La vague dans la matrice | Festival Ressac

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Suite à une résidence d’artiste dont nous vous parlions dans un précédent article, le plasticien Gaëtan Robillard a inauguré son installation “la vague dans la matrice” à l’IUEM, le mercredi 20 novembre 2019, dans le cadre du festival Ressac. L’installation était accompagnée d’une performance sonore de Aude Rabillon. Ce fut l’occasion, devant un public nombreux, de nouer des liens entre les démarches de recherche scientifique et artistique.

La Vague dans la matrice est une installation qui s’intéresse à la manière dont la vague évolue à l’heure de la transition énergétique. Elle expose la simulation d’un champ d’ondes qui entraîne le calcul continu d’un très grand nombre d’opérations mathématiques rendues manifestes par des variations de lumière et de température. Accompagné d’une performance sonore de Aude Rabillon, ce projet artistique de Gaëtan Robillard interroge la manière dont les sciences du climat génèrent de nouveaux signes venant s’inscrire dans le monde.

L’installation est ouverte à la visite à l’IUEM jusqu’au vendredi 22 novembre 2019.

 

 

 

Ce projet a été réalisé à l’occasion des 80 ans du CNRS et dans le cadre de la résidence AIRLab organisée par la ComUE LNF. Produit par la ComUE LNF, co-produit par Tabouret Studio, avec le soutien financier de la Région Hauts-de-France, Valenciennes Métropole, la Métropole Européenne de Lille, l’Université de Lille et l’Université Polytechnique Hauts-de-France, le CNRS. En collaboration avec le LAMAV, le laboratoire Painlevé, l’IUEM et France Energies Marines. En partenariat avec le réseau 50°nord et le Fresnoy – Studio national des arts contemporains.

 

 

 

MYCTOPHIDAE, voyage en eau profonde | Exposition Festival Ressac

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Les océans ? Une immensité, une richesse et une des clés du fonctionnement de la vie sur notre planète. Et pourtant les mystères sont encore nombreux. Dans ce monde partiellement connu, les poissons lanternes ou myctophidae, sont très abondants de l’équateur jusqu’aux zones les plus froides, de la surface jusqu’à plusieurs centaines de mètres de profondeur.

Qui sont-ils, à quoi ressemblent-ils, que font-ils là ? Comment dévoiler l’énigme de ce milieu impossible à observer de nos yeux ?

 

Menés par Gildas Roudaut, des scientifiques (IRD, CNRS, MNHN, CPS) ont mené un dialogue avec une classe de terminale STD2A du Lycée Vauban de Brest.

De ces échanges, sont nés une exposition, MYCTOPHIDAE, mise en forme à l’IUEM, et une revue, La Lanterne, créées avec le soutien de l’UBO et de l’IRD dans le cadre du Festival Ressac.

L’exposition est à visiter à la Bibiothèque Universitaire du Bouguen (10, av. Victor le Gorgeu, Brest), du 18 Novembre 2019 au 6 Janvier 2020.

Elle est également consultable au format pDF (basse résolution), sur cette page.

 

Exposition Myctophidae

 

La revue La Lanterne est, quant-à-elle, disponible au téléchargement, ici-même.

 

Crédits:

Rédaction et relecture : Gildas Roudaut, Jérémie Habasque, Anne Lebourges-Dhaussy, Cindy Dupoux, Élodie Vourey, Anna Conchon, Cédric Cotté, Antoine Choplin, Yves Cherel, Sébastien Hervé
Graphisme et mise en page : Sébastien Hervé assisté de Fred Grunchec et Pauline Ferrec
Remerciements : La Mission culture scientifique et technologique de l’IRD, Christine Paillard et Emmanuelle Dilasser

Festival RESSAC du 16 au 22 novembre 2019

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La première édition du festival Ressac (Recherches en sciences arts et création), proposée et organisée par le service culturel de l’UBO (Université de Bretagne occidentale), débute le samedi 16 novembre avec le projet “Auris maris, une oreille de mer à l’écoute du changement climatique” à Océanopolis.

Le LEMAR y participe notamment par la forte implication de Christine Paillard (DR au CNRS), et le travail des élèves de terminale du Lycée Vauban “Myctophidae : Voyage en eau profonde” encadré par Gildas Roudaut (AI à l’IRD).

Ce festival s’inscrit également dans les 80 ans du CNRS.

Le festival est gratuit et ouvert à tous.

Lire ici un article du Télégramme:

et le programme complet sur le site du Festival :
https://festival-ressac.univ-brest.fr/programmation-spectacles-vivants-expositions-creations-sonores/

Festival RESSAC

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Résidences d’artistes 2019

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L’UBO et l’IUEM favorisent les nouvelles initiatives liant les arts et les sciences  telles que des résidences d’artistes et la création d’un festival arts et sciences RESSAC (15 au 22 Novembre 2019). L’objectif est de regrouper les forces créatives existantes au sein des laboratoires de l’UBO et de stimuler des collaborations nationales et internationales.

Contact : Christine Paillard, arts.sciences@univ-brest.fr
Chargée de Mission Arts et Sciences à l’UBO
DR1 CNRS en Biologie Marine au LEMAR

 

Gaëtan Robillard

« La Vague dans la matrice » est un nouveau projet d’installation de l’artiste Gaëtan Robillard qui donne à percevoir le calcul de modèles mathématiques pour une série de vagues en conditions extrêmes. Axée sur les notions d’énergie, de diffusion, ou encore d’entropie, la recherche en esthétique problématise la production de signes scientifiques dans la société de la transition. Ce projet se construit notamment à partir d’une enquête menée auprès des scientifiques de l’IUEM qui travaillent sur la climatologie et l’analyse numérique des vagues en lien avec l’implantation de centrales éoliennes offshore. L’installation se développe actuellement sous la forme d’un cycle qui présente à la fois les résultats de l’enquête, une machine de calcul, et sous forme de matrice — la visualisation d’une simulation numérique continue.

Ce projet est soutenu par le CNRS à l’occasion de ses 80 ans, le festival RESSAC (UBO et Fondation UBO) et la résidence AIRLab de la ComUE Lille-Nord-de-France

Découvrez son travail sur son site web.

Katrin Gattinger

Katrin est une artiste plasticienne et enseignante-chercheuse à l’Université de Strasbourg en arts et Sciences de l’art (arts plastiques), est en résidence à l’IUEM et à l’UBO pour l’année 2019. Son travail consiste à porter un regard critique sur certaines injonctions sociétales et de proposer, avec humour, des alternatives fictives sous forme de sculpture, de performances, d’images. Depuis quelques mois Katrin Gattinger mène une recherche sur la ruse et souhaite en développer un aspect singulier dans le cadre de sa résidence à Brest : plonger dans l’univers des scientifiques en pistant des formes et gestes des ruses, d’une part dans l’environnement marin et le règne du vivant aquatique, d’autre part auprès de la méthodologie scientifique. Parallèlement à l’écriture d’un ouvrage sur la ruse dans les œuvres d’art contemporain, Katrin Gattinger prépare une exposition aux Abords, espace d’exposition de l’UBO, pour le printemps 2020.

www.katrin-gattinger.net