôme « Planctonarium » réalisé dans le cadre du projet Plancton Planète.

De plus, le lundi 21 août, une soirée grand public sur le thème « Algues Intrigantes : cuisiner, cultiver, comprendre » animée par Vincent Doumeizel (UN Global Seaweed Coalition) a rassemblé près de 300 personnes venues découvrir l’exposition mais aussi écouter les présentations de Line Le Gall (MNHN) sur les algues, Hugo Morel (Bord à Bord) sur la cuisine aux algues et qui a également proposé une dégustation de tartares et chips d’algues, Martial Laurans (Ifremer) sur la récolte et culture des algues et Marine Landa (SBR) sur leur microbiome.
Les participants au congrès sont repartis enchantés de l’organisation (un grand merci aux bénévoles étudiants !) et du programme scientifique de la conférence concocté par Inka Bartsch (AWI, Bremerhaven, Allemagne) et Wiebe Kooistra (Stazione Zoologica Anton Dohrn, Naples, Italie), de l’exposition , du lieu (Brest-Arena), des repas servis lors du congrès (avec de nombreux plats locaux), des excursions ou workshops et de la soirée de gala organisée aux Capucins au cours de laquelle ils ont pu danser sur des musiques bretonnes !

Et maintenant, place à l’organisation de l’EPC9 à Cracovie en Pologne en 2027 !

1ére édition du colloque OSTREA, le 8 septembre à Océanopolis

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L’huître plate, Ostrea edulis, la seule huître native des côtes européennes, était autrefois dominante sur la plupart des côtes françaises. Convoitée depuis l’Antiquité, l’espèce et son habitat récifal ont fait l’objet d’une surexploitation intense à partir du 18ème siècle. Si l’ostréiculture a permis de freiner son déclin au 20ème siècle, l’espèce est désormais menacée de disparition à l’aube du 21ème. Cependant, depuis une dizaine d’années, elle fait l’objet d’une attention particulière qui ouvre la voie de sa restauration écologique.

Dans ce contexte, le 8 septembre 2023 se tient à Océanopolis la 1ère édition d’Ostrea. Ce colloque est consacré exclusivement à l’huître plate et dédié à un public assez large : professionnels, gestionnaires, scientifiques et collectivités. Au cours de cette journée, des mini-conférences scientifiques, des témoignages d’ostréiculteurs et de pêcheurs, des tables-rondes permettront aux participants de découvrir l’histoire maritime de cette espèce, les enjeux pour la filière conchylicole, les avancées récentes sur sa biologie et les chantiers de restauration écologique en cours de mise en place en France et en Europe. Aussi, si vous ne l’avez pas encore fait, réservez votre journée du 8 septembre 2023 et inscrivez-vous avant le 29 août sur ce lien.

A noter également que le lendemain, le samedi 9 septembre, se tiendra le concours régional des écaillers de Bretagne-Nord. Il aura lieu à La Pam à Brest (56 Rue d’Aiguillon, 29200 Brest). Venez également nombreux assister à cette compétition originale qui donnera lieu à des dégustations d’huîtres et des animations.

L’évènement Ostrea 2023 est organisé par le CRC Bretagne-Nord, l’Ifremer et Océanopolis. Ce colloque bénéficie du soutien financier du Comité National de la Conchyliculture, du Comité Régional de la Conchyliculture Bretagne-Nord, d’Océanopolis, du programme Européen Life Marha conduit par l’OFB, de l’Ifremer et de la Banque Populaire Grand Ouest. Le contact à l’Ifremer et au LEMAR est Stéphane POUVREAU.