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Journées de médiation scientifique du Master Biologie des sciences de la mer et du littoral (SML)

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Objectifs de cet événement

Dans le cadre de leur formation, les étudiants en deuxième année du Master Biologie des sciences de la mer et du littoral ont organisé les 9 et 10 décembre 2021 des journées de médiation scientifique à destination de trois classes de terminale spécialité SVT du Lycée Polyvalent Amiral Ronarc’h.

Ces journées avaient pour objectif de faire découvrir aux lycéens divers aspects de la biologie marine ainsi que l’offre de formation de l’Institut. Des doctorants de l’IUEM (Youri Minko, Cyprien Lemarechal et Pierre Le Bras) et d’Ifremer (Loïc Van Audenhaege) ont eu l’occasion de s’exercer à la vulgarisation scientifique en présentant aux lycéens leur sujet de thèse vulgarisé.

Par ailleurs, les étudiants ont organisé plusieurs ateliers de découverte des sciences de la mer pour permettre aux lycéens de s’immiscer dans le monde de la biologie marine. Ces derniers ont pu découvrir la diversité du plancton dans la Rade de Brest ainsi que les conditions de vie des organismes vivant sur l’estran, ou encore s’initier à la sclérochronologie et à la taxonomie.

Atelier d’initiation à la sclérochronologie présenté par Marina Dumas, Clarisse Goar et Clément Gauchot

Enfin, un petit quiz, avec à la clé des cadeaux à l’image de l’IUEM, a été organisé afin de tester les connaissances des lycéens sur la biologie marine et de mettre en pratique leur esprit d’équipe et de compétition !

Par le biais de cet événement, les étudiants de Master 2 mention biologie ont eu l’occasion de montrer leur capacité d’organisation et de laisser libre cours à leur imagination. Pour que ces deux journées puissent avoir lieu, ils ont contacté par leurs propres moyens le lycée ainsi que les doctorants, dans le but de transmettre au mieux leurs connaissances en biologie marine et pourquoi pas faire naître des vocations chez les lycéens !

Conférence de Loïc Van Audenhaege, doctorant au Laboratoire Environnement Profond de l’Ifremer : “Suivi des communautés hydrothermales par imagerie”

Témoignages des lycéens

Les lycéens ayant assisté à l’atelier sur le stress hydrodynamique ont apprécié et trouvé la présentation très intéressante : « Nous sommes en spécialité SVT et l’atelier a permis d’apprendre de nouvelles choses et de manipuler en même temps ».

Les lycéens ont apprécié participer aux ateliers d’observation du plancton et d’initiation à la taxonomie dans la salle de travaux pratiques : «C’est agréable de pouvoir manipuler, toucher et regarder. Cela aide à mieux comprendre que de rester assis à écouter un enseignant parler».

Certains ont même ajouté que rien ne serait à modifier si l’événement devait être renouvelé pour l’année prochaine.

Témoignages des M2

Colleen (M2 Biologie des Organismes et des Populations) : “J’ai vraiment apprécié organiser cet évènement de A à Z. Cela n’a pas été une tâche facile au départ, non seulement car nous avons eu des difficultés à trouver des doctorants volontaires, mais également car notre événement a failli être annulé à cause des contraintes imposées par la crise sanitaire actuelle. Heureusement, tout a très bien fonctionné le jour J. Les doctorants étaient très motivés de participer à l’événement et ont fait un très bon travail de vulgarisation. De plus, les étudiants en M2 ayant encadré les lycéens et ayant animé les ateliers ont pris leur rôle très à cœur et ont réussi à transmettre leurs connaissances de manière pédagogue. On a eu quelques petits imprévus, mais la solidarité au sein de notre promotion d’étudiants nous a permis de rebondir et de nous adapter. Tout ceci a fait que l’évènement a été un gros succès, et on espère tous qu’il sera renouvelé l’année prochaine !”

Laura (M2 Écosystèmes Marins) : “ La vulgarisation face à des lycéens est vraiment un super exercice, et une bonne occasion de sortir de ce que l’on a l’habitude de faire à la fac. Je pense que c’est une bonne chose pour des lycéens de rencontrer des étudiants/doctorants pouvant témoigner de leur parcours, d’autant plus pour des terminales, qui sont dans une phase où ils doivent faire des choix pour leur avenir.”

Romain (M2 Biologie des Organismes et des Populations) : “L’organisation de ces deux journées nous a demandé du temps mais c’était une expérience très enrichissante. Se mettre dans la peau du professeur est un exercice stimulant qui m’a permis de présenter et d’échanger sur ce qui me passionne avec le grand public. Je pense que les journées de découvertes des Sciences de la mer à l’IUEM devrait être un événement annuel que ce soit pour ouvrir le monde de la recherche au grand public ou pour créer de futur vocations de biologistes marins.”

Kenza (M2 Écosystème Marins) : “Cette expérience nous a permis de sortir de notre quotidien d’étudiant et de travailler autrement, ce qui est très stimulant et motivant. Ce fut l’occasion de partager avec des lycéens ce que que l’on aime étudier, car finalement une fois dans l’enseignement supérieur on perd tout contact avec les lycées, ce que je trouve est dommage.”

Julie (M2 Écosystèmes Marins) : “L’animation de ces deux journées a été très enrichissante, ça change des exercices qu’on effectue classiquement dans notre parcours. Les événements comme celui-ci nous permettent de développer ou d’approfondir des compétences essentielles en sciences, surtout celle de savoir expliquer ce qu’on fait avec des termes simples ou de faire un discours bien construit pour ne pas perdre le groupe. On a aussi pu partager nos parcours et ressentis avec les lycéens, ce qui à mon avis est très important, surtout à ce moment de leur scolarité. ”

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Colleen Guinle / Étudiant UBO

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Colleen Guinle / Étudiant UBO

14 millions d’euros pour lutter contre la pollution plastique dans les zones sensibles

Preventing Plastic Pollution (PPP)

La zone de la Manche fait l’objet d’un projet de 3 ans, actuellement en cours de lancement et mené par l’Université Queen Mary de Londres, visant à éliminer et à prévenir la pollution par les matières plastiques dans des zones sensibles en Angleterre et en France.

Preventing Plastic Pollution (PPP) développera un modèle permettant de réunir des données sur la quantité et les sources possibles de pollution plastique, et ce dans sept sites pilotes : la rade de Brest, la Baie de Douarnenez, la Baie des Veys, la zone de Medway, les fleuves du Tamar et du Great Ouse, et le port de Poole.

Les spécialistes évalueront le taux de plastiques polluants qui s’introduisent dans les bassins versants, et ils identifieront les zones sensibles de la pollution. Ils détermineront la rentabilité et la durabilité des approches innovantes actuelles et créeront un portefeuille de méthodes d’élimination pour prévenir et gérer la pollution.

Le projet, d’un montant de 14 millions d’euros, a été approuvé par le Programme France (Manche) Angleterre, qui a engagé 9,9 millions d’euros de financement via le Fonds Européen de Développement Régional. Carolyn Reid, la Directrice du Programme Interreg France (Manche) Angleterre, déclare : « La pollution plastique constitue une énorme problématique environnementale, et nous sommes déterminés à rassembler des spécialistes des deux côtés de la Manche et à les soutenir dans la création de projets pour lutter contre celle-ci. »

Le CNRS partenaire du projet avec le LEMAR

Le CNRS est l’un des 17 partenaires de ce projet. Les scientifiques du LEMAR effectueront notamment des campagnes d’échantillonnage des microplastiques dans la rade de Brest et la baie de Douarnenez tout au long du projet dans le but d’évaluer les niveaux et l’évolution temporelle de cette contamination. Ces travaux participeront à l’évaluation de l’efficacité des mesures de réduction des déchets plastiques mises en place dans le projet PPP. Le laboratoire de Physiologie des Invertébrés de l’Ifremer, en partenariat avec le CNRS au sein du LEMAR, travaillera de plus sur la toxicité de ces microplastiques sur les organismes marins, en particulier sur l’huître creuse.

« Ce projet est une formidable opportunité de fédérer l’ensemble des acteurs locaux autour de la rade de Brest et de la baie de Douarnenez sur lesquelles nous allons suivre les niveaux de contamination par les déchets plastiques » Ika Paul-Pont, en charge du partenariat CNRS.

Réduction des déchets à l’IUEM et médiation scientifique

En complément de la démarche scientifique portée par ces deux organismes de recherche, deux volets supplémentaires seront déployés durant le projet. Le premier portera sur la mise en place de démarches écoresponsables visant à réduire drastiquement la production de déchets plastiques dans les bureaux et usages quotidiens, contribuant ainsi à l’Agenda 2030 de la France, à l’échelle de l’IUEM. Le deuxième volet concernera la réalisation d’actions de médiation scientifique, via l’organisation d’évènements grands publics et d’interventions dans les écoles en partenariat avec Océanopolis, afin de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de cette pollution.

Le projet PPP organisera aussi 160 événements communautaires de nettoyage des rivières, et il collaborera avec les industries de l’agriculture, de la pêche et maritimes pour trouver des moyens de capturer et d’éliminer les déchets plastiques de leurs activités.

Pour en savoir plus

Contacts

Jayne MANN
Emily COOPER

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Iwan JONES

Science et Société 2018 au master SML, encore une réussite !

La restitution de l’ U.E « Sciences et Société » a eu lieu le 13 Novembre, et c’est (encore) une réussite !

Pour le lancement de cette unité, les étudiants sont répartis en 10 équipes (toutes les disciplines des SML sont identifiées dans les équipes) suivants les sujets présentés par les doctorants. Deux mois d’exploration du sujet en équipe interdisciplinaires autonome encadrée par les doctorants s’en suivent. De nombreux objectifs pédagogiques sont associés à cette UE : l’exploration de controverses socio-scientifiques, la pédagogie par projet mais aussi la médiation scientifique pour les doctorants sur leur sujet de recherches. Ainsi, pour conclure cette réflexion, une journée de restitution sous forme d’ateliers d’1h30 est organisée. Elle est à destination des étudiants de M1 mais aussi des membres du jury qui sont enseignants, chercheurs, scientifique, responsable de communication, guide scientifique, etc. Cette journée est ouverte à tous les curieux de la pluridisciplinarité et de la médiation scientifique.