Copyright : Laboratoire LEMAR- 2018
Nathalie BOURGOUGNON (LBCM, Vannes) & Gwenaëlle LE BLAY
50%ARED, 50%UBS
Les macroalgues constituent des surfaces immergées colonisées par des microorganismes, notamment par des bactéries qui peuvent former des biofilms à leur surface. Ces communautés bactériennes associées à l’hôte macroalgue jouent un rôle écologique important dans certaines interactions biotiques (protection contre l’encrassement biologique, la prolifération d’agents pathogènes, l’herbivorie…), l’hôte macroalgue constituant une source d’oxygène, de matière organique et un abris pour les communautés bactériennes. On peut supposer que le stress environnemental lié à l’anthropisation et au changement climatique pourrait perturber cet ensemble hôte-microbiote et leurs relations mutualistes complexes. En lien avec les changements environnementaux, les échouages de macroalgues se sont multipliés dans les écosystèmes littoraux à travers le monde. La capacité de ces macroalgues à
proliférer dépend de leur capacité d’adaptation aux nouvelles conditions environnementales. Or, le potentiel concurrentiel des espèces proliférantes pourrait en partie être expliqué par leurs microorganismes associés. L’objectif de ce projet est, à partir d’un modèle de macroalgue proliférante (Ulva sp), de mieux comprendre les interactions hôte-microbiote en élucidant certains mécanismes de médiation chimique entre l’algue et les bactéries associées à sa surface.
8 juillet 2024
Panorama