Laboratoire LEMAR – 2018
L’océan est un important régulateur du climat, qui absorbe près d’un tiers des émissions anthropiques de CO2, grâce à ses pompes physique et biologique de carbone (PBC). Sans la PBC, les concentrations atmosphériques actuelles de C seraient plus élevées de 50%. La force de la PBC dépend de l’intensité de la production primaire (PP), de la structure des communautés phytoplanctoniques, de la formation et fragmentation de particules de grandes tailles sédimentant rapidement, et de la reminéralisation par le broutage par le zooplancton ou par la boucle microbienne. Pour aborder ces questions, ces questions sont abordées en développant de nouvelles méthodes d’analyse de pointe et en utilisant des approches à la fois multi-élémentaires (C, N, Si, P, métaux traces), multi-outils (campagnes d’observation, expérimentations de terrain/laboratoire, calibration de traceurs/proxies, modélisation), multi-échelles (microcosmes, mésocosmes, bassin, globale…) et multi-disciplinaires (physique, chimie, biologie, biogéochimie). Ces différentes approches s’appuient sur de nombreuses collaborations nationales et internationales et permettent d’aborder la question complexe des couplages entre les cycles biogéochimiques, la dynamique océanique et le fonctionnement des écosystèmes à différentes échelles spatio-temporelles en lien avec les changements globaux actuels et futurs et avec leurs conséquences (acidification, stratification, glace de mer).