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Vers une extension régionale

Le projet Ecoflux Bretagne consiste à mettre en place au niveau régional un réseau de suivi participatif de la qualité de l’eau. Celui-ci s’appuierait sur le réseau constitué dans le Finistère. L'opportunité et la faisabilité de la mise en place d’un tel réseau de suivi de la qualité de l’eau participatif à l’échelle régionale sont à l'étude.

 

Bien que les sciences participatives[1] soient en plein essor aujourd'hui, le réseau Ecoflux se heurte aux difficultés financières des conseils départementaux dont celles du CD29 qui ne peut plus subventionner ce réseau depuis 2015.

Au-delà des aspects financiers, cette extension vise à exporter à l’échelle régionale un outil pédagogique ayant fait ses preuves l’échelle locale.

De plus, nées d’une volonté scientifique de partenariat avec l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Rennes (OSUR), les motivations de cette extension sont d'analyser d'autres paramètres dans une démarche de développement durable à long terme et de pousser nos analyses le long du continuum terre-mer, en incluant des bassins versants d’autres départements bretons pouvant être représentatifs de situations plus variées qu’à l’échelle locale.

En effet, aujourd’hui, des besoins de connaissances sur le continuum terre-mer (siège des interactions entre bassin versant et zone côtière), l’émergence d’un cadre participatif dans la politique régionale de l’eau ou encore l’idée de mobiliser des acteurs souhaitant s’impliquer dans le suivi de la qualité de l’eau amènent à s’interroger sur la mise en place d’un tel réseau au niveau régional.

L’année en cours est actuellement mise à profit pour préparer l’extension de cet outil original à d’autres départements bretons.

 

Partenaires :

Le présent projet ayant pour motivation d’étudier la nouvelle configuration du réseau Ecoflux vers une dynamique régionale tout en inscrivant la connaissance des continuums terre-mer et la préservation des milieux aquatiques, un partenariat entre l’IUEM, l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Rennes (OSUR) et le CRESEB est en train de se mettre en place.
Un partenariat scientifique avec l’Ifremer serait souhaitable également.

Pour favoriser une éducation citoyenne à la gestion intégrée de l’eau, l’approche des sciences participatives utilisée dans le réseau Ecoflux est une approche dont les vertus sociales ont largement été reconnues. Impliqués, les étudiants des établissements agricoles et  les autres participants du futur réseau ECOFLUX sont accompagnés à mieux cerner les interactions terre-mer, les notions de cycle de la matière et de l’eau et pourront mieux saisir les enjeux de la préservation de la qualité de l’eau.
Eu égard aux actions pédagogiques, le partenariat avec l’enseignement agricole est en place dans le Finistère et doit se mettre en œuvre dans d’autres départements.

Il  en va de même sur l’aspect d’aide à la gestion en concertation avec les différents syndicats mixtes de bassins versants et SAGE.
Ce projet continuera ainsi à être fédérateur puisqu’il impliquera une multitude d’acteurs des domaines de la recherche, de l’éducation nationale et agricole, de particuliers (pêcheurs, agriculteurs, particuliers, associations), de scientifiques ainsi que les gestionnaires des bassins versants en fonction des plans d’actions en cours et des volontés sur les territoires.

Une demande de subvention est en cours auprès de la Région Bretagne et d’autres partenariats financiers sont envisagés tels que le LABEX Mer Axe 8.

Planning prévisionnel :

21 avril 2016 : journée de rencontre entre les gestionnaires de bassins versants, équipe de recherche (IFREMER, IUEM, OSUR) et enseignants de filière agricole à Plouzané

Mai – novembre 2016 : études d’opportunité et de faisabilité pour l’extension du réseau Ecoflux à l’échelle de la Bretagne

En septembre 2017, nous souhaiterions mettre en place cette extension du réseau Ecoflux.

 

[1] Les sciences participatives sont des programmes de collecte d’informations impliquant une participation du public dans le cadre d’une démarche scientifique (protocoles à définir idéalement en commun). Elles rapprochent chercheurs et citoyens dans des objectifs de connaissance et de formation1. Elles constituent aujourd’hui un formidable outil de mobilisation citoyenne, et d’initiatives associatives et publiques.
 [cf. définition adaptée de celle proposée par le Collectif National Sciences Participatives – Biodiversité]