Se former à la science
Ecoflux demeure, en effet, centrée sur l’idée d’impliquer plutôt que d’expliquer (« Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends » (Benjamin Franklin).
La dimension d’implication se traduit en rapprochant sciences et société à travers un objectif fédérateur permettant les échanges et les interactions dans un réseau cohérent et structurant : les acteurs d’un même territoire, élèves de filières agricoles, étudiants d’IUT et d’universités, scientifiques et bénévoles (pêcheurs, agriculteurs, particuliers, associations) se mettent en lien sur une même problématique dans une véritable démarche favorisant l’hybridation des connaissances (Callon et al., 2001).
Les niveaux ciblés des élèves et des étudiants de l’enseignement agricole vont depuis la classe de 3ème jusqu’aux baccalauréats agricoles (baccalauréats professionnels, technologiques (STAV), général scientifique) et aux BTSA.
Sur l'année scolaire 2016 / 2017, dans le cadre des études de faisabilité d'extension, un groupe de deux étudiants de la licence de chimie à Brest et de cinq étudiantes de BTS du lycée Le Gros Chêne de Pontivy ont élaboré un protocole permettant d'analyser des éléments traces dans les eaux de rivières.
Les objectifs étaient :
- d'examiner si une filtration alternative (avec des filtres seringue) n'apporte pas un biais par rapport à une filtration "classique" (filtre HATF et ampoule à décanter)
- d'examiner s'il est nécessaire de pré conditionner (lavage à l'acide et à l'eau ultrapure) les tubes de prélèvements pour la mesure de ces paramètres.