Golfe de Guinée

Depuis 20 ans, le réseau d’observation PIRATA ausculte l’Atlantique tropical. Ses 18 bouées fournissent des données irremplaçables pour alimenter les modèles de prévision météorologique et pour étudier l’océan et le climat. Il contribue aussi à comprendre l’absorption du CO2 par l’océan.

Ancrées au fond de l’océan, les bouées PIRATA sont bardées de capteurs. Elles mesurent et télétransmettent en temps réel de nombreux paramètres marins et atmosphériques, comme la température et la salinité de l’eau à différentes profondeurs, la force et la direction des vents, les précipitations, l’ensoleillement ou la pression atmosphérique.

Ce réseau lie des organismes de recherche des USA, du Brésil et de France, qui veillent respectivement à la maintenance de 4, 8 et 6 bouées, mouillées entre les côtes américaines et africaines. Ces opérations ont lieu annuellement, au cours de campagnes océanographiques menées par chacun des pays partenaires et pendant lesquelles de nombreuses opérations de mesure sont également effectuées.

Dans ce programme, la contribution du LEMAR a été d’initier avec le responsable du programme, l’acquisition de données acoustiques pendant les campagnes annuelles. Ainsi depuis 2015, année où la campagne a commencé à être réalisée à bord du N/O THALASSA, pourvu de sondeurs scientifiques calibrés, une dimension biologique a été ajoutée au protocole, permettant de constituer une série temporelle des densités d’organismes essentiellement micronectoniques et de leurs distributions horizontale et verticale, pouvant être étudiée au regard des paramètres physico-chimiques acquis au cours des campagnes.

Projet partenaire : PIRATA (PI Bernard Bourlès, IRD/IMAGO)

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