Archive d’étiquettes pour : Géosciences

Stage de terrain de géologie d’étudiants en M2 de Géosciences

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Ce stage de géologie sédimentaire s’est déroulé dans le Sud de l’Angleterre – « Wessex-Field » du 3 au 10 octobre 2022. Il a été cofinancé par ISblue Formation et le Master SML Géosciences Océan.

Explicatif sur la spécialité en sédimentologie et sur le terrain choisi

Dans le cadre de leur formation en géologie sédimentaire et sédimentologie, les étudiants ayant choisi l’option sédimentologie ont pu se rendre cette année sur le terrain dans le Sud de l’Angleterre.

La spécialité en sédimentologie marine et paléo-environnements proposée en Master 2 vise à former les étudiants à l’étude des transferts sédimentaires de la côte vers le domaine profond. Cela inclut l’étude des environnements, paléo-environnements récents (Quaternaire) et plus anciens (à l’échelle géologique). Les connaissances sur les environnements sédimentaires constituent une base essentielle pour s’intéresser à différentes problématiques scientifiques sur de leur évolution : variations climatiques et eustatiques, variabilité des transferts terre-mer (sédiments détritiques, carbone…) et/ou de la production carbonatée sur les domaines de plateforme…

La succession sédimentaire qui affleure le long de la côte Sud de l’Angleterre (bassin du Wessex) constitue une série de référence internationale pour l’étude des paléo-environnements sédimentaires : (1) par sa continuité stratigraphique, depuis le Permien jusqu’au Tertiaire, (2) par la qualité exceptionnelle des affleurements, (3) par la diversité des paléo-environnements accessibles, et (4) par la richesse des structures sédimentaires, traces fossiles et fossiles observables.

Déroulement du stage

Organisé sur six jours avec une traversée de la Manche par le ferry Roscoff-Plymouth, le stage de terrain s’est déroulé entre Torquay et Poole. Chaque journée a été consacrée à un intervalle stratigraphique et un environnement sédimentaire spécifique, avec des travaux de relevé sédimentologique (mesures, descriptions, prises d’échantillons) réalisés par groupe de deux sur des sites complémentaires. Les étudiants ont pu ainsi obtenir des interprétations précises des faciès sédimentaires à partir de leurs propres relevés, et des interprétations des variations de faciès et d’environnement, à plus grande échelle, avec la mise en commun de leurs données. Pendant ce stage, les étudiants ont donc réalisé des travaux en autonomie, présenté leurs propres levés à l’ensemble du groupe, mis en commun leur travaux pour aboutir à des interprétations synthétiques, et préparé leur rapport de restitution.

Cette année, nous avons également effectué un premier test d’acquisition de données photographiques pour la réalisation d’un modèle numérique 3D d’affleurement par la méthode de stéréophotogrammétrie. Le traitement des données est prévu dans les prochaines semaines.

Ce travail fera également l’objet d’une présentation par les étudiants à l’équipe de recherche ASTRE du laboratoire Geo-Ocean, et sera aussi valorisé dans le cadre de la journée de restitution de l’EUR ISblue Formation.

Crédit photos

Nathalie Babonneau / UBO

Contact

Nathalie Babonneau / UBO

Anne Briais, Chercheuse CNRS en géodynamique à Geo-Ocean

Que faisais-tu avant de venir à l’IUEM ?

J’ai obtenu un doctorat à Sorbonne Université (anciennement Paris VI – UPMC) tout en effectuant mes recherches au laboratoire de tectonique de l’Institut de physique du globe de Paris (IPG) où j’ai travaillé sur l’ouverture de la mer de Chine du sud. C’était un sujet de géosciences marines au sein d’un laboratoire qui étudiait la tectonique en Asie. C’est à cette occasion-là que j’ai fait mes 1ères campagnes en mer après avoir fait le choix du domaine marin et non du terrain. Je suis allée en Postdoc à l’Université de Rhode Island aux États-Unis puis j’ai fait un 2ème post doc au National Oceanographic Centre (NOC) à Southampton, anciennement Institute of oceanographic sciences à Wormley. Lors de ces postdocs, j’ai travaillé sur les dorsales océaniques actives. Puis, j’ai été recrutée au CNRS en 1992 en tant que chargée de recherche au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS). C’était le début de l’océanographie par satellite. Cette nouvelle technique a permis de faire des cartes globales du champ de gravité. Indirectement, nous pouvions étudier la dynamique des dorsales océaniques sur 200 millions d’années. Ensuite, j’ai continué à travailler avec les données satellites et les données de campagnes en mer au Laboratoire de dynamique terrestre et planétaire toujours à l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) puis au Géosciences Environnement Toulouse (GET).

Pourquoi as-tu choisi l’IUEM ?

J’ai décidé de rejoindre Brest car je travaillais plus avec des collègues du laboratoire Geo-Ocean (anciennement LGO) qu’avec des collègues toulousains. Mes thématiques de recherche sont le cœur de métier de Geo-Ocean.

Que fais-tu à l’IUEM ?

Mes recherches sont centrées sur la dynamique des dorsales océaniques et des rifts et l’interaction avec la circulation du manteau. De manière générale, j’apporte des connaissances sur le fonctionnement de la planète et la tectonique des plaques. Dans un cadre plus terre à terre, les résultats de mes recherches aident à comprendre l’hydrothermalisme et donc localiser les ressources minières potentielles, ainsi que les limites tectoniques sources de séismes.

Au sein de l’International Ocean Discovery Program (IODP), je suis retournée en mer de Chine en 2014 et 2017 pour des campagnes de forage qui ont confirmé mes résultats de thèse : nous avons pu dater les fonds marins en mer de Chine et apporter des contraintes sur les âges du rifting et de l’ouverture océanique.

À l’heure actuelle, je suis co-cheffe de l’expédition IODP395 au sud de l’Islande prévue en 2020 qui a été reportée en 2023. Nous allons mieux comprendre l’interaction entre le point chaud de l’Islande et la dorsale médio-atlantique nord. C’est une campagne océanographique sur le JOIDES Resolution, navire de forages scientifiques.

Un autre grand projet en cours est l’étude de la dorsale sud est indienne au sud de la Tasmanie. J’ai été cheffe de mission de la campagne STORM (South Tasmania Ocean Ridge and Mantle) en 2015. Pendant cette campagne, nous avons levé des cartes bathymétriques dans des zones jusqu’ici inconnues, en particulier à cause de la météo.

Je participe également à d’autres recherches de collègues brestois, par exemple avec Marcia Maia dans l’atlantique équatorial.

Je fais aussi de l’enseignement sur les dorsales et la géodynamique en licence et en M1 du Master Géosciences Océan.

As-tu des anecdotes professionnelles à nous raconter ?

J’ai soutenu ma thèse le jour de la chute du mur de Berlin.

À la fin de ma 1ère campagne en mer, le N/O Jean Charcot devait débarquer à Jakarta et pour des raisons politiques, il n’a jamais été autorisé à accoster. Nous n’avons pu prendre l’avion qu’une semaine après depuis Singapour.

Pendant la campagne STORM, le mauvais temps était tel que le frigo de la cafet a basculé et a été retrouvé sur le ventre malgré l’amarrage et les attaches. C’était la 1ère fois que ça arrivait sur l’Atalante !

Quel est ton plus beau souvenir de boulot ?

Beaucoup de bons moments sur les campagnes en mer, par exemple un rayon vert lors d’une campagne dans l’océan indien, des albatros dans le grand sud, ou un poulpe à oreilles suivi à plus de 4000 mètres de fond depuis le Nautile.

Le tour complet de l’île de Pâques au petit matin à la fin de la campagne Pacantarctic 2.

Quels sont tes centres d’intérêt ?

Les voyages et la danse.

As-tu une devise ?

Il faut savoir ce que l’on veut dans la vie.

Crédit photos

Georges Ceuleneer / Campagne STORM

IODP

Contact

Anne Briais / CNRS

 

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Ingénieur.e en calcul scientifique

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Physique

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Master SML

Physique

Ce Master international est co-accrédité par l’IUEM à l’UBO et par l’ENSTA Bretagne. Il vise à donner aux étudiants la connaissance des propriétés physiques et dynamiques du milieu marin et des éléments d’ingénierie qui s’y rapportent (navires en particulier). Il comporte 4 parcours : Physique de l’Océan et du Climat (POC), Géophysique Marine (GM), Hydrodynamique Navale (HN) et Sciences des Données Océaniques (SDO).
Les parcours GM, HN et POC ont un bloc commun en M1 : mécanique des fluides, des solides, mathématiques appliquées, analyse de données, modélisation numérique. Les spécialisations pour chaque parcours sont plus importantes en M2.
Le parcours SDO n’est proposé qu’en M2.
La formation s’appuie sur des stages longs de recherche académique ou industrielle en fin de M2.

Ce Master permet l’accès à la formation doctorale dans le cadre de l’École Doctorale des Sciences de la Mer et du Littoral, ainsi qu’aux emplois d’ingénieur d’étude dans de nombreuses entreprises régionales, nationales ou étrangères. Le contexte Brestois est en effet particulièrement développé pour les sciences et technologies marines.

Le nouveau parcours Sciences des Données Océaniques a ouvert à la rentrée 2020. Suivre ce parcours puis faire un an de Géomatique Marine à l’ENSTA Bretagne (sous réserve d’admission sur dossier) ouvrira au diplôme de cette grande École d’Ingénieurs.

The Marine Physics/Marine Sciences program in cooperation with graduate engineering schools in Brest, is international and taught essentially in English (see the site for more information). 

The program focuses on the physics of the sea (POC specialty), of the Earth particularly under the sea (GM specialty) and of ships and naval structures (HN specialty). In M1 the common scientific basics (Fluid and solid mechanics, applied maths, numerical analysis) are taught. In M2, the specific knowledge of each specialty is taught. Projects and internships are essential in the program. Relation with research centres and with private companies are central to research training.

Attending and validating this specialty and then validating the (one-year) specialty Marine Geomatics (provided the results of the M2 are good) would lead to obtaining the Engineering Degree of ENSTA Bretagne.

More precise information in English about our program and how to apply can be obtained by contacting Master.Marphys@univ-brest.fr

Parcours

Physique de l’Océan et Climat

Le parcours s’appuie sur le Laboratoire d’Océanographie Physique et Spatiale (LOPS), le Laboratoire des Sciences de l’Environnement Marin (LEMAR), toutes deux des laboratoires de recherche de l’IUEM, le département Hydrographie, Océanographie et Météorologie du SHOM, le laboratoire d’Hydrodynamique côtière du CEREMA. Débouchés : recherche, enseignement-recherche, bureaux d’études (impact de la circulation océanique, ou des événements extrêmes sur les structures en mer, sur l’érosion du littoral, sur l’écologie marine, sur l’exploitation des ressources marines, ou l’évolution des nappes de pollution).

Voir la fiche formation sur le catalogue officiel de l’UBO

Géophysique Marine

Le parcours s’appuie sur le Laboratoire Geo-Ocean (GO) qui est une unité de recherche, et le département Géosciences Marines d’lfremer.

Débouchés : recherche, enseignement-recherche, recherche et développement dans les domaines des énergies marines, du offshore/pétrolier, des ressources minérales marines, et dans des bureaux d’études (transports sédimentaires, risques côtiers…).

Voir la fiche formation sur le catalogue officiel de l’UBO

Hydrodynamique Navale

Le parcours s’appuie sur l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme (IRDL, FRE, Brest) et l’Institut de Recherche de l’École Navale (IRENAV).

Débouchés : recherche, enseignement-recherche, bureaux d’études et centres d’essais, énergies marines, architecture et construction navale.

Voir la fiche formation sur le catalogue officiel de l’UBO

Ocean data science

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Contacts


Responsable du Master

Xavier CARTON
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Responsable du M1

Olivier Arzel
Envoyer un mail

Responsables de M2

  • Parcours Géophysique marine

Cécile GRIGNÉ
Envoyer un mail

  • Parcours Hydrodynamique navale

Pierre-Michel GUILCHER
Envoyer un mail

  • Parcours Physique de l’océan et climat

Xavier CARTON
Envoyer un mail

Chimie de l’Environnement Marin

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Master SML

Chimie de l’Environnement Marin

Au sein de l’IUEM, ce Master est adossé au Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR/UBO-CNRS-IRD-Ifremer) et au Laboratoire Geo-Ocean (GO/UBO-CNRS-Ifremer-UBS). Les deux laboratoires réunis comptent de nombreux enseignants-chercheurs et chercheurs susceptibles de participer aux enseignements et/ou de proposer des stages aux étudiants.

Ce master du domaine Sciences de la Mer et du Littoral prépare de jeunes scientifiques au doctorat avec une forte coloration en chimie marine et analytique. Il permet également aux diplômés de s’insérer dans un cursus d’écoles d’ingénieurs ou d’intégrer directement le milieu professionnel.

Les métiers visés suite à la formation sont divers : enseignant-chercheur de l’enseignement supérieur, chercheur dans les organismes de recherche, cadre supérieur en environnement, expert pour les services de l’état, chargé de mission auprès des collectivités territoriales…
Les environnements professionnels qui accueillent ces nouveaux diplômés sont les universités, les centres de recherche, les bureaux d’étude en chimie et/ou en environnement, les laboratoires d’analyses chimiques et de contrôle de qualité et les organismes de la fonction publique.

N’hésitez pas à nous contacter avant de faire votre choix de formation si le master chimie et sciences du vivant vous intéresse.

Parcours

Chimie de l’Environnement Marin

À la suite de ce parcours, le diplômé :

  • dispose d’une solide formation en chimie théorique et appliquée et maîtrise les concepts fondamentaux de la chimie marine.
  • possède des connaissances spécifiques en biologie marine, en océanographie physique et en géosciences marines qui lui permettent d’aborder la pluralité des mécanismes qui gouvernent le fonctionnement des écosystèmes marins.
  • a la capacité à utiliser et interpréter les résultats issus de techniques d’analyse modernes (Spectrométrie de masse, ICP-MS, CPG, HPLC, spectroscopie, techniques électrochimiques).
  • est capable d’avoir une démarche scientifique autonome visant à répondre à une problématique environnementale (état d’un écosystème, prévision de son évolution) en mettant en œuvre les techniques d’échantillonnage sur le terrain, les protocoles expérimentaux en laboratoire et en interprétant les données obtenues.
  • a une capacité de synthèse des documents scientifiques écrits et oraux.

Voir la fiche formation sur le catalogue officiel de l’UBO

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