Foire Aux Questions du master EGEL

Cette rubrique vise à répondre à des questionnements concrets et légitimes que se posent chaque année les candidat.e.s au master EGEL. Avant de solliciter les responsables de la formation pour d’éventuelles questions plus précises, merci de parcourir les réponses apportées par l’équipe pédagogique elle-même.

Quelques généralités

L’Université de Bretagne Occidentale (UBO) est l’université de l’ouest de la Bretagne. Elle compte plus de 22.000 étudiant.e.s réparti.e.s entre les villes de Brest (la plus grande partie des effectifs), Quimper et Morlaix.

L’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) fait partie intégrante de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO). L’IUEM est comme une Unité de Formation et de Recherche, ou faculté (ex : UFR Lettres et Sciences Humaines, UFR Sciences et Techniques, etc.). On dit aussi que l’IUEM est une « composante » de l’UBO. La particularité de cet institut est qu’il concentre toutes les disciplines scientifiques de l’UBO en lien avec la mer et le littoral. L’IUEM compte près de 500 chercheurs, ce qui en fait une référence à l’échelle nationale et européenne.

Le domaine de formation « Sciences de la Mer et du Littoral » (SML) propose 8 mentions: Biotechnologies / biologie / Gestion de l’Environnement / Économie de l’Environnement, de l’Énergie et des Transports / Droit des Activités Maritimes / Sciences de la Terre, des Planètes et de l’Environnement / Chimie et Sciences du Vivant / Physique. Si les 8 mentions du master SML sont distinctes, certaines Unités d’Enseignement sont transversales, et permettent aux étudiants issus de différentes disciplines d’interagir pour acquérir une culture scientifique commune.

La mention « Gestion de l’Environnement » parcours « Expertise et gestion de l’environnement littoral » correspond à l’un des 8 masters du domaine SML. Mais de façon à simplifier les échanges, on parle le plus souvent du « master EGEL ». Le parcours EGEL présente la particularité d’être une formation pluridisciplinaire. Ainsi, des enseignants des autres parcours (biologistes, géographes, juristes, économistes, etc.) viennent dispenser des enseignements dans EGEL.

Pour toutes les questions d’ordre administratif et organisationnel : inscriptions, démarches administratives, conventions, etc, merci de contacter la scolarité.

Responsable et co-responsable du master EGEL :

Service de la formation continue de l’UBO (SUFCA) dont le Bureau REVA (Reprise d’Études Validation des Acquis) : si vous avez un projet de reprise d’études, merci de contacter le Bureau REVA. Plus d’informations sur la reprise d’études à l’UBO

La Direction des Etudes et de la Vie Etudiante (DEVE) : si vous êtes un.e étudiant.e étranger.e, merci de contacter en priorité ce service pour connaître les modalités à suivre pour candidater dans notre master. Leur site web.

Cap’Avenir (données de l’Observatoire) : si vous vous interrogez sur les débouchés professionnelles du master EGEL

Association des étudiants PATEL : les étudiants du master EGEL sont regroupés dans l’association PATEL. Si vous souhaitez vous mettre en contact avec des étudiants du master, merci de vous adresser directement à leur association.

Démarches administratives

L’ouverture des candidatures en master 1 est dépendante d’un calendrier universitaire national et change donc sensiblement chaque année. Mais généralement, vous pouvez candidater à partir du mois de mars via l’application « Mon master » pour les étudiants français ou les étudiants internationaux qui sont déjà sur le territoire de l’espace Schengen. Les dates officielles sont à retrouver directement sur le site « https://www.monmaster.gouv.fr ».

L’ouverture des candidatures en master 2 se fait via l’application « eCandidat » suivant un calendrier défini par chaque mention. Les dates officielles sont à consulter directement sur le site web Ecandidat.

Les candidatures se font via la plateforme nationale « Mon master » pour les candidatures en master 1 et via la plateforme « eCandidat » pour les candidatures en master 2. Toutes les dates et les démarches officielles (dossier, pièces administratives) sont à retrouver sur ces deux plateformes.

Pour les candidats internationaux, les procédures se trouvent dans la rubrique « International » du site de l’UBO.

Fort de son succès, le master EGEL reçoit chaque année plusieurs centaines de candidatures. Nos critères de sélection intègrent les résultats universitaires, le cursus, la motivation des candidats, l’adéquation de notre formation au projet professionnel des candidats, les expériences passées (stages, emplois, activités associatives…), les lettres de recommandation (le cas échéant…).

Si vous êtes très motivé.e, cette sélection ne doit pas vous décourager. Parmi les dossiers déposés, nombreux sont peu motivés ou ne démontrent pas une adéquation entre les objectifs de la formation et le projet personnel du/de la candidat.e.

Qu’il s’agisse du master 1 ou du master 2, les promotions comptent de 20 à 25 étudiant.e.s.

Le jury délibère après la fin de la période de dépôt des candidatures pour une réponse courant juin (première phase de la sélection). Les dates officielles de consultation des resultats sont a retrouver directement sur les plateformes “mon master” et “eCandidat.

Les étudiant.e.s retenu.e.s dans la liste principale sont ensuite invité.e.s à officialiser au plus vite leur inscription pour garantir leur place dans le master (les dates seront indiquées directement sur les plateformes),

S’il reste des places à l’issue de la première sélection, les candidat.e.s inscrit.e.s sur la liste complémentaire sont alors contacté.e.s.

Mon profil, mon projet

Le master sélectionne les candidat.e.s à partir du niveau bac+3 (licence ou équivalent, master, école d’ingénieurs, etc.).

Le master EGEL étant pluridisciplinaire, il donc accessible à des étudiant.e.s aux profils très variés : biologie/écologie, géographie/aménagement, physique/chimie, économie/gestion, sociologie, histoire, sciences politiques, sciences de la terre, gestion de l’eau, etc. Les points communs entre ces étudiant.e.s sont, avant tout, leur motivation et leur intérêt pour les problématiques littorales et marines ainsi que la complémentarité de leur expérience.

Si vous êtes vraiment motivé.e, le mieux est donc de tenter votre chance !

Tout à fait. L’équipe du master EGEL a pour objectif l’insertion professionnelle de ses étudiants. Aussi, afin de ne pas saturer le marché de l’emploi au niveau local, les candidat.e.s sont recruté.e.s à l’échelle nationale voire internationale.

Chaque année, des candidat.e.s s’interrogent sur leur niveau universitaire et se demandent s’il ne serait pas plus stratégique de redoubler leur L3 de façon à maximiser leur chance d’accéder au master. En particulier, certains se questionnent sur le fait de réaliser une seconde L3 à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) partant du principe qu’ils pourraient être avantagés.

Il n’y a absolument aucune règle en la matière lors du jury de sélection des dossiers. Par ailleurs, il s’agit là de stratégies individuelles pour lesquelles nous ne pouvons pas donner de conseil particulier (chaque parcours et chaque dossier sont bien trop spécifiques).

D’un point de vue théorique, la réponse est non. Chaque année est spécifique. Et chaque année, le jury repart sur une nouvelle sélection en prenant en compte de nouvelles candidatures. En revanche, n’hésitez pas à mentionner qu’il s’agit d’une seconde candidature, signe d’une motivation supplémentaire de votre part. Dans ce cas, il est important de bien présenter l’expérience nouvelle acquise au cours de l’année écoulée entre les deux candidatures.

Une inscription directement en M2

A l’issue du master 1 EGEL (M1), certain.e.s de nos étudiant.e.s envisagent une année de césure voire une réorientation. Cela concerne seulement 2-3 cas par an. Cela signifie que, chaque année, le master 2 propose potentiellement 1 à 3 places pour des candidat.e.s extérieur.e.s.

Ce nombre de places étant restreint, les candidat.e.s extérieur.e.s sont sélectionné.e.s selon des critères bien spécifiques. Ces derniers doivent notamment justifier d’un cursus (ou d’une expérience professionnelle) avéré et significatif dans les problématiques de gestion du littoral et de la mer.

De manière générale, nous déconseillons aux candidat.e.s sans connaissances ou expérience préalable dans le domaine du littoral de candidater directement en M2.

Oui, cela est possible mais dans des conditions très spécifiques. En effet, à l’issue du master 1 EGEL (M1), certain.e.s étudiant.e.s envisagent une réorientation. Mais cela concerne moins de 3 cas par an. Ainsi, chaque année, le master 2 propose 1 à 3 places pour des candidat.e.s extérieur.e.s.

Les places étant limitées, les candidat.e.s extérieur.e. sont sélectionné.e.s selon des critères bien précis. Ces derniers doivent notamment justifier d’un cursus (ou d’une expérience professionnelle) avéré et significatif dans les problématiques de gestion du littoral et de la mer au sens large.

Dans le doute, nous vous conseillons de candidater à la fois en master 1 et en master 2. Le jury examinera alors, au cas par cas, les deux options.

Oui, cela est possible mais dans des conditions très spécifiques. En effet, à l’issue du master 1 EGEL (M1), certain.e.s étudiant.e.s envisagent une réorientation. Mais cela concerne moins de 3 cas par an. Ainsi, chaque année, le master 2 propose 1 à 3 places pour des candidat.e.s extérieur.e.s.

Les places étant limitées, les candidat.e.s extérieur.e. sont sélectionné.e.s selon des critères bien précis. Ces derniers doivent notamment justifier d’un cursus (ou d’une expérience professionnelle) avéré et significatif dans les problématiques de gestion du littoral et de la mer au sens large.

Dans le doute, nous vous conseillons de candidater à la fois en master 1 et en master 2. Le jury examinera alors, au cas par cas, les deux options.

Oui, cela est possible mais dans des conditions très spécifiques. En effet, à l’issue du master 1 EGEL (M1), certain.e.s étudiant.e.s envisagent une réorientation. Mais cela concerne moins de 3 cas par an. Ainsi, chaque année, le master 2 propose 1 à 3 places pour des candidat.e.s extérieur.e.s.

Les places étant limitées, les candidat.e.s extérieur.e. sont sélectionné.e.s selon des critères bien précis. Ces derniers doivent notamment justifier d’un cursus (ou d’une expérience professionnelle) avéré et significatif dans les problématiques de gestion du littoral et de la mer au sens large.

Dans le doute, nous vous conseillons de candidater à la fois en master 1 et en master 2. Le jury examinera alors, au cas par cas, les deux options.

Oui, cela est possible mais dans des conditions très spécifiques. En effet, à l’issue du master 1 EGEL (M1), certain.e.s étudiant.e.s envisagent une réorientation. Mais cela concerne moins de 3 cas par an. Ainsi, chaque année, le master 2 propose 1 à 3 places pour des candidat.e.s extérieur.e.s.

Les places étant limitées, les candidat.e.s extérieur.e. sont sélectionné.e.s selon des critères bien précis. Ces derniers doivent notamment justifier d’un cursus (ou d’une expérience professionnelle) avéré et significatif dans les problématiques de gestion du littoral et de la mer au sens large.

Dans le doute, nous vous conseillons de candidater à la fois en master 1 et en master 2. Le jury examinera alors, au cas par cas, les deux options.

À l’attention des étudiant.e.s étranger.e.s

Cela est tout à fait possible. Chaque année, le master reçoit de très nombreuses demandes de la part d’étudiant.e.s étranger.es. Deux cas de figure existent selon que vous soyez un « Etudiant.e international en mobilité individuelle » ou un « Etudiant.e international en programme d’échange ».

La procédure concernant les étudiants en mobilité individuelle dépend en premier lieu du pays de résidence.

  • Vous êtes un.e étudiant.e européen.ne :

Pour candidater en M1, vous devez postuler sur le site « Mon master » pour candidater

Pour candidater en M2, vous devez postuler sur la plateforme « ecandidat » ;

  • Vous êtes un.e étudiant.e international.e résidant déjà en France :

Pour candidater en M1 vous devez postuler sur le site « Mon master » pour candidater

Pour candidater en M2 vous devez postuler sur la plateforme « ecandidat» ;

  • Vous êtes un.e étudiant.e international.e non européen résidant à l’étranger :

Si vous résidez dans un des pays concernés par la procédure campus France, vous devez obligatoirement candidater sur l’application « études en France» dans votre pays.

Si vous résidez par dans un pays non concerné par la procédure « Campus France ». Pour candidater en M1 vous devez postuler sur le site « Mon master ». Pour candidater en M2, vous devez postuler sur la plateforme « ecandidat ».

  • Vous êtes un.e étudiant.e français.e résidant à l’étranger :

pour candidater en M1, vous devez postuler sur le site « Mon master »,

pour candidater en M2, vous devez postuler sur le site « ecandidat ».

Pour connaître la procédure concernant les « Etudiants  internationaux en programme d’échange », nous vous invitons à consulter les informations ici

Pour toute information complémentaire, nous vous conseillons de vous mettre directement en contact avec le service dédié à l’UBO, notamment la « Direction des Etudes et de la Vie Etudiante » (DEVE).

Lien : https://www.univ-brest.fr/menu/formation/S_inscrire/

Lien : https://www.univ-brest.fr/deve/

Mail : deve@univ-brest.fr

Formation continue

Reprise d’études

Vous êtes actuellement un.e professionnel.lle en poste ou en période d’inactivité, et vous souhaitez reprendre vos études en candidatant au master EGEL pour vous spécialiser. Et pour cela, vous êtes prêt.e à suivre une à deux années de formation. Oui, cela est possible, quel que soit votre statut (salarié, demandeur d’emploi, autre). Chaque année, le master accueille 1 à 2 étudiant.e.s avec ce profil spécifique.

Pour plus d’informations : https://nouveau.univ-brest.fr/formation-continue-alternance/fr/page/la-reprise-detudes-par-ou-commencer 

Ou contactez par courriel le bureau REVA.

Sous certaines conditions, il est possible d’accéder à une formation sans être titulaire du niveau académique requis. Le dispositif à mobiliser est celui de la VAPP (validation des acquis professionnels et personnels).

Pour plus d’informations : https://nouveau.univ-brest.fr/formation-continue-alternance/fr/page/validation-des-acquis-professionnels-et-personnels

Ou contactez par courriel le bureau REVA.

VAE

Le dispositif adapté à cette demande est celui de la VAE (validation des acquis de l’expérience). Voici les étapes à suivre pour mettre en œuvre une démarche de VAE à l’UBO :

Pour plus d’informations : https://nouveau.univ-brest.fr/formation-continue-alternance/fr/page/validation-des-acquis-de-lexperience

Ou contactez par courriel le bureau REVA.

Formation courte

Chaque année, des professionnels en poste sollicitent la formation pour suivre ponctuellement un ou plusieurs enseignements spécifiques dans le cadre de la formation continue (ex : « Energies marines renouvelables », « Risques côtiers », « diagnostics environnementaux », etc.). L’objectif est alors, pour eux, de se (re)mettre à niveau sur une thématique particulière. Cela est tout à fait possible dans la limite des contraintes logistiques et organisationnelles de la formation (disponibilité des places, calendrier, etc.).

Dans la plupart des cas, et en concertation avec le service de formation continue et d’alternance de l’UBO, un devis est réalisé indiquant au demandeur, les dates, les conditions d’accueil ainsi que les coûts de formation.

Il est à noter que, contrairement à de nombreuses formations universitaires, nos Unités d’Enseignement s’organisent selon des « blocs de cours » de 2 à 3 semaines consécutives environ. Ce mode de fonctionnement facilite donc l’accès à la formation pour les candidat.e.s intéressé.e.s

Pour en savoir plus sur les démarches administratives, il convient de contacter directement le Service de Formation Continue et d’Alternance (SUFCA) de l’UBO : https://nouveau.univ-brest.fr/formation-continue-alternance/fr/page/mer-et-littoral /fc-mer@univ-brest.fr

Alternance

Pour le moment, le master EGEL ne propose pas ces dispositifs de formation bien spécifiques.

Pour savoir si la situation évolue, n’hésitez pas à contacter directement le Service de Formation Continue et d’Alternance (SUFCA) de l’UBO : https://nouveau.univ-brest.fr/formation-continue-alternance/fr

Pédagogie, objectifs, esprit de la formation

Ce terme qui apparaît notamment dans l’intitulé de la formation (master « Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral ») est un concept au cœur des enseignements. Mais c’est aussi un terme polysémique qui est parfois source d’incompréhensions pour certain.e.s candidat.e.s.

Pour les étudiant.e.s provenant des sciences naturelles, sa définition est plutôt synonyme de « milieu naturel » (le champ de forces physico-chimiques et biotiques). Ainsi, ces étudiant.es pensent parfois qu’ils vont faire beaucoup de biologie, d’écologie ou de géosciences en master EGEL. Ces enseignements ne représentent pourtant qu’un aspect seulement du contenu de la formation. Si vous êtes essentiellement attiré.e.s par l’étude approfondie des milieux naturels, il est préférable, sans doute, de vous orienter vers une formation spécialisée.

Pour les étudiant.e.s formé.e.s aux sciences humaines et sociales, la définition d’environnement est plus large et plus anthropocentrée. Pour eux, l’environnement traite plutôt de la combinaison des éléments naturels et socio-économiques qui constituent le cadre et les conditions de vie d’un individu, d’une population, d’une communauté humaine à différentes échelles spatiales. Ces étudiant.e.s pensent alors que les enseignements porteront surtout sur les sciences humaines et sociales (droit, économie, histoire voire anthropologie ou philosophie environnementale). Ce n’est pas le cas non plus.

Notre formation pluridisciplinaire explore les deux acceptions pré-citées du terme environnement, cependant elle reste généraliste. Le master EGEL ne prétend donc pas couvrir toutes les disciplines et tous les champs d’investigation en lien avec le littoral et la mer. Pour mieux comprendre ce que nous entendons par « environnement », n’hésitez pas à consulter et à examiner minutieusement le programme de la formation, détaillé par unité d’enseignement.

Le terme « pluridisciplinaire » peut également être sujet à confusion chez certain.e.s candidat.e.s.

Dans la formation EGEL, le terme « pluridisciplinaire » doit avant tout être entendu au sens du croisement des sciences de l’environnement (essentiellement biologie, écologie, halieutique) et des sciences humaines et sociales (essentiellement géographie, droit, économie). Ainsi, c’est en croisant des disciplines très différentes que la réalité des espaces littoraux et marins apparaît dans toute sa complexité. On dit que la pluridisciplinarité est un premier pas vers la recherche de la complexité.

On précisera que la « gestion » de l’environnement constitue un cadre adapté à la pluridisciplinarité. C’est la raison pour laquelle l’accent est mis, en EGEL, sur les approches de gestion qui permettent de faire dialoguer les sciences : diagnostics territoriaux, politiques publiques, réglementation environnementale, gouvernance des espaces, des activités et des ressources, etc.

Cette précision est importante. Vue sous cet angle, la “pluridisciplinarité” de la formation EGEL ne doit pas générer de la frustration chez les futur.e.s recrue.s. qui considèrent qu’ils ne font pas assez de sciences de la nature pour les uns ou, au contraire, pas assez de sciences humaines et sociales pour les autres. Ainsi, si la pluridisciplinarité est une force (former des cadres capables d’appréhender les enjeux dans toutes leurs dimensions), elle présente aussi une forme de limite (le master EGEL n’est pas une formation qui spécialise les étudiant.e.s dans un domaine bien précis). D’autres formations (y compris à l’IUEM) apparaissent alors plus adaptées aux candidat.e.s sont recherche d’une spécialisation disciplinaire forte.

Notre formation s’articule sur 2 années.

La première année (M1) est considérée comme une remise à niveau disciplinaire (géographie-aménagement, biologie-écologie, géomorphologie, droit, économie, halieutique, écologie tropicale, gouvernance, etc.). Elle est ainsi plutôt centrée sur l’acquisition de connaissances et de méthodologies. Mais cela n’empêche pas que les étudiants soient déjà régulièrement sur le terrain (collecte de données, rencontres avec les acteurs, sorties bateau, etc.).

La deuxième année (M2) est plus professionnalisante, car elle repose sur de nombreuses applications de connaissances et de mises en situation professionnelle : ateliers sur plusieurs mois, organisation de tables rondes, sorties de terrain, classes transplantées dans les territoires à la rencontre des besoins des acteurs, etc.

Le master EGEL propose un rythme de travail soutenu tout au long des deux années, avec de nombreuses échéances à respecter (dossiers, restitutions orales, tables rondes, terrain, etc.)

Tous les cours sont obligatoires pour valider les crédits d’enseignement (ECTS) de l’année de master. Par ailleurs, l’équipe enseignante s’assure que l’ensemble des étudiants est bien présent quotidiennement, lors des cours théoriques, des TD ou des interventions de professionnels. Toute absence doit être dûment justifiée. En formation initiale, le master EGEL n’est pas un cursus « à la carte ».

La formation permet de valider un parcours “recherche” ou “professionnalisant” mais le master est globalement très appliqué (surtout en M2). A l’issue de la formation, la plupart des étudiants entre sur le marché du travail. Il faut toutefois noter que chaque année, quelques étudiant.e.s (un.e ou deux en général) décident de prolonger leur parcours par une thèse de doctorat dans un des laboratoires de recherche de l’institut.

Oui. Les stages sont une dimension importante de la formation. Pour certains, ils confortent la dimension professionnalisante de la formation. Pour d’autres, il s’agit d’anticiper une poursuite d’étude en doctorat si le stage est réalisé en laboratoire de recherche.

En master 1, l’équipe pédagogique demande aux étudiants de réaliser un stage d’une durée d’au moins 2 mois (entre 2 et 5 mois), entre début avril (fin des cours) et fin août. La réalisation d’un stage de master 1 est obligatoire pour accéder en master 2.

En master 2, le stage est obligatoire pour valider le diplôme. Ce doit être d’une durée d’au moins 4 mois sur la période allant de début mars (fin des cours) à fin août (stage de 4 à 6 mois). Son sujet doit s’inscrire pleinement dans le domaine de formation du master et être validé par le jury.

Dans les deux cas, ces stages font l’objet d’une restitution publique appelée « Soutenances » au début du mois de septembre. Ces soutenances, qui ont lieu sur deux jours, sont un temps fort de la vie du master car ce sont trois promotions du master qui participent à cet évènement : les étudiants de master 1 entrants qui découvrent la formation, les étudiants de M1 qui finissent leur année et les étudiants de M2 qui terminent leur formation.

Les sujets de stage ne sont pas imposés mais doivent être en lien direct avec les problématiques littorales et marines. Chaque année, ils sont extrêmement variés : pêche, diagnostic écologique ou biologique, risques côtiers, aménagement, diagnostic territorial, programmes de sensibilisation à l’environnement, géomorphologie littorale, cartographie-géomatique, élaboration de plans de gestion, etc. etc.

Il convient de noter que les stages doivent obligatoirement avoir lieu dans une structure d’accueil professionnelle qu’il s’agisse d’une collectivité, d’un service d’état, d’un bureau d’étude, d’une association ou encore d’un laboratoire de recherche.

Pour trouver un stage, les étudiant.e.s ont généralement recours à trois voies :

  • ils peuvent répondre à des offres de stage disponibles sur le « marché des stages » et des réseaux professionnels ;
  • ils peuvent réaliser des candidatures spontanées dans les structures dans lesquelles ils veulent travailler ;
  • l’équipe pédagogique elle-même diffuse également de nombreuses offres via son réseau professionnel.

Chaque année, tous les étudiants, sans exception, trouvent un stage pour poursuivre leur cursus.

Le mode de fonctionnement du master, sa vocation pluridisciplinaire, les nombreux temps de travail collectifs, l’investissement important de l’équipe pédagogique ainsi que la présence d’une association étudiante dynamique (PATEL) se traduisent, chaque année, par une forte cohésion des étudiant.e.s au sein des promotions (M1/M2).

Cet « esprit EGEL » est apprécié par les étudiant.e.s et reconnu au sein du master SML.

Débouchés professionnels et réseau EGEL

Les métiers visés à partir de la formation sont en relation avec l’aménagement et la gestion de l’environnement au sens large. Ces derniers sont très variés :

  • Protection et gestion du patrimoine littoral et marin
  • Mise en valeur du patrimoine littoral et marin
  • Pêche, aquaculture
  • Étude, gestion, restauration faune/flore/habitats
  • Gestion des aires naturelles protégées (AMP, réserves, parcs, etc.)
  • Cartographie, géomatique, SIG, bdd
  • Médiation, sensibilisation, animation scientifique
  • Risques naturels (étude, prévention)
  • Gestion, aménagement du littoral (expertise, planification, etc.)
  • Animation, coordination politiques publiques mer et littoral
  • Étude, gestion, surveillance de l’eau et des pollutions marines
  • Énergie (notamment durables)
  • Tourisme et loisirs sportifs
  • Océanographie, bathymétrie
  • Agriculture
  • Gestion des ressources
  • Pollutions, déchets (gestion, étude)
  • Communication, médiation et animation autour de l’environnement côtier
  • Patrimoine maritime
  • Aménagement portuaire
  • Défense, armée
  • Transport
  • Enseignement supérieur et Recherche en géographie du littoral (après un doctorat)

Le diplômé peut exercer les emplois suivants (liste non exhaustive) :

  • Chargé.e de mission, coordinateur/trice
  • Ingénieur.e d’études, chef.fe de projets
  • Directeur.rice, responsable, chef de service
  • Chef.fe d’entreprise, auto-entrepreneur
  • Animateur/animatrice nature (protection du patrimoine naturel)
  • Agent technique
  • Consultant
  • Chercheur et enseignant-chercheur (après un doctorat)

Chaque année, comme dans toutes les universités françaises, des enquêtes sont menées pour connaître le parcours des nouveaux diplômés, les taux d’accès à l’emploi, la nature des emplois. Vous retrouverez ces infos concernent le master EGEL sur le site de Cap’Avenir pour l’UBO, données de l’Observatoire : https://www.univ-brest.fr/cap-avenir/

Vous souhaitez vous mettre en contact avec des étudiant.e.s EGEL pour avoir leurs retours sur la formation. N’hésitez pas à les contacter via leur association « PATEL » : association.patel@gmail.com