Le CNRS intensifie son engagement pour la sauvegarde de l’océan

En janvier dernier, lors d’un colloque de la Task Force Océan du CNRS, quatre groupes de travail rassemblant plus de 100 chercheurs CNRS ont fait ressortir la nécessité de caractériser, d’anticiper et d’accompagner les changements auxquels l’océan est aujourd’hui confronté. C’est dans cette optique d’interdisciplinarité propre aux différents instituts du CNRS que le Groupement De Recherche Océan et MERs a été créée. Lancé pour une durée de 5 ans, le GdR Omer devrait mobiliser en tout, 4 à 5 000 chercheurs, dont 1 000 dès le mois de septembre.

Mené par Laurent Chauvaud, directeur du GdR et chargé de missions Océans auprès de la Direction générale déléguée à la science du CNRS, le groupe de travail entend faire émerger des recherches interdisciplinaires, et aborder l’océan par le prisme des sciences dites « dures » ainsi que par celui de la philosophie, la sociologie, la biodiversité et bien d’autres encore. Alix Levain et Marie Bonnin font partie du Comité Scientifique du GdR. Marie est également membre du bureau.

Structuré en quatre axes et centré sur l’océan et les mers, il évoluera autour de cinq missions principales :

  • l’animation de la communauté scientifique française
  • la coordination des activités de recherche autour de l’objet « Océan »
  • la veille scientifique
  • la formation des professions pour le développement de la recherche
  • la valorisation et la diffusion des travaux sur les mers et l’océan.

Le premier axe thématique concerne les perceptions et représentations de l’océan, allant de son potentiel d’inspiration et d’innovation jusqu’à sa valeur patrimoniale. Il vise à renforcer les liens qui unissent les sciences de la mer à la société. Le second se concentre sur la caractérisation et le diagnostic des systèmes marins. Il vise à explorer de nouveaux outils et approches capable d’améliorer la quantification et la caractérisation de l’état actuel de l’océan. Le troisième s’appuie sur la modélisation locale et globale de l’océan et de son évolution. La modélisation océanique étant aujourd’hui en plein essor, elle reste cependant limitée par les connaissances actuelles, les méthodes numériques… Enfin, le quatrième et dernier axe tournera autour de la conservation, de la préservation et de la gestion durable des socio-écosystèmes marins. Il s’agira notamment de proposer des actions centrées sur les aires marine protégées (AMP), l’économie bleue ou encore les changements d’usage.

 

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Marie Bonnin / IRD

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Laurent Chauvaud / CNRS

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