Productions
  • Apport des données alti-bathymétriques (Litto3D et bathymétrie SMF) dans la détection et l'étude des vestiges archéologiques inter- et sub-tidaux (façade Manche- Atlantique, Région Bretagne, Finistère). Opérations n° OA 2955 et OA 3002
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    Les opérations n° OA 2955 et OA 3002 s’inscrivent dans le cadre d’un projet de recherche intitulé GEOFISH (Étude géo-archéologique des pêcheries du Finistère) financé par l’Institut Universitaire Européen de la Mer. L’objectif de cette recherche est de mieux documenter les vestiges archéologiques submergés du Finistère en s’appuyant notamment sur le jeu de données Litto3D acquis récemment le long des côtes du département et en testant d’autres méthodes d’investigation (relevés bathymétriques au sondeur multifaisceaux, photogrammétrie, pétrographie). Une partie des données du Litto3D ont été analysées afin de produire une base de données actualisée sur les barrages de pêcherie du Finistère. A ce jour, une superficie de 830 km² a été prospectée dans nord le nord du département. Différentes méthodes de visualisation des vestiges archéologiques ont été testées à partir de Modèles Numériques de Terrain. Ce travail a permis la détection de 135 structures inédites qui semblent correspondre à des structures archéologiques de type pêcherie. La base de données est actuellement en cours de construction. Parallèlement, deux secteurs géographiques ont été étudiés en détail en testant, sur l’un et l’autre, deux méthodes différentes de relevés alti-bathymétriques. Le premier secteur correspond au chenal qui sépare l’île de Batz du continent. Cette zone a fait l’objet d’un relevé bathymétrique au sondeur multifaisceaux au printemps 2016, suivi d’une campagne de plongées sous-marines à l’automne. Plusieurs structures archéologiques sous-marines ont été découvertes. Grâce aux relevés bathymétriques, leur plan d’ensemble et leurs caractéristiques morphologiques ont été documentés. Les observations sous-marines ont confirmé la présence de pierres alignées, plantées de champs ou disposées en tuilage. Le second secteur investigué se situe en baie de Goulven. Deux missions de terrain ont été effectuées sur un barrage repéré grâce aux données Litto3D. Ces missions devaient nous permettre d’acquérir des images aériennes par cerf-volant afin de proposer une reconstitution en 3D de la structure par photogrammétrie. Toutefois, ce travail n’a pu être mené à bien en raison de mauvaises conditions météorologiques. Notons qu’un troisième secteur géographique situé dans l’archipel des Glénan devait également être étudié. Faute de temps, les missions de terrain ont dû être reportées. Le présent rapport fait donc état d’un travail en cours qui devrait être finalisé d’ici un à deux ans. Pour l’année 2017, il est envisagé d’achever les acquisitions de données et les observations sur le terrain, avant de replacer l’ensemble de ces résultats dans leur contexte archéologique.
    20.01.2017
Rapport_DRASSM_OA_2955_3002.pdf (6,51 Mo) Rapport_DRASSM_OA_2955_3002.pdf Pierre Stéphan, 26/04/2017 23:54