GDR Polymères et Océans

Les enjeux environnementaux liés à la présence de plastiques, sont aujourd’hui unanimement reconnus. Les institutions nationales (gouvernements) et internationales (Union Européenne, Nations Unies) ont engagé des actions pour à la fois mieux connaître les conséquences de la présence de ces débris plastiques dans l’environnement et tenter d’enrayer la croissance de leurs rejets.

La mission du GDR “Polymères et Océans” récemment constitué sous l’égide du CNRS ; est de fédérer et d’améliorer la visibilité de la communauté scientifique française impliquée dans la recherche sur le devenir des polymères en milieu aquatique.

Les principaux objectifs de ce GDR sont de :

  • définir les grandes questions scientifiques et les verrous méthodologiques autour de cette thématique ;
  • structurer des communautés scientifiques très diverses et faciliter la mise en place de collaborations scientifiques et techniques entre les champs disciplinaires pour soutenir les approches pluridisciplinaires essentielles pour répondre aux enjeux de cette thématique ;
  • favoriser la collaboration entre recherche académique et recherche/innovation industrielle en relation avec les pôles de compétitivité (e.g. Pôles MER Bretagne-Atlantique et Méditerranée, IAR) et les sociétés savantes (e.g. SFP, SCF, GFP) ;
  • jouer un rôle actif dans la mise en place de nouveaux protocoles expérimentaux pour évaluer le devenir des polymères en milieu aquatique ;
  • créer une plateforme d’échange d’informations offrant un guichet ouvert pour répondre aux nombreuses sollicitations des acteurs économiques, des médias, des ONG et des politiques et influencer les prospectives institutionnelles ;
  • participer à la diffusion des connaissances scientifiques acquises à travers l’organisation d’une conférence nationale annuelle et d’écoles thématiques.

Plus d’infos sur le site des premières rencontres de ce GDR

Ika Paul-Pont et Arnaud Huvet sont impliqués dans le conseil scientifique de ce GDR.

Réseau ECOBIM

Etudier la contamination chimique et ses effets

Le réseau international francophone ECOBIM rassemble depuis 2004 environ 120 personnes appartenant à trentaine d’équipes de recherche dans des actions de collaboration bilatérale dans le domaine de l’écotoxicologie des milieux aquatiques sur 2 axes, trans-Atlantique et trans-Méditerranée. Le Réseau compte aussi parmi ses adhérents des acteurs du monde économique et culturel: exploitants de ressources aquacoles, parcs, aquariums, …. L’écotoxicologie doit s’adapter au contexte évolutif de la contamination chimique environnementale (molécules nouvelles, interactions avec le changement climatique, …) en développant des compétences nouvelles sur les outils et méthodes d’évaluation environnementale. L’approche conjointe le long des continuums est favorisée, par des travaux sur pour l’ensemble des écosystèmes aquatiques anthropisés : fleuves et grands estuaires principalement. Ce réseau vise d’autre part à contribuer à la formation académique de niveau doctoral et pré-doctoral grâce à une implantation bien établie des équipes dans les universités Européennes et Nord-Américaines, mais aussi contribuer à l’information du public sur les conséquences environnementales des pollutions.

Les principaux objectifs du réseau sont:

  • acquérir des connaissances scientifiques sur les nouvelles formes de contamination chimique en favorisant l’approche pluri-disciplinaire, entre biologistes et chimistes
  • favoriser leur application pour le volet opérationnel de programmes de surveillance, notamment en harmonisant les méthodes d’analyse et d’exploitation des données
  • développer des modèles biologiques pertinents pour la surveillance des milieux aquatiques
  • favoriser l’observation in situ en organisant des travaux communs sur des sites-ateliers d’importance internationale
  • accéder à des moyens analytiques partagés et à des moyens expérimentaux lourds

Structures de rattachement

Institut Universitaire Européen de la Mer (France)  http://www-iuem.univ-brest.fr/fr

Université du Québec à Rimouski (Canada)  http://www.ismer.ca/

Le Réseau ECOBIM en quelques actions

– Coordination de projets de recherche bi-latéraux financés par : ANR, CRSNG, OSPAR, Programmes de coopération franco-québécoise, …

– Animation scientifique

  • mobilité des membres
    • séjours d’étudiants, de chercheurs, de post-doctoraux
  • réunions scientifiques
    • ateliers méthodologiques (immunotoxicologie, génotoxicologie, …) depuis 2004
    • colloques annuels d’animation du réseau depuis 2006
  • ateliers pluri-annuels d’évaluation environnementale sur sites remarquables (Saint-Laurent maritime, fjord du Saguenay, Baie de Seine, Rade de Brest, …)

– Formation par la recherche

  • co-encadrement d’étudiants de Master/Maîtrise
  • encadrement de doctorats en co-tutelle

– Développement de support de Formation Numérique

Contacts

Europe: Pr Michel AUFFRET (Université de Brest, France, LEMAR)

Amérique du Nord: Pr Richard St LOUIS (UQAR, Qc, Canada)

Le site web du réseau

GDR MediatEC

Le GDR MediatEC s’intéresse à l’écologie chimique, autrement dit aux communications chimiques entre espèces et également aux composés qu’ils produisent ou stockent pour s’adapter aux variations biotiques et abiotiques de leur environnement.

MediatEC, GDR 3658 du CNRS, rassemble des chercheurs français autour d’une thématique commune, l’écologie chimique. Ce GDR a vu le jour en 2014 lors du rassemblement de deux communautés de chercheurs : i) des biologistes, microbiologistes et écologues étudiant majoritairement le monde terrestre ii) des chimistes des substances naturelles étudiant majoritairement le monde aquatique.

Les principales raisons justifiant ce rapprochement ont été :

  • Les biologistes et microbiologistes ont besoin des connaissances du chimiste pour caractériser les molécules à l’origine de la communication chimique étudiée. De façon générale, leur expertise en chimie structurale n’est pas toujours suffisante pour parfaire l’identification de ces médiateurs, surtout lorsqu’il s’agit de molécules très complexes. De plus et malgré des apports importants à l’écologie chimique, l’avènement d’approches globales en métabolomique a mis en évidence les difficultés liées à l’identification des médiateurs présents dans des mélanges ;
  • Du côté des chimistes des substances naturelles, souvent tournés vers l’identification de substances aux propriétés olfactives, cosmétiques ou pharmaceutiques, cela représente une opportunité de mieux comprendre le rôle de ces molécules dans leur environnement naturel à travers des interactions fructueuses avec leurs collègues écologues ;
  • Un lieu d’échange entre chercheurs des domaines marin et terrestre est également une vraie valeur ajoutée pour les deux domaines et permet de renforcer la visibilité internationale de cette thématique relativement jeune en France ;
  • Enfin, l’écologie chimique se développe aujourd’hui autour d’infrastructures de grande ampleur, telles que les observatoires ou les écosites, et elle s’appuie sur le développement des sciences omiques qui nécessitent aussi des plateformes couteuses. La structuration en GDR soutenu par le CNRS est une condition sine qua non au développement et au maintien de ces infrastructures.

Plus d’infos sur le site web du GDR MediatEC.

LMI TAPIOCA

LMI TAPIOCA - Logo

Les partenaires hôtes du Laboratoire mixte international TAPIOCA, l’Université Federale de Pernambuco (UFPE) et l’Université Federale Rurale de Pernambuco (UFRPE) collaborent de longue date avec l’IRD dans les sciences marines. Le Brésil a récemment reconnu l’importance majeure des ressources naturelles et des stocks de minerais le long de ses 7 500 km de côtes (appelées “Amazonie bleue” par les autorités brésiliennes) et les membres de l’équipe TAPIOCA sont impliqués dans divers projets scientifiques et universitaires visant à résoudre des questions clés sur les interactions biogéochimiques, physiques, biologiques et humaines dans l’océan Atlantique tropical.

Tapioca regroupe près de 90 scientifiques et étudiants impliqués dans des projets de recherche tels que les projets « Pirata », « Abraços » ou « Mafalda ». Le laboratoire va se focaliser sur les domaines de recherche liés aux changements climatiques et la planification spatiale marine. Le laboratoire permettra de renforcer les recherches dans le domaine et d’investir dans la formation de nouveaux étudiants.

L’objectif à moyen et long terme de TAPIOCA est la création d’un Centre inter-universitaire d’excellence en sciences marines tropicales avec tous les scientifiques impliqués.

Plus d’infos ici.