PLASTIdrugs

Could emerging and priority drugs contribute to the impacts of plastic pollution in our coastal systems?

Coordination

Rafael TREVISAN

Type de projet

Européen

Financement

Pure Ocean Fund 2023

Durée du projet

Début du projet

01/11/2023

Fin du projet

30/11/2025

Le plastique a modifié notre culture, mais ses déchets contribuent aux changements environnementaux mondiaux. Lorsque le plastique se décompose, il laisse derrière lui des plastiques à micro- et nano-échelle (MNP) dont les propriétés et les effets diffèrent de ceux des plastiques de plus grande taille. Les MNP sont de plus en plus abondants, sont plus facilement absorbés et peuvent être distribués dans tout le corps. Ils peuvent également altérer la fonction cellulaire et la physiologie et sont transférés d’une génération à l’autre et dans la chaîne alimentaire, ce qui peut avoir un impact sur la dynamique énergétique, la croissance, le développement et la reproduction.
L’augmentation de la population mondiale devrait entraîner une hausse de la production de matières plastiques, mais aussi de la consommation de produits pharmaceutiques (PHAR) et de drogues illicites (ID). Le traitement des eaux usées ne permet pas d’éliminer totalement ces médicaments, qui se retrouvent donc dans les rivières et sur les côtes. Des PHAR ont été détectés adsorbés sur les plastiques, mais on ne sait pas si c’est également le cas pour les ID. PLASTIdrugs abordera ce sujet in situ dans deux régions de l’océan Atlantique : les baies de Brest (France) et de Santos (Brésil). À Santos, l’absence de traitement adéquat des eaux usées entraîne l’empoisonnement de la baie par la cocaïne, les analgésiques, les antidépresseurs, les antibiotiques et les hormones. Bien qu’il n’y ait pas de données pour la baie de Brest, on trouve également des ID et des PHAR dans les effluents municipaux en France, ce qui pourrait également affecter les habitats côtiers. PLASTIdrugs (i) caractérisera les niveaux de médicaments classés comme polluants émergents (cocaïne) et polluants prioritaires (antibiotiques et hormones) dans l’eau et les débris plastiques de deux zones de la côte atlantique. Il s’agira également (ii) d’étudier la contribution de ces substances chimiques aux risques et aux effets physiologiques à long terme des MNP sur les espèces côtières telles que les bivalves. À cette fin, il combinera la chimie environnementale, les essais cellulaires, la bioénergétique et la biologie du développement. Enfin, il cherche à interagir avec la communauté locale et à fournir aux décideurs politiques des données de qualité pour aider à établir des écosystèmes côtiers durables.

  • (C) Erwan AMICE | CNRS

  • (C) Erwan AMICE | CNRS

  • (C) Erwan AMICE | CNRS

  • (C) Erwan AMICE | CNRS

  • (C) Erwan AMICE | CNRS

 

L'équipe

Collaborateurs

Camilo Dias Pereira Seabra (UNIFESP/IMAR, Brazil)