Laboratoire LEMAR – 2018
Alexis BAZIRE / Luis TITO DE MORAIS
Sylvain PETEK
Allocation doctorale EUR ISblue (50 % , Demande en cours) ARED - Région_Bretagne (y compris labellisée ISblue) (50 % , Demande en cours) Allocation doctorale U Brest (50 % , Demande en cours) Allocation doctorale U Lorient-Vannes (50 % , Demande en cours)
Les bactéries et les biofilms qu’elles peuvent former sont impliqués dans de nombreux phénomènes que ce soit en santé humaine, animale, ou au niveau du biofouling qui se développe rapidement sur les navires et les infrastructures immergées.
L’antibiorésistance d’une part et la toxicité des substances employées en antifouling d’autre part, sont deux problématiques particulièrement d’actualité. La recherche de solutions innovantes, plus écoresponsables, pour lutter contre les pathogènes bactériens et la formation des biofilms est donc cruciale.
Au travers de ce projet, l’objectif est d’étudier certaines stratégies chimiques mises en œuvre par les spongiaires pour lutter contre les infections bactériennes et le bio-encrassement, afin de développer in fine des applications bio-inspirées en santé humaine, en aquaculture, et dans le secteur des activités maritimes qui soient plus respectueuses de l’environnement.
Pour pallier aux problèmes inhérents aux antibiotiques « classiques » (résistance, impacts sur la santé) ou aux bactéricides (impact sur l’environnement), nous nous intéresserons en particulier aux métabolites capables d’inhiber le Quorum Sensing (QS). Cette stratégie repose sur l’inhibition des communications bactériennes à l’origine de leur multiplication, de leur pathogénicité et de la formation de biofilms, et non sur leur éradication. Ces composés actifs à de très faibles concentrations, devraient avoir un impact négligeable ou nul sur les animaux d’élevage et l’environnement, et permettraient d’éviter les phénomènes d’antibiorésistances liés à la pression de sélection.
Ce projet s’inscrit d’une part dans la thématique « Biofilm » du LBCM dont l’un des objectifs est d’identifier de nouvelles molécules luttant contre la formation des biofilms bactériens et d’autre part dans le projet « Environnement, défenses chimiques & composés bioactifs » du LEMAR. Il est notamment question dans ce dernier d’étudier les spongiaires inventoriés en Polynésie française et à Wallis et Futuna, pour comprendre les stratégies mises en œuvre par ces organismes pour réguler, se prémunir ou interagir avec les microorganismes, pour in fine essayer de valoriser ces métabolites bioactifs en santé humaine ou en aquaculture.
Ce projet mené dans le cadre de l’APA (Accès et Partage des Avantages), contribuera d’une part à une meilleure connaissance de la biodiversité marine de ces territoires, et permettra potentiellement d’ouvrir de nouvelles perspectives de valorisation pour ces collectivités.
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