GDR Plastiques, environnement, santé

Après 5 années le GDR Polymères et Océans est renouvelé par le CNRS et change de nom, il devient le GDR Plastiques, Environnement, Santé. Ce changement s’accompagne de l’élargissement de ses thématiques et quelques autres nouveautés comme l’organisation de wébinaires par les jeunes scientifiques de la communauté.

Le Groupement de recherche 2050 Plastiques, Environnement, Santé, rassemble la communauté francophone travaillant sur la présence des plastiques et contaminants associés dans tous les milieux (sol, air, eau) et leur impact sur la santé des écosystèmes et de l’Homme dans le but de favoriser le développement des approches multi-échelles et transdisciplinaires pour fédérer les communautés scientifiques concernées par la pollution plastique : chimistes, physiciens, biologistes, écologues, toxicologues, écotoxicologues, économistes et sociologues.

Les 4 axes de recherche de ce GDR sont :

  • Continuum air-sol-eau : niveaux de contamination et transfert entre compartiments
  • Interactions et transformation des plastiques dans les compartiments environnementaux et les organismes vivants
  • Évaluation du risque de la pollution plastique sur les écosystèmes et la santé humaine
  • Plastiques et Société

Plus d’infos sur le site web du GDR Plastiques, Environnement, Santé

Ika Paul-Pont est la directrice de ce GDR et Arnaud Huvet est impliqué dans le conseil scientifique de ce GDR.

 

Réseau ECOBIM

Etudier la contamination chimique et ses effets

Le réseau international francophone ECOBIM rassemble depuis 2004 environ 120 personnes appartenant à trentaine d’équipes de recherche dans des actions de collaboration bilatérale dans le domaine de l’écotoxicologie des milieux aquatiques sur 2 axes, trans-Atlantique et trans-Méditerranée. Le Réseau compte aussi parmi ses adhérents des acteurs du monde économique et culturel: exploitants de ressources aquacoles, parcs, aquariums, …. L’écotoxicologie doit s’adapter au contexte évolutif de la contamination chimique environnementale (molécules nouvelles, interactions avec le changement climatique, …) en développant des compétences nouvelles sur les outils et méthodes d’évaluation environnementale. L’approche conjointe le long des continuums est favorisée, par des travaux sur pour l’ensemble des écosystèmes aquatiques anthropisés : fleuves et grands estuaires principalement. Ce réseau vise d’autre part à contribuer à la formation académique de niveau doctoral et pré-doctoral grâce à une implantation bien établie des équipes dans les universités Européennes et Nord-Américaines, mais aussi contribuer à l’information du public sur les conséquences environnementales des pollutions.

Les principaux objectifs du réseau sont:

  • acquérir des connaissances scientifiques sur les nouvelles formes de contamination chimique en favorisant l’approche pluri-disciplinaire, entre biologistes et chimistes
  • favoriser leur application pour le volet opérationnel de programmes de surveillance, notamment en harmonisant les méthodes d’analyse et d’exploitation des données
  • développer des modèles biologiques pertinents pour la surveillance des milieux aquatiques
  • favoriser l’observation in situ en organisant des travaux communs sur des sites-ateliers d’importance internationale
  • accéder à des moyens analytiques partagés et à des moyens expérimentaux lourds

Structures de rattachement

Institut Universitaire Européen de la Mer (France)  http://www-iuem.univ-brest.fr/fr

Université du Québec à Rimouski (Canada)  http://www.ismer.ca/

Le Réseau ECOBIM en quelques actions

– Coordination de projets de recherche bi-latéraux financés par : ANR, CRSNG, OSPAR, Programmes de coopération franco-québécoise, …

– Animation scientifique

  • mobilité des membres
    • séjours d’étudiants, de chercheurs, de post-doctoraux
  • réunions scientifiques
    • ateliers méthodologiques (immunotoxicologie, génotoxicologie, …) depuis 2004
    • colloques annuels d’animation du réseau depuis 2006
  • ateliers pluri-annuels d’évaluation environnementale sur sites remarquables (Saint-Laurent maritime, fjord du Saguenay, Baie de Seine, Rade de Brest, …)

– Formation par la recherche

  • co-encadrement d’étudiants de Master/Maîtrise
  • encadrement de doctorats en co-tutelle

– Développement de support de Formation Numérique

Contacts

Europe: Pr Michel AUFFRET (Université de Brest, France, LEMAR)

Amérique du Nord: Pr Richard St LOUIS (UQAR, Qc, Canada)

Le site web du réseau

LMI TAPIOCA

LMI TAPIOCA - Logo

Les partenaires hôtes du Laboratoire mixte international TAPIOCA, l’Université Federale de Pernambuco (UFPE) et l’Université Federale Rurale de Pernambuco (UFRPE) collaborent de longue date avec l’IRD dans les sciences marines. Le Brésil a récemment reconnu l’importance majeure des ressources naturelles et des stocks de minerais le long de ses 7 500 km de côtes (appelées « Amazonie bleue » par les autorités brésiliennes) et les membres de l’équipe TAPIOCA sont impliqués dans divers projets scientifiques et universitaires visant à résoudre des questions clés sur les interactions biogéochimiques, physiques, biologiques et humaines dans l’océan Atlantique tropical.

Tapioca regroupe près de 90 scientifiques et étudiants impliqués dans des projets de recherche tels que les projets « Pirata », « Abraços » ou « Mafalda ». Le laboratoire va se focaliser sur les domaines de recherche liés aux changements climatiques et la planification spatiale marine. Le laboratoire permettra de renforcer les recherches dans le domaine et d’investir dans la formation de nouveaux étudiants.

L’objectif à moyen et long terme de TAPIOCA est la création d’un Centre inter-universitaire d’excellence en sciences marines tropicales avec tous les scientifiques impliqués.

Plus d’infos ici.

LIA/IRP BeBEST

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Contact : Laurent Chauvaud (LEMAR)

Le Laboratoire International Associé BeBEST est centré sur l’écologie côtière et se situe entre les sciences de l’ingénieur et les sciences de l’environnement. BeBEST a pour objectif principal de mener une démarche intégrée visant à proposer de nouveaux concepts en écologie côtière, à développer les outils d’analyse permettant de les tester, et les implémenter pour étudier des écosystèmes qui sont par nature contrastés. Pour ce faire, BeBEST s’appuie sur la collaboration étroite entre 2 instituts, français (INEE) et québécois (ISMER), et sur leurs réseaux de partenaires, et s’insère dans le cadre de l’Institut Maritime France-Québec avec le soutien du CNRS et de l’UBO, et met en commun les moyens de recherche, les savoir-faire et les capacités de formation de deux groupes de recherche, canadien (ISMER-UQAR, Rimouski) et français (IUEM-UBO, LEMAR – Brest). BeBEST se construit autour de 4 ateliers:

  • Atelier 1. Développement de capteurs (atelier éco-technologique).
  • Atelier 2. Atelier écogéochimiques.
  • Atelier 3. Identification et calibration de proxies environnementaux.
  • Atelier 4. Contraintes naturelles et anthropiques sur la biodiversité benthique et sur la structure et le fonctionnement des systèmes côtiers.

A ces ateliers s’ajoute une approche transversale visant le développement de méthodes numériques en écologie marine. Et de façon originale BeBEST rassemble des entreprises privées mais également un groupe d’artistes participant tous aux missions polaires ou sub-arctiques.

Le LIA BEBEST a été reconduit en 2021 sous la forme d’un IRP (International Research Project) BeBEST 2 pour une durée de 5 ans.

Pour en savoir plus, le site web du LIA BeBEST