Le recours intensif au calcul scientifique est aujourd’hui au cœur de nombreux projets de l’océanographie moderne.
Cette discipline s’appuie généralement sur des techniques de modélisation qui, associées à une grande puissance de calcul, trouvent des champs d’application de plus en plus nombreux : modélisations à différentes échelles de la circulation océanique, modélisations couplées (hydrodynamique et chimique, par exemple), modèles de dispersion de contaminants dans le domaine côtier… Dans d’autres cas, la masse de données à traiter, quand elle devient trop volumineuse, requiert aussi des capacités de calcul importantes comme en géomatique marine ou côtière, quand il faut assimiler des données satellitaires haute-résolution. C’est également le cas du domaine émergent de la bio-informatique marine, pour la recherche de séquences de gènes. Enfin, l’ingénierie marine, avec la mécanique des fluides, le calcul des structures… engendre aussi des activités fortement consommatrices de calcul.
Le PCDM est ouvert à la fois à l’Ifremer et à l’IUEM et est accessible aux différents partenaires. Il est équipé d’un calculateur principal : le DATARMOR.
Coordination : Tina Odaka