Laboratoires/Partenaire

Zones Ateliers LTER France

Financeur du programme

programme national
SOERE

Résumé

Ce projet est à l’initiative des Zones Ateliers. Une Zone Atelier est un dispositif regroupant des moyens matériels et humains pour l’observation et l’expérimentation socio-écologique pluridisciplinaire à long-terme sur une unité fonctionnelle (un fleuve, une plaine agricole, une zone urbaine, etc.) donnée. De par la nature de ses activités, chaque ZA produit donc une masse conséquente de données assez hétérogènes, suivant des protocoles sans cesse révisés, dont elle assure la gestion au quotidien et pour une durée indéterminée, suivant les moyens qui lui semblent les plus appropriés.

Le projet regroupe des membres des Zones Ateliers (ZA) sur la base du volontariat afin de mettre en œuvre des actions d’amélioration des SI des ZA assurant la bancarisation des données, avec en particulier un focus sur la qualité des données dans les ZA.

Objectifs

L’objectif général est de favoriser un suivi des données dans le temps et leur réutilisation. Cet objectif se décline en deux sous-objectifs :

• Le premier objectif du groupe est d’assurer l’interopérabilité des SI, à la fois sur le plan national intra/inter-ZA, et international avec une compatibilité ascendante avec les normes et formats de description de données en vigueur.
• Le deuxième objectif du groupe est d’assurer la traçabilité des données dès le terrain, à travers un système embarqué de taggage numérique des échantillons, et la documentation des protocoles de mesure associés.

Méthodologie

Le groupe se réunit une fois par mois en visio, animé par un coordinateur, dans un esprit de partage et de collaboration technique autour des SI des ZA.

Concernant le premier objectif (interopérabilité)

Le groupe s’est donné d’abord comme mission d’établir une cartographie fine des SI des ZA par une enquête sur les plans organisationnels et techniques. Il veut favoriser la documentation des données (les métadonnées) et leur partage. Il s’agit d’identifier les actions à mener dans ce sens, en s’appuyant sur les travaux précédemment réalisés (la création de fiches de métadonnées au format ISO 19115 par exemple) qui seront réutilisés, et en complétant et élargissant notre horizon avec les systèmes d’annotation sémantiques.

Concernant le deuxième objectif (traçabilité)

Le groupe propose de spécifier et réaliser un prototype pour le taggage numérique d’échantillons sur le terrain dans l’idée de rentre le plus réutilisable possible ce prototype, indépendamment du protocole observé ou du type de taxon recueilli. Cet objectif procède en deux phases, avec une première étape de spécification collaborative, puis prototypage rapide avec essai de matériel, avant une phase de consolidation des développements et de déploiement plus extensive.

Résultats attendus

Concernant le premier objectif (interopérabilité)

Le résultat minimum espéré est la mise en ligne des fiches de métadonnées sur le site des ZA afin d’assurer leur mise à disposition, et leur conversion vers un format compatible avec les LTER (EML) afin d’assurer notre visibilité au niveau international.

Concernant le deuxième objectif (traçabilité)

Le résultat espéré est un gabarit de saisie terrain réutilisable sur différents protocoles et un retour d’expérience sur les différents équipements testés. La mise sur pied d’un serveur de documentation minimale des protocoles est prévue, accompagnée d’une spécification d’un serveur de documentation de protocole plus complet.

Perspectives

La première perspective de ces travaux est de favoriser la monter en compétences des personnels technique des ZA, mais également de relever le niveau de visibilité des ZA en donnant une visibilité internationale aux données.

La seconde perspective est de faciliter la réutilisation des données par les chercheurs en reliant systématiquement les données au protocole de mesure, et en assurant au maximum leur traçabilité.