CYTOMER

Le plateau technique CYTOMER vise à étudier les caractéristiques des cellules d’organismes marins. La détermination de ces caractéristiques permet le phénotypage des populations de cellules ainsi que l’évaluation de nombreuses fonctions cellulaires.

Les caractéristiques étudiées sur le plateau CYTOMER peuvent être descriptives (taille, complexité…) ou fonctionnelles, par l’intermédiaire de niveau de fluorescences naturelles (autofluorescence) ou de niveau de fluorescence lié à l’incorporation de sondes fluorescentes. Par exemple, il est possible d’étudier le volume / la taille et la complexité morphologique relatives des cellules, le contenu en acide nucléique, les pigments intracellulaires (chlorophylle, phycoérythrine …), le potentiel membranaire mitochondrial, le contenu lipidique, la viabilité cellulaire, les signes de l’apoptose, l’activité oxydative intracellulaire, la phagocytose, la résistance multi xénobiotiques …

Les cellules ou les modèles étudiés au laboratoire sont très variés : hémocytes de mollusques (palourdes, huîtres, myes, ormeaux, coques…), spermatozoïdes et ovocytes d’huître, cellules phytoplanctoniques marines, toxiques ou non, bactéries marines, virus marins, cellules sanguines de poissons …

Sur le plateau CYTOMER, quatre types d’analyses sont proposés, souvent complémentaires : la cytométrie en flux, la microscopie à épifluorescence, l’imagerie en flux et la microscopie électronique à balayage.

La cytométrie en flux est une technique d’analyse de cellules en suspension dans un flux de liquide. Les cellules sont excitées par un faisceau laser et diffusent et/ou réfractent des signaux lumineux. Ces signaux sont quantifiés et révèlent les caractéristiques optiques des cellules.

La cytométrie en flux est une technique qualitative et quantitative qui peut analyser jusqu’à 10000 événements par seconde.  Elle permet également, selon l’équipement, d’effectuer des tris pour conserver les cellules d’intérêt soit en tube soit en microplaque (clone).

La microscopie à épifluorescence est une technique d’observation microscopique tirant partie soit de la fluorescence naturelle des objets soit de la fluorescence liée à l’addition de sondes spécifiques. Elle permet de visualiser une structure, un composé et/ou une activité.

Complétée par des technologies pseudo-confocales (spinning disk) et des logiciels adaptés, la microscopie à épifluorescence permet d’imager des objets en trois dimensions.

L’imagerie en flux est une technique d’imagerie pour des objets mesurant de quelques microns à 2 mm et transportés dans un flux liquide.

L’acquisition des images peut être déclenchée par la présence d’un signal fluorescent. Un logiciel d’analyse d’image, couplé à ce système, permet la sélection des objets d’intérêt et la mesures de nombreux paramètres descriptifs (diamètre, périmètre, volume, circularité, concentrations…)

La Microscopie Électronique à Balayage (MEB) permet d’imager en haute résolution et à fort grossissement (x100 000) la surface d’objet divers en utilisant le principe des interactions électrons-matière. Un métalliseur (or) permet la préparation d’objets peu ou pas conducteur.

Consulter la liste des équipements de la plateforme Cytomer

 

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