AIME

L’Agence nationale de la recherche (ANR), en cofinancement avec l’Agence française de développement (AFD), a organisé un challenge scientifique ayant pour ambition de répondre aux enjeux de la biodiversité marine en s’appuyant sur l’intelligence artificielle (IA). Quels modèles de prédiction élaborer et comment développer des indicateurs plus performants pour prédire et évaluer l’évolution de la biodiversité sous contrainte du changement climatique et/ou des activités anthropiques ?

Le projet AIME (Intelligence artificielle pour les écosystèmes marins), conventionné avec Expertise France, fait partie des trois projets sélectionnés. Il est porté par un consortium franco-africain : l’Université Cadi Ayyad (Maroc), l’Université de Yaoundé (Cameroun), le Laboratoire d’imagerie médicale et bio-informatique et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal), l’UMR Écologie marine tropicale dans les océans Pacifique et Indien (Nouvelle-Calédonie, France), l’Institut de recherche pour le développement et Marine biodiversity, exploitation and conservation (France).
Ce projet a pour objectif de relever trois défis scientifiques : (1) la combinaison ou l’hybridation des techniques en IA afin d’améliorer la justesse et la précision des indicateurs de biodiversité ; (2) le développement d’indicateurs, à plusieurs échelles, capturant les divers aspects de la santé et des pressions pesant sur les écosystèmes marins ; et (3) leur intégration dans un modèle d’IA capable d’expliquer et de prédire la dynamique spatio-temporelle de la biodiversité marine dans des études de cas. Le projet AIME fournira de précieux outils pour accompagner les prises de décision dans les stratégies de gestion des écosystèmes marins côtiers.

Dans ce projet Jihad Zahir et Marie Bonnin coordonnent un WP sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour évaluer le potentiel du droit de l’environnement dans la protection des écosystèmes marins.