7ème réunion du Réseau d’expertise scientifique et technique sur les espèces exotiques envahissantes
Les 19 et 20 octobre, s’est déroulée à Brest, la 7ème réunion du Réseau d’expertise scientifique et technique sur les espèces exotiques envahissantes (REST EEE) du Centre de ressources espèces exotiques envahissantes. Ce centre de ressources a été déployé par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l’Agence française pour la biodiversité (AFB) [Office français de la biodiversité (OFB) depuis 2020]. Ses objets d’études sont les espèces exotiques envahissantes de faune et de flore des écosystèmes marins, dulçaquicoles et terrestres. Il couvre la métropole et l’ensemble des collectivités françaises d’outre-mer.
La première journée en plénière s’est déroulée au Conservatoire botanique national (CBN) et a réuni 34 participants. Les différentes présentations de cette journée ont été l’occasion de présenter les dernières actualités concernant les espèces exotiques envahissantes, les projets d’étude et de gestion de ces espèces, ainsi que les documents dernièrement publiés.
L’IUEM était représenté par Vincent LE GARREC de l’Observatoire et Thomas BUREL du LEMAR.
La journée du 20 octobre était dédiée aux sorties sur le terrain autour de la rade de Brest. Le matin les participants ont découvert un chantier de gestion de la spartine américaine (Spartina alterniflora) par le Parc naturel régional d’Armorique (PNRA). Ils se sont ensuite dirigés vers Loperhet afin de découvrir les mesures de gestion mises en place afin de contenir la présence des renouées asiatiques sur le territoire communal.
L’après-midi, Vincent et Thomas ont encadré et animé une sortie sur les pontons du port de plaisance du Moulin Blanc afin de faire découvrir les espèces non-indigènes marines qui peuvent y être observées.
Ils ont présenté aux 32 participants, scindés en deux groupes, un historique des principales espèces de macrofaune et de macroalgues, respectivement, introduites sur les côtes Manche-Atlantiques françaises, leur origine géographique, leur potentiel envahissant ainsi que les vecteurs d’introduction. À cette occasion, ils ont également présenté les Rapid Assessment Survey (RAS) mis en place dans le cadre du descripteur D2 – espèces non-indigènes de la Directive cadre stratégie pour milieu marin (DCSMM).
Crédit photos
Alain Dutartre / CDR EEE
Contact
Vincent LE GARREC / UBO
Thomas BUREL / UBO