Exposition “Bathyfolage polaire”

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Notre collègue Erwan Amice expose ses travaux photographiques dans le cadre du Vincennes Images Festival. au cours duquel plusieurs autres photographes seront exposés, comme le photojournaliste Pascal Maître, président d’honneur du VIF 2022.

Retrouvez les photos d’Erwan du 17 mai au 13 juin sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Vincennes. Cliquer ici pour le programme des expositions.

Plus d’informations également sur le site PhotoTrend.

Festival RESSAC, à l’année prochaine !

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Le Festival Ressac, porté par l’UBO et coordonnée par Christine Paillard, a été l’événement Arts et Sciences de ce début d’année. Il a eu lieu dans la semaine du 7 au 11 mars 2022. Rendez-vous l’année prochaine !

Le thème de cette année était “Variations” et le programme a été particulièrement alléchant : chercheurs, artistes ou étudiants ont proposé plus de 35 événements ou créations originales à la croisée des arts et des sciences disséminés sur la ville de Brest et sa région.

Retrouvez ici le programme complet de ces journées

Le Lemar a été présent sur le festival, à travers plusieurs manifestations :

  • Le projet “Hydrofaunie : immersion sonore dans la vie sous-marine” (passages des Arpètes, aux Atliers des Capucins). Cette installation est le fruit d’une collaboration entre les scientifiques Gildas Roudaut et Anne Lebourges-Dhaussy, les étudiants de la filière Image & Son (UBO) sous la direction de Philippe Ollivier et Etienne Hendrickx, et les étudiants de l’ENSTA Bretagne. La création sonore Hydrofaunie transforme les images issues des sondeurs acoustiques, appelés « échogrammes » pour offrir un double parcours auditif : la dimension verticale de la distribution des organismes dans la colonne d’eau, de la surface vers le fond marin, et la dimension temporelle sur des cycles jour et nuit. Cette création est une invitation à écouter l’invisible et l’inaudible des profondeurs.
  •  L’exposition photographique “Rhizaria, à la découverte des radiolaires silicifiés” (BU du Bouguen). Dans l’océan, des êtres vivants utilisent le silicium, deuxième élément chimique le plus abondant dans la croute terrestre, pour construire leur squelette. Parmi eux, les Rhizaria, des organismes marins microscopiques unicellulaires répartis dans le monde entier, demeurant de la surface jusqu’aux plus grandes profondeurs. Relativement méconnus, les évolutions technologiques mêlées à la curiosité des scientifiques ont permis de nouvelles découvertes. Les images exposées, issues de techniques innovantes de microscopie électronique, mettent en avant les formes extraordinaires de ces microorganismes fascinants. Elles sont l’œuvre de Valentin Foulon, Natalia Llopis Monferrer et Philippe Eliès (PIMM UBO) et sont accompagnées par un poster interactif développé par Sébastien Hervé.
  • Lors de la soirée de clôture du festival, le LEMAR a été présent à travers deux participations. Une exposition photographique du projet Paddle, avec des images du Sénégal, du Brésil et du Cap-Vert par Sébastien Hervé. Une conférence musicale du Projet SONARS , collaboration de Laurent Chauvaud et de François Joncour autour de l’acoustique en écologie marine et des sons sous-marins.

Icarus

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Climclam et Transborder : arts, sciences et transdisciplinarité

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TranSborder est une plateforme collaborative art-science de recherche-action et de médiation animée par Isabelle Elizeon (chercheuse en art-science, science de l’art et transdisciplinarité, artiste visuelle et dramaturge). La plateforme est portée par la Cie LASKO, et soutenue par la Fondation de France et la Mairie de Brest.

L’objectif de toutes les actions menées par TranSborder en création art-science, médiation, concertation et formation est de faire émerger de nouvelles façons de construire des liens entre humains et non-humains, de penser et d’imaginer nos mondes “vivants” à partir des différentes pratiques, imaginaires et visions inhérentes à chaque univers. TranSborder vise ainsi à apporter sa contribution à la valorisation de la recherche en sciences de la mer, de la création inter- et transdisciplinaire, en créant de nouveaux types de relations et de connaissances hybrides pour répondre aux enjeux climatiques et écologiques. Cette plateforme est ainsi un espace de pratiques et de recherche permettant différents types de collaboration art-science-société afin de réfléchir à des pratiques et des méthodologies adaptatives art-science, développer des formations adaptées aux enjeux de demain pour les étudiant(e)s, en sciences de la mer, en arts, en sciences de l’éducation etc.

Pour ce faire, TranSborder mène une collaboration étroite avec le laboratoire LEMAR et Christine Paillard (Chercheuse CNRS – LEMAR) sur le projet international de recherche, IRP Climclam – CNRS , développé jusqu’en 2027, sous la direction de Christine Paillard et Luca Bargelloni (BCA – Université de Padoue, Italie). Au sein de l’IRP, Isabelle Elizeon est coordinatrice de l’AR4 – art-science et transdisciplinarité – et mène différentes collaborations dans l’objectif de créer des connections entre les 4 axes de recherche, d’une part et d’autre part, d’étudier les dynamiques de collaborations inter- et transdisciplinaires entre artistes et scientifiques. Dans ce cadre, elle collabore avec le collectif d’artistes Life (Anne Le Mée, Quentin Jourdan et Jérémy Segard), Philippe Arson, vidéaste au CNRS, et différents chercheur(se)s de ClimClam.

C’est aussi par ce biais, qu’Isabelle cherche à développer des liens avec l’ensemble de la société via des actions de médiation et de concertation, afin d’analyser les dynamiques et les freins entre les différents acteurs en présence. En 2023 et 2024, les projets phares de TranSborder sont ainsi: Chroniques intimes de la science, NacrE et L’art du lien – l’art de la réconciliation, projets développés avec des acteurs de la science, de l’art et de la culture, et plus généralement avec l’ensemble de la société.

Arctic Blues s’expose à Rennes

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Les Brestois s’en souviennent sûrement. A l’été 2019, aux Ateliers des Capucins et au centre d’art Passerelle, s’exposait un objet singulier et protéiforme, une rencontre  des sciences et des arts pour le moins ambitieuse et franchement réussie. L’exposition Arctic Blues proposait ainsi de faire dialoguer les scientifiques du laboratoire Bebest avec des artistes de différentes disciplines (plasticiens, auteurs, photographes, vidéastes, musiciens…). L’objectif : apporter un regard sensible sur les bouleversements climatiques que traverse l’arctique.

C’est à présent aux Rennais de découvrir cette exposition aux Champs Libres, du 19 décembre au 24 avril, en accès libre et gratuit.

 

De retour de missions en Antarctique, des biologistes brestois se posaient la question : comment parvenir à raconter ses émotions devant la beauté des pôles et la certitude de la catastrophe, dans un contexte de recherche scientifique ?

Ils proposent en 2013 d’associer des artistes de tous horizons à leurs expéditions polaires. Durant sept années, artistes et scientifiques ont partagé des missions en milieux arctiques et subarctiques. Ce groupe hétéroclite a donc vécu sur le même terrain entre recherches, hésitations, échecs et découvertes.

L’exposition Arctic Blues restitue la richesse de ce dialogue.

Photographie, vidéo, installation, écriture, création sonore, musique et fresque scientifique se répondent ou se heurtent pour créer un objet singulier : quelque chose comme une tentative d’amalgame de l’art et de la science où les deux se révèlent, avec des couleurs nouvelles, complémentaires et imprévisibles. L’exposition met en avant les doutes partagés et la richesse des expériences vécues lors d’allers-retours entre la rade de Brest et les pôles. Le passant découvrira une petite partie de l’Océan ainsi que l’une des facettes de l’océanographie actuelle développée à Brest depuis cinquante ans. Arctic Blues témoigne qu’à la pointe de la Bretagne, des rencontres improbables et des curiosités affirmées permettent l’émergence d’idées et de regards neufs.

Ce parcours d’exposition restitue au public sept années de recherche et de résidences entre artistes et scientifiques au sein du Laboratoire international associé BeBEST qui s’appuie sur la collaboration entre le laboratoire LEMAR (CNRS/Ifremer/IRD/UBO) et l’Ismer en collaboration avec le Museum national d’Histoire naturelle.

 

Plus d’informations sur le site web des Champs Libres